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'# 'i .' ( è. 1 1'4*e1\'I, invention cet relative à Aè... t:1.èr..
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réduction au Noyen 4Íh14togène lia, dispersion est cùmpiriraée, eut l'état nec ou en p:4- )tph66 d'un lubrifiant dans Une matrice et le produit oomplot, obtenu est soumis & un treiteaent de frittage limité et/ou
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à un traitement thermique, pour éliminer le lubrifiant. Le produit compacta est alors découpé ou broyé jusqu'à présenter la configuration désirée, après quoi il est soumis à un second traitement de frittage plus intense, qui est exécuté sous vide ' ou dans une atmosphère d'hydrogène.
Un autre procédé pour la production de carbures oémen- tés est le procède de compression à chaud, qui consiste à ap- pliquer simultanément de la chaleur et une pression au mélange carbure-métal et qui permet d'obtenir des cermettes possédant des propriétés physiques supérieures à celles des oermettes correspondantes obtenues par compression à froid.
Ainsi, les cermettes obtenues par compression à chaud possèdent une por@o- site moindre, une dureté plus élevé* et une meilleure résis- tance à l'usure que les cermettes obtenues par compression à froide Le mélange des constituants est comprime, en étant ha- bituellement soumis à une pression hydraulique, dans une matri- ce ou un moule en graphite, tandis qu'il est chauffé soit par chauffage par induction, soit par chauffage par résistance de la matrice. Cependant, la compression à chaud est plus coûteu- se que la compression à froid suivie d'un frittage, étant don- né que la matrice en graphite peut rarement être sauvée, de façon à permettre sa ré-utilisation.
Le coût de la production de cermettes comprimées à chaud peut être réduit, en utilisant un moule en graphite fabriqué de telle manière que deux ou -crois articles ou objets puissent être formés au cours d'un cyole, mais l'uniformité des articles produits est alors habi- tuellement inférieure à celle des oermettes produites indivi- duellement.
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Un troisième procédé pour la production de carbures cémentés est un procédé d'infiltration. Dans ce procédé, une ossature en carbure, c'est-à-dire un produit obtenu en soumet tant à une compression ou compacification préalable, une poudre qui peut ou non avoir été frittée, est exposée 4 la quantité désirée de métal liant fondu, par exemple en super- posant le liant fondu sa'curé de carbure sur l'ossature de carbure. L'ensemble est chauffé dans une atmosphère réduct@i- ce, jusqu'à ce que le liant ait pénétré complètement et uni- fermement dans l'ossature en carbure, ce qui prend environ 1 à 4 heures.
La formation d'une structure mécaniquement; entrela- cée ou éventuellement d'une nouvelle phase entre le carbure et le métal liant indique la formation d'une structure cémentée, Bien qu'un grand nombre de carbures et de mélanges de carbures aient été cémentés avec succès à l'aide d'un certain nombre de métaux, en utilisant un ou plusieurs des procédés habituels évoqués ci-dessus, les essais visant à préparer de? composa tions cémentées d'aluminium, de titane et de magnésium n'ont eu aucun succès. Comme indiqué par Engel (Métal Progress 59, 664 (1951) aucune liaison ne se forme entre le carbure de ti- tane et l'aluminium, le titane et le magnésium.
Un des critères auxquels doit répondre une matera liante satisfaisante pour des carbures est que, comme expli- qué par J.T. Norton (Powder Hetallurgy Bulletin 6, 75 (1951), le liant forme une phase liquide à la température de frittage, cette phase liquide humectant ou mouillant la phase de carbure, Ce "mouillage" présuppose un contact intime entre les surfaces
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du carbure et du liant. Cependant, la pellicule d'oxyde qui se forme aisément sur les surfaces de l'aluminium du titane et du magnésium, empêche l'établissement d'un contact intime entre les surfaces des métaux et du carbure et empoche la formation de structures cémentées par l'un quelconque des pre- cédés évoqués plus haut.
Des problèmes semblables se posent avec d'autres métaux, tels que le oobalt et le nickel, et ces problèmes sont résolus en opérant le frittage dans une atmos- phère d'hydrogène, de façon à réduire la pellicule d'oxyde métallique. Cependant, cette solution n'est pas pratique avec les systèmes à base d'aluminium, de titane ou de magnésium, étant donné que les oxydes de ces métaux ne sont pas réduite par de l'hydrogène dans des conditions opératoires commodes, c'est-à-dire à la/pression atmosphérique et à des températures allant jusqu'à environ 1500 C.
La demanderesse a découvert à présent un procédé pour fabriquer des oermettes, dans lequel procédé un carbure est cémenté avec de l'aluminium, du magnésium, du titane ou un mélange de ces métaux.
Les cermettes suivant la présente invention présen- tent divers avantagea. Ainsi, lorsqu'on considère d'abord l'aluminium et le magnésium utilisés comme métaux de cémenta- tion, ces cermettes sont considérablement moine moûteuses que les cermettes correspondantes cémentées à l'aide de cobalt et de nickel, métaux qui ont été utilisés communément jusqu'- ici. 'Par ailleurs, à cause de la couche d'oxyde dense et adhé- rente qui se forme eu les surfaces d'aluminium et de magné- sium, ces métaux offrent une résistance élevée à l'oxydation destructrice aux températures élevées.
Il s'ensuit que les
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cermettes contenant ces métaux, en particulier les cermettes en carbure de titane, sont utilisables pour la construction ou la fabrication de pièces d'instru@ents de contrôle de la température, de paliers, de joints, de sièges de soupape, de godets pour turbines et d'aubes pour moteurs à réaction. Les cermettes du type carbure de titanes-aluminium suivant la pré- sente invention sont également utilisables, à cause de la conductivité électrique élevée et de résistance élevée à l'oxy- dation de l'aluminium, comme matériaux pour contacts électri- ques constamment exposés à des tensions et des courants élevée.
La résistance à l'oxydation à l'air est un facteur qui doit être pris en considération dans le découpage à l'ai- de d'outils à des températures de 700 à 1000 C. Les cermettes du type carbure de tungstènes-cobalt qui sont largement utili- sées dans les outils de coupe ne possèdent une résistance satisfaisante à l'oxydation que jusqu'à environ 800 C, tandis que les compositions de carbure de titane cémentéespar de l'aluminium suivant la présente intention résistent à des tem- pératures opératoires considérablement plus élevées.
