<Desc/Clms Page number 1>
Perfectionnements aux dispositifs pour la conduite des brûleurs.
La présente invention concerne des perfectionnements aux dispositifs pour la conduite des brûleurs et, plus spécialement, pour l'alimentation d'un brûleur en combustible et pour l'allumage simultané du combustible. Les formes d'exécution décrites plus en détail ci-après concernent les brûleurs à mazout, mais il va de soi que l'invention s'applique également à d'autres formes de brû leurs pouvant être conduits de la même façon.
Dans de nombreux pays, les règlements de sécurité con- cernant les dispositifs pour la conduite des brûleurs à mazout desti- nés au chauffage central ou autres brûleurs semblables sont très sévères du fait que le danger peut devenir très grand si, par exemple, le brûleur continue à être alimenté de mazout par la pompe sans être allumé. Il est donc souhaitable, du point de vue
<Desc/Clms Page number 2>
général de la sécurité, que si un défaut se présente dans une partie quelconque de l'installation faisant en sorte que les différentes opérations nécessaires ne s'effectuent plus dans l'ordre prescrit, l'appareil cesse de fonctionner s'il n'est pas possible de corriger l'erreur en recommençant un nouveau cycle d'opérations.
La présente invention a donc pour but de procurer un dispotifi d'alimentation de combustible muni des sécurités nécessai- res pour satisfaire aux conditions précitées.
Ce dispositif d'alimentation de combustible comprend un relais commandant deux dispositifs à retard dont le sacond n'est excité que lorsque le premier a été actionné, et le relais est dé- clenché pour désexciter le second dispositif à retard quand le brû leur est en marche.
En bref, la forme d'exécution,préférée de l'invention com- prend un relais sensible avec plusieurs contacts commandant les différentes fonctions, et l'agencement est tel que des dispositifs à retard thermiques soient chauffés (quand le relais est excité) de façon à introduire des retards avant la mise en marche de l'ali- mentation de combustible et avant de venir dans la position de repos, l'apparition d'une flamme au moment voulu ayant pour effet de dé- sexciter le relais et d'interrompre le circuit d'un dispositif à retard thermique qui commande la mise à l'arrêta de manière à empê cher cette mise à l'arrêt.
Contrairement à la plus grande partie des dispositifs de conduite de brûleur commandés par relais, le relais de la présente invention n'est enclenché que durant la période ini- tiale de mise en marche et, dès que le brûleur fonctionne de façon satisfaisante, ce relais se déclenche.
Dans une forme d'exécution de l'invention, il peut y avoir trois dispositifs à retard se trouvant tous les trois sous la commande du relais, mais un des dispositifs à retard reste alimenté quand le relais est déclenché. La fonction principale du troisième dispositif à retard est de prévoir un temps de purge empêchant une remise en marche immédiate, ce qui augmente la sécurité de l'instal- lation. Fn outre, dans cette forme d'exécution, les contacts du
<Desc/Clms Page number 3>
relais de flamme peuvent être simplifiés de façon à se limiter à un simple contact de fermeture avant coupure.
Il est extrêmement souhaitable que, dans les dispositifs de ce type général, tous les contacts du relais principal soient " essayés " en cours de marche normale du dispositif de commande, de façon à éviter que deux contacts puissent être défectueux, à la fois tout en laissant les dispositifs de conduite en fonctionne-
EMI3.1
ment sans mise à l'arrêt. ,¯,,.,¯ ¯ -#-#,<....Mj,'.., ....j ..n,.. #!....m<M. t!<" m<" -t.
L'invention ressortira clairement de la description, donnée ci-après, de quelques formes d'exécution décrites avec réfé- rence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est un schéma de circuit.
La figure 2 est une v u e perspective d'un dispositif à retard représenté schématiquement à la figure 1.
La figure 3 est un schéma de circuit représentant une se- conde forme d'exécution de l'invention.
La figure 4 est un schéma d'une troisième forme d'exé- cution de l'invention.
La figure 5 est un schéma représentant une modification de la forme d'exécution de la figure 4.
La figure 6 est un schéma représentant une modification de la forme d'exécution de la figure 3.
La figure 7 est un schéma de circuit d'une quatrième forme d'exécution, et
La figure 8 est un schéma d'une cinquième forme d'exécution de l'invention.
Les cercles intercalés dans certaines liaisons -voir figure 1) désignent les connexions extérieures du dispositif, la connexion extérieure de la partie correspondant à la figure 2 du dispositif étant représentée mais sans que ces parties y soient reliées.
Comme la figure 1 le montre, le circuit comprend deux con- ducteurs L et N alimientés de courant alternatif à la tension et la fréquence du réseau. Le conducteur à la tension du réseau L est connecté à un conducteur 20 qui est relié, par des contacts 1 et 2
<Desc/Clms Page number 4>
d'un interrupteur thermique HL (commandant " la mise au repos Il), à un thermostat Th. L'autre extrémité de ce thermostat est reliée, par un conducteur 21, à une résistance RD et de là à un redresseur en pont BR. L'autre extrémité du redresseur en pont BR est reliée, par un conducteur 22, aux contacts 8 et 7 d'un relais R dont la bobine d'excitation est connectée aux deux autres ommets du redres- seur en pont BR.
