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"Appareil pour affûter et avoyer les lames de scies"
Pour affûter $et àvoyer les lames de soies, on em- ploie la plupart du temps deux appareils différents. Il a été proposé déjà d'effectuer les deux opérations dans un ap- pareil unique, mais on ne connaît aucun appareil fonction- nant de façon satisfaisante*
La présente invention a pour objet de fournir un mécanisme à plusieurs usages fonctionnant d'une façon sûre et muni d'un système d'entraînement aussi simple que possi- ble qui permette l'affûtage et l'avoyage simultanés de lames de scies.
Cet appareil se distingue conformément à l'inven- tion par un arbre principal monté au? le socle des l'appareil,
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entraîné par un moteur électrique par l'intermédiaire d'un démultiplicateur, comportant un doigt pour actionner un mécaniame d'avancement pour la lame de scie guidée dans un dispositif de guidage, avec deux doigts pour actionner un dispositif d'avoyage et un maneton pour entraîner un bras oscillant autour d'un axe -vertical, qui porte un deuxième moteur électrique pouvant osciller autour d'un pivot hori- zontal et être arrêté dans toue position d'oscillation, sur l'axe duquel se trouve une meule d'affûtage.
Les dessins annexés représentent un exemple de réalisation de l'objet de l'invention après surpression d'élé- ments non essentiels pour la compréhension de celle-ci, com- me les vis de fixation, les coussinets d'arbres, carters de démultiplicateurs, etc.
Sur les dessins :
La figure 1 est une vue de côté d'un appareil à affûter et avoyer les lames de scies.
La figure 2 est une vue par dessus correspondant à la figure 1.
La figure 3 est une vue en perspective du méca- nisme d'entraînement.
La figure 4 représente le mécanisme d'entraîne- ment de la lame de scie, la partie gauche de la figure jus- qu'au point d'interruption du tirant se trouve dans un plan vertical, la partie droite de la figure, au contraire, est dans un plan horizontal.
Le. \figure 5 est une vue par dessus du aécanieme d'avoyage.
La figure 6 est une vue en perspective du dis- positif de guidage d'une lame de scie à ruban.
La figure 7 est-un dispositif pouvant être ajouté
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au dispositif de guidage pour rectifier la meule.
L'appareil représenté comprend un socle 1 en forme de base sensiblement carrée. A l'avant du socle 1, placé sur la gauche aux figures 1 et 2 se trouve un dispo- sitif de guidage 2 représenté en perspective par la figure
6 pour une scie à ruban 3 à affûter et/ou avoyer. Pour dé- placer la lame de scie à ruban 3 dent par dent, il est prévu un dispositif d'avan cement 4 dont les particularités sont visibles à la figure 4. Un dispositifd'affûtage 5 est prévu pour affûter les dents, il comprend un moteur électrique 6 sur l'arbre duquel se trouve une meule d'affûtage 7, entou- rée sur sa plus grande partie* par un carter de protection 8.
Le stator du moteur 6 comporte une oreille 9, taon tée sur un axe horizontal 11 avec une tête 10 (voir figure
3), qui traverse un trou 12 d'une plaque allongé 13 et com- porte, à son extrémité opposée à la tête10, un pas de via
14 (voir figure 1), sur lequel est engage un écrou 16 avec une poignée 15. On voit que l'on peut, à l'aide dola poi- gnée 15, bloquer le moteur 6 avec la meule 7 en différentes positions d'inclinaison sur la plaque 13. Aux figures 1 et
2, le moteur 6 est représenté en position basculée vers le haut.
Pour affûter les dents de la scie, le moteur 6 est bascula vers le bas à l'aide d'une poignée 17, de sorte que la meule 7 vient dans la position 7* représentée- en traits pointillés, dans laquelle elle es : inclinée d'une façon cor- respondant à l'angle C de la face des dents. la poignée est constituée par une douille coni- que 17 élargie plastiquèrent et qui peut tourner sur l'ex- trémité élargie en cône 18 de l'arbre du moteur.
Cn geut voir que si, après desserrage de la poignéed blocage 15, on tire sur la poignée 17, pour faire basculer lenoteur de
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la position de fonctionnement à la position de repos repré- sentée, on effectue en mme temps un freinage rapide. On peut obtenir cet effet en utilisant comme poignée l'extrémitt de l'arbre du moteur, mais ceci a l'inconvénient d'engendrer de la chaleur de frottement au contact direct de la main.
