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La présente invention se rapporte aux appareils à dres- ser, à doucir et/ou à polir des surfaces de matières telles que, par exemple, le verre, la glace, le marbre ou les matières agglomé- rées. Ces appareils comportent en général un ou plusieurs arbres verticaux tournants, dont chacun porte, par un croisillon, plusieurs outils qui viennent en contact avec la surface à traiter en y exer- çant une certaine pression. Celle-ci doit être réglable pour pou- voir l'adapter à la nature de la surface et à la finesse du grain des abrasifs utilisés successivement.
Il est connu de régler cette pression, par exemple, au moyen d'un vérin mécanique, hydraulique @ ou pneumatique agissant sur l'arbre tournant ou au moyen d'une com- binaison de plusieurs vérins de ce genre qui, par leur action, amè- nent les outils au. contact de la surface à traiter, ces outils étant
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libres de coulisser verticalement dans le ou les croisillons, la pression étant finalement exercée par les outils eux-mêmes chargés de masses métalliques. Les vérins ci-dessus servent aussi au relè- vement des outils.
La pression exercée sur la surface à traiter par les dif- férents outils d'un arbre doit être uniforme et actuellement, cette condition est réalisée par le lestage des outils avec des masses métalliques identiques. Indépendamment du fait que ce moyen n'est utilisable que pour les appareils travaillant la face supérieure d'une feuille de matière horizontale, il est encombrant et malaisé à manipuler quand il s'agit de modifier la pression sur la surface à travailler et lorsqu'il s'agit de remplacer les outils proprement dits. On connaît aussi des appareils dans lesquels chacun des ou- tils montés sur un croisillon ou un plateau tournant est pourvu d'un dispositif de réglage de pression par des vérins individuels destinés à équilibrer la pression des différents outils et à tenir ceux-ci à la pression voulue.
Dans le même but, on a également proposé de relier des outils coulissant dans le croisillon par des balanciers montés sur des pivots solidaires du croisillon ou du plateau et orientés paral- lèlement à la surface à traiter. Ces dispositifs sont compliqués au point de vue mécanique et exigent une mise au point et un entretien minutieux en exploitation.
La présente invention a pour objet un appareil à doucir et ou à polir dans lequel la pression exercée axialement sur un ar- bre tournant autour de son axe est répartie d'une façon très simple sur les outils d'un croisillon porté par l'arbre tournant. A cet effet, la pression est transmise aux outils par l'intermédiaire d'un fluide hydraulique ou pneumatique qui reçoit la presssion exer- cée sur l'arbre et la répartit uniformément sur les outils suivant le principe des vases communicants, quelle que soit l'usure diffé- rente des outils équipant un même croisillon.
Des chambres communicantes peuvent être prévues dans le
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croisillon pour des pistons portant les différents outils et sur lesquels agit le fluide contenu dans les chambres communicantes.
De préférence, il est prévu pour chaque outil une cham- bre pourvue d'un cylindre ouvert dans lequel coulisse un piston .formé d'un fourreau fermé vers la chambre et pénétrant dans celle- ci, et d'un arbre solidaire de l'outil tournant librement dans le fourreau, le déplacement du piston dans le cylindre étant limité par une butée permettant de remonter l'arbre tournant pour éloigner les outils de la surface de la matière à traiter et empêchant les outils d'entrer en contact avec le support de la matière en cas de disparition de celle-ci.
Les chambres sont avantageusement doublées de récipients fermés qui communiquent entre eux et sont constitués d'une matière élastique s'appliquant contre le$ parois, afin de supprimer les per tes de fluide.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'invention.
La figure 1 montre une partie d'un appareil à doucir et/ ou à polir pourvu d'un croisillon à chambres communicantes.
La figure 2 est un appareil semblable à celui d.e la figu re 1, dans lequel les chambres sont doublées de récipients élasti- ques communicants.
L'appareil comprend un arbre 1 coulissant dans le four- reau 2 qui est monté dans le bâti 3 sur des roulements 4 et mis en rotation par le pignon 5 et la vis sans fin 6. La rotation du four- reau 2 est transmise à l'arbre 1 par la cale 7 pouvant se déplacer axialement dans l'évidement allongé 8. A l'extrémité de l'arbre 1 est fixé le croisillon 9 (pouvant évidemment avoir la forme d'un plateau), pourvu d'un certain nombre d'outils 10 coulissant dans le croisillon et appuyant contre la surface 11 de la surface à traiter.
La pression des outils contre cette surface est engendrée et réglée par un ou plusieurs vérins non représentés sur les figu- res, agissant en direction axiale sur l'arbre 1 et permettant aussi
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de modifier la distance entre les outils et la matière à, traiter, donc de les abaisser sur la surface de la matière et de les rele- ver.
Conformément à l'invention, la répartition uniforme de la pression des différents outils contre la surface à traiter est obtenue par le déplacement d'un fluide contenu dans les cham- bres 12 communiquant entre elles au moyen des conduits 13. Des pistons pénétrant dans les chambres sont formés d'un fourreau 14 fermé vers la chambre par un disque 15 et coulissant dans un cylin- dre ouvert 16 solidaire d'une chambre et d'un arbre 17 qui est fi- xé sur l'outil 10 et tourne librement autour de son axe dans le fourreau 14 sur des roulements 18. Le mouvement de ces pistons est limité vers le bas par la butée 19.
Le cylindre 16 et/ou le four- reau 14 sont pourvus de garnitures d'étanchéité, mais pour empê- cher de façon certaine les fuites de fluide, on peut doubler les chambres 12 de récipients élastiques 20 (figure 2) communiquant entre eux par les conduits 13, et faits par exemple, en caoutchouc.
Sur une des conduites reliant les chambres se trouvent placés un robinet 21 et un manomètre 22, de façon à pouvoir régler la pression interne des chambres avant travail et à pouvoir réta- blir cette pression si des fuites se présentent.
Bien entendu,l'invention n'est pas limitée aux formes d'exécution qui ont été décrites et représentées à titre d'exemple, et on ne sortirait pas de son cadre en y apportant des modifica- tions.
REVENDICATIONS.
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