<Desc/Clms Page number 1>
La présente invention concerne des "perfectionnements aux pelles,.boches et autres outils à main analogues", et, en.parti- culier, des perfectionnements à des outils de ce genre pourvus, d'un.manche métallique creux ou d'un manchon faisant corps avec le fer.- ' .Ce type de construction présente l'inconvénient d'abîmer les mains de l'utilisateur du fait que les bords métalliques consti- tuant le joint arrière de fermeture peuvent être coupants et sous forme brute et, particulièrement dans le cas où le manche creux entier fait corps avec le fer, du fait que le manche peut se tor- dre en oas de travail lourd à oause 'd'un manque de résistance à la torsion de celui-ci.
Cette torsion constitue non seulement un inconvénient d'utilisation, mais présente aussi le danger que les mains ou les doigts de l'utilisateur peuvent être pincés entre les bords de ce joint . Ce défaut peut être éliminé en augmentant l'épaisseur de la tôle métallique utilisée pour la fabrication, ,mais ceci provoquerait une augmentation du poids et du ooût de l'outil.
La présente invention a pour but d'augmenter la résistance à la torsion d'un manche de ce genre sans augmenter 1'épaisseur de la tôle métallique utilisée et de supprimer, en même temps, toute.possibilité pour le joint arrière d'abîmer les mains ou les doigts de l'utilisateur de l'outil, que ce soit par coupure ou par pinçage.
L'invention a aussi pour but desupprimer toute tendance des bords supérieurs ou embase du fer, à l'endroit ou ceux-ci viennent se joindre au manche ou manchon suivant' le cas, d'abîmer la main de l'utilisateur, quand celle-ci glisse et vient toucher ces bords.
Suivant une particularité de la présente invention, les bords oontigus du.joint arrière du manche creux ou manchon d'un outil du genre précité, sont prolongés et repliés vers l'inté-
<Desc/Clms Page number 2>
rieur de façon à former des rebords raidisseurs qui sont donc logés - à l'intérieur dudit manche creux ou manchon suivant le cas. Ces rebords raidisseurs s'étendent, de préférence, sur toute la lon- jueur du manche creux ou manchon.
Suivant une autre particularité de 1 invention, lesdits re- bords raidisseurs se prolongent vers le bas au-delà de l'extrémité inférieure du manche ou manchon, de manière à faire partie de l'embase et d'au moins une partie des bords supérieurs du fer, dans le cas d'une pelle ou d'une bêche. De cette manière, la ten- dance qu'a le métal de se fendre ou de se déchirer, pendant l'opé- . ration de presse servant à conformer lesdites parties d'embase, est fortement réduite, et l'encoche habituelle en forme de V se trouvant à l'arrière près du col peut être en substance entière- ment fermée, de sorte que le col a une section transversale en substance circulaire.
Ces parties inférieures desdits rebords raidisseurs constituant les embases et les parties de bord supé- rieur du fer sont, de préférence, repliées vers l'arrière et vers le bas de façon à former des bourrelets raidisseurs creux et ar- rendis dont les faces dirigées vers l'arrière sont lisses et ne peuvent pas abîmer la main de l'utilisateur venant en contact avecelles.
Lesdits rebords raidisseurs des parties de manche ou de manchon peuvent être repliés de façon à se disposer parallèle- ment et contigus l'un par rapport à l'autre, ou bien ils peuvent être recourbés dans des sens opposés de manière à constituer des bourrelets creux. Ou bien, ces rebords peuvent consister en des bourrelets s'appliquant à plat contre la paroi inférieure du manche ou manchon creux. Un moyen supplémentaire de rendre la surface extérieure lisse cousis ce à fermer, par soudure, le joint arrière constitué par les parties voisines ou continues des rebords.
<Desc/Clms Page number 3>
Quoique l'invention s'applique spécialement aux manches creux et/ou aux manchons des pelles, bêches et outils équivalents, elle peut aussi s'appliquer aux manches ou manchons d'autres outils comme les râteaux, les haches, les hachettes, les machettes, les marteaux, pics, pioches, battoirs et autres outils à nlain de labour.