Ia plaque 13 est fixée, d'une façon qui sera plus clairement expliquée plus loin, sur un. bras horizontal 19, qui peut tourner autour d'un axe vertical 20 (voir éga- lement figure 3). Dans le bras oscillant 19 est prévue une fente longitudinale 21, dans laquelle s'engage par le bas un maneton 22 relie par un bras de manivelle oblique 23 à un arbre principal 24 entraîné, conformément à la figure 3, par une roue à, via sans fin 25 et une vis sans fin 26.
La. via sine fin 26 se trouve sur l'arbre horizontal d'un mo- teur principal 27 fixé au soclei(voir figures 1 et 2).On voit que, lorsque le moteur 27 est en marche, le maneton 22 produit un mouvement de va-et-vient du bras oscillant 19, de sorte que le point le plus en drhors 28 (voir figure 1) de la meule d'affûtage 7 se déplace d'un mouvement de va-et- vient sur un cercle en pointillé 29 représenté à la figure 2, dont le centre se trouve sur l'axe d'oscillation 20, de sorte qu'à chaque mouvement de va-et-vient, la face d'une dent est meulée.
Sur l'arbre principal 24 se trouve, d'après la figura 3, au-dessus de la roue à vis sans fin 25, un doigt 30 faisant caillie radialement, qui sert à entraîner le mécanisme d'avoyage 31, dont le fonctionnement sera expli- que plus loin à l'aide de la figure 5.
Sous la roue à vis 25 se trouvent deux doigts 32 diamétralement opposés, fai- sant saillie suivent le rayon, qui servent à actionner le nécariame d'avancement 33 représente à part à la figure 4
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et. qui comprandun doigt d'avancement 34- dort l'extrémité supérieure agit sur la dent de la lame de soie ? qui suit immédiatement calle qui est affûtée par la seule 7 se dé- plaçant d'un mouvement de va-et-vient horizontal dans sa position de travail 7'. Le mécanisme d'avancement 33 fonc- tionne de manière telle que son doigt d'avancement 34 est soulevé et abaissé périodiquement d'une distance réglable.
Cette distance est, d'une façon générale égale à la divi- sion des dents, de sorte que, par l'affûtage et/ou l'avoyage. la lame de scie est avancée automatiquement dent par dent.
On peut,toutefois, si on veut, rendre l'avance- ment égal au double de la division des dents, par exemple quand on ne veut qu'avoyer la scie et qu'on veut laisser droite une dent sur deux comme dent dite *d'espacement*, comme c'est souvent nécessaire pour le sciage de bois humides pour évacuer les copeaux de sciure hors de la coupe à l'aide de dents droites.
La plaque allongée 13 comporte, d'après les figu- res 1 et 3, deux fentes longitudinales 36 parallèles l'une à l'autre légèrement inclinées par rapport à l'horizontale, que traversent deux vis d'arrêt 37 vissées dans le bras os- cillant 19. les vis 37 sont munies, à une extrémité, d'une tête moletée 38 et à l'autre extrémité d'une tige transver- sale 39 que fixe une rondelle 40, dont le diamètre est plus grand que la largeur de la fente 36. On peut voir que, lors-, qu'on - fait tourner les vis 37 dans le sens du desserrage hors.du bras oscillant 19, les rondelles 40 serrent la , plaque 13 contre le bras oscillant 19 et l'arrêtent ainsi dans la position qui correspond à celle des vis 37 dans les fentes 36.
Quand les vis 37 ne sont pas serrées, on peut, en revanche, faire coulisser la plaque 13 le long du bras oscillant 19pour régler la meule d'affûtage 7 dans sa po-
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sition de travail 7' par rapport à la lame de scie 3.
D'après la figure 1, les vis 37 se trouvent à l'ex- trémité gauche des fentes 36. Si on déplace la plaque 13 vers la gauche, les vis 37 se déplacent dans les fentes 36 vers la. droit;* et soulèvent ainsi légèrement la plaque 13 en reison de la faiole inclinaison des fentes 36. Cette in- clinaison correspond à l'angle habituel a de la face des dents, de sorte que, par le-déplacement de réglage de la meule 7,le point le plus extérieur 28 de celle-ci se dé- place le long de la face de la dent à sa position 28' cor- respondant à la position 7' de la meule.