De même, la résistance à 1 'oxydation améliorée rend les cermettes de carbure de silicium suivant l'invention particulièrement uti- lisables comme éléments de chauffage*
La densité moindre d'une composition carbure-alumi- nium ou magnésium de porosité comparable à celle des cermettes connues du type carbure-cobalt ou carbure-nickel offre des avantages dans des applications telles que les pièces de missi... les, où. le poids est un facteur critique. Une oermette du type carbure de bore-aluminium est) par exemple, utilisable comme matériau:, de construction léger@.
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Etant donné qu'en plus de sa résistance élevée à @ l'oxydation et 4 la cession, le titane a un point de fusion supérieur à celui du cobalt ou du nickel, une cermette carbu- re-titane est utilisable à des températures plus élevées que des compositions correspondantes contenant du cooalt ou du nickel. Ainsi, une cermette carbure de titane-titane convient pour des creusets utilisés à des températures allant jusqu'à environ 1800 C.
Les cermettes e carbure cémenté par de l'aluminium, du magnésium et du titane suivant lrésente invention s'ob- tiennent, en plaçant un carbure finement divisé et une quan- tité d'aluminium, de magnésium ou de titane métallique au moins suffisante pour fournir 0,01 à 1 partie en poids de mé- tal par partie en poids de carbure, dans un récipient tubulai- re, en entourant la paroi extérieure du récipient d'une couche d'un explosif détonant, en amorçant la couche d'explosif et en chauffant ensuite le produit compact obtenu à une tempéra- ture supérieure au point de fusion du mêlait
Pour mieux comprendre le procédé de préparation des nouvelles oermettes,
on se référera à présent aux dessins ci- annexée qui montrent divers ensembles pour soumettre le car- bure et le métal à l'action d'un explosif détonant. Dans ces dessins: - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un en- semble destina à être utilise pour la préparation de cermettes sous forme de pleine; - la figure 2 est une ooupe transversale longitudi- nale d'un ensemble destina à être utilisé pour la préparation de permettes sous foae tubulaire; et
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- la figure 3 est une coupe longitudinale d'un ensemble destiné 4 être utilise pour la préparation de ce.:
mettes, dans lesquelles le constituant métal est fourni sous forme non particulaire.
Dans ces dessina, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques dans les trois ensembles,
A la figure, 1, un tube métallique 1, rempli 4'un mélange de poudres 2 du carbure et du métal désiré) est fer- mé par des bouchons métalliques 3. La paroi extérieure d tube métallique 1 est entourée d'une couche d'un explosa détonant 4 et l'ensemble est plongé dans de l'eau 5.
A la figure 2, un tube métallique 6 est pladé, de manière sensiblement concentrique dans le tube métallique 1.
L'intervalle annulaire entre les parois adjacentes des deux tubes est rempli d'un mélange du carbure et du métal désiré en poudre 2, tandis que les extrémités dudit intervalle annu- laire sont formées par des bouchons métalliques 3. Un tube métallique 7 rempli d'air et fermé à ses deux extrémités est fixe, par exemple au moyen d'un ruban, de manière sensible- ment concentrique, dans le tube métallique 6, de façon à absorber l'énergie des ondes de ohoo convergeant au centre de l'ensemble. La paroi extérieur du tube métallique est entourée d'une couche d'un explosif détonant 4 et l'ensemble est plongé dans de l'eau 5 qui s'écoule dans l'intervalle annulaire entre le tube métallique 6 et le tube métallique 7.
A la figure 3, un tube métallique 6 est introduit dans l'alésage d'un tube métallique 8, ce dernier tue 8 étant en un métal à incorporer à la nouvelle cermette. Un tube métallique 9, qui est également constitué uu notai à incorpo-
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rer dans la nouvelle cermette, est introduit dans l'alésage au tube métallique 1 et le premier ensemble formé par les tu- bes 6 et 8 est placé, de manière sensiblement concentrique, dans le second ensemble formé par les tubes 9 et 1. L'inter- valle annulaire ménagé entre les parois adjacentes des tgbes 8 et 9 est rempli de poudre 10 du carbure désiré et est lermé par des bouchons métalliques 3.
Un tube métallique rempli d'air 7, qui est fermé à ses ueux extrémités, est fixé, par exemple au moyen alun ruban de manière sensiblement concentri- que, dans le tube métallique 6, comme à la figure 2. La paroi extérieure du tube métallique 1 est entourée a'une couche d'ex- plosif détonant 4 et l'ensemble est plongé dans de l'eau 5, qui découle dans l'intervalle annulaire entre les tubes 6 et 7.
La composition des tubes 1 et 6 n'est pas critique, ces tubes servant simplement à contenir le carbure et le métal des nouvelles cermettes au cours de la détonation. Cepen- uant, ces tubes doivent évidemment présenter une résistance suffisante pour résister à la pression de détonation. Dans les ensembles illustrés aux figures 1 et 2, un garnissage en papier ou en une autre matière appropriée, interposé entre les parois des tubes et le mélange carbure-métal, empêche l'infiltration du mêlai dans le mélange, à partir des tubes.
Bien que la demanderesse ne désire pas se limiter à une quelconque théorie, quant au mécanisme, par lequel les nouvelles cermettes cémentées par de l'aluminium, du magnésium et du titane se forment, la demanderesse suppose qu'une brève discussion du mécanisme probable du mode de préparation pré- féré élucidera la valeur de certaines modifications ou varian- tes et les raisons de l'inefficacité des modes opératoires classiques.
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Dans chacun des ensembles illustrés aux figurée 1 et 2, les surfaces des particules de carbure en poudre sont initialement en contact avec les surfaces des particules de métal en poudre, c'est-à-dire des particules d'aluminium, de magnésium. ou de titane en poudre, lesquelles surfaces sont révolues, corme il faut s'y attendre, d'une pellicule d'oxyde.
La pression des ondes de chocs engendrées par la détonation de la couche d'explosif entourant l'ensemble comprime le ou les tubes métalliques, de façon à augmenter mécaniquement la densité du mélange de puudres. En même temps, cette pression réduit effectivement le calibre des particules des poudres et brise mécaniquement la pellicule d'oxyde, de façon à amener la surface accrue des particules de carbure en poudre en con- tact intime avec de l'aluminium exempt d'oxyde, en l'espace de quelques microsecondes.
De même, dans l'ensemble illustré à la figure 3, les surfaces des particules de carbure en pou- dre cont en -contact avec les surfaces adjacentes revêtues d'oxyde des tubes 10 et 11 en métal, par exemple en aluminium, magnésium ou titane* Comme décrit ci-dessus, la pellicule d'oxyde est brisée par la pression des ondes de choc et la surface accrue des particules de carbure est mise en contact intime avec les particules de métal exemptes d'oxyde, en l'es- pace de quelques microsecondes.