Le contact 7 est relié au chauffage de l'interrup- teur thermique HL et l'autre extrémité de ce chauffage est reliée, par une résistance VR au conducteur N de réseau. La résistance VR est la résistance de réglage de tension du circuit.
Dans le circuit décrit jusqu'ici, si le thermostat Th se ferme pour demander plus de chaleur, le redresseur en pont BR est alimenté et le relais R enclenche de façon à fermer les contacts 8 et 6 et à ouvrir les contacts 7 et 8. La fermeture des contacts 6 et 8 a pour effet de mettre une résistance RR en série entre le conducteur 22 et la résistance VR, de sorte que le relais R reste excité, et il est clair que les contacts 6 et 8 se ferment avant ouverture des contacts 7 et 8 de façon que, si le circuit de chauffage de l'interrupteur thermique Hl s'ouvre, le relais R ne soit pas simultanément désexcité.
La bobine du relais R se trouve en parallèle avec une cellule photoélectrique F du type photorésistant, et il est clair que, si la cellule photoélectrique est illuminée, par exemple si la chaudière est trop chaude pour une raison quelcon- que, le relais R n'enclenche pas, puisque sa bobine est shuntée par la cellule photoélectrique F. De même, le relais R n'enclenche pas si le circuit de la résistance RD ou du chauffage de l'in- terrupteur thermique HL est interrompu.
Le conducteur 21 reliant le thermostat Th à la ré- sistance RD est connecté à un conducteur 23 aboutissant un contact 11 venant toucher un contact 12 du relais R quand ce- lui-ci enclenche, et ce contact 12 est relié, par un conducteur 24, à un transformateur d'allumage T dont l'autre extrémité est reliée au conducteur neutre N. En conséquence, dès que le relais R
<Desc/Clms Page number 5>
enclenche, l'allumage commence.
Le conducteur 23 est aussi relié à un contact 13 d'un interrupteur thermique HM (pour la commande du moteur) qui fait contact, à froid, avec un contact 15 relié à un contact 9 du relais R. Quand celui-ci enclenche, ce contact 9 touche un contact 10 et ferme par celui-ci, le circuit de chauffage de l'interrupteur thermique HM dont l'autre extrémité est reliée à la résistance VR. Le chauffage de l'interrupteur thermique
HM est ainsi mis en circuit.
Le contact de relais 7 est relié à un contact de relais 5 du relais R et, lors de l'excitation de ce relais, ce contact 5 touche un contact 4 relié, par un conducteur 26, à un contact 14 de l'interrupteur thermique HM, et de 1à, par une résistance RM, au contact 10. Par conséquent, quand le relais R est excité, le chauffage de l'interrupteur thermique HL est alimenté faiblement par le circuit suivant : le conduc- teur 23, les contacts 13 et 15, les contacts 9 et 10, la ré- sistance RM le conducteur 26, les contacts 4 et 5, la bobine de chauffage de l'interrupteur thermique HL, la résistance R et le conducteur neutre.
Après une période de pré-allumage de quelques 10 à 12 secondes, l'interrupteur thermique HM est actionné et coupe le contact 13 du contact 15 pour le fermer sur le contact 14, réunissant ainsi les conducteurs 23 et 26 et appliquant la pleine tension au chauffage de l'interrupteur thermique HL.
,e conducteur 26 est relié, par un conducteur 27, au moteur M de la pompe à mazout, l'autre borne de ce moteur étant reliée au conducteur neutre du réseau, de façon que lors de l'actionne- nient de l'interrupteur thermique HM la pleine tension de ré- seau soit appliquée au moteur M qui. alimente ainsi le brûleur de mazout. En même temps, le circuit vers l'interrupteur ther- mique HM est interrompu à hauteur du contact 15 et rétabli à hauteur du contact 14 et de la résistance RM de façon que le
<Desc/Clms Page number 6>
chauffage de cet interrupteur reçoive un courant réduit juste suffisant pour maintenir l'interrupteur fermé.
Quand la flamme est établie, la résistance de la cellule photoélectrique P est réduite de façon à shunter la bobine du relais R qui s'ouvre et interrompt le circuit d'al- lumage à hauteur des contacts 11, 12 et le circuit de l'inter- rupteur thermique HL à hauteur des contacts 4 et 5. Le circuit se trouve alors en état de marche normale.
Si, au contraire, la flamme ne s'est pas établie, le relais reste excité et, après environ dix secondes, l'in- terrupteur thermique HL est excité de façon à ouvrir les con- tacts 1,2 et à fermer les contacts 1, 3, mettant ainsi en circuit une alarme A tout en déclenchant simultanément le re- lais R qui déconnecte le moteur M et le transformateur d'allu- mage T. L'interrupteur thermique HL est à réenclenchement ma- nuel obligatoire, et ceci ne peut se faire que lorsque le chauffage de l'interrupteur HL s'est refroidi, ce refroidis- sement prenant plus de 60 secondes.
Si, à un moment quelconque de la marche normale, la flamme disparaît ou une interruption de circuit se produit dans les liaisons vers la cellule photoélectrique, la résistan- ce shunt est déconnectée de la bobine du relais R qui réenclen- che de manière à rétablir le circuit d'allumage et à alimenter le chauffage de l'interrupteur de mise au repos HL, grâce à quoi il se produit une des deux actions suivantes : un nouveau cycle recommence, ou bien l'installation est mise au repos si la flan- me n'est pas rétablie dans le temps voulu. De même, si le ther- Tostat Th s'ouvre, l'alimentation électrique du moteur M est interrompue et le circuit est déconnecté.