Tour pouvoir après desserrage des vis d'arrêt 37 déplacer rapidement la plaque 13 dans un sens ou dans l'au- tre le long du bras oscillant 19, il est prévu un levier 41 muni d'une poignée 42. Le levier 41, qui sera désigné ci- après comme le levier d'approche, est disposé à l'extrémité supérieure d'un tenon 43 (voir figure 3), qui s'engage par le haut dans un alésage 44 de l'axe vertical 20. La plaque 13 comporte, à sa partie supérieure, une entaille marginale 45 que traverse le levier d'approche 41 et par laquelle il vient en contact avec deux plaques d'entraînement 46 en acier cémenté, fixées sur le côté de la plaque 13, mais qui pourraient, le cas échéant, être d'une seule pièce avec elle.
On voit qu'eu faisant tourner le levier d'approche 41 dans un sens ou dans l'autre, celui-ci fait coulisser la plaque 13 dans un sens ou dans l'autre par l'intermédiaire de l'une ou de l'autre des plaques d'entraînement 46.
Pour éviter que, par une oscillation d'approche du levier 41 (dans le sens des aiguilles d'une montre à la fleure 2), la meule d'affûtée 7 ne soit déplacés trop loin sur la gauche dans sa position 7', il est prévu une vis de butée 47 avec une têtemoletée 48 engagée dans un
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alésage taraudé 49 de la plaque 13 et qui est orientée dans le sens longitudinal de la plus en arrière des deux\tentes 36.
L'extrémité libre de la vis 47 sert de butée pou la. vis d'arrêt correspondante 37 traversant la fente 36 et de pré- férence dépourvue de filetage, de sorte qu'il na subsiste plus aucun risque, lorsqu'on fait tourner le levierd appro- che 41 vers sa position de réglage, d'endommager la lame de scie 3 et/ou la meule d'affûtage 7.
Il est clair que la vis de butée 47 doit être réglée d'après le diamètre, de la meule d'affûtage 7, en te- nant compte de la distance dont la la..-ne de scie 3 fait sa.il- lie hors du dispositif de guidage 2.
Le bras oscillant 19 a, pour des raisons de sim- plicité, été décrit et représenté comme un bras massif, tou- tefois, pour diminuer son poids et faciliter son ueinage, il peut évidemment 8tre creux ou être constitué par plusieurs pièces assemblées, la fente de guidage 21 pour le maneton 22 pouvant être percée dans une plaque relavivement mince Pour empêcher le bras 19 de glisser vers le bas sur l'axe vert'i- cal 20, ce dernier comporte un épaulèrent 50 sur lequel s'appuie le bras 19.
D'après la figure 5, l'axe 20 comporte sur une faible longueur à sa partie inférieure un pas (le vis 51 sur lequel est vissé un écrou 52 avec un bras de levier 54 muni d'une poignée 53 et qui prend appui sur une partie 55 du so- cle 1 munie d'un trou 56 pour guider l'extrémité inférieure de l'axe 20. Celui-ci est en outre guidé, quelque peu au- dessus de l'écrou 52, dans une portée 57 solidaire du socle et empêché de tourner par une goupille radiale 58 qui s'en- gage dans une rainure longitudinale 59 du palier 75.
On voit qu'en faisant tourner le levier 54, on peut régler avec
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une grande précision, dans de petites limites la position en hauteur de l'axe 20 et, avec elle, la position du bras oscillant 19 ou de la meule d'affûtage 7. Le levier 54 n'est pas représenté aux figures 1 et 2.
Après avoir décrit en détail le dispositif d'af- fûtage 5, le mécanisme d'avoyage 31 va maintenant être dé- crit,à l'aide des figures 1 et 5. Il comprend deux leviers d'avoyage 60 symétriques par rapport au plan de symétrie de l'appareil, munis à leur extrémité antérieure de trous taraudés 61, orientés par rapport à la longueur des leviers
60 sous un angle qui n'atteint pas tout-à-fait 90 .
Dans les trous taraudés 61 sont engagées des vis 62 dont les ex- trémités libres faisant saillie vers l'intérieur viennent, pendant le mouvement d'oscillation des leviers 60, porter sur un côté ou sur l'autre de dents successives de la lame de scie 3 et les courbent ainsi alternativement vers un côté ou l'autre, c'est-à-dire effectuent l'avoyage des dents.
