BE567561A

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Publication number: BE567561A
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Description

Il existe déjà des feuilles pour la 'fabrication des -cigarettes ou des cigares constituées par,un mélange de tabac' plus ou moins réduit en poudre.et par des matières cellulosi- ques également réduites en poudre
Les feuilles de ce genre n'ont pas donné les ré- sultats escomptés parce qu'elles ne présentent pas une suffi- sante résistance au déchirement
La présente invention permet d'éviter cet inconvénient et consiste à réaliser un réseau constitué par des fibres pro- venant des' éléments fibreux de la feuille- de tabac tels que les

côtes et par des fibres cellulosiques longues telles que celles, des. plantes annuelles ( lin , chanvre, jute , manille, mûrier , etc... ) avec ou sans poudre de tabac provenant des déchets de tabac et adhérant audit réseau .

Du fait de la présence des longues fibres de ma- tières cellulosiques au lieu de matière cellulosique réduite en poudre , on obtient une feuille composite plus résistante au déchirement et ainsi susceptible d'être utilisée plus efficacement . -. '
L'augmentation de la résistance'mécanique de la feuille ainsi constituée provient des liaisons intimes 'déve- loppées au cours du traitement entre les fibres longues des plantes annuelles et les fibres plus courtes des éléments ligneux de La feuille .

Ces liaisons présentent un caractère physico-chimique se tràduisant par un gel-qui adsorbe les éléments cellulaires isolés provenant de la poudre de tabac
On évite ainsi' l'emploi d'éléments à base'de cel- lulose substituée , dont les 'inconvénients 'sont connus et on obtient par contre. une feuille dont le. goût et l'odeur sont absolument comparables à ceux des produits obtenus exclusive- ment à partir du tabac naturel
Une telle feuille peut être réalisée de la manière suivante :
On transforme les déchets de tabac provenant des côtes ou des parties ligneuses d'e la plante par un 'traitement qui-divise les éléments en augmentant la surface d'adsorption et en maintenant au maximum la longueur des fibres .

Ce trai- tement peut être effectué en milieu aqueux dans les matériels classiques de la technique papetière ( piles hollandaises , raffineurs , etc... ) mais ceci n.'est pas limitatif du procéde

Pour obtenir le maximum d'efficacité du procédé les cotes ou parties, ligneuses de la Planté à tabac se.ront traitées sous forme de suspension aqueuse comprenant 4 à 8 parties de côtes ou déchets ligneux ,pour 100 parties de suspension ,. Une telle concentration de produit permet d'é- siter le raccourcissement des fibres et favorise le dévelop- peinent' du gel . A la fin du traitement , la pâte ainsi ob-
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tenue aura un"d.e6ré d'engraissement égal au mo.ns'à 40Ô Shopper-Ri'egler .

On prépare-, d'autre' part , par les procédés habi- tuels de la technique papetière , une .pâte à papier 'en partant d'une matière cellulosique à longues fibres comme . celles des plantes annuelle's ( lin , chanvre jute ', ma- nille , mûrier , etc... ) on lessive 'cette pâte comme connu on la blanchit ou non . La pâte doit présenter -des carac - tères hydrophiles et des éléments longs et fibrilles . Elle doit avoir un degré d'engraissement égal , au moins à 75 Shopper-Riegler .

On mélange ensuite la pâte a papier ainsi obtenue avec la pâte de tabac dans une proportion définie telle que, par exemple :
10% de pâté à papier , ' '
90 % de pâte de tabac.

A ce mélange , on ajoute juste avant l'emploi , la poudre de tabac qui se trouve ainsi fixée sur le gel dont il a .été fait mention plus haut . Ceci évite dans une large mesure le lavage des .éléments aromatiques du tabac'.

A titre d'exemple-, on-incorporera 1 partie en poids de poudre de tabac pour 3 parties du mélange pâte à papier', pâte de tabac - (comptées en poids de matières sè- ches)-.- .

