<Desc/Clms Page number 1>
Produit pour la photographie en couleurs.
Ia présente invention concerna un produit destiné à l'obtention d'image* photographiques en couleurs vues par réflexion,,
De telles images comportant des couches servant à la reproduction des couleurs se trouvant sur un support
<Desc/Clms Page number 2>
(couche inférieure) non transparent et produisant une réflexion diffuse en blanc, présentent une moins bonne qualité des couleurs que les images transparentes obtenues d'après le même procédé de photographie en couleurs. Cette diminution de la qualité de la couleur s'explique par lee conditions optiques et physiologiques intervenant dans l'observation des images.
En premier lieu, il se produit dans le cas des images par réflexion une accentuation apparente et relati- vement intense de la courbe de gradation pour les faibles
EMI2.1
dnits, ainsi qu'un î.utuotLCIl4 de coloration dans les zones claires de 1 image. Cet effet, désigné en langue an- glaise par l'expression " highlight stain " (ternissement aux grandes lumières) est basé sur la réflexion multiple à l'intérieur des couches enregistreuses.
Cet effet a pour con- séquence que la courbe caractéristique valable pour la rémis- sion et déterminée par réflexion sur une couche blanche infé- rieure est plus fortement infléchie vere le haut et se trou-
EMI2.2
im--- - -- - -- "t8I..", .'1;1 .J..&,Q.\A.\f wu ou 41 VtA- ve au-dessus de la courbe nominale prévue, laquelle résulte du dédoublement des densités de transparence, mesurées elles- mêmes par transparence avec le même enregistrement sur un support transparent.
Il en résulte que l'image apparaît moins brillante dans les zones claires et se trouve noircie dans l'ensemble .La luminosité ainsi abaissée de l'image par ré- flexion se trouve encore diminuée comparativement à l'image transparente, par la faculté limitée que possède l'oeil
<Desc/Clms Page number 3>
ae distinguer en chambre claire une image colorée de l'es- pace environnant, en ce qui concerne la clarté et la quali- té de la coloration. Ces effets secondaires gênants., en partie d'origine optique et en partie d'origine physiologique ne se produisent pas au coure de l'observation de diaposi- tives en particulier lors de la projection dans l'obscurité.
Une autre diminution de la qualité de l'image par réflexion par rapport à l'image vue par transparence est due à l'intensité de coloration ou à l'intensité de la clarté plus faible des images vues par réflexion, c'est-à- dire, à la différence satinais possible de la rémission des points clairs et sombres de l'image ou des constituants colo- rés associés. La limite supérieure de l'intensité est donnée par la rémission maximale du support atteinte pour une trans- parence aussi élevée que possible des couches reproductri- ces, cependant que la limite inférieure est donnée par la lumière dispersée se manifestant à la surface de l'image.
Cette lumière dépend de la rugosité de la surface ainsi que de la granulation des couches situées directement en-dessous de cette surface. De plus grandes densités des couches repro- ductrices inférieures à ces valeurs sont effacées par la lumière dispersée.
Dans le cas des images reproduites au moyen d'ar- gent développé, on ne dépasse pas en général un facteur de clarté égal à 1:40 (ou encore exprimé à l'échelle logarith-
<Desc/Clms Page number 4>
mique égale à 1,6). Lorsqu'on utilise une surface d'une grande brillance, et des couchée enregistreuses non dieper- santes, le facteur de clarté peut-être augmenté jusqu'à en- viron 1170 (ou à l'échelle logarithmique : : 1,8).
La plus faible clarté encore reproduite dama le cas de l'observation d'imagée par transparence, en particu- lier dans le cas de la projection dana l'obscurité est con- sidérablement moine élevée, étant donné que dans ce cas, on ne dispose que d'une plus faible lumière dispersés, ce qui fait qu'on atteint un facteur de clarté égal à 2,5 (à l'é- chelle logarithmique).