Dans l'un et l'autre cas, le système carbure-métal est chauffé à une température à laquelle le métal fond+ de manière à former une phase liquide qui "mouille" ou "humecte" les particules de carbure et qui, sous l'influence de forces superficielles élevées, s'écoule dans les pores de l'ossature en carbure.
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Le genre d'interaction entre les phases carbure et métal dépend des propriétés du carbure et du métal, ainsi que des conditions dans lesquelles le système carbure-métal est comprimé et fritte. Une interaction mécanique simple ou L'or- mation d'une structure entrelacée entre le carbure et le métal dans laquelle le métal pénètre dans l'ossature en carbure et remplit sensiblement tous les pores de cette ossature, est essentielle pour la formation de nouvelles cermettes.
parmi les phénomènes supplémentaires, qui peuvent être associés à la formation de nouvelles compositions, on peut citer la réaction superficielle entre le carbure et le métal, qui donne lieu à la formation d'une nouvelle phase, c'est-à-dire un composé in- termétallique ou alliage, la dissolution mutuelle et repréci- pitation, etc. à Initie La mise soue vide de l'ensemble avant le traitement à l'aide d'explosif réduit la porosité des compositions cémentées à un minimum. La précaution supplémentaire qui est prise en frittant l'ensemble tubulaire, restant non ouverte empêche la possibilité d'une re-formation 4'oxyde métallique, lorsque le métal s'infiltre dans l'ossature en carbure.
Cependant, la nécessité de cette précaution est moins impérieuse, lorsqu'on utilise l'ensemble illustre à la figure 3 que lorsqu'on utili- se les ensembles illustras aux figures 1 et 2. Dans ces der- niers cas, le métal est fourni sous une forme finement divisée et la pression des ondes de choc, qui brise la pellicule d'oxy- plus de, établit/de nombreuses zones supplémentaires de contact intime entre le carbure et le métal exempt d'oxyde que dans le cas de l'ensemble de la figure 3, où le métal est fourni sous la forme d'une gaine pour un mandrin central (tube métallique
6)
et sous forme d'une garniture pour le tube métallique 14.
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De plus, étant donné que les poudres de-carbure et de métal sont intimement mélangées avant la compression, une quantité , donnée de métal ne doit parcourir, au cours du frittage, qu'une distance relativement courte, avant que l'ossature en carbure soit complètement imprégnée du liant métallique, ce qui réduit la probabilité de reformation d'oxydes.
Comme on l'a déjà souligné, l'effet des ondes de choc est de briser la pellicule d'oxyde métallique et d'amener le carbure en contact intime avec'le métal exempt d'oxyde.Le pro- cédé classique d'infiltration est efficient à cet égard, car aucune pression n'est appliquée et la pellicule d'oxyde réste intacte. Bien qu'une compression à froid et une pression à chaud brisent la pellicule d'oxyde, la pression est appliquée pendant un temps relativement long, c'est-à-dire pendant plus de 1/2 seconde, alors que la pression des ondes de choc est appliquée pendant un temps très court, par exemple pendant un temps allant jusqu'à 10 microsecondes. Ainsi, au cours de la compression à chaud ou à froid, il s'écoule un temps suffisant pour que l'oxyde se reforme pendant la compression, de telle sorte qu'un contact intime entre carbure et métal libre n'est pas établi.
La composition, les moyens d'amorçage, la charge, la. vitesse de détonation et le confinement de la couche d'explo- sif détonant appliqués dans le procédé préféré de préparation de nouvelles cermettes ne sont pas critiques. Les spécialistes comprendront qu'il faut utiliser une quantité suffisante d'explosif, pour assurer la destruction de la pellicule d'oxy- de, sans endommager l'ensemble. Une couche d'une composition explosive flexible est avantageusement enroulée autour des tubes extérieure des ensembles préférés illustrés sur les dessins ci-annexés.
La couche d'explosif détonnant peut être
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amorcée à l'aide d'un générateur d'ondes linéaires, (comme décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 2.943.571 accordé le 5 juillet I960), lequel générateur peut à son tour être amorcé à l'aide d'une amorce explosive électrique classique.
Les tubes servant de réceptacles, c'est-à-dire les tubes métalliques 1 et 6, peuvent être enlevés mécaniquement avant ou après frittage, ou peuvent être éliminés par fusion.
Le frittage peut s'effectuer en appliquant n'importe laquelle des diverses variantes classiques, en ce qui concerne le tem- pérature, la vitesse de chauffage et de refroidissement, l'at- mosphère, .etc.
Les constituants carbure et métal utilisés peuvent être fournis sous diverses formes. En général, on préfère utiliser des poudres dont les particules ont un calibre infe- rieur à 200 mesh. Cependant, des cermettes ont été préparées avec succès, en utilisant du métal en poud@e dont les parti- cules avaient une granulométrie de 20 mesh. Si le diamètre du réceptacle tubulaire de la figure 3 est très petit, une quantité suifisante du constituant métallique peut être four- ni sous forme d'une garniture pour ce récipient, ce qui sup- prime la nécessité d'un mandrin central entouré d'une gaine métallique. Le métal peut également se présenter sous forme de fils ou de tiges s'étendant a travers une masse de carbure en poudre.
Des mélanges d'aluminium, de magnésium ou de titane, par exemple des alliages, avec un ou deux des autres métaux, ainsi qu'avec d'autres matières, peuvent être utilisés.
Des adjuvants classiques utilisas pour la préparation de car- bures cémentés, par exemple des agents mouillants, et n'impor-
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te quel carbure unique ou n'importe quel mélange ou autres combinaisons ne carbures peuvent être incorporés dans les cermettes, dans le cadre et la portée de la présente inven- tion.
Lorsqu'on utilise les ensembles illustrés aux figu- res 1 et 2, la composition des cornettes est contrôlée en mélangeant le carbure et le métal dans n'importe quelles pro- portions désirées. La :.;eU.Le limite supérieure, en se qui con- cerne la quantité de métal liant qui peut être incorporée dans les nouvelles cervelles, lorsqu'on utilise l'ensemble illustré à la figure 3, est le volume initial des pores de 1* ossature de carbure. les quantités relatives de métal et de carbure utilisées peuvent varier, de manière à obtenir des propriétés physiques particulières dans les cermettes.