La figure 2 représente les interrupteurs thermiques HL et HM qui sont destinés à être fixés, à l'aide d'un socle
<Desc/Clms Page number 7>
30, sur un dispositif à relais comprenant le relais R et le redresseur BR. Il est inutile de représenter le relais R qui est conventionnel sauf en ce qui concerne ses contacts 6, 7 et 8 qui sont agencés de telle façon qu'à l'état de repos, les contacts 7 et 8 sont fermés, tandis que ce sont les con- tacts 6 et 8 qui sont fermés à l'état de marche, l'opération du relais consistant en une fermeture avant coupure, en ce qui concerne ces contacts.
Le socle 30 porte deux montants 31 et 32 permettant le montage des deux interrupteurs thermiques à l'aide de dis- tanceurs isolants 33. Chaque interrupteur comprend une longue branche relativement large fixée aux deux montants 31 et 32 et faisant corps avec une branche plus courte et plus étroi- te 35, les deux branches étant réunies en forme de "U" et se composant d'une matière bimétallique identique donnant une cor- rection automatique de la température ambiante. Sur la figure 2, 1'interrupteur supérieur est l'interrupteur HM, et l'inter- rupteur inférieur est l'interrupteur HL.
Comme la figure 2 le montre, l'extrémité de la bran- che 35 de l'interrupteur HM est prise entre deux contacts fixes 14 et 15, ces contacts étant portés par des leviers coudés 37 montés sur le montant 31 et faisant corps chacun avec une pla- que 38 reliée au montant 32, de façon à pouvoir établir des connexions électriques aux extrémités éloignées de ces plaques.
La branche 35 porte le contact 13 et son extrémité touche un ressort 39 en forme de C dont l'extrémité est fixée immédiate- ment au-dessous de la tête d'une vis de réglage 40 qui se visse dans une plaque 41. Il est clair qu'en faisant tourner la vis de réglage 40 dans la plaque 41, on modifie l'angle effectif du ressort 39 et donc son action.
Un enroulement de chauffage 42 entoure la branche 35.
<Desc/Clms Page number 8>
L'interrupteur HM fonctionne de la manière suivante : quand le chauffage 42 est .alimentée la branche 3$ se courbe relativement à la branche 34 contre l'action du ressort 39 et, des que l'action du ressort est vaincue, la branche 35 saute dans la position de fermeture des contacts 13 et 14. Cependant, le ressort 39 ne dépasse pas son point mort de sorte que, quand le chauffage 42 refroidit, la branche 35 peut revenir dans la position représentée de fermeture des contacts 13 et 15.
L'interrupteur HL est en substance de construction identique à celle de l'interrupteur HM, sauf que son second contact (qui correspond au contact 14) est disposé d'une autre façon. Ce second contact, qui constitue le contact 3, consiste en une vis de réglage montée sur une plaque 43 portée par un bras résilient 44 logé dans une encoche d'un dispositif de guidage 45 monté lui-même sur le montant 31, tandis que le bras résilient 44 est fixé aux deux montants 31 et 32.
L'arrangement est tel que, lorsque la branche 35 de l'interrupteur HL est chauffée, elle agit contre le ressort 39 et, lorsque la résistan- ce du ressort est vaincue, cette branche dépasse la position de point mort de façon à venir toucher le contact 3. comme le ressort 39 a dépassé son point mort, l'interrupteur HL ne re- vient pas lorsqu'il refroidit, et il doit donc être rappelé à la main en actionnant l'extrémité du bras 44 qui peut être dé- placée dans le guide 45 de façon à repousser la branche 35 vers le haut (voir figure 2) au delà du point mort, jusqu'à venir toucher le contact 2. Quand elle est ainsi repoussée, la branche 35 resaute dans la position représentée à la figure 2 et reste dans cette position tandis que le contact 3 revient en place sous l'effet de son élasticité.
Par conséquent, quoique les in- terrupteurs HL et HM soient de construction pratiquement iden- tique, ils différent en ce que l'interrupteur HM travaille con-
<Desc/Clms Page number 9>
tinuellement d'un côté de son point mort de façon à avoir un rappel automatique, tandis que l'interrupteur HL dépasse son point mort et doit donc être réenclenché à la main.
Les figures 3 à 7 représentent différentes formes d'exécution permettant d'alimenter un moteur de brûleur tri- phasé par l'intermédiaire d'un relais à contacts multiples, par opposition à l'alimentation directe du moteur par un con- tact du relais de flamme comme représenté à la figure 1.
La figure 3 représente un réseau alternatif tripha- sé à trois conducteurs chauds Ll,L2, L3 et un conducteur neu- tre N. Le thermostat de commande Th est relié au conducteur L3 par l'intermédiaire d'un contact de mise à l'arrêt LO décrit plus en détail ci-après. Le thermostat Th est relié, par un conducteur L' et une résistance abaisseuse RD, à un somet d'un redresseur en pont BR dont le sommet opposé est relié au con- ducteur neutre N. Une cellule photoélectrique P du type photo- résistant est mise aux bornes à courant alternatif du redres- seur en pont BR, et un relais de flamme R est mis aux bornes à courant continu du pont, ce relais de flamme comportant un seul contact F à fermeture-avant coupure.