La diminution de la qualité d'une image vue par réflexion par rapport à une image vue par transparence du même type dépend donc en grande partie de la clarté maximale apparente pouvant être atteinte, ainsi que du facteur de cette clarté.
La présente invention permet d'augmenter la clar- té maximale ot l'intensité de cette clarté dans le cas des images vues par réflexion et, par conséquent d'améliorer la qualité de ces images.
La présente invention concerne un produit destiné à l'obtention d'images vues par réflexion, en particulier d'images photographiques en couleurs, produit caractérisé par le fait qu'il comporte comme couche inférieure d'enre- gistrement servant à la production d'une image, un élément
<Desc/Clms Page number 5>
possédant comparativement à un réflecteur diffus, une caractéristique de réflexion limitée attribuable à l'an- gle solide.
On utilise avantageusement une couohe inférieure constituée par un réseau comprenant de très petits éléments de réflexion qui renvoient dans la même direction la lumière incidente indépendamment de son angle d'incidence. Suivant une variante de l'invention, il se produit en outre pour un tel réseau une dispersion de la lumière réfléchie à l'inté- rieur d'une zone angulaire limitée.
Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention on va en décrire maintenant, à titre d'illustration et sans aucun caractère limitatif plusieurs modes de réalisation pris comme exemples et représentés sur le dessin annexé ; sur ce dessin : la fig. 1 représente une couche inférieure réflé- chissante du type appelé 'cataphote ; les fig. 2 et 3 sont des vues à plus grande échel- le de différente éléments du réseau d'un tel réflecteur ; la fig. 4 représente une couche complémentaire de dispersion ; la fig. 5 représente un produit pour lequel on observe une réflexion totale sur la face inférieure non réfléchissante ; la fig. 6 représente un produit comportant un
<Desc/Clms Page number 6>
réseau lenticulaire ; la fig. 7 représente un produit comportant une couche produisant une réflexion diffuse limitée dans l'es- pace ;
les fig. 8, 9 et 10 servent à expliquer la no- tion de la réflexion diffuee limitée dane l'espace ; la fig. 11 représente une variante du produit comportant une couche produisant une réflexion diffuse li- mitée dans l'espace.
La fig. 1 est une coupe schématique et à plus grande échelle du produit comportant une couche inférieure conforme à l'invention. Sur un support transparent 10, se trouvent, selon la disposition courante, trois couches colorées 12,14, et 16, renfermant des images colorées par- tielles et qui habituellement sont, en direction du haut vers le bas, de couleur jaune, puis pourpre puis vert-bleu, d'autres couches 18 et 20 se trouvant éventuellement insé- rées entre les couches colorées, par exemple des couches fil- trantes agissant lors de l'exposition et décolorées lors du développement subséquent. Au verso du support 10, se trouve un relief 22 constitué par une matière transparente dont le dessous comporte un enduit 24 formant miroir. Cet enduit est recouvert vers l'extérieur par une couche protectrice 26, constituée par une matière opaque.
Le relief 22 et l'anduit faisant miroir constituent la couche inférieure conforme à
<Desc/Clms Page number 7>
1 invention. Comme on le voit eur le dessin, la surface réfléchissante de la couche transparente 22, est consti- tuée par un grand nombre d'éléments réflecteurs distincts formant un réseau. Les éléments de ce réseau sont construits suivant le type des cataphotes, utilisée généralement sur des véhiculée, chacun de ces éléments réfléchissant la lumière incidente parallèlement à elle-mime. Les éléments réflecteurs de ce type sont bien connue. Ils sont constituée par exemple, par trois surfaces se coupant sous un angle de 90 et formant un angle cubique dont la diagonale tridimen- sionnelle est généralement perpendiculaire à la surface prin- cipale de l'ensemble du corps réflecteur.
La fig. 2 repré- sente un tel élément vu en perspective et à plus grande échel- le. Les faces réfléchissantes sont formées par les trois faces 30, 32 et 34 (cachée) qui se coupent deux à deux suivant un angle de 90 . La lumière incidente dans les directions, par exemple, 36 ou 38 est réfléchie après triple réflexion dans les directions 40 ou 42, c'eat à dire parallèlement à elle-même.