Quand l'invention est appliquée à des manches ou parties de manche introduits dans un manchon, la partie entrante en bois du manche doit être rainurée'de façon appropriée dans le sens longi- tudinal afin de laisser le passage nécessaire aux rebords raidis- , saurs précités,
La présente invention a aussi pour but de procurer un moyen d'augmenter encore la résistance, à la torsion d'un manche ou manchon de ce genre. f
L'invention a encore pour butJ de supprimer, dans la mesure du possible, la fente ou rainure longitudinale située entre les bords 'oontigus des bases desdits rebords à l'arrière du manche, cette fente présentant l'inconvénient d'un danger de pinçage de la peau ou de la ohair de la main de 1'.utilisateur.
Cet inconvénient s'aggrave si des mouvements de torsion se produisent pendant l'utilisation de l'outil.
Suivant la présente invention, le premier des buts précités est atteint en proourant, en un ou plusieurs endroits le long dudit joint arrière ou, en substance, sur toute la longueur. de ce joint, des moyens grâce auxquels les deux bords contigus de ce joint sont fermement réunis l'un à l'autre de manière à empê- cher tout mouvement relatif de ceux-ci;
Le second but est atteint suivant l'invention, en réduisant les rayons de courbure à la base des bords raidisseurs par compres sion ou par refoulement, de manière à obtenir des angles en, sub- stance droits à hauteur des bords contigus du joint arrière et à réduire ainsi ladite fente ou rainure, en cet endroit, aux di- mensions les plus petites -possibles.
<Desc/Clms Page number 4>
La méthode préférée pour 1'obtention, d'une connexion rigide- entre les bords continus consiste à agencer une ou plusieurs pat- tes ou une nu plusieurs paires de pattes associées sur un ou sur les deux bords raidisseurs précités qui sont repliés vers l'inté- riaur en sens opposés, la ou lesdites pattes étant destinées à être attachées au-bord opposé du joint ou à être réunies par des rivées, des boulons, de la soudure ou autres moyens.
Suivant une forme d'exécution, une paire de pattes ad j acen- tes perforées, une par rebord, sont, après conformation, tordues à leurs bases de 90 de façon à se recouvrir, les trous venant à .coïncider de manière à pouvoir y passer un rivet ou un boulon en substance dans le sens de l'axe du manche ou du manchon. En va- riante ou en supplément, les pattes peuvent être soudées entre elles. Cette forme de construction facilite le rivetage du rivet ou le serrage du boulon suivant le cas, en permettant; d'introduire des outils appropriés à l'intérieur du manche ou du manchon creux par l'une ou l'autre extrémité.
Suivant une autre forme d'exécution, au moins une paire de pattes montées sur lesdits rebords raidisseurs ou constituant; un prolongement de ceux-ci, sont disposées de façon à se recouvrir dans le sens ciroonférentiel et agencées de manière à pouvoir être réunies fermement à d'un rivet ou d'un boulon passait par des ouvertures y pratiquées ou par soudure des pattes l'une à l'autre.
Suivant une autre forme d'exécution, une ou plusieurs pattes individuelles par cane d'un bord ou des deux bords du joint -)eu- vent être agencées ce manière à recouvrir le bord opposé du joint et y être fixées d'une façon analogue.
Suivant une autre forme d'exécution, au moins une paire de, passes, une sur chaque rebord radiissaur, sont recourbées sur
<Desc/Clms Page number 5>
elles-mêmes de manière à constituer deux oeillets tubulaires coaxiaux dans lesquels un rivet ou boulon peut être glissé pour les réunir fermement entre eux. Les oeillets peuvent, en outre; être soudés l'un à 1'autre à leurs, endroits de rencontre. @
En variante, les rebords recourbés vers l'intérieur sont agenoés de manière à se trouver oôte à, côte et sont fermement réunis l'un à l'autre à l'aide de .plusieurs boulons ou rivets qui traversent des trous concentriques et espacés qui y ont été pratiqués..