En général, les proportions relatives de métal: carbure sont comprises entre environ 0,01 à 1 partie en poids de métal pour 1 partie en poids de carbure; dans le cas où les cer- sont utilisées pour des outils de découpage ou de coupe, dos proportions préférées vont de 0,01 à 0,2 partie en poids environ de métal par partie en poids de carbure. les cervelles obtenues de la manière décrite possèdent une porosité comparable à celle des carbures cémentés que l'un rencontre dans le commerce, tandis qu'elles possèdent l'é- clat métallique, ainsi que les caractéristiques de conduc- tivité thermique et de conductivité électrique de ces compo- sitions.
Les exemples suivants illustrent quelques cermet- tes de carbure cémentées à l'aide d'aluminium, de magnésium et de tiane suivant la présente invention, ainsi que des
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des procèdes pour la préparation de ces cermettes. Ces exemples sont donnés à titre purement illustratif et ne doivent pas être considérés comme exhaustifs ou limitatifs. :Dans ces exemples, les parties sont données en poids.
Les explosifs utilisés dans ces exemples se présen- taient sous forme de feuilles flexibles extrudées de composi- tions désignées sous l'appellation de compositions A et B.
La composition A contient 20 % de tétranitrate de très fin (PETN),70 % de plomb ronge et, comme liant 10 % d'un mélange 50/50 de butyl caoutchouc et une ré- sine terpénique thermoplastique [mélange de polymère de p- pinène de formule (C10H6)n] vendu dans le commerce sous le nom de "Piccolyte" S-10 (fabriquée par la Pennsylvania Industrie al Chemical Corporation). Cette composition est aisément extru- dée en feuilles et détone à une vitesse d'environ 4100 mètres par seconde.
La composition B est une variante de la composition A contenant 8 %, plutôt que 10 % de liant butyl caoutchouc- résine terpénique thermoplastique , et 2 % de polybutène (Poly- butène n 24 fabrique par Oronite Chemical Company).
EXEMPLE 1.
Vne cermette contenant du carbure de titane et de l'aluminium combinée de façon que les vides se présentant dans l'ossature en carbure soient remplis d'un alliage alumi- nium-titane de composition variable a été préparée comme suit:
Un bouchon cylindrique plein en aluminium d'un dia- mètre de 4,4 cm et d'une longueur de 3,17 cm a été introduit, à une profondeur de 2,54 cm, dans l'extrémité d'un tube en aluminium dépourvu de soudure, ce dernier tube possédant un diamètre extérieur de 5 cm, une épaisseur de paroi de 0,32 cm
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et une longueur de 17,7 cm, ce tube étant soudé en place, de ' façon qu'une extrémité de ce tube soit fermée de manière étan- che.
Le tube a été garni intérieurement de papier et remplie en utilisant un vibrateur, jusque une profondeur de 2,54 cm do l'extrémité ouverte du tube, à l'aide d'un mélange de 88 parties de carbure de titane en poudre d'un calibre inférieur à 325 mesh et de 12 parties d'aluminium en poudre d'un calibre intérieur à 325 mesh , 9 ce mélange étant préparé en malaxant les poudres constituantes/pendant 1 heure, dans un mélangeur à deux cônes, Le mélange de carbure de titane et d'aluminium en poudre ainsi tassé avait une densité apparente d'environ 2,15 g par cm3.
Un second bouchon en aluminium d'une longueur de 3,15 cm a été introduit, à une profondeur de 2,54 cm, dans l'extrémité ouverte de l'ensemble tubulaire et coudé en placer de façon à former un ensemble sensiblement tel que celui illus- tré à la figure 1 des dessins ci-annexés.
Une feuille rectangulaire de la composition explosif ve B susdécrite répartie à raison de 16 g par 0,000645 m2 a été collée sur la paroi extérieure du tube en aluminium, de façon à entourer ce tube sur toute sa longueur. Un générateur d'ondes linéaires triangulaire (comme décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 2.943.571 accordé le 5 juillet 1960) a été collé au bord de la feuille d'explosif s'adaptant à la périphérie supérieure du tube en aluminium. Une amorce explosive électrique n 8 a été fixée au sommet du générateur d'ondes linéaires et l'ensemble a été trempé dans de l'eau.
L'amorce explosive a été actionnée, en appliquant un courant électrique, de façon à. amorcer le générateur d'ondes linéai- res. qui, a son tour, a amorcé la feuille d'explosif Après
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la détonation, les bouchons terminaux ont été enlevés par découpage et 'ensemble restant a été chaude pendant 2 heures
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à 80000 dans une atmosphère d'anhydride carbonique..
Le teai- tement thermique a eu pour effet de faire fondre et d'élimi-
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ner ainsi le tubes de confinement en aluminium, a - diffrac- tion des rayons X d'un échantillon du carbure cémenté a don- né le schéma suivant en ce qui concerne les espacements de ré- ;
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8eauit d, A et les intensités relatives 1/1 ., tA 2,78 2069 2,51 2,40 21$l 2,17 1,93 Vil <5 <5 >5 <5 10100<5 d,A 1,53 1,31 1,25 1,08 0,994 Ot96$ Of833 o 635 1/11 45 25 10 5 5 le is 10 Les espacements de réseaux et intensités relatives observés correspondent à ceux de carbure de titane et d'alliages alu- ' minium-titane AlTi et Al3Ti dans le système de fiches A.S.T.M.
, ce qui montre qu'une réaction a eu lieu entre l'aluminium pé- nétrant et l'ossature de carbure de titane avec formation d'une véritable liaison métallurgique* Le carbure cémenté ainsi obtenu possédait une densité de 4,20 g par cm3, soit environ 90 de la Densité théorique, une résistance à la rupture transversale de 1949,5 kg-par cm2 et une dureté de pyramide diamant de 1030 sous une charge de
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1000 go La rdoïstance à l'oxydation de la nouvelle composi- tion était très bonnet Ainsi un échantillon découpé dans la cermette n'a augmenté que de ',1 mm par OM2 de surface et par heure, lors ad'un chauffage à 110000# dans de l'air.
J,XE1!1?LE 2..,,
Une composition de carbure de titane et d'aluminium 'combinés de la manière indiquée dans l'exemple 1 a été prépa rée en mélangeant 95 parties de carbure de titane en poudre
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d'une granulométrie inférieure à 325 mesh et 5 parties d'alu-
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miniun en poudre d'une granulométrie inférieure à 325 meilhle était agencé et la détonation ainsi que le frittage ont été effectués de la manière décrite dans l'exemple 1.
Avant la détonation, la densité apparente du mélange de carbu- re de titane et d'aluminium en poudre, à l'état tassé dans le tube en aluminium, était de 2,77 g par cm3.
L'explosif utilisé dans cet exemple était une f@uil- le de la composition explosive B répartie à raison de 14 g par 0,000545 m2.