L'importance de la voie peut être modifiée en engageant plus ou moins profondément les vis 62 dans les alésages tarau- dés 61. Pour fixer les vis d'avoyage 62 dans la position ré- glée, on peut monter sur celles-ci des contre-écrous eu prévoir des via de blocage orientées perpendiculairement à elles (non représentées).
Les deux leviers d'avoyage 60 sont montés oscil- lants chacun sur un pivot 63 faisant saillie vers le haut sur une pla'lue horizontale carrée oscillante 64 ou 64a. Cha- cune des pl&ques oscillantes 64 ou 64a peut tourner dans un plan horizontal autour de son centre 65 ou 65a, du fait qu'elleest enjaée sur un pivot vertical 66 monté dans le socle 1 (voir fijure 1). Pour pouvoir déplacer le poir d'oscillation du levier 60 dans le sens longitudinal .} ce levier 60, le pivot 63 traversa une boutonnière 67 du le-
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vier 60 pour pénétrer dans un trou 68 d'une plaque de ré- glage' 69, trou qui est ajusté au pivot 63.
A la figure 5, la plaque de réglage 69 appartenant à un levier 60 est re- présentée fixée à celui-ci, tandis que la pl&que do réglage 69 appartenant à l'autre levier 60 est représentée à côté de celui-ci pour permettre de voir ses particularités.
La. plaque de réglage 69 comporte, des deux côtés du trou 68, deux boutonnières 70 que traversent deux vis 71 s'engageant dans deux trous taraudés 72 percés dans le levier 60. On voit qu'après desserrage des vis 71, la plaque de réglage 69 peut être déplacée le long du levier 60, de sorte que le pivot d'oscillation 63 se déplace dans la fente 67 de levier et les vis 71 dans les boutonnières 70 des pla- ques de réglage. Suivant la position dans laquelle les vis 71 doivent être fixées à nouveau, on peut augmenter ou dimi- nuer la distance des vis d'avoyage 61 du pivot d'oscillation 63 par rapport à la position moyenne représentée.
Les leviers d'avoyage 60 sont soumis, par leurs extrémités postérieures, à l'action de deux ressorts en fil d'acier 73 qui constituent chacun une extrémité d'une boucle 74 servant à fixer le ressort 73 au socle 1 à l'aide d'une vis non représentée. à l'autre extrémité 75, le ressort est recourbé de manière à entourer le coin extérieur du le- vier 60. Les ressorts 70 ont une tension initiale telle qu'ils ont tendance à pousser les extrémités arrière des leviers d'avoyage 60 vers l'intérieur dans le sens des floches 76, jusqu'à ce que les leviers d'avoyage 60 viennent porter sur deux butées 77 fixées au socle, position dans laquelle les leviers 60 sont au repos et parallèles ou presque parallè- les l'un à l'autre.
L'arbre principal vertical 24 passe entre les ex-
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traites alTière des leviers d'avoyage 60 et son doigt 30 faisant saillie radialement vient, pendant sa rotation, bu- ter 8UcceGsiv=en sur les borda intérieurs des deux leviers 6;r. b chaque rotation de l'arbre principal 24, chacun des leviers 60 est ainsi déplacé à l'encontre d l'action du ressort 73 qui s'exerce sur lui, de sorte que la vis d'avoyage 62 est déplacée vers l'intérieur et vient porter sur une
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dent de la la-e 6e scie. Il y a donc lieu do) prendre soin que pendant un tour de l'arbre principal 24, la lame de scie 3 soit avancée deux fois de la distance entre deux dents (ou, à chaque fois, de deux fois cette distance).
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Le dispositif d'avoyage 31 peut être mis hors de fonctionnement en faisant tourner les plaques oscillantes 64 et 64a en sens inverse jusqu'aux positions 64' et 64a1. Les pivots 63 autour desquels oscillent les leviers d'avoyage 60 viennent alors dans les positions représentées en 63'. Les
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leviers 60 eux-z4t*Mee ne sont pas représentés dans les posi- tions correspondant aux positions 63' des pivots. Mais si, partant des butées 77, on cherche les positions 63' des pi-
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volts, on voit aussitôt que les leviers d'avoyage ne sont plus parallèles à leur position de repos, nais divergent sensible. cent vers la gauche. L'oscillation du levier 60 produite par le doigt 30 ne suffit plus alors pour amener les vie d'avoyagc, 62 au contact des dents de la lame de scie 3.