Suivant une autre f-orme d'exécution encore, les deux rebords raidisseurs, après avoir été recourbés vers l'intérieur., sont re- pliés vers l'extérieur l'un par rapport à l'autre de manière à constituer des rainures longitudinales (dirigées en sens opposés), et une pince oblongue ayant une section en substance en forme de C est foroée et glissé'e sur les rebords dans un sens longitudinal, de façon que les bords de la pince viennent toucher lesdites rainures, grâoe à quoi les rebords'sont fermement réunis l'un l'autre par ladite pince. Après avoir été glissée sur les rebords, ladite pince peut être aplatie, par forçage, sur lesdits rebords, afin que les parties soient rivées l'une à l'autre, ce qui aug- mente la rigidité de la liaison.
De préférence, le joint est rigidement fixé en deux points - de sa longueur, l'un près de son extrémité inférieure et l'autre près de son extrémité supérieure ou de poignée. Ces deux connexions peuvent être réalisées à l'aide de deux dispositifs à pattes com- me décrit ci-avant, ou à l'aide de combinaisons de différents dispositifs de pattes.
Ou bien, les bords du joint peuvent être réunis par soudure en un ou plusieurs points ou sur toute la longueur des bords, soit à l'intérieur, soit à l'extérieur, soit à l'intérieur et à l'extérieur.
<Desc/Clms Page number 6>
Afin que l'invention soit clairement comprise et miseen pratique, référence est faite aux dessins annexés, dans lesquels des éléments semblables portent les mêmes références sur les dif- férentes figures.
EMI6.1
v
Dans ces dessins:
La figure 1 est une vue arrière d'unepartie d'une pelle dont le fer et le manche font,corps et qui comporte les particularités essentielles de l'invention.
La figure 2 est une¯élévation latérale oblique d'une pelle complète construite suivant l'invention, montrant deux façons de -relier fermement les bords contigus du joint arrière.
La figure 3 est une vue arrière partielle, à plus grande échelle, représentant la connexion supérieure.
La figure 4 est une élévation en bout représentée en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3.
La figure 5 est une élévation en bout représentée en coupe suivant la ligne V-V de la figure 2.
La figure 6 est une coupe, à plus grande échelle, du manche, montrant le dispositif de liaison inférieur utilisé à la figure 2.
La figure 7 est une coupe partielle de la partie inférieure du manche de pelle semblable à oelle représentée à la figure 2, montrant une méthode modifiée pour la connexion rigide des rebords raidisseurs.
La figure 8 est une vue semblable à la figure 7, montrant une autre méthode pour la connexion rigide des ¯rebords raidisseurs
La figure 9 est une élévation en bout, à plus grande échelle, représentée en coupe suivant la ligne IX-IX de la figure 8.
.la figure 10 est une élévation partielle, à plus grande échelle, d'une partie d'un manche, montrant une autre méthode pour la connexion rigide des bords contigus arrièresde celui-ci.
<Desc/Clms Page number 7>
La figure 11 est une élévation en bout, représentée en coupe, d'un manche, montrant une autre méthode pour la connexion rigide des bords oontigus arrières du manche.
La figure 12 est une élévation en bout, représentée en coupe, d'un manche, montrant encore une autre méthode pour la connexion rigide des rebords raidisseurs, et
La figure 13 est une vue semblable à la figure 12, montrant la pince .après son matage sur les rebords raidisseurs.
Comme le montre la figure'1,.le manche 1 d'une pelle tirée, par pression et conformation, d'un flan unique de tôle métallique, 'comprend des .bords arrières contigus qui sont prolongés et repliés vers l'intérieur de manière à constituer des rebords raidisseurs longitudinaux 3. Ceux-ci sont prolongés vers le bas au-delà de l'extrémité inférieure du manche 1 de façon à faire partie des embases 4 et d'au moins une partie des bords supérieurs du fer 2.
De cette manière, la tendance qu'a le métal de se fendre ou de se déchirer pendant l'opération de presse destinée à la conformation desdites embases est fortement réduite et l'encoche habituelle en forme de V située à l'arrière du col peut être en substance entièrement fermée, comme représenté en 5, de manière à disposer d'une prise de forme circulaire confortable à l'endroit du col.