Le carbure de titane et l'aluminium étaient métal-
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lurciqueaent liés, ainsi que l'indiquent les espacements de r{c suivanttd, A et intensités relations 1/11$ qui cor- rcspcKJLsnt à ceux du carbure de titane, de l'aluminium et des t":"!lGtS al11J::iniUt1...ti tane AiTi et Il3Tï dans le système de fi- casa  3*S M. d,A 2te8 2,50 2,40 2,30 2,17 1,53 I/I1 5 90 5 5 100 45 d, A 1,31 1,25 1,08 0,993 0,968 0,884 0,833 I/I1 25 10 15 10 15 15 10
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J$X]SIPLB,3..
Une composition contenant du carbure de titane et de l'aluminium combinés de la manière décrite dans l'exemple 1 a été préparée comme suit: 'Un tube en aluminium sans couture d'un diamètre extérieur de 2,54 cm, d'une épaisseur de paroi de 0,62 cm et d'un* longueur ae 20,32 cm a été placé concentriquement dans
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un second tube en aluminium sans couture ayant un difcftàtre extérieur de 5 cm, une épaiueur de paroi de 0,31 cm et une
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longueur de 17,7 cm.
Un bouchon en aluminium d'une longuaur de
3,18 cm a été introduit, sur une distance ue 2,54 cm, dans une extrémité de l'intervalle anal. aire ménagé entre les parois adjacentes des deux tubes et soudé, en place, de façon à fer- mer, le manière étanche, une extrémité dudit intervalle annu- laire.
Les parois adjacentes des tubes en aluminium ont été garnis de papier et l'intervalle annulaire ménagé entre les parois a été rempli, en se servant d'un vibrateur, jusqu'à une distance de 2,54 cm de 1' extrémité ouverte de l'intervalle , annulaire @n question, d'un mélange de 88 parties de carbure de titane en poudre d'une granulométrie inférieure à 325 meshs et ae 12 parties d'aluminium en poudre d'une granulométrie (;inférieure à 325 mesh,ce mélange étant préparé de la maniè- re décrite dans l'exemple 1. Le mélange de carbure de titane et d'aluminium en poudre ainsi mis en place présentait une .,densité apparente d'environ 2,1 g par cm3.
Un second bouchon en aluminium d'une longueur de 3,8 cm a été introduit, à une profondeur de 2,54 cm, dans l'extrémité ouverte dudit inter- valle annulaire et soudé en place. Un tube en cuivre rempli d'air, fermé de manière étanche à ses deux extrémités, pré- sentant un diamètre extérieur de 0,62 cm, une tisseur de paroi de 0,08 cm et une longueur d'environ 19,5 cm, a été placé concentriquement dans le tube en aluminium intérieur, de façon que le tube en cuivre s'étende, sur une distance d'environ 0,31 cm, au-delà de chaque extrémité de l'ensemble compact, ce tube en cuivre étant fixé en place, de façon à former un ensemble semblable à celui illustré à la figure 2 des dessine ci-annexés.
Une feuille de la composition explosive B répartie à raison de 22 g par 0,000645 m2 a été collée sur la paroi extérieure du tube extérieur en aluminium. Un générateur
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d'ondes linéaires et une amorce explosive électrique n 8 ont été attachés comme dans l'exemple 1 et l'ensemble a été tressé dans de l'eau, qui s'est écoulée dans l'intervalle annulaire entre la paroi extérieure du tube en cuivre et la paroi intérieure du tube intérieur en aluminium. L'explosif a été amorcé et, après la détonation, les bouchons terminaux
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ont Jeté .enlevée par découpage et le tub* en cuivie a. été reti*.
r4 te$ restant été soumis traitement thermique 5i décrit d'ans l'exemple 1, traitement thefcaique au -épura duquel ' lea jttubts en aluminium ont été éliminés par eue4n4 * Un ' examen metallographiqi.te du, produit compact '' t obtenu à révélé qu.!/oseae en carbure de titane étap| ea1|ièrjsmeii"fe'' ixnpégnd1n1um, Des m1orophQtogr.fpes derspOns pelles t décalées de la nouvelle matière ont révélé que le : 1:La*t aluminium avait formé une structure mécan*J1t en* trelacée autoil de chaque particule de carbure da Jti%ee et que de petits précipités de carbures s'étaient ïié<d)mj3 -Â4 les. veines, d'aluminium.
Une di;tfraot07A des n1..x par -,ï; un échantillon du carbure cémenté a donné le solpss, f1"'M djbspacements de réseaux 4, Aeet intensités relatives ï/It? d, 2,50 2,34 2,29 2,16 2,02 I/I1 80 10 100 5
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d, |l z 1,53 le43 1,30 1,25.
I/I1 1 40 I 20 10 les espacements de réseaux et intensités relatives observés correspondent à ceux du carbure de titane, de l'al- liage aluminium-titane Al3Ti et de l'aluminium libre dans le
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système de fiches A. 3. T. lu. Ceci . établit qu'une réaction a eu lieu entre l'aluminium pénétrant et l'ossature de carbure ,
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de titane avec formation d'une véritable liaison métallurgique.
La densité du carbure cémenté ainsi produit était de 4,23 g par cm3, soit environ 91 % de la densité théorique, tandis que la résistance à la rupture transversale était de 8327,5 Icg par cm2. La dureté de la composition, indiquée par une dureté de pyramide/diamant de 1050 sous une charge de 1000 g était du môme ordre de grandeur que celle des outils de cou- pe commerciaux et une mèche de perforatrice fabriquée à l'ai- de de la nouvelle matière a été utilisée efficacement pour forer des pièces en acier, en laiton et en aluminium. La ré- sistance à l'oxydation de la composition oarbure de titane- aluminium aux températures élevées était très bonne. Ainsi, un échantillon a augmenté de poids de moins de 8 mg par cm2 de surface, après 12 heures de chauffage à 1025*0, à l'air.
EXEMPLE 4.
Une composition contenant du carbure de titane et de l'aluminium combinés de la manière décrite dans l'exemple 1 a été préparée, en mélangeant 51,1 parties de carbure de titane en poudre d'une granulométrie inférieure à 325 mesh: et 48,9 parties d'aluminium en poudre d'une granulométrie inférieure à 325 mesh .L'ensemble était agencé et la déto- nation et le frittage ont eu lieu, de la manière décrite dans l'exemple 3.