Le mélange obtenu est ensuite'délayé jusqu'à consistance convenable et envoyé dans une machine à papier où,il est transformé en feuille , d'épaisseur adaptée , soit d'une façon continue , soit d'une façon discontinue .

Les eaux d'égouttage provenant du traitement du lange sur la toile de la machine à papier peuvent être utilisées pour la dilution des produits travailler ulté - rieurement . On évite ainsi des pertes de produits soluble s .

La résistance mécanique de la feuille obtenue est suffisamment élevée pour-qu'on puisse augmenter la sur- ' face des éléments intercellulaires par l'action d'un produit décomposable à chaud tel que le bicarbonate d'ammonium par exemple . Ces produits seraient introduits dans la composi - tion de la pâte et manifesteraient leur effet-pendant l'élé-,' vation de température consécutive à l'action des cylindres , sécheurs de la machine à papier . Un dosage judicieux du produit'permettrait un ajustement optimum de la vitesse et de'la température de combustion de la feuille de tabac re- constituée .

Pour conférer à la feuille ainsi -réalisée cer - tains arômes ou certains caractères de combustibilité , on peut ajouter à ladite feuille soit pendant sa fabrication , soit après , des produits chimiques .

Enfin , la résistance mécanique des produits obte- nus est suffisante pour supporter des traitements d'emboutis- sage et de découpe , destinés à alléger la feuille et à aug- menter son pouvoir de remplissage .

Claims

R E S U M E La présente invention a pour objet : 1 ) à titre de produit industriel nouveau , une feuille de tabac reconstituée par un réseau formé de fi - @res d'e tabac et de fibres cellulosiques longues et par des déchets de tabac réduits en. poudre adhérant audit ré- seau .

2 ) un procédé pour la réalisation d'une feuille de tabac conforme au paragraphe précédent , consistant à amener les parties ligneuses des. feuilles de tabac ( côtes notamment ) à l'état de fibres aussi longues que possible à amener d'autre part les matières cellulosiques à fibres longues à l'état de fibres , à mettre en suspension li - quide d'une part.les fibres de tabac ainsi obtenues et d' autre part les fibres de matières cellulosiques ainsi ob- tenues , à mélanger les deux solutions réalisées , et à égoutter ce mélange pour le transformer en feuille par exemple sur une machine à faire'le papier .

De préférence : a) la transformation des parties ligneuses des feuilles de tabac à l'état de fibres est réalisée dans un appareil utilisé en technique papetière de préférence sous forme de suspension liquide ( par exemple 4 à 8 par- ties de tabac pour 100 parties de liquide ) . b) à la fin du traitement prévu sous a) la masse obtenue présente un degré d'engraissement d'au EMI5.1 moins 4 Shopper-Risglar .. ¯ , c) la transformation des matières cellulosiques à l'état de fibres est réalisée dans un appareil utilisé en technique papetière .

<Desc/Clms Page number 6> d) à la fin du traitement, prévu sous c) la mas- se obtenue présente un degré d'engraissement au moins égal à 75 Shopper-Riegler . e) on mélange 10 parties de la suspension li - quide contenant les fibres de matières cellulosiques pré- citées à 90 parties de la suspension liquide contenant les fibres des matières ligneuses du tabac . f) on ajoute au mélange de fibres de matières cellulosiques et de parties ligneuses du tabac et avant sa transformation en.feuilles du tabac réduit en poudre par exemple dans la proportion d'une partie de poudre pour trois parties du mélange- . g) les eaux provenant de l'égouttage du mé- lange sont réutilisées pour la mise en suspension des pro- duits à traiter .

h) on peut ajouter audit mélange avant son égouttage un agent destiné à augmenter la surface des élé- ments intercellulaires tels que le bicarbonate d'ammonium. i) on'peut ajouter audit mélange de préférence avant son égouttage un produit destiné à modifier 1''arôme, son degré de combustibilité , etc..