Le contact F est re- lié, par une bobine MR1 d'un relais de moteur à deux bobines, au conducteur neutre, ce relais de moteur ayant des contacts M1 M2 et M3 commandant l'alimentation triphasée d'un moteur de brûleur M Le chauffage d'un interrupteur thermique de purge PH est relié, par son contact normalement fermé P2, à la ligne L', et son autre extrémité est reliée, par un contact normalement ouvert M4 du relais de moteur, à une des bornes du contact de relais de flamme F, ce chauffage étant aussi re- lié à une résistance abaisseuse RH et à la seconde bobine MR2 du relais de moteur ; résistance RH et la bobine MR2 sont normalement court-circuitées par le contact P2.
<Desc/Clms Page number 10>
Le conducteur L' est aussi relié, par un contact Pl de l'interrupteur de purge PH, à un transformateur d'allumage
T relié au conducteur neutre du réseau, le transformateur T se trouvant en parallèle -.,avec le chauffage d'un interrupteur de pré-allumage IPH et son contact IP. Enfin, les autres bornes des contacts F et IP sont connectées au chauffage d'un interrupteur de mise à l'arrêt LOH.
Les dispositifs PH, LOH et IPH sont des interrup- teurs thermiques à retard du type représenté à la figure 1 avec des contacts Pl, P2 et IP à rappel automatique, tandis que le contact LO dépasse le point mort et doit être réenclen- ché à la main, ce contact produisant le signal de mise à l'ar- rêt A et interrompant l'alimentation du thermostat Th, quand il se trouve au delà de son point mort.
Pour expliquer le fonctionnement du circuit, on par- tira de l'état de repos des différents contacts. Si le ther- mostat Th demande plus de chaleur, il s'ensuit tout d'abord que le transformateur d'allumage est alimenté par le contact Pl et que le chauffage de pré-allumage IPH est alimenté par les contacts Pl et IP. En outre, comme il n'y a pas de flam- me, la cellule photoélectrique P permet l'enclenchement du relais de flamme R et le contact F peut établir le circuit entre l'extrémité supérieure du chauffage de mise à l'arrêt LOH et la bobine du relais de moteur MR1
Après une période de pré-allumage de l'ordre de dix à douze secondes, le contact IP vient toucher l'extrémité inférieure du chauffage à l'arrêt LOH et déconnecte le chauf- fage de pré-allumage IPH.
Simultanément, la bobine de relais de moteur MR1 est excitée par les contacts Pl, IP et F et le chauffage de mise à 1'arrêt LOH de façon à fermer les contacts Ml à M4.
Le moteur de brûleur M se met alors en marche et,
<Desc/Clms Page number 11>
dans des conditions normales, le mazout s'enflamme et le re- lais de flamme R est déclenché, de sorte que son contact F interrompt le circuit partant du chauffage de mise à l'arrêt
LOH et ferme le circuit entre la bobine de relais de moteur
MR1 et le contact M4, maintenant ainsi un circuit pour la bo- bine de relais de moteur MR1 par le contact P2, le chauffage de purge PH, le contact M4 et le contact P.
Après une période de post-allumage d'environ douze secondes, le chauffage de purge PH ouvre ses contacts Pl et
P2, le contact Pl déconnectant le transformateur d'allumage T. Le contact P2 introduit la résistance RH et la bobine MR2 en série avec le chauffage de purge PH, les contacts M4 F et la bobine de relais de moteur MR1. Cette résistance sup- plémentaire réduit l'intensité du courant traversant le chauf- fage de purge PH à une valeur suffisante pour maintenir les contacts Pl et P2 ouverts, mais insuffisante pour endommager l'interrupteur par un chauffage exagéré. Cette résistance supplémentaire réduit aussi le courant dans la bobine de re- lais de moteur MR1 et, de ce fait, la bobine de relais de mo- teur supplémentaire MR2 (qui est alors en circuit) aide la bobine MR1 à maintenir l'attraction du relais de moteur à un niveau constant.
Le brûleur fonctionne alors normalement et, après en- viron quanante secondes, le chauffage de pré-allumage IPH a refroidi suffisamment pour que son contact IP prenne la posi- tion représentée sur le dessin., ceci étant sans importance pour le moment, puisque cette partie du circuit n'est pas sous tension.
Pour un arrêt normal, le thermostat de commande Th ouvre le circuit de façon à déconnecter le relais de moteur et donc à arrêter le moteur. Le chauffage de purge PH est dé- connecté simultanément, mais il faut,environ deux minutes pour /
<Desc/Clms Page number 12>
que ses contacts Pl et P2 reprennent leur position représen- tée sur le dessin, ceci correspondant au .temps de purge requis.
Il va de soi que le circuit contient différents dispo- sitifs de sécurité dont certains peuvent être mentionnés briève- ment ici. Par exemple, si la flamme ne s'allume pas lors d'une mise en marche normale, le relais de flamme R reste excité et, après quelques dix secondes, le chauffage de mise eu repos LOH agit de façon que son contact LO interrompe le circuit comme précité ; est impossible, dans ces conditions, de rap- peler le contact LO à l'aide du bouton poussoir avant une mi- nute environ de refroidissement.