Par diffraction aux rayons X d'un échantillon du carbure cémenté obtenu, on a obtenu les valeurs suivantes, en ce qui concerne les espacements de réseaux d, A et les intensités relatives, I/I1 : t d, A 2,50 2,34 2,31 2,17 I/I1 50 55 10 100 d,A 2,08 2,03 1,53 1,44 1/Il 5 35 35 20
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Les espacements de réseaux et intensités relatives
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o;.¯ . Y 4ri correspondent à ceux du carbure de Titane, des allia- GC2 p1:1:1:!.niUD-titn:ne AIxTi et de l'aluminium libre, ce qui ---J cni'uae réaction a eu lieu entre l'aluminium pénétrant 11( ",ure ca carbure de titane avec formation d'une 7éri- :1 -:J ::....ca :;:!..1J.:.1.Giq11e.
La. cc'tte présentait une qualité comparable à cel- 1:; lu C.,,::..:.,::: ci .enté de l'exemple 1 et possédait, par exemple, : . à la ruptuKï transversale de 3899 kg par cm2.
?,:3;'P! 5.
Uno composition contenant du carbure de titane et do l t 1';.'..'..:'.i:1i'u.::l combinés cosne dans l'exemple 1 a été préparée, c: 1'j.nt B8 parties de carbure de titane d'une granule- L,::,.:1.:. ¯, . :'., :3.e:e 325 mesh. et 12 parties d'aluminium d'une ...-j:. ¯::w-.r.e d'environ 20 mes. L'ensemble a été agencé et !#-. ¯.'-i;v.zt02L et le frittage ont été effectués, de la manière #".'-: :V.'. c: nâ l'exemple 3. Avant la détonation, le mélange de -:-1'."; : -titane et d'aluminium en poudre, passé entre les ;. -.."-# w :.a.üac:.4es des tubes en aluminium, avait une densité .- 'tb<? de 2,02 g par eu3. L'explosif utilisé dans cet exem- 1 ' # ci* ,ne feuille extrudée de la composition explosive ,b.
,'\1: .:ix:vw repartie à raison de 14 g par 0,000645 m2.
Un ex.t,men métallographique de cette composition a :t<:"r :1:; us.0 Li-:;:cot1't'..ctue relativement poreuse, en comparât- co-1 Û2 celle des cermettes obtenues avec de l'aluminium pos- !.a' 'e:; ine trie inférieure à 325 mesh, comme décrit dr::1 les exemples précédents. La densité de la oermette était <?#; 3t75 C r cm3; la dureté de pyramide diamant était de 765; 1'1 :l'{::::i:;t::'...--:c à la rupture transversale était de 1442 kg par c:2.
Les espacements de réseaux, d, A et intensités relatives
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I/I1,observée indiquent que l'aluminium avait réagi avec l'ossature en carbure de titane de manière à former une struc- ture cémentée métallurgiquement liée : d, A 3,39 2,50 2,34 2,30 2,16 2,01 I/I1 <5 85 10 5 100 <5 d, A. 1,53 1,43 1,30 1, 25 1,22 I/I1 40 <5 20 10 <5
EXEMPLE 6.
Une composition contenant du carbure de titane et de l'aluminium combinés comme dans 1!exemple 1 a été préparée comme suit:
Un tube en acier doux sans couture, possédant un diamètre extérieur de 3,81 cm, une épaisseur de paroi de 0,62 cm et une longueur de 17,78 cm, a été introduit dans l'alésage d'un tube en aluminium sans couture possédant un diamètre exté- rieur de 4,09 cm, une épaisseur de paroi de 0,08 cm et une lenteur de 12,7 cm, de façon que le tube- en acier doux s'é- tende, sur une longeur de 2,54 cm, au-delà de chaque extrémité du tube en aluminium.
Un second tube en aluminium sans couture possédant un diamètre extérieur de 7,49 cm, une épaisseur de paroi de 0,62 cm et une longueur de 12,7 cm, a été introduit dans l'alésage d'un second tube en acier doux e.ans couture possédant un diamètre intérieur ae 7,62 cm, une épaisseur. de paroi de 0,31 cm et une longueur de 17,78 cm, de façon que le tube en acier doux s'étende, sur une distance de 2,54 cm, au-delà de chaque extrémité du tube en aluminium.
Le premier ensemble de tubes aété placé concentriquement dans le second ensemble de tubes et un bouchon en acier d'une longueur de 3,16 cm a été introduit, sur une profondeur ae ,54 cm, dans une extrémité de l'intervalle annulaire ménagé entre les paroit .
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adjacentes des tubes en aluminium, eo panière à eormert de manière dtanglieo une extrémité dudit intervalle =ul4teoo L'intervalle annulaire entre les parois adjacentes des tubes en aluminium a été rempli en se servant alun vibrateur,
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jusqu'à,
une distance de 2.54 om de l'rémit6 ouverte de l'ensemble ce tubeopc?uno poudre de carbure C40 titan 4'une ;runulolAotr:l.e inférieure à 325 me'h ;La. poudre ainsi tassât avait une densité appçègpnte d'¯nxon!2.' , par ew3f Un nov, eond bouchon en aoler;un ionuourjde ,16 cm a été intyo* jiuit, sur une aistanoe de 2$54 0* !dFa ixuvéni, auveytw de l'ensemble des tube* et 'soudât en place.
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L'ensemble a été souwis à, un vide do ee5 x 10 ma de mercure, par des moyen. closslq,U6sl> h t'aide d'un tuyau en cuivre introduit dans un trou 4=s 1 de? bq\1Qho..
Un tube en cuivre rempli d'air !e.t"l'1é. de ma.niere tem<!h9t 4 ses extrémités, possédant un dic-pêtre extérieur de 1,27 çmp une épaisseur de parwi de 0,08 om est une J.Q1'\..UIj;r d'environ 19,64 cou a été 'placé conQntr1quet dans le tube en a:l.t' doux intérieur et fixe en place de la Manière décrit dans l'exemple 3.
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L'explosif utilise dana cey exemple était une to41-R le extrudée de la composition explosive A repartie S'p,8QJ1. de 22 g par 0,000645 m2. La feuille d'explosif a été collée sur le pourtour de la paroi extérieurs du tube en acier doux extérieur et un générateur d'onces linéaires, ainsi qu'une amorce explosive électrique n 8 ont été attachas, de la
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mr.a4re décrite dans l'exemple 1, L'ensenblti Il été trempé dans de l'eau,
qui s'est écoulée dc l'intervlle ann\1lAie entre les parois aljacenteo 4u tub@ en cuivre et 4u tube @a acier doux intérieur ot llQxploP1f ét6 nfKffq 4q 3.a lanière
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décrite dane l'exemple 1
Après la détonation, le tube en cuivre a été enlevât L'ensemble restant a été chauffé, sans être ouvert, pendant
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2 heures, à une température de 800 C dans un four à ttouf 1# après quoi le four a été refroidi. Les bouchons terminaux ont été enlevés par découpage et le tube en acier doux inté-
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rieur a été fendu et enlevé mécaniquement. On a constaté que le produit compact en carbure de titane était imprégné d'a- luminium provenant des tubes en aluminium.