A chacun des trois angles de la face d'entrée se trouvent cinq autres éléments identiques comme indiqué sur la fig. 2.
L'ensemble de ces éléments, forme un réseau régulier recou- vrant la totalité de la surface. De tels éléments sont dé- crits par exemple par Pohl ("Optik und Atomphysik ", Sprin- ger 1940, page 23). Les surfaces triangulaires réfléchissan- tes 30 32 et 34 peuvent être argentées ou produire une ré-
<Desc/Clms Page number 8>
flexion totale. Dans ce dernier cas, la totalité de l'élé- ment eat constituée par une matière transparente.
La dispersion supplémentaire précitée peut-être également obtenue au moyen d'un miroir triangulaire aeymétri- que, pour lequel par exemple, deux faces seulement du cube se coupent sous un angle de 90 , tandis que les anglee d'in- tersection avec la troisième face sont différente de 90 .
De même, l'orientation des divers miroirs triangulaires peut être différente par rapport à la face principale de aorte qu'on obtient une dispersion supplémentaire. On peut égale- ment, utiliser à la place d'un réseau fermé par des faces planee de miroirs triangulaires limitée, un réseau constitué par des éléments sphériques, par exemple par des billes ou par des miroirs creux sphériques.
On doit également mentionner que les différente éléments du réseau réflecteur, sont bien entendu choisis suffisamment petits afin qu'ils apparaissent à l'observateur non pas sous forme d'éléments distincts, mais que leurs ef- fets individuels donnent l'impression générale d'une surfa- ce uniformément claire. Dans ce but, les éléments individuels doivent se trouver au moins en dessous du seuil de résolu- tion de l'oeil, pour une distance normale d'observation. Dans le cas d'images photographiques de format habituel observées par réflexion, il est suffisant d'utiliser par exemple une finesse du réseau de l'ordre de 4 à 6 éléments par millimè- tre.
<Desc/Clms Page number 9>
Lorsque, comme c'est le cas dans l'observation du produit représenté sur la fig. 1, la source lumineuse se trouve derrière l'observateur, il se produit un éclaircisse- ment de l'image par suite de l'effet réflecteur précédemment décrit des éléments du réseau. Il en eat ainsi lorsqu'on com- pare avec les images observées par réflexion pour lesquelles on utilise comme support une couche blanche produisant une réflexion diffuse. Pour ce support, la lumière incidente est dispersée dans l'ensemble de l'angle solide à la manière d'un réflecteur de Lambert, de sorte qu'une très petite frac- tion eeulement de la lumière parvient à l'oeil de l'observa- teur.
Contrairement à ce qui se passe pour des surfaces à. réflexion diffuse et dans le cas du produit conforme à l'in- vention, une fraction considérablement plus élevée de la lu- mière incidente parvient à l'oeil de l'observateur. Il ae produit par conséquent une augmentation considérable de la clarté apparente de l'image observée. La rémission maximale se trouve donc augmentée, comparativement à un produit obser- vé dans les mêmes conditions d'éclairement et comportant une couche inférieure dispersant la lumière de manière diffuse.
Une augmentation de l'intensité se produit en même temps que l'augmentation ainsi obtenue de la rémission maximale. Ceci résulte également du fait que l'effet du ré- seau réflecteur ne se produit plus aux densités élevées. La plus petite rémission demeure aonc donnée par la dispersion
<Desc/Clms Page number 10>
à la surface ou dans les couches voisines de l'image, étant donné que par suite de l'absorption dans l'enregistrement, l'accroissement de la clarté ne se produit pae par suite de la réflexion dirigée de la couche inférieure. Au moyen du support utilisé conformément à l'invention on obtient donc aussi bien une augmentation de la clarté maximale qu'un accroissement de l'intensité.