Les figures 2 à 6 représentent une méthodepréférée de cons- truction d'une pelle suivant l'invention, comprenant les partion- larités essentielles définies avec référence à la figure 1, ainsi que d'autres particularités permettant de réunir fermement les bords oontigus arrières, afin d'augmenter encore la résistance à la torsion du manche.
A l'extrémité supérieure du manche tubulaire 6, immédiate- mont sous la poignée 7, les rebords raidisseurs opposés 3 sont pourvus.de partes perforées 8 et 9 respectivement, agencées de façon à se recouvrir comme le montrent clairement les figures 3 et 4, afin de pouvoir y introduire et fixer un rivet 10.
<Desc/Clms Page number 8>
@
A l'extrémité inférieure du manche 6, immédiatement au-dessus du fer 11, les rebords raidisseurs opposés 3 sont pourvus d'une paire de pattes perforées 12 qui sont tordues à leur base de 90 de façon qu'elles se recouvrent et que les trous coïncident afin de pouvoir y introduire un rivet 13.
La figure 7 représente une autre méthodede relier fermement les bords contigus arrières du manche. Dans ce cas, les rebords 3 sont pourvus de pattes adjacentes 14, une sur chaque rebord, qui sont recourbées sur elles-mêmes de manière à constituer deux oeil- lets tubulaires coaxiaux dans lesquels on peut glisser et fixer un rivet 15.
Les figures 8 et 9 représentent une autre méthode pour attein- dre le même résultat. Dans le ca. considéré, les rebords 3 sont agenoés de manière à s'appliquer l'un oontre l'autre',.- et des ri- vets 16 sont; introduits et fixés dans des ouvertures alignées.
La figure 10 représente une autre méthode, suivant laquelle chaque rebord 3 est pourvu d'une patte perforée 17 que l'on fixe à un bord opposé du manche à l'aide d'un rivet 18.
Sur la figure 11, les bords oontigus arrières des rebords 3 sont réunis de façon rigide par soudure, comme représenté en 19.
Les figures 12 et 13 représentent encore une autre méthode de réunir fermement les rebords 3, ceux-ci étant, après avoir été repliés vers l'intérieur, repliés une seconde fois vers l'exté- rieur l'un par rapport à l'autre, de façon à définir des rainures longitudinales diriges eh sens opposés.
Une pinoe oblongue 20 à section en substance en forme de C est ensuite agencée de façon à être glissée par forçage à l'inté- rieur'du manche dans un sens longitudinal, de manière que les bords rentrés de la pince viennent engager lesdites rainures et réunissent fermement les rebords 3 l'un à l'autre. Afin d'augmen- ter la résistance mécanique de la liaison, la pince 20 est
<Desc/Clms Page number 9>
aplatie par forçage sur les rebords 5 de façon à river les parties L'une à l'autre, comme le montre la figure 13. Ceci peut être réalisé en introduisant une enclume allongée à l'intérieur du manche et en appliquant ensuite une pression extérieure dans le sens longitudinal des rebords.
REVENDICATIONS
EMI9.1
----------------- ----------
1) Manche métallique creux ou manchon pour une pelle, bêche ou autre outil à main du genreprécité, caractérisé en ce que les ¯bords contigus du joint arrière de celui-ci sont prolongés et repliés vers l'intérieur de façon à former des rebords raidisseurs longitudinaux qui sont donc logés à l'intérieur dudit manche creux ou manchon suivant le cas, et dans lequel lesdits rebords sont prolongés vers le bas au-delà de l'extrémité inférieure du manahe ou manchon de manière à faire partie des embases et d'au moins @ une partie des bords supérieurs du fer dans le cas d'une pelle ou d'une bêche,
grâce à quoi la tendance qu'a le métal de se fendre et de se déchirer pendant l'opération de presse servant à conformer lesdites parties d'embase est fortement réduite, et l'encoche habituelle en forme de V se trouvant à l'arrière du col peut être en substance entièrement fermée, de sorte que ledit col peut aussi avoir une section transversale en substance circulaire.