Le restant des tubes, en aluminium a été éliminé par fusion, en chauffant
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lentement à une température de 8do'*0 dans'une atmosphère de bioxyde de carbone et le tube en aôier doux extérieur a été éliminé par voie mécanique.
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Un examen métallographique et des mîorôphotogr4hÎes de la cermette ainsi obtenue ont réveil une microstruoture semblable à celle du carbure cémenta décrit dans l'exemple 1.
Une diffraction des rayons X d'un échantillon du carbure cémen.
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té a donné le schéma suivant d'expaoement's de réseaux. d, A et d'intensités relatives 1/1 1 d, A 2,51 2$31 2,18 1093 1,68 1,53 1,43 1/1 85 20 100 10 dA.' 1,31 1,25 1,17 1,08 0,996 0,969 1/11 25 20 5 10 10 ' 15
Les espacements de réseaux et intensités relatives observés correspondent à ceux du carbure ,de titane et des
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alliages aluminium-titane Alli et Al 3 U!ï dans le système de fiches A.S.T.M., ce qui prouve qu'une réaction a eu lieu entre.l'aluminium pénétrant et l'ossature en carbure de titane avec formation d'une véritable liaison métallurgique.
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La densité du carbure cémenté ainsi obtenu était de 4,44 g par cm3, soit environ 95,3 % de la densité théorique la résistance à la rupture transversale du carbure cémenté étant de 3.682 kg par cm2. La dureté de la composition indi- quée par une valeur de dureté de pyramide diamant de 1160 sous une charge de 1000 g, était comprise dans la gamme des duretés des outils de coupe commerciaux et une mèche fabriquée à l'aide de la nouvelle matière a pu être utilisée efficace- ment pour forer ou découper de l'acier, du laiton etde l'a- luminium. La résistance à l'oxydation aux températures élevées de la composition était très-bonne.
Ainsi,un échantillon du, carbure cémenté n'a augmenté de poids que de 7 mg par cm2 de surface, après 12 heures à 1025 C.
Il est à noter que les alliages de composition approximative AlTi ont des points de fusion supérieurs à 1200*0 une Donne résistance à l'oxydation et une du:été plus élevée que celle d'autres alliages de titane. Les n uvelles cermettes du type carbure de titane-aluminium présenta: ent une résistant- ce élevée aux températures élevées ainsi qu'une résistance élevée aux choes thermiques, ce qui leur a pérmis de résistât* à des cycles répétés de chauffage à 900 C et de refroidisse- ment brusque, sans formation de fissures. Engénéral, les cermettes avaient une résistance à la rupture transversale supérieure à 3150 kg par cm2.
Sous une telle charge, une fracture métallique uniforme plutôt qu'un émiettement crayeux s'est formé.
La présence de cristaux de grosseur uniforme et réduite s'est avérée favorable à la dureté desnouvelles cermettes qui étaient du même ordre de grandeur que collée d'outils commerciaux de coupe, cette dureté se traduisant par
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une valeur de dureté de pyramide diamant de 850 à 1700. Les arbures cémentés ont pu être découpés lentement sur une meule en carbure de silicium, de préférence avant frittage et la matière découpée a pu être utilisée pour découper de l'acier, du laiton et de l'aluminium, comme indiqué plus haut.
Une comparaison avec les données figurant dans la' littérature a révélé que les cermettes en carbure de titane - aluminium possédaient une vitesse d'oxydation égale à la moi- tié seulement de celle de compositions correspondantes conte- hant du nickel et du cobalt, dans des conditions semblables.
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:E;:#iJPLZ 7 e
Une composition contenant du carbure de tungstène de l'aluminium a été préparée en mélangeant 95 parties
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si carbure de tungstène en poudre d'une gcanulo:nétrie inférieu-
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'ire à 25 zlegh et 5 parties d' alumi:
liUIt en poudre d'une granu- .6t. 1fioure ), mOIA. les PQU4'. 4tt.m'1&'e. j pendant 1 Relire, dans un mélan4eur deux cône.3, Tn.semb3.e r.arit ' das ' .'exempl 3 ai' été utilisé, 1,9. qenait4 apparente eu lange de poudre tassé entre les paroip adjacentes des tubes h 1 avant', détuat3.on, rit 1àit ele4vïrPn 3,Q par 1 fe* alwainium, avant', détonation, était A!e±virpn 3fQ Sar cnB* e.osif utilisé dans pet eXfi1e ift;une fouiil I xtrudée 10, 00 ltion explosive B susdéîr, 4paetie 8091 erO'ive B asdé1tf ! i 1 .
14 g pfr; A,07464 m2,loette co#pQ8it3.ofc ten* aprée de 1 , aanièrp écrite dans l'exemple 1.. 1 al! 'i1 S; ! ! Après I détonation, , les,tubop pu 4mi-quip p* été arrachés te' an1quombnt fjt le tube en cuivre a été enlevé, J. pibee découpée dans lct pouulre 4 ' ' été 1 pièce découpée dans 10 poudre c.;.prt!"p "1 été .lw:4e!pe;J\ dant 1 heure a 8000e daiu un four à vide.
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'lia densité de la stuet oarburo .tb..o.alJ..1. nium traitée ther#iaueinent -était de 7,61 g pan? 0!!t3t soit en* viron 51 de la densité théorique, tandis que la duveté
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<it de 517 (dureté de pyramide diant) . 'Un, examen ma?.'" 10 q raphique, ainsi que des Microphotographie 'ÓQhAnt11031
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polis gt décapes de cette composition ont révèle* la pr4oçnoe
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d'une structure cémentée semblable a celle de 1 compositions
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du<{ritea dans les exemples -précédents* Cependant, la d:lttf:rao'lll tiqn des rayons X a indique' qu'aucune réaction sutaAtieil
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n'avait eu lieu entité -les constituants.
