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"Perfectior.nements aux feuilles ou films plastiques coulés".
La présente invention concerne les feuilles ou films 'plastiques coulés en chlorure de polyvinyle ou autre polymère ou co-polymère et elle a pour objet de former de telles feuilles ou films de nature poreuse ou micro-poreuse et de les renforcer au cours du procédé de fabrication pour compenser, au moins partiellement, les affaiblissements mécaniaues dus à une telle porosité.
Conformément à la présente invention, une pâte de chloru- re de polyvinyle ou autre polymère ou co-polymère (avec ou sans diluant) est appliquée sous forme d'un réseau ajouré de
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lignes fines sur un support convenable, par exemple de papier épais, de textile, d'acier ou autre, qui peut être sous ferme d'une bande sans fin ou autre bande transporteuse et sur cette couche en réseau étendue sur le support (a) comme déposée, ou (b) après un chauffage préliminaire à une températureconve- nable pour éliminer par évaporation le d-iluant si un diluant est utilisé, ou (c) après un traitement de pré-gélification par la chaleur pour amener le matériau constituant le réseau ajouré de lignes fines dans une condition physique prête pour la gélification, ou (d)
après un traitement de gélification à chaud, est coulée une pâte de chlorure de polyvinyle ou autre polymère ou co-polymère identique ou compatible (avec ou sans diluant), la dite pâte comprenant un agent soluble ou autre agent formant des pores, par exemple du chlorure de sodium àe granulométrie adéquate destiné à être éliminé par lavage ou dis- solution après gélification ou un agent de soufflage, pour lais- ser des pores de dimension requise et qui entre en action, à ou approximativement à. la température de gélification.
L'épaisseur du film de pâte comportant l'agent formant des pores qui est coulée sur le support peut égaler la "hauteur" du réseau ou être plus grande que cette hauteur. Dans tous les cas, on comprendra que la pâte coulée couvre et remplit totale- ment ou partiellement tous les espaces du réseau et adhère effi- cacement à et incorpore le réseau dans sa substance, le réseau faisant dans certains cas saillie sur l'une des surfaces ou étant incorporé par et dans la pâte coulée et pouvant également et éventuellement être nonvisible bien que restant distinct.
Pour l'opération de gélification on préfère, conformément à l'invention, soumettre la feuille ou le film renforcé ainsi constitué à des traitements thermiques successifs chacun à une température plus grande que le précédent, premièrement pour éliminer tous diluant volatil, deuxièmement pour donner à la
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feuille ou film un traitement de pré-gélification pour l'amener dans un état prêt pour la gélification et troisièmement et enfin pour gélifier complètement la feuille ou le film et pour décomposer l'agent de soufflage, si un tel agent est utili- sé pour former les pores.
Finalement, la feuille ou le film est laissé à refroidir, avant ou après le détachement du support, suivant les circon- stances particulières. Si on a utilisé pour former les pores un agent formant les pores soluble ou autre celui-ci est alors lessivé ou éliminé par lavage.
Le réseau de pâte sur le support peut être appliqué suivant de nombreux procédés, par exemple le réseau constitué par des lignes diagonales se recoupant peut présenter les mêmes découpes Que la surface rainurée d'un cylindre dont les rainures sont alimentées avec la pâte qui est ensuite transpor- tée sur la surface du support en faisant tourner le cylindre en contact sous pression avec celui-ci.
Dans un autre procédé une tête d'extrusion pour la pâte travaille en combinaison avec le support mobile. Cette tête est alimentée avec la pâte sous pression et comporte une plura- lité de filières espacées identiques avec, sous sa face infé- rieure, de fines ouvertures qui s'ouvrent juste au-dessus de la surface du support. Dans un mode de réalisation, la tête d'extrusion est disposée transversalement en travers de la ban- de de transport et reste fixe et, lorsque la bande se déplace, le réseau est constitué par des lignes espacées et parallèles de pâte s'étendant longitudinalement par rapport à la bande.
Dans une autre construction, la tête d'extrusion est dis- posée longitudinalement par rapport à la bande de transport avec les filières espacées l'une derrière l'autre et, selon un mode de réalisation préférentiel, les deux buses extrêmes sont espacées l'une de l'autre de deux fois la largeur transversale du film à couler. En cours du travail, tendis que la bande trans-
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porteuse se déplace, la tête reçoit un mouvement alternatif lent transversalement à la bande support de manière cue les lignes de pâte se recoupent sur la surface de ladite bande support formant un réseau ajouré en losanges.