Si la flamme s'éteint durant une marche normale, le relais de flamme R est excité de façon à interrompre le cir- cuit de la bobine de relais de moteur MR1 à hauteur du con- tact F et à arrêter le moteur M, et il est impossible de re- mettre en marche aussi longtemps que les contacts de purge Pl et P2 ne sont pas revenus dans leur position du dessin. Quand les contacts Pl et P2 sont revenus dans cette position, une mise en marche normale se produira si le thermostat Th est fermé.
Si la cellule photoélectrique P est illuminée ou si ses conducteurs sont court-circuités quand le thermostat Th demande plus de chaleur, le relais R n'enclenche pas, de sorte que le brûleur ne peut pas être mis en marche. D'autre part, si les conducteurs de la cellule photoélectrique sont coupés, le brûleur prend sa position de repos comme s'il n'y avait pas de flamme. S'il y a une interruption dans le circuit du chauffage de pré-allumage IPH, de la bobine de relais de moteur MRl ou du chauffage de mise au repos LOH, l'allumage se produit mais le moteur de brûleur M n'est pas connecté et le brûleur ne peut donc pas être mis en marche.
S'il y a une interruntion dans le circuit du chauffa-
<Desc/Clms Page number 13>
ge de purge PH, le brûleur se met en marche mais, dès que la flamme est établie, la bobine de relais de moteur MR1 est connectée au chauffage de purge et ce relais déclenche donc. En conséquence., la flamme s'éteint et le contact de relais de flamme F réalimente le chauffage de mise à l'arrêt LOH, réexcitant la bobine de'relais de moteur MR1 Ce cycle se répète deux ou trois fois, jusqu'au moment où assez de cha- leur a été transmise au chauffage de mise à l'arrêt LOH qui met alors l'installation à l'arrêt.
Tout défaut dans la bobine de relais MRl, dans le redresseur BR ou dans les résistances série RD, entraîne l'impossibilité de mettre l'installation en marche.
<Desc/Clms Page number 14>
Le circuit représenté à la figure 4 est en substance identi- que à celui de la figure 3, sauf que le brûleur comporte, en supplément, un ajutage V ; l'adjonction de cet ajutage nécessite quelques suppléments et modifications dans le circuit nour obtenir l'ordre voulu des opérations. Ces suppléments consistent en un contact supplémentaire F2 du relais de flamme R qui se coupe quand le relais est excité, et un contact supplémentaire IP2 sur le chauffage de pré-allumage IPH qui se ferme quand le chauffage est alimenté. En outre, la connexion entre le chauffage de pré-allu- mage IPH et son contact IP est modifiée.
D'une façon générale, ce dispositif de conduite de brûleur fonctionne comme décrit avec référence à le, figure 3, sauf que, lors que le thermostat Th demande plus de chaleur, la bobine de relais de moteur MR1 est directement excitée par le chauffage de pré allumage IPH. De cette manière, le moteur de brûleur M se et en marche de sorte que le mazout chaud veut circuler dans les tuyau- teries jusqu'à l'ajutage pour faciliter la pulvéristion mais le mazout ne peut pas passer dans l'ajutage aussi long' oue le clapet d'ajutage V n'a pas été actionné.
Le circuit de commande de ce clapet part d'un des conducteurs du moteur du brûleur de façon qu'il soit impossible au clanet de s'ouvrir aussi lote es que le moteur du brûleur n'est pas alimenté Ce clapet est commuté, en outre, .par les deux contacts supplémentairesF2 et IP2 er n leèle Aprs la période de pré-allumage, le contact IP est ectien né de façon que le courant du relais du cotur traverse le chafuf- fage de mise à l'arrêt LOH co. e augaravant, et le contact sus plémentaire IP2 alimente le clapet V. Le reste du cycle est exac- tement comme dans le cas précédent.
Le contact supplécebntaire F2 du relais de flamme R sert à maintenir le circuit du clapet V de façon que le clapet ne se ferme pas lorsque les contacts IP et IP2 reviennent à leur position normale après refroidissement du chauffage de pré-allujmage IPH.
<Desc/Clms Page number 15>
La figure 5 représente un supplément à la figure 4 oui peut tout aussi bien être adjoint à la figure 3, et qui sert lorsoue le dispositif de conduite du brûleur doit pouvoir donner des teons
EMI15.1
d'arrêt très courts. Ce circuit sunpl¯4nentaîre consiste en un petit solénoïde S qui peut être excité par le circuit du transfor-
EMI15.2
mateur d'allumage T par l'interuédiaire d'un contact suorl,2--.,,,en- taire F3 du relais de flamme R et qui établit le circuit quand le relais déclenche,, c'est-à-dire quand la cellule photo-électri;ue P voit une flalll':1e. Ce so14nolde s est agencé de façon oue, 10:::-::(111' il est excité, il maintienne le contact de mise à l'arrêt LO du cô- té marche.
EMI15.3
Ce circuit a pour but de compenser une caré' ctlr15tlque propre à tous les interrupteurs thermiques à retard de aise à l'arrêt.