Les plaques oscillantes 64 et 64a sont accouplées l'une à l'autre de façon que, lorsque la plaque 64a est tournée d'un petit angle dans un sens par un levier 79
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portant une poignée 78, la plaque 64 tourne automatiquement d'un angle pratiquement égal dans le sens opposé. Pour as- surer cet accouplement, une partie essentiellement triangu- laire 81 de la plaque 64, délimitée dans la vue en plan de
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la figure 5 par la ligne 80 est fraisée par dessus sur la moitié de l'épaisseur de la plaque, tandis qu'une section 83 de la plaque 64a limitée intérieurement par la ligne pointillée 82 est fraisée à sa partie inférieure sur la demi-épaisseur de la plaque et recouvre la section 81 de la plaque 64.
Dans la section 33 de la plaque 64a est engagée à demeure une courte tige 84 s'engageant vers le bas dans la fente 85 perpendiculaire à la ligne 80 pratiquée dans la partie 81 de la plaque 64. On voit qu'en faisant tourner la plaque 64a autour de son centre 64a, la tige 84 glisse dans la fente 85 et qu'ainsi la plaque 64 tourne en sens inverse autour de son centre 65.
Le levier 79 est perpendiculair; à un pivot de rotation 86, d'une seule pièce avec lui, quitraverse un alé- sage horizontal 78 de la plaque 64a et qui est fixé dans sa position par une bague d'arrêt 88. Dans un téton 89 prévu sur le socle 1 est percé un trou taraudé 90 dans lequel est engagée la vis de réglage 91 dont la tête 92 porte sur le téton 89 dans la position représentée. En .position de fonc- tionnement, le -- levier 79 porte sur la têts 92 de la vie de réglage 91 et il est serré contre cette tête 92 par les efforts résultant de l'avoyage sur les leviers d'avoyage 60 sur les pivots 63. Comme on peut le voir à la figure 1, le levier 79 est légèrement incliné vers le bas par rapport à l'horizontale.
Si on veut mettre hors d'action le dispositif d'avoyage 31, on fait d'abord tourner le levier 79 ^dors le haut autour de tion pivot 86, on la fait passer, dans le sens des aiguilles d'une montre, en observant la figure 5 au-dessus du téton 89 et on le fait basculer vers le bas du coté de l'extrémité libre de la vis de réglage 91. Dans
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la position ainsi atteinte par le levier 79 représentée en pointillé par 79', les plaques oscillantes 64 et 64a se trou- vent dans les positions 64' et 64a', dans lesquelles les vis d'avoyage 62, comme il a été dit plus haut, sont mises hors d'action.
Si on dévisse légèrement la vis de réglage 91 hors de l'alésage taraudé 90 et si le levier 79 se trouve dans la position de fonctionnement, la plaque oscillante 64a tourne légèrement dans le sens contraire à celui des aiguil- les d'une montre par rapport à sa position représentée en traits pleins et la plaque oscillante 64 d'une quantité cor- respondante dans le cens des aiguilles d'une montre. Les deux pivote 63 sont donc poussés un peu plus près l'un de l'autre ainsi que les extrémités libres des vis d'avoyage 62. La vis de réglage 91 permet ainsi un réglage très pré- cis de la position de fonctionnement des vis d'avoyage 62 qui ne peut être réglée que grossièrement par le vissage dans les alésages taraudés 61.
Il y a lieu de noter qu'à la fi- gure 2, seules les pièces 60, 62, 78 et 79 du mécanisme d'avoyage 31 sont représentées pour ne pas surcharger cette figure. On voit, d'après la figure 1, que les leviers d'avoyage 60 comportent une partie oblique 93 légèrement inclinée vers le bas et qu'une partie importante de ces le- viers 60 est recouverte par un carter protecteur 94.
Maintenant on va décrire le mécanisme d'avance- ment 33 d'après la figure 4. Le doigt d'avancement 34 cité plus haut peut coulisser, pour des raisons de réglage, dans un alésage longitudinal oblique 95 d'un levier 96, articulé à sa partie inférieure par un axe horizontal 97 sur une plaque oscillante 96 et peut coulisser dans un évidement la du. socle 1. Une vis de serrage 99 avec une poignée obli- que 100 sert à bloquer le doigt d'avancement 34 dans la po-
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sillon de réglage choisie a l'intérieur de l'alésage 95.