On décrira plus en détail ci-après l'invention avec référence au dessin schématiqae ci-annexé donné à titre d'exem- ple seulement et dans lequel: figure 1 est une vue en élévation latérale schématique d'une forme d'appareil pour mettre en oeuvre l'invention; figure 2 est une vue en plan de figure 1; figures 3, 4 et 5 sont des élévations en coupe à échelle très agrandie de portions de feuilles plastiques coulées renfor- cées, réalisées par le procédé et conformément à l'invention; figure 6 est une vue en plan par dessous de figure et, figures 7, 8 et 9 représentent des vues semblables à figure 3 pour d'autres feuilles plastiques coulées renforcées, réalisées conformément à l'invention.
Dans le procédé de fabrication de feuilles ou films plastiques coulés renforcés de chlorure depolyvinyle ou autre polymère ou co-polymère conforme à l'invention et illustré aux figures 1 et2, on met en oeuvre un support mobile sans fin 10 constitué par une feuille métallique ou autre, support qui passe autour de cylindres de guidage 11,12 et 13 et est entraîné dans la direction des flèches par le cylindre d'entrai- nement 14. Le brin supérieur de ce support qui va du cylindre 11 au cylindre 12, est disposé dans un. plan horizontal et, sur la plus grande partie de sa longueur, est supporté par *ne table fixe 15.
Au-dessus de l'extrémité d'alimentation de l'appareil voisin du cylindre de guidage 12 est montée une tête d'extru- sion 16 qui est alimentée avec une pâte sous pression de chloru-
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re de polyvinyle ou similaire d'une consistance convenable, par la canalisation d'alimentation 17. Sur sa face inférieure, cette tête comporte une pluralité de filières identiques es- pacées avec des ouvertures fines qui s'ouvrent juste au-dessus de la surface du support 10, comme indiqué par ce courtes lignes verticales dans la figure 1, et par des points dans la figure 2.
Cette ligne de jets est disposée parallèlement au bord du support et la tête d'extrusion est montée pour rece- voir un mouvement alternatif régulier d'avant en arrière, au- dessus de la surface du support, sur deux guides parallèles fi- xes 18 par une bielle 19 coopérant avec une came, une manivelle ou autre moyen convenable. La course a la largeur du support ou légèrement moins que ladite largeur et, en conséquence, avec le support se déplaçant dans les dessins de la gauche vers la droite, on comprend que pour une fréquence convenable des dé- placements alternatifs de la boîte d'alimentation par rapport au déplacement du support on dépose sur le support un réseau de lignes de chlorure de polyvinyle ou similaire se recoupant en diagonale, comme indiqué par la référence 20, figures 1 et 2.
Au cours du déplacement de ce réseau entraîné avec le support, après qu'il a quitté la boîte d'alimentation et suivant la nature exacte du procédé qui est mis en oeuvre, il peut pas- ser à travers des moyens de chauffage préliminaire 21 pour éliminer tout solvant de dilution puis, si désiré, à travers un moyen de chauffage supplémentaire 22 où il peut être soumis à une température de pré-gélification et finalement à travers d'autres moyens de chauffage 23 où il est soumis à une tempé- rature de gélification. Cependant il doit être compris que ces trois zones de chauffage peuvent être mcdifiées selon la nature du mélange de pâte et selon que l'on désire ou non gélifier le réseau de lignes avant qu'il poursuive son trajet dans l'appa- reil vers le traitement ultérieur.
Quelle que soit la disposition
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exacte, le réseau de lignes du matériau plastique disposé sur le support peut, si on le désire, après avoir quitté- cette zone de chauffage, être soumis à une action de laminage modérée par des cylindres de laminage 24 et 25 dispôsés au dessus du réseau de lignes et en dessous du support. La table 15 peut, dans cette partie, présenter une fente pour permettre au rouleau de laminage 25 d'appuyer contre la surface inférieure du sup- port.
Le diamètre des "lignes" ou filaments du renfort peut être de 0,25 mm mais, naturellement, l'invention n'est pas limitée à cette dimension qui peut être plus grande ou plus petite.