Cette caractéristique consiste en ce qu'un interrupteur oui est
EMI15.4
réglé pour la mise à l'arrêt après., nar exe::¯ple, dix secondes, zest éventuellement déjà mettre l'installation à l'arrêt après six à sent secondes d'accumulation de chpieur dans l'interrupteur si la flamme n'est pas établie. En conséquence, chaque interrupteur
EMI15.5
a deux temps de minutage notassent un te;ips de mise à l'arrêt (dénotxrLé "temps de mise 2. l'arrêt'') et un temps a-)r7ls lecuel il est nécessaire d'établir la flam'e pour empêcher une .-,-4-se ! , <,rrt éventuelle par l'interrupteur.
Comme la flasune s'écablit gr.i='1<'r:-- lement en deux ou trois secondes, un temps de :aise à l'arrêt de dix secondes (avec un terups :1iinu"l d'établissement de lé flr e de six secondes) est satisfaisant, mais si le ten,.-,)s de 'lise , l'arrêt est réduit cinq secondes, le te#1ps d'otcblisse.;e".t de la flambe est réduit à deux ou trois secondes, ce qui n'est .' puf- fisajiaent long pour assurer 11-ftablisse.--ieyt de la flapie et e:.4- cher la ,!lise à l'arrêt par l'interrupteur.
Grece au SOJ.''''D0'Ldoe, 2, dans le cas d'un brûleur fonc t5.onr¯ant avec un te.aps de :f11se a l'arrêt de cinq secondes, le te:nps d'établissement de flame est
EMI15.6
aussi de cinq secondes, ce qui donne un te:aps amplement sufvise:t pour l'établissement de la flame
L'interrupteur à retard de mise à l'arrêt fonctionne de
<Desc/Clms Page number 16>
la façon normale sauf que, des que la flame apparaît,, le solénode S maintient le contact LO en position de marche empêchant ainsi toute éventualité de mise à l'arrêt par l'interrupteur, le solénode maintenant le contact dans cette position après la période de post-allumage Cela signifie que, dans le cas d'un brûleur avec un te:
nps de mise à l'arrêt de cinq secondes et un teaps d'établis- ; sèment de flamme de trois secondes, il y a après les trois secondes : suffisamment de chaleur dans le chauffage de mise à l'arrêt LOH pour que le contact LO passe en position d'arrêt aux cinq secondes, mais si la flamme est établie après quatre secondes par exemple, le solénoïde S maintient le contact LO et empèche la mise à 1'ar- rêt. A la fin de la période de post-allumage, lorsque le solénode S se déconnecte, le chauffage de mise l'arrêt LOH a pu se re- froidir suffisamment pour son contact ne pase pase en psoi- tion d'arrêt.
Un dispositif de ce genre est très utile 'Jour des brûleurs fonctionnant avec des temps de mise à 1'arrêt ded cinq secondes ou moins.
La figure 6 représente une variante de la figure 3 dans laquelle l'interrunteur thermique à retard de pré-allumage IPH est remplace par une thermistance NR ou un autre dispositif coefficient de température négatif. Les caractéristiques du brûleur de la figure 6 sont semblables .1 celles du brûleur de la figure 3, sauf que le temps de préallumage est plus court, c'est-à-dire de l'ordre de trois à quatre secondes, ce temps va- riant d'ailleurs avec la température ambiante.
Le circuit fonctionne de la faon suivante : quand la themristance NR est à la température du local, sa résis- tance a une valeur de l'ordre de 2.000 à 3.000 ohms de sorte que, lorsque le thermostat Th se ferme, cette résistance élevée ne laisse passer qu'un faible courant dans le chauffae de mise à l'arrêt LOH et dans la bobine de relaisde moteur MR1, la. ma- jeure partie de la chute de tension étant prise nar la thermistan ce NR. Cette tension élevée aux bornes de la thermistance NR a
<Desc/Clms Page number 17>
pour effet de réduire imédiatemetn sa résistance à cause de la chaleur dissipée .
Apres environ trois à quatre secondes , cette résistance est suffisamment réduite pour que la bobine de relais de moteur MR1 enclenche, ces:trois à quatre secondes étant le temps de pré-allumae Après dix autres secondes, quand la résis- tance de la themristance est tombée à quelques ohms seulement, il y a suffisamment d'énergie dissipée dans le chauffage de mise à l'arrêt LOH pour que le dispositif de conduite du brûleur se mette à l'arrêt si la flamme n'a pas été vue par la cellule photo- électrique. Si le brûleur démarre normalement, le circuit de la thermistance NR est interrompu à hauteur du contact F des ou? le relais de flamine R déclenche, et la thermistance refroidit de façon à augmenter sa résistance en vue du démarrage suivant.
Dans le circuit décrit avec référence à la figure 1, il est possible que les contacts 4 et 5 ne se ferment cas alors aue le dispositif de réglage du brûleur fonctionne noralement avec cette exception que, si la flamme s'éteint en cours de marche, le dispositif de conduite du brûleur ne se ;;et pas à l'arrêt ; ceci constitue évidemment un grand danger.
La figure 7 représente un circuit très semblablecelui de la figure 1, les mênes éléments portant les mêmes références sur les deux figures chaque fois que celà est possible.