La plaque oscillante 98 est, de son côté, montéo oscillan- te autour d'un pivot horizontal 101. Ainsi qu'il ressort de la figure 6, l'axe 101 est fixé dans un prolongement 1b du socle 1 , ce dernier comportant une fente servant à rece- voir une partie de la plaque oscillante 98,
A la plaque 98 est fixée une tige 102, sur la- quelle s'appuie un ressort à lame 103 fixé par une vis 1u4 au levier 96.
On voit que le ressort à lame 103 a tendance' . à faire tourner le levier 96 en sens inverse des aiguilles d'une montre, jusqu'à ce que l'extrémité supérieure 35 du doigt d'avancement 34 vienne buter sur le dos d'une dent de scie, donc passe sous la face de la dent située immédiate- ment au-dessus. L'extrémité 35 du doigt a la foras d'une pla- quette rectangulaire étroite, dont le bord avant est meule et se déplace perpendiculairement au plan de la lame de scie (Voir aussi figure 2) .
Dès que l'extrémité 35 du doigt bute sur la lame de scie, le ressort 103 a tendance à faire tourner, par sa pression sur la tige 102, la plaque 98 dans le sens dos aiguilles d'une montre, donc de tirer vers la gauche un ti- rant 105 dont l'extrémité gauche, munie d'un pas de vis 106 traverse un alésage lisse 107 d'un pivot 108. Un ressort 109 et un contre-écrou 110 empochent le tirant 105 d'être tiré hors de l'alésage 107 et permettent un réglage précis de la longueur efficace de ce tirant 105. Le pivot 108 peut @ tourner sur la plaque 98.
Le tirant 105 est articulé à son extrémité de droite par un axe 111 à une extrémité d'un bras de levier 112 d'un levier à trois bras dont les deux autres bras sont désignés par t13 et 114, tandis qu'il est désigné clans son ensemble par le numéro de référence 115. Le levier 115 se
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trouve dans un plan horizontal, contrairement au levier 96 qui est dans un plan vertical* A la figure 4, en effet, la partie située à droite de la ruptuie du tirant 105 du méca- nisue d'avancement 32 est représentée en plan et la partie située à gauche de cette rupture est une élévation latérale, certains clients étant à chaque fois représentés en coupe.
Le levier à trois bras 115 est monté oscillant sur un axe vertical 116 fixé à la partie supérieure du socle 1 et son bras 113 est soumis à l'action du ressort à lame
103 à l'extrémité gauche d'une tice 117.
La tige 117 est'guidée dans l'alésage 118 d'une vis creuse 119 dont la tête 120 comporte une surface 121 oblique par rapport à l'axe de la vis, et, ainsi, à la tige 117, sur laquelle bute une tige 122 faisant saillie radialement sur la tige 117, qui epche la tige 117 de se déplacer vers la droi- te. L- vis creuse 119 est fixée par un crou 123 dans le trou
124 d'une paroi 125 du socle 1.
La tige 117 est en outre guidée dans un alésage 126 d'une oreille verticale 127 du socle 1, dans laquelle est prévu un alésage taraudé vertical 128. Dans cet alésage ta- raudé est engagée une vie de serrage 129 dont seule la poi- gnée dépassant obliquement est visible. La tige 117 se pro- longe à son extrémité de droite par un bras oblique 130 muni d'une poignée 131
Le bras de levier 114 se trouve au voisinage de l'arbre principal 24 à la même hauteur que ses doigts 32 faisant saillie diamétralement, de telle façon qu'à chaque tour de l'arbre principal 24 dans le sens des aiguilles d'une montre à la figure 4, le bras de levier 114 est touché par chacun des doigts 32 et tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre.
Par suite de la rotation ainsi obtenue du levier 115, le tirant 105 est tiré vers la droite, la plaque
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oscillante 98 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre et, de cette façon, le doigt d'avancement 34- est poussé verticalement vers le haut avec une légère flexion supplémentaire du ressort à lame 103.
La lame de scie 3 est ainsi poussée vers le haut par l'extrémité 35 du doigt. La distance de l'avancement dépend de la position du doigt d'avancement 34 au début du mouvement d'avancement et cette position est déterminée par la butée du bras de levier 113 à l'extrémitélibre de la tige 117. La position de l'extré- mité libre de la tige 117 dépend à son tour de la position angulaire de la tige 122 s'appuyant sur :La surface oblique 121.