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11 Une composition conférant du carbure de silicium et i # aluminium été préparée i'8.id<! d'un mélange de 90 p*e*, ti s de. gaiture de sil10ium en jou4re une zone fé ie1J.fe ,à p21mean et de 20 parties d 1 lUf!in:l.u.m ,,0X1- poueee d,' arMwi:.ocietrie, inf érieurf) h 3$5 taesh< ce Mélange étant fur par de ta!manière récrite, dansp'exepipl lf j> en*emblf , i'xploaAt'.ete procédé de eapfeaji.onjdptts dans l'exewpl? fe nt ppplïques. La densité apparente du m4t"& 0 PQ4:. a3sé entrât les parois ad4&o#.tes tes tb-bea en aluniniuro tit î'èn||,rdn 1138 par QM3 avant 1A détonation, f1 ! ' M!ï'8 la d6tonato , les.bpuo4on4 terminaux ont été , evé. pur découpage et le tube eh Quire a té'eRJl*? l'en semble restait a été chaude pendant: l hçi4ee 4 une température de Soooot dans une attaospheye de btoyda de carbone.
Au goure du les tubes en aluminium ont fondu et ont a1ns
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été éliminés.
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L'examen métJ..Qnph1 ue do la nouvelle composition a révélé une struccure cémentée, lia eermqtte a pu ttre aisément
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polie, de façon à présenter un éclat métallique foncé. La den- sité de la cermette était de 3,07 g par cm3, soit environ 98,7 % de la densité théorique. La diffraction des rayons X a révé- lé la présence d'un SiC(III), d'un SiCtVI) et d'aluminium.
Aucune indication de réaction notable entre les constituants n'a été constatée*
EXEMPLE 9.
Une composition contenant du carbure de bore e;, de l'aluminium a été préparée à partir d'un mélange de 80 parties de carbure de bore en poudre formée de particules d'un calibre inférieur a 20 et de 20 parties d'aluminium en poudre formée de particules d'un calibre inférieur à 325 mesh, en utilisant l'ensemble et la technique ae l'exemple 8. La densité apparon- te du mélange des poudres, avant donation, était d'environ 0,85 g par cm3.
La cornette obtenue avait une .densité de 2,42 g par om3, soit environ 95,3 % de la densité théorique, tandis qu'el- le présentait une microstructure semblable à celle des nouvel- les compositions des exemples précédents. Ici diffraction dos rayons X a donné le schéma suivant d'espacements de réseaux, d, A et d'intensités relatives I/I1, ces éléments correspon- dant,en majorité, à ceux du carbure de bore et d'aluminium dans le système de fiches A.S.T...
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d, A 4,48 4,00 3,76 3,34 2,92 2,80, 2,68 2,56 2,36 2,34 2,09 2,03 I/I1 5 10 30 5 25 10 20 45 100 25 10 20 d, A 1,94 1,84 1,81 1,75 1,71 1,62 1,55 1,50 1,46 1,44 1,40 1,34 I/I1 5 10 <5 45 5 <5 <5 10 10 10 10 5 d, A 1,32 1,31 1,30 1,
25 I/I1 5 5 5 <5
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Il existait un certain nombre de lignes non identi- fiées, qui indiquent une certaine réaction limitée entre les constituants. Cependant, aucun changement significatif de volume n'a éé constaté, comme on en constate souvent lors de la réaction de carbure de tore avec d'autres métaux, pour for- mer des borures. Un tel changement de volume pourrait donner lieu à l'obtention d'une structure composite crayeuse et fra- gile.
EXEMPLE 10.
Une composition contenant du carbure de titane et du magnésium a été préparée à partir d'un mélange de 95 parties' de carbure de titane en poudre d'une granulométrie inférieure à 325 mesh et de 5 parties de magnésium en poudre d'une gra- nulométrie inférieure à 325 mesh, en utilisant l'ensemble, l'explosif et le procédé de compression de l'exemple 8. La , densité apparente du mélange de poudres avant détonation, était de 2,43 g par cm3. Après détonation, le tube en cuivre a été enlevé et des tubes en aluminium ont été arrachés mé- caniquement. Le produit compact a ensuite été chauffé pendant 2 minutes à une température de 700 C et à l'air.
La densité du carbure cimenté était de 3,94 g par cm3, soit environ 82,6 % de la densité théorique, tandis que la dureté de pyramide diamant avait une valeur de 970. La mi- crostructure de la cermette était semblable à celle des cermet- tes décrites dans les exemples précédents et le schéma sui- vaut d'espacements de réseaux, d, A et d'intensités relatives /Il indique la formation d'une nouvelle phase, à savoir de carbure de magnésium, entre les constituants:
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d, A 3,22 2,60 2,50 2,45 2,16 1,53 1,30 1,25 1,08 0,993 0,968 0,884 I/I1 <5 <5 80 5 100 50 25 15 10 10 15 25 d, A 0,8S3 I/I1 10
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EXEMPLE 11.
Une composition contenant du carbure de titane et du titane a été préparée à l'aide d'un mélange de 45,4 parties de carbure de titane en poudre d'une granulométrie inférieure à 325 mesh et de 54,6 parties de titane en poudre d'une granu- lométrie inférieure à 325 mesh, en utilisant l'ensemble, l'ex- plosif, et le procédé de compression décrits dans l'exemple 8.
La densité apparente du mélange de poudres, avant détonation, était d'environ 1,56 g par cm3. Après détonation, les tubes en cuivre et en aluminium ont été enlevés mécaniquement du produit compact. Celui-ci a été ensuite chauffé pendant 10 se- condes à 1100 C, dans de l'air, au moyen d'une torche à l'acé- tylène.
La cermette obtenue présentait une densité de 4,4 g par cm3, soit environ 93,5 % de la densité théorique, une du- reté Rockweil A de 79 et une résistance à la rupture transver- sale'de 1473,5 kg par cm2. La diffraction des rayons X n'a révélé aucune formation de phase nouvelle; cependant, les li- gnes de titane se sont déplacées vers des valeurs d'espacement de réseaux plue élevées que pour le métal pur, ce qui indique une solubilité mutuelle des constituants et la formation d'une solution solide.
Le schéma de diffraction de rayons X, en ce qui concerne les espacements de réseaux d, A et les intensi- tés relatives I/I1 est le suivants d, A 2,57 2,50 2,36 2,26 2,17 1,74 L/L1 10 55 45 50 100 15
L'examen nétallographique de la cornette a révélé que les grains de carbure étalent complètement entourés d'une matrice métallique.
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Il est évident que l'invention n'est pas limitée eux détails décrits plus haut et que de nombreuses modifica- tion@ peuvent être apportées à ces détails, sans sortit du cadre de l'invention, tel qu'il est défini dans les revendis citions suivantes.
REVENDICATIONS.
1.- Cermette, caractérisée an ce qu'elle comprend au noins un carbure cémenté, par liaison métallurgique , par un constituant métallique choisi dans le groupe comprenant l'aluminium, le magnésium, le titane et leurs mélangeât