Un effet analogue réalisé avec le réseau précédem- ment décrit peut être obtenu au moyen de réseaux lenticulai- res, de préférence au moyen de réseaux doublée sphériques ou même cylindriques. Dans de tels réseaux, la face tournée vers la source lumineuse forme un réseau de lentilles sphériques ou cylindriques. De même la face inférieure forme un réseau dont la subdivision correspond à celle du réseau lenticulaire, constitué par des éléments distincts comprenant des miroirs creux de forme approximativement sphérique ou cylindrique.
Les lentilles du réseau de la face antérieure sent alors òr= mées de façon que leurs foyers se situent toujours sur la sur- face du miroir opposé. La tige 3 est une coupe à plus grande échelle représentant la lentille 50 du réseau et le miroir 52 associé. D'autres éléments sont raccordée latéralement et for- ment un réseau régulier. Lorsque par exemple, le centre de courbure 53 de la surface du miroir 52 est situé sur la face antérieure 50 de la lentille, toute la lumière parvenant sur
EMI10.1
la. lentille; iuiVâi'iauZ't7 àw . wt;7n' aol rélléchie parallèlement
<Desc/Clms Page number 11>
à elle-même de la manière indiquée par la flèche 54.
Le fait que la dispersion latérale naturelle d'un réseau réflecteur est en général relativement faible, rend difficile l'observation du produit représenté sur la fig. 1, étant donné que l'oeil de l'observateur et la source lumi- neuse doivent se trouver approximativement dans le même axe par rapport à 1image reproduite, ai on veut obtenir l'effet recherché.
Conformément à une variante de l'invention on a donc disposé, de la manière indiquée par l'exemple représen- té sur la fig. 4, une couche supplémentaire dispersante 60 entre le support et la couche transparente du réseau. L'exem- ple représenté sur la fig. 4 correspond par ailleurs dans ses différentes particularités à l'exemple représenté sur la fige 1.
La lumière parvenant sur le produit, conformément à la fige 4, traverse tout d'abord lee couches enregistreuses, puis se trouve dispersée avec une intensité limitée à tra- vers la couche dispersante 60, et réfléchie de nouveau dans sa direction initiale au moyen d'un réseau 26 réfléchissant, après une traversée supplémentaire de la couche réfléchissan- te ; elle est dispersée une nouvelle foie et parvient enfin à l'observateur après avoir traversé encore une fois les cou- ches enregistreuses. La couche de dispersion provoque un cer- tain étalement à l'intérieur d'un angle solide limité. L'é- clairement de l'image reproduite est donc efficace dans un
<Desc/Clms Page number 12>
plus grand domaine angulaire, que celui représenté sur la fig. 1.
L'étalement recherché peut être obtenn comme on l'a déjà Mentionné par la fait qu'une seule ou plusieurs surfa-
EMI12.1
ces de@ 6léneats du réseau .t4car1;ct du ao4l,4, id6al des faces oubiques, en ce qui conoerne leur pente et leur dis- postion. On obtient un résultat analogue lorsqu'on utilise à la place de surfaces polies, à reflet métallique, des sur- faces dispersantes ayant une plue faible structure superfi- cielle. Bien entendu, il résulte un certain abaissement de la clarté produite par la couche Intérieurs du fait que le champ d'observa ion est agrandi par la dispersion supplémentaire.
Lorsqu'on détermine avec précision l'angle de dispersion de la couche dispersante, on obtient néanmoins toujoura una certaine augmentation Importante de la clarté, compartivement aux supporte habituele produisant une réflexion diffuse selon la loi de Lambert.
Les fig. 5 et 6 reprégentent d'autres exemples de réalisation qui se différencient de l'exemple préoédemment décrit par la nature des couche@ intérieures.
Comme reprécenté sur la fig. 5, on utilise comme support réfléchissant une matière transparente 74, dont la face inférieure n'est pas réfléchissante, mais voisine d'une couche d'air 76, de aorte qu'il se produit une réflexion to- taie. Afin de protéger la surface de la couche 74, on dispose une couche protectrice 78 qui n'est pas en contact avec la lumièr
<Desc/Clms Page number 13>
couche 74 ou qui la touche tout au plus en quelques points.