Le réseau de lignes de pâte plastique passe alors en dessous d'une trémie 26 contenant une pâte 27 de chlorure de polyvinyle ou autre polymère ou co-polymère identique ou com- patible (avec ou sans diluant), ladite pâte comprenant un agent pour la formation de pores, soluble ou autre (par exemple chlorure de sodium), ayant une granulométrie convenable, destiné à être lessivé ou éliminé par lavage après gélification ou un agent de soufflage destiné à laisser des pores de dimension nécessaire, devenant efficace à, ou approximativement, à la température de gélification.
L'ouverture à la partie inférieure de la paroi 28 de ladite trémie doit être suffisante pour permettre le passage sous celle-ci du réseau de lignes de plastique 20 se trouvant sur le support et l'ouverture à la partie inférieure de la pa- roi 29 de la trémie, ou plus précisément le jour de la lame racleuse réglable disposée à la partie inférieure de cette pa- roi 29 doit être suffisante pour permettre à l'épaisseur du film 30 du matériau 27,se trouvant dans la trémie,d'être "coulée" sur et au-dessus du réseau 20 de lignes de pâte plastique déposé à l'origine par la tête d'extrusion 16.
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L'épaisseur de la couche étendue ou film peut être celle désirée et lorsque les filaments de renfort ont, par exemple, un diamètre de 0,25 mm comme indiqué ci-dessus, le film peut avoir 0,25 à 0,3 mm d'épaisseur. Maturellement l'invention n'est pas limitée à cette épaisseur qui peut être plus grande ou plus petite selon les circonstances particulières.
Comme on le comprendra, la figure 1 représente ces couches et épaisseurs avec des dimensions très exagérées.
Après que le film 30 coulé sur le réseau 20, a par suite du déplacement continu du support, quitté la trémie 26 il peut passer dans un moyen de chauffage 31 qui enlève tout'diluant qui peut avoir été utlisé dans le matériau 27 ou qui peut en- core rester dans le réseau 20, et il peut alors passer à un autre moyen de chauffage 32 qui amènera le film 3C, et si nécessaire le réseau 20, à un état adéquat pour la gélification et finalement à un moyen de chauffage 33 pour effectuer l'opé- ration de gélification. Après ceci le film 30 coulé sur et inté- gré avec le réseau 20 poursuit son déplacement avec le support 10. Il peut se refroidir et se solidifier sur ce support avant d'en être détaché ou le séchage peut être effectué de toute autre manière.
Sur le coté droit de la figure 1 on a représenté le film 30 et le réseau 20 combinés sous forme d'une feuille renforcée unitaire de chlorure de polyvinyle ou autre polymère ou co-polymère poreux ou micro-poreux détachée du support 10 pour passer sur un cylindre d'emmagasinage ou autre ; elle peut, par exemple, passer dans un bain pour éliminer par lavage l'agent formant les pores.
Suivant la disposition exacte des zones de chauffage 21,22, 23 on comprendra que le réseau 20 de lignes, lorsqu'il vient en position pour que soit coulé sur cèlui-ci le matériau 27, peut être ce que l'on appelle relativement dur, demi-dur ou relativement mou. Ceci conditionne, dans une certaine mesure,
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. la caractéris.tique de l'intégration du film 30 coulé sur lui et les figures 3, 4 et 5, qui sont des vues à des échelles très agrandies, montrent les sections transversales typiques du film renforcé en résultant. Dans la figure 3, les renforts 34 sont relativement durs et les surfaces inférieures sont quelque peu aplaties en raison de leur contact avec la surface du support.
Le film poreux ou micro-poreux 30 est pénétré partiellement par le renforcement 34 et on comprendra que ce renforcement ne doit pas empêcher ou réduire de manière inadmis- sible la porosité à travers le film 30.
Dans la figure 4, le renforcement 35 étant plus mou, s'écrase dans une certaine mesure lors de l'opération de coulée et le film 30 pénètre un peu plus au-tour du renforcement.
Dans la figure 5, cependant, où le renfort 36 est comparativement mou, il peut pénétrer entièrement dans le film
30 et ne pas faire saillie par rapport à celui-ci.