La différence principale réside en ce que le chauffage de l'interrupteur thermique HM porte cette fois la référence HM2 tandis qu'un chauffage d'interrupteur thermique supplémentaire HM1 est prévu pour commander le circuit de moteur ; les connexions sont légèrement modifiées à cet effet. Les contacts 4, 5, 6, 7 et 8 du relais R ont les mêmes connexions qu'à la figure 1, tandis que le contact 14 actionné par le chauffage d'interrupteur ther mique HM est relié directement à la résistance RM et de là au chauffage d'interrupteur thermique HM2, sans être connecté au contact 10.
Le contact 10 est, au contraire, relié par un conduc- teur 28 au contact.7 et de là, conne dans le premier circuit, au
<Desc/Clms Page number 18>
contact 5 et au chauffage d'interrupteur de mise à l'arrêt HL.
Le contact 9 avec lequel le contact 10 doit coopérer lors de la fermeture du relais R, est relié au chauffage d'interrupteur ther- mique MH1 et de là au contact 13 de l'interrupteur de commande du moteur. Le contact 15 de cet interrupteur n'est pas en circuit.
Le circuit des contacts 11 et 12 est identique à celui de la figure 1. Quand le thermostat d'ambiance Th se ferm le re- lais R est enclenché comme auparavant par l'intermédiaire de la résistance RD, du redresseur en pont BR, des contacts 7 et 8, du chauffage d'interrupteur de mise au repos HL et de la résis- tance VR. Enclenché, le relais R ferme un circuit allant du con- ducteur 23 par le chauffage d'interrupteur de commande de moteur HM1, les contacts 9 et 10,les contacts 4 et 5, les conducteurs 26 et 27 et le moteur M mais ce moteur n'est pas alimenté.
Le courant traversant le chauffage d'interrupteur de commande de mo- teur HMl a pour effet de fermer l'interrupteur de moteur après la période de pré-allumage de façon à fermer les contacts 13 et 14, ce qui a pour effet d'établir le circuit du moteur via les conducteurs 23 et 27, le moteur étant ainsi mis en marche. La fer- meture des contacts 13 et 14 alimente aussi le chauffage d'inter- rupteur de commande de acteur HM2 via la résistance RM, de sorte que l'interrupteur de commande du moteur reste enclencha quand le relais R déclenche comme décrit avec référence à la figure 1.
Au contraire , si les contacts 4 et 5 ne se ferment pas au démarrage initial, le circuit établi au départ va du conducteur 23, par le chauffage d'interrupteur de commande du moteur HM1, les contacts 9 et 10, et le conducteur 28 au chauffage de sise à l'arrêt HL, et de là, par la résistance VR, au conducteur neutre N. Les valeurs des résistances de ce circuit sont choisies de façon que le courant circulant dans le chauffage de mise à l'ar- rêt HL fasse actionner l'interrupteur de mise à l'arrêt avant que le chauffage de commande du moteur HM1 actionne l'interrupteur de commande du moteur qui n'est évidemment pas chauffé aussi ra- pidement que dans le premier cas à cause de la résistance série
<Desc/Clms Page number 19>
du chauffage de mise à l'arrêt HL.
En conséquence, on obtient un fonctionnement correct des contacts 4 et 5 dans ce sens que ledispositif est mis à l'arrêt si ces contacts ne se ferment pas.
Il va de soi que la résistance du moteur M est très faible comparée aux autres résistances du circuit quand le moteur ne tour- ne pas, puisqu'il n'y a pas de force contre-électromotrie et le moteur ne tourne pas quand il est alimenté au travers de la ré- sistance du chauffage HM1 Lors d'un démarrage normal, la résis- tance faible du moteur M se trouve en parallèle avec la résistance du chauffage de mise à l'arrêt HL qui est donc pratiquement court- circuitée.
La figure 8 représente une variante préférée du circuit de la figure 5.
Les différences principales entre les figures 8 et 5 résident en ce que le chauffage de l'interrupteur de pré-allumage IP de la figure 5 a été divisé en deux parties IPH1 et IPH2, une extrmi- té du bobinage de chauffage IPH2 étant reliée à l'interrupteur de pré-allumage IP. En outre, le chauffage de l'interrupteur de purge Pl a été divisé en deux parties PH1 et PH2, une extrémité du bobinage de chauffage PHI étant reliée à l'interrupteur P. Ces variantes du circuit présentent l'avantage que, en cas d'interrup- teurs bimétalliques, le fait de connecter le bobinage de chauffage au bimétal permet de gagner de l'espace dans le dispositif.
On peut constater aussi que le contact P2 a été omis.
Une liaison mécanique est prévue entre l'interrupteur de purge Pl et l'interrupteur de mise à l'arrêt LO, et l'arrangement est tel que l'interrupteur de mise à l'arrêt ne puisse pas venir en position de mise à l'arrêt après actionnement de l'interrupteur de purge. Les contacts de l'interrupteur IP ont été modifiés en contacts à fermeture avant coupure et sont représentés espacés.
