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On connaît un dispositif permettant le déplacement relatif de deux parties de construction dont l'une prend appui sur l'autre, qui travaille à l'ai- de d'une pression agissant en sens inverse de la pression d'appui d'une des par- ties de construction (brevet allemand n 899.172).En donnant à cette contre- pression la valeur voulue, il est possible de réduire la pression d'appui d'une des parties de construction sur la partie voisine dans une mesure telle qu'une partie peut être déplacée relativement à l'autre avec un faible déploiement de force
Dans le dispositif connu, la contre-pression est engendrée à l'aide d'un lubrifiant se trouvant dans une chambre d'une des deux parties de oonstruo- tion. Un joint rendant cette chambre étanche vis-à-vis de la partie de construc- tion voisine, empêche le lubrifiant de s'échapper.
Le joint est placé sans con- trainte dans une rainure de la chambre et.du côté en regard de la partie de con- struction voisine, il est étroitement en contact avec la partie de construction comportant la chambre.
Dans certains cas, il peut être souhaitable d'annuler complètement la pression d'appui de la partie de construction reposant sur l'autre, en augmen- tant la pression dans la chambre remplie de lubrifiant. Cela est toutefois impos- sible dans le dispositif connu. En effet, si on augmentait à ce point la pres- sion dans la chambre, on ne pourrait éviter que le lubrifiant s'en échappe. La présente invention vise à supprimer cet inconvénient.
L'invention concerne donc un dispositif permettant le déplacement re- latif de deux parties de construction, dont l'une prend appui sur l'autre, en utilisant la pression qui agit à l'encontre de la pression d'appui d'une des par- ties de construction et qui est obtenue à l'aide d'un lubrifiant dans une chambre prévue dans l'une des deux parties de construction et rendue étanohe par un joint vis-à-vis de la partie de construction voisine.
Elle a pour but de réaliser un tel dispositif de manière que la con- tre-pression dans la chambre puisse égaler la pression d'appui de la partie de construction reposant sur l'autre, sans que du lubrifiant s'échappe de la cham- bre. Suivant l'invention, on atteint ce but en prévoyant sur le joint logé dans la chambre une lèvre élastique précontrainte de manière à porter contre la partie de construction voisine.
L'invention sera décrite plus en détail ci-après avec référence au dessin annexé qui en montre, à titre d'exemple, une forme de réalisation,,
La figure 1 représente une fondation de machine pourvue d'un disposi- tif suivant l'invention, et la figure 2'montre, à plus grande échelle, et en coupe, un dispositif suivant l'invention.
La fondation de machine 1 repose aux quatre coins sur des blocs de bé- ton 2, ancrés dans le sol. On supposera que la fondation est construite dans une région sujette aux dégâts miniers, de sorte qu'il peut se produire un affais- sement, ou un déplacement latéral, d'un ou plusieurs des blocs de béton par rap- port aux autres. Si la fondation de machine reposait de tout son poids sur les blocs de béton, le déplacement d'un des blocs provoquerait des tensions dans la fondation, qui pourrait s'en trouver détériorée. Pour éviter ce risque, les blocs de béton doivent pouvoir se déplacer l'un par rapport à l'autre.
La fondation de la machine d'une part, et les blocs de béton d'autre part, constituent ainsi les parties de construction susceptibles de se déplacer l'une par rapport à l'autre, dont l'une, la fondation, prend appui sur l'autre, les blocs de béton' Pour qu'un déplacement entre la fondation et les blocs de béton soit possible la première comporte à chaque coin une chambre 3 ouverte vers le bloc de béton correspondant, et remplie d'un lubrifiant (huile, graisse). Chaque chambre 3 est rendue étanche vis-à-vis du bloc de béton correspondant 2 par un joint 4.
Ce dernier, en caout- chouc a une section transversale en substance en U, dont les branches portent
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l'une contre le bloc de béton,et l'autre contre la fondation.La branche desti- née à porter cantre;le bloc de béton a la forme d'une lèvre élastique 5, pré- contrainte de façon à appuyer sur le bloc de béton.
En y introduisant un lubri- fiant, on peut augmenter la pression dans chaque chambre de la fondation, dans une mesure telle que-la pression d'appui de la fondation soit annulée par la con- tre-pression dans les chambreso Si c'est le cas, un déplacement latéral d'un bloc de béton si faible soit-il, ne peut provoquer des tensions dans la fondation, du fait que des changements de position, même faibles, d'un bloc de béton entrai- nent des mouvements de celui-ci vis-à-vis de la fondation.
Même lorsqu'il règne préalablement une pression correspondante dans les chambres, il n'y a pas à craindre que le lubrifiant s'échappe, étant donné que pour une augmentation cor- respondante de la pression, il peut tout au plus se produire un faible soulève- ment de la fondation, avec les joints, par rapport aux blocs de béton, les lèvres 5 restant, lorsquela tension diminue, appliquées sur les blocs de béton 2 comme auparavant, continuant ainsi à assurer l'étanchéité des chambres vis-à-vis de ces blocs.