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On voit qu'en faisant tourner la tii,,e 117 autour de son axe à l'aide de la poignée 1r1 on peut faire appuyer la tige 122 plus loin à droite ou à gauche sur lu 81...r!ace oblique 121 que dans la position représentée. tans la pre-
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mier cas, le pas d'avancement sera plus ,-a.;;xd dans le second cas, il sera plus petit. Quand le pas d.'L.nwe:er c qui, cornue indiqué, est normale;ne:2t. égal à une division de dent, a été réglé, la position angulaire de la tige 117 est fixés en serrant la vis de blocage 129.
Le réglage de l'écrou 109 et du contre-écrott 110
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à l'extrémité gauche du tirant 105 n'influe p."t,.tiTifm3nt pas sur l'avancement, mais il est important pour la tension du ressort à lame 103 qui assure la remise en place de la pla- que oscillante 98 et ainsi de tout le mécanisas 33 après
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chaque icouvemont d' a'11."r.tce::ne::lt produit par un ces doigte 32.
La construction du dispositif de 1.:uH:..e 2 pour la In-me de 3C:LS 3 '.:Et représentée sur les !i","UX1.;8 1, 2 et 6.
Le dispositif de guidage 2 comprend deux p.- ;u=c de guidage rectangulaires 132 et 133 qui, en tOLcticnn0., cont jux- tpo4e3 avec interposition de la lane dB scie 3 (voir fi-
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gure 2), tandis que, pour l'introduction do la lame de scie 3, la plaque 133 peut être écartée de la plaque 132 (voir figure 6). Pour cela, la plaque 133 est soudée à un bras 134 qui peut basculer autour d'un axe 136 muni d'une tête 135, monté sur le socle 1. Une poignée 137 reliée au bras 134 permet de faire basculer la plaque 133.
La plaque 132 comporte une oreille 138 qui lui est perpendiculaire et comporte une fente arquée 139 que traverse une vis 140 fixée dans le socle 1 et sur laquelle cet engagé un écrou 142 comportant une poignée 141 par le serrage duquel l'oreille 138 avec la plaque 132 peut être rendue solidaire du socle 1 et ceci normalement, dans la position verticale représentée de la plaque 132.
La plaque 132 comporta, sur son côté intérieur, un certain nombre d'aimante permanents 143 en forme de bar-
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reaux, noyés dJ1s des rainures, qui sont aimantés dans la directio de l'épaisseur de la plaque 132. La plaque 133 est ,--unie d'un seul aimant permanent 144 en forme de barreau, noyé dans une rainure, aimanté en direction de l'épaisseur de la plaque 133. Les plaques 132 et 133 sont en fer et on voit clairement que la plaque 133 en position de fermeture est fortement attirée par les aimants 143 et 144 contre la plaque 132 et maintient la lame de scie 3 contre celle-ci qui, à son tour, est également maintenue sans cela magnéti-
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quesent contre la plaque 132.
Au cas où la lame de scie 3 comporterait des aurtsr.isuxa locales, par exemple aux soudures, la plaque 133 serait 1:=rremant tcvrtée de la plaque 132, pour revenir aussitôt à sa position normale $:S endocuxager la lame de scie 3. Pour er:i rcer v.:,. recul de la 7..- de scie 3, au coure vit? l'a.''t:;a, il es: prévu sur le côté interne de la r z:.c inférieure de la plaque fixe 132, qui est plus
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longue que la plaque basculante 133, un doigt de guidage
145 (voir figure 1), L'extrémité libre du doigt de guidage
145 guide la tranche arrière de la lame de scie 3, tandis que le doigt 145 est solidaire d'une vis 146 qui traverse un trou de la plaque 132 et sur laquelle est vissé un écrou 148 portant une poignée 147. On peut;
ainsi faire tourner le doigt de guidage 145 pour le régler suivant la largeur do la lame de scie 3.
A la partie inférieure de la plaque 132, sur sa face extérieure, est soudé un boulon 149 servant '. fixer un bras 150 à la plaque 132. Le bras 150 est alors utilisa quand on veut affûter et/ou avoyer non plus une lamede scie à ruban, mais une lame de scie circulaire non repré- sentée. Une extrémité du bras 150, comportant un trou ap- proprié, est alors enge gée sur le boulon 149 et bloqué sur la plaque 132 à l'aide d'un écrou 152 portant une poignée
151.