Différents réglages de tension et autres sont aussi prévus dans le circuit ; le conducteur neutre contient notamment un réglage de la tension réseau VA. Un réglage à deux positions
<Desc/Clms Page number 20>
OV est aussi représenté et si. la vis de court-circuitage habituel est mise dans la position de dessous comme représenté, le disposi- tif de réglage peut être utilisé sans clapet ¯d'ajutage ; dans ce cas, le relais de moteur MR ne se ferme qu'après la période de pré-allumage, quand l'interrupteur IP fonctionne. Si la vis de court-circuitage est placée dans la position inférieure du dispo- sitif de réglage OV, le circuit peut être utilisé avec un ajutage V et, dans ce cas, le relais de moteur se ferme au début du cycle et le clapet d'ajutage est excité à la fin de la période de pré- allumage.
Un réglage de mise au repos LOA est aussi représenté et sert à introduire une résistance série variable supplémentaire au chauf- fage de mise à l'arrêt LOH. Une résistance fixe se trouve tou- jours dans le circuit et est suffisante pour que le relais de mo- teur MR ne puisse pas enclencher ou rester enclenché si le chauf- fage de mise à l'arrêt LOH ouvre le circuit.
Une bobine de désaimantation DM est intercalée dans un con- ducteur du moteur M et consiste en quelques spires d'un fil à grosse section entourant le relais de moteur MR de façon que le flux tombe toujours à zéro.
Le solénoïde S qui agit sur les contacts de mise à l'arrêt LO est alimenté par un redresseur à double alternance SBR et la position de ce solénoïde est légèrement modifiée de façon 3 être excité chaque fois que la flambe est établie.
A côté des points donnés ci-avant, le circuit de la figure 8 présente encpre certains autres avantages par ranport au cir- cuit de la figure 5. Par exemple, si le circuit de la figure 5 fonctionne avec un temps court de mise au repos et si la flamme a pris pratiquement tout le temps alloué pour s'établir, le solé- noide S est désexcité s'il y a une coupure dans le réseau, et le thermostat Th s'ouvre ou la flambe disparaît. Ceci est normal mais, lors d'un redémarrage immédiat, la chaleur accunulée dans l'interrupteur de mise à l'arrêt a pour effet que celui-ci passe
<Desc/Clms Page number 21>
en position de mise à l'arrêt, ce qui est évidemment indésirable.
Ceci ne se produit pas dans le circuit de la figure 8 à cause de la liaison entre l'interrupteur de purge et l'interrupteur de mise à l'arrêt qui empêche l'interrupteur de mise à l'arrêt de fonctionner après fonctionnement de l'interrupteur de purge. Dans le circuit de la figure 5, si la résistance RH ou les contacts de relais en sé- rie avec le clapet d'ajutage deviennent défectueux, le dispositif de réglage démarre normalement et, à la fin de la période de post- allumage, le brûleur s'arrête pour recommencer son cycle.
Ceci n'est pas dangereux puisque l'absence d'une flamme est détectée, ma.is il est souhaitable qu'à ce moment il n'y ait pas un écoulement li- bre de muout. Il est clair que, dans le circuit de la figure 8, toute interruption de circuit dans ces parties de l'installation a pour effet d'empêcher que le mazout atteigne la chambre de combus- tion ou a pour effet de mettre à l'arrêt le dispositif de conduite du brûleur.
Pour résumer, le dispositif de conduite du brûleur fonction- ne de la façon suivante : quand le thermostat de commande Th se ferme, le relais de flamme R enclenche et établit le circuit par le contact Pl, le chauffage de pré-allumage IPH1 et le relais de moteur Mr ou, en l'absence de clapet V, par une résistance rem plaçant le relais de moteur M A la fin de la période de pré- allumage, l'interrupteur de pré-al.lumaue IP fait passer le cir- cuit du chauffage de pré-allujmage IPH1 au chauffage de mise à l'arrêt LOH et simultanément le clapet V est excité le cas échéant Quand la flamme est établie, le relais R déclene et déplace le circuit du chauffage de mise à l'arrêt LOH au circuit comprenant un contact de relais de moteur M4,le chauffage IPH2, le solénmode S,
le chauffage PH2 et la bobine de relais de moteur Mr Le ci--- cuit est aussi alimenté par l'intermédiaire du contact P,du cahuf- fige PHI et d'une résistance abaisseuse L"effet combiné des chauf fage PHI et PH2 a pour effet d'actionner l'interrupteur de purge Pl en dix secondes environ et l'action du chauffage IPH2 est suf- fisante pour maintenir 1'interruteur IP continuellement fermé
<Desc/Clms Page number 22>
A la fin de la période de post-allumage quand le contact Pl s'ouvre, le chauffage appliqué à cet interrupteur est' réduit au chauffage appliqué par PH2, ce chauffage étant cependant suffi- sant pour maintenir l'interrupteur ouvert.
Si la flamme n'a pas été établie, la cellule photo-électrique P n'a pas vu de lumière de sorte que le relais R ne déclenche pas et le dispositif de con- duite du brûleur se met à l'arrêt.
Les interrupteurs sont réalisés de façon qu'à la fin de la période de marche, quand les chauffages IPH2 et PH2 sont déconnec- tés, les interrupteurs IP reviennent toujours en position froide avant l'interrupteur Pl.
REVENDICATIONS.
1.- Dispositif pour la conduite d'un brûleur comprenant un relais commandant deux dispositifs à retard dont le second n'est alimenté qu'après que le premier ait été actionné, et ce relais étant déconnecté en cours de marche de façon à déconnecter le se- cond dispositif à retard.