Ceci peut être obtenu par exemple, en reliant la couche pro- tectrice au support uniquement le long des borde par une couche intermédiaire 80.
Dans la disposition représentée sur la fig. 6, on utilise pour la réflexion un réseau à lentilles doubles. A la surface antérieure se trouve un réseau lenticulaire 82 en matière transparente, cependant que la partie inférieure du support 86 forme un réseau de lentilles correspondantes.
Sur ce réseau lenticulaire, se trouve une couche réfléchis- sante 88, et, surmontant cette dernière, une couche protec- trice 90.
La fig. 7 représente une autre vprtante de l'in- vention dans laquelle on utilise une couche inférieure présen- tant une caractéristique de dispersion avec un angle solide limité. On obtient ce résultat, par exemple, au moyen d'une couche 100 comportant de petite éléments 102 microscopiques et réfléchissantn, par exemple en forme de feuillets disper- sée à l'intérieur d'un produit transparent formant un liant.
Pour un tel produit, on n'observe aucune réflexion notable de la lumière incidente, parallèlement à elle-même. Au contrai- re, la dispersion s'effectue davantage à l'intérieur d'une zone angulaire limitée. Alors que dans le cas des exemples de réalisation décrits jusqu'à présent, la position angulai- re de l'image considérée est indifférente par rapport à la
<Desc/Clms Page number 14>
incidente, du moins dans des limites relativement importan- tes, tant que l'observateur et la source lumineuse se trou- vent approximativement dans le même axe, la disposition re- présentée sur la fig. 7 dépend de la position angulaire de la surface. Par contre, l'observateur et la source lumineu- ee peuvent alors prendre une position quelconque, dans la mesure où les deux demeurent placés à l'intérieur de la zone de dispersion.
Les fig. 8, 9 et 10 permettent de mieux comprendre la notion, indiquée ci-dessus, de la dispersion diffuse avec l'angle solide limité.
La fig. 8 représente le comportement selon la loi de Lambert, d'un produit provoquant une dispersion diffuse normale. Le faisceau lumineux 112 parallèle parvenant sur la surface 110 du produit est dispersé dans toutes les direc- tions, comme indiqué par les flèches 114. La longueur des flèches 114, indique l'intensité du rayonnement dispersé dans la direction considérée.
Dans le cas d'un produit obéie- sant théoriquement à la loi de Lambert, les pointes de tou- tes les flèches 114 se trouvent sur un cercle 116 (ou, si l'observation est faite dans l'espace, sur une surface sphé- rique) touchant le produit 110 au point d'incidence du fais- ceau 1120
La fig. 9 représente le comportement d'un produit qui renvoie la lumière incidente parallèlement à elle-même
<Desc/Clms Page number 15>
et provoque en même temps ea dispersion dans un angle so- lide limité. Le faisceau lumineux 120 rencontre la surface de la matière réfléchissante 122. Les flèches 126 indiquent également la direction et l'intensité du rayonnement réflé- chi et en même tempe dispersé.
Les pointes des flèches for- ment un diagramme de dispersion 124, en forme de calice, dont l'axe principal est parallèle à la direction du fais- ceau incident 120. Il résulte clairement des explications précédentes, que la pente de la surface 122 du produit par rapport au faisceau incident 120, n'influence pas (au moins dans de très larges limites) la position mutuelle mentionnée du faisceau 120 et du diagramme 124. Une telle caractéristi- que de dispersion est indiquée sur les variantes représentées sur les fige 1, 4, 5 et 6.