Le bras 150 comporte une fente longitudinale 153, dans laquelle peut coulisser un axe 154 qui peut être ar- rêté en tout point de coulissement voulu, à l'aide d'un écrou 156 ayant une poignée 155 an@a@é sur la pas de via 157 à l'extrémité de l'axe 154. La scie circulaire, percée comme à l'ordinaire d'un alésage central, est engagée sur l'axe
154, après quoi la position angulaire du bras 150 par rap- port à la plaque 132 et la position de coulissement de l'axe 154 dans la fente 153 peuvent être choisies de façon qu'une partie des dents de la scie circulaire fasse saillie dans la partie supérieure des deux plaques de guidage 132 ' et 133 de la même façon que les dents de la la:ne de scie à ruban représentée (voir figure 1).
La fente circulaire 139 citée plus haut qui a
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son centre sur l'axe du 'pivot de basculement 136 de la pla- que de guidage basculant 133 permet de fixer au socle 1 la plaque de guidage 132 non plus seulement en position ver- ticale, mais aussi avec une légère inclinaison vers un cote ou l'autre. Il est en effet souvent nécessaire que la face des dents avoyées ne soit pas meulée dans un plan perpendi- culaire à celui de la lame de scie, comme c'est l'usage cou- rant, mais légèrement incliné sur ce plan et cela, inclinées d'un côté pour les dents avoyées dans un sens et inclinées de l'autre côté pour les dents avoyées dans l'autre sens.
Quand cette mesure est nécessaire, on fait bas-* culer, pour un premier passage de la lame de scie dans l'ap- pareil, le moteur 6 avec la meule 7 vers le haut et on fixe l'avancement à égalité avec la division des dents par ré- glage de la poignée 131. le dispositif de guidage 2 est, pour ce premier passage, utilisé dans sa position verticale nor- male. Le résultat du premier passage est simplement l'avoyage de la lame de scie. Pour un deuxième passage, le dispositif de guidage 2 est incliné du petit angle voulu vers un côté par rapport au socle 1, ensuite, à l'aide de la poignée 78, le mécanisme d'avoyage 31 est mis hors d'action, l'avancement est réglé par la poignée 131 au double de l'écartement des dents et la meule d'affûtage 7 amenée dans sa position de travail 7'.
Au cours de ce deuxième passage, toutes les dents avoyées dans un sens sont affûtées. Au cours d'un troisième passage, pour lequel le dispositif de guidage 2 est incliné de l'autre côté par rapport au socle 1, les dents avoyées dans l'autre sens sont affûtées de - la même façon.
La plaque de guidage 132 comporte à son extrémité supérieure une boutonnière transversale 158 qui sert à fixer un dispositif de rectification 159 (voir figure 7) avec le- quel on peut, de temps à autre, rectifier la meule d'affû-
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tage 7. Le dispositif de rectification comprend une plaque de montage 160 sur laquelle est soudé un boulon 161,qui traverse la boutonnière 158 de la plaque 132 et grâce au- quel un écrou 163 muni d'une poignée 162 peut bloquer la. ];:la- que de montage 160 dans toute position angulaire ou de trans- lation désirée sur la plaque 132.
Dans la plaque de montage 160 sont fixées deux tiges de guidage 164 faisant saillie sur la plaque de montage
160 du coté opposé au boulon 161, donc vers l'arrière de la figure 7. Les deux* tiges de guidage 164 s'engagent dans la boutonnière longitudinale 165 d'une barre 166 munie à une extrémité d'une poignée 167 et, à l'autre extrécité, d'une portée 168 sur laquelle est montée une meule de rectifica- tion 169 contenant des éclats de- diamant.
@ l'amène, ainsi que la meule de rectification 169, dans la position relative représentée à la figure 7, on fait tourner le moteur de meulage 6 et on déplace la barre 166 d'un mou- vement de va-et-vient à l'aide de la poignée 167 dans le sens de la longueur sur les tiges de guidage 164. l'appareil à affûter et avoyer décrit ci-dessus, permet qui fonctionne d'une façon très sûre, ,/par une construction très ramassée, de résoudre un grand nombre de problèmes d'affutage et d'avoyage qui, jusqu'ici, ne pouvaient être résolus à l'aide d'un seul appareil.
Il y a lieu de remarquer que, pendant l'affûtage et l'avoyage de la lame de scie à suban 3, cette lame de scie à ruban ne nécessite aucun guidage particulier en dehors de l'appareil.