Dans tous les cas on comprendra que l'épaisseur du film
30 de pâte incluant l'agent formant les pores peut égaler la "hauteur" du réseau 20 ou être plus grande que cette hauteur.
De toutes façons, on comprendra que la pâte coulée couvre et entre et rempli totalement ou partiellement tous les espaces du réseau et adhère parfaitement à et englobe le réseau dans sa substance.
Pour indiquer la présence du réseau de renforcement, la composition de cette pâte peut, dans certains cas, comporter un agent colorant qui n'existe pas dans la pâte comportant l'a- gent formant les pores.
Bien que généralement les feuilles ou films plastiques renforcés réalisés conformémentà l'invention peuvent être con- stitués par les mêmes pâtes aussi bien pour le réseau,tel que
20,que pour la partie coulée, telle que 30 (à l'exception de l'agent formant les pores), dans la plupart des cas, la pâte
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pour le réseau. devra avoir une composition comportant des ma- tériaux qui tendent à empêcher le fluage de la pâte après le dépôt. Cet effet peut être obtenu en utilisant un plastifiant polymérisé (adipate de polypropylène) en combinaison avec un plastifiant époxyde (huile végétale énoxydée ou monoester époxydé).
Les pâtes peuvent présenter toutes autres différer¯ces sous réserve que les deux mélanges ne soient pas incompatibles.
En outre, on peut utiliser pour le réseau une pâte convention- nelle et empêcher après dépôt un fluage indésirable de celle-ci par une gélification immédiate ou par un traitement thermique immédiat de pré-gélification.
Un exemple de pâte susceptible d'être utilisée pour l'extrusion afin de former le réseau et qui ne coule pas indûment après dépôt est: Résine de chlorure de polyvinyle (grade pour former une pâte) 100 parties en poids Adipate de polypropylène 16 parties en poids Huile végétale époxydée 10 parties en poids Plastifiant monomère (ester méthyle d'acide abietiaue hydrogéné) 16 parties en poids Dioxide de titane 16 parties en poids Pigments colorés 1,5 parties en poids Diluants (par exemple solvant naphts) selon nécessité.
Bien que généralement le film soit coulé sur le réseau préalablement déposé, dans certains cas, conformément à une modification de l'invention, un film coulé, ayant subi un traite-' ment de pré-gélification, peut recevoir par extrusion ou autre- ment le réseau ajouré de pâte, l'ensemble étant félifié ulté- rieurement.
Une vue en coupe à une échelle très largement agrandie (semblable à la coupe de figure 3), d'une telle feuille plastique
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renforcée conformément à l'invention est représentée à la figu- re 8. Dans celle-ci le film microporeux 37 est coulé directe- ment sur le support et est ensuite soumis à tout traitement thermique nécessaire tel qu'un chauffage pour l'élimination préalable du diluant puis à un traitement thermique de pré- gélification et sur la surface de celui-ci est déposé le ré- seau de renforcement, un tel renforcement étant indiqué par 38 à la figure 8. Dans une certaine mesure le matériau en résul- tant ressemble à celui représenté à la figure 3.
Dans d'autres cas, et comme représenté à la figure 9, le film 22,Soumis à un traitement thermique de prégélification eu, avec le réseau 38 déposé sur lui, reçoit sur sa sur face présentant le réseau avant gélification. un autre film 39 conte- nant un agent de soufflage, le sandwich des deux films avec le réseau 38 déposé entre eux est alors soumis dans son ensemble au traitement de gélification.
Des feuilles ou films conformes à l'invention peuvent être laminés avec un tissu de porosité désirée. Dans ce but, à un stade suivant celui de la coulée et avant gélification, le tissu peut être pressé légèrement sur la surface apparente de la feuille ou du film pour que la surface du tissu pénètre légèrement la surface du film, le laminé passant alors au?: stades ultérieurs de la fabrication qui naturellement seront modifiés en fonction de la présence du tissu.
Un exemple de telle fabrication est représenté à une échelle très largement agrandie à la figure 7 dans laquelle 4C désigne le tissu qui a été légèrement pressé dans le film po- reux ou microporeux 41 au stade requis de la fabrication.
L'invention n'est pas limitée aux formes ou détails pré- cis ci-dessus donnés, ceux-ci pouvant être modifiés selon les nécessités particulières.