La fige 10 représente le comportement d'un produit à réflexion diffuse limitée uniquement dans l'espace, comme par exemple le produit indiqué sur la fige 7. Le faisceau lu- mineux 132 parvenant sur le produit 130 est dispersé dans la zone de l'angle solide limité par le diagramme 136, les flè- ches 134 indiquant également la direction et l'intensité du rayonnement dans les différentes directions. La position de l'axe principal 138 par rapport au faisceau incident 132, et à la surface 130, s9obtient d'âpres les lois de la réflexion, ctest-à-dire, que la direction de l'axe 138 correspond la direction du rayon réfléchi dans le cas d'un produit à reflet
<Desc/Clms Page number 16>
métallique et en même temps dispersant.
Le produit repré- sente dans la variante indiquée sur la fige 7, présente une caractéristique de dispersion correspondant à celle de la fig. 10.
Une autre variante présentant une caractéristique de dispersion correspondent à la fig. 10 est représentée sur la fig. Il. la disposition des couches coloréea 12,14 et 16 ainsi que des couchée intermédiaires 18 et 20 sur le support transparent, demeure inchangée. Par contre le support 140 comporte une surface limite 142 présentant des rugosités, par exemple dépolie sur la partie inférieure. Sur cette sur- face limite, on dépose une autre couche 144, dont l'indice ae réfraction eet différent de celui du support, de façon à conserver l'effet dispersant de la surface limite 142.
La face inférieure de la couche 144 est polie et eet rendue réfléchissante, par exemple, au moyen d'une couche 146 dépo-
EMI16.1
eA:.ft "" '" vaparisatian. Th l-,-4xrc wswess3. d'sn 'h8.."+ -.+ .!-ras gg1llfl psr GIrtJliiV4r1ViV11. ü41 ms.< vrc vensnw V4 111YiV -V Yiü7Vi sant les couches enregistreuses est réfléchie sur la couche inférieure 146 réfléchissante, puis est dispersée en même temps en traversant deux fois la surface limite 142, de sor- te que l'on obtient une caractéristique de dispersion du type représenté sur la fig. 10.
Il est bien entendu que la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précédemment décrits.
II est seulement essentiel d'utiliser une couche inférieure
<Desc/Clms Page number 17>
dont la réflexion s'exerce ni d'un^ manière pleinement dif- fuse, ni d'une manière purement métallique, mais provoquant une dispersion de la lumière incidente dans un angle solide limité, la direction principale de la lumière dispersée étant avantageusement opposée à la direction de la lumière incidente.
On peut donc utiliser, par exemple, des couche* dispersantes ou des couches de réseaux qui sont employées aane les écrans de projection, les écrans perlée, lea écrans tramée, les couches réfléchissantes, eto .., ceci à la condi- tion que la dimeneion des éléments soit suffisamment petite et ne gêne pas La formation de l'imago, Ce phénomène gênant du réseau peut être également compensé au moyen d'un agent complémentaire de dispersion. Les agents de dispersion utili- sée peuvent être des couches dispersantes spéciales, des couches dépolies, eto qui sont appliquées soit sur la sufface du produit, soitentre les couches enregistreuses et la couche inférieure.
Cette variante est toutefois préférable car 1 CI netteté de l'image se trouve mieux conservée et l'in- tensité de la clarté atteint sa valeur maximale. En outre les couches dispersantes peuvent être combinées avec la couche inférieure réflectrice. Par ailleurs, dans les exemples pré- cités, la face antérieure ou la face intérieure du support transparent lui-même, peuvent être constituées par une couche dispersante ou un réaeau produisant une réflexion dirigée ,
EMI17.1
1'\"" **5Ut 97)Gifi'3 umt9?r nommA A11'nnn..,.+. une rnmnhw fi -1 Cà-Mn a tç n A"'-
<Desc/Clms Page number 18>
rière la couche inférieure tout en supprimant le support transparent représenté dans les exemples.
En outre, la présente invention n'est pas limitée à des procédés photographiques, mais peut N'appliquer à des procédée quelconques d'obtention d'imagea vues par réflexion par exemple en impression. Même pour des imagea monochrome* et vues par réflexion, une augmentation du facteur d'éclai- rement et de la clarté absolue peut être avantageuse.