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On sait qu'en agriculture le système d'irrigation par l'eau de pluie connaît une diffusion toujours croissante, du fait des énormes avantages qu'il présente soit en ce qui concerne l'aug- mentation des récoltes, soit parce que ce système, pour être auw tomatique,est très simple et très économique.
En outre, les lacs artificiels, même en colline, deviennent toujours plus nombreux et rendent possible une application plus générale et extensive de ce système économique et automatique.
Il est connu cependant qu'un des points faibles dudit sys- tème est représenté par les joints de raccordement des tubes fle- xibles (en caoutchouc ou en matière plastique) qui constituent l'élément fonctionnel de base de tout le système. Ces joints sont généralement métalliques et doivent donc être nécessairement fixés préalablement et stablement aux extrémités des sections des tuyaux.
En outre, la rigidité due à la nature physique de ces joints métalliques provoque évidemment un tas d'inconvénients qui rendent très difficile le fonctionnement et la manoeuvre du
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système et diminuent la longévité des tuyaux.
selon la présente invention, on a trouvé maintenant que l'on peut obtenir des conduites flexibles, ou relativement rigides, qui peuvent être employées pour les applications d'irrigation mentionnées ci-dessus sans présenter les inconvénients que l'on vient de décrire mais qui, au contraire, offrent de sérieux avan- tages de simplicité et de fonctionnement particulièrement effica- ce, si les joints ou les raccordements des tubes en question sont formés et montés d'après le système qui est décrit et revendiqué dans la suite et est aussi illustré dans les figures.
Les tubes prévus par cette invention sont à base de chlorure de polyvinyle ou d'une autre matière plastique quelconque ayant des propriétés analogues ou équivalentes au PVC, et sont formés de fagon à présenter sur la surface extérieure une série de rai- nures ou nervures longitudinales qui peuvent avoir, en coupe transversale (normale à l'axe des tubes) un profil quelconque capable d'assurer un engagement parfait et une très forte adhérence,
La jonction de deux tuyaux est réalisée, selon l'invention, au moyen d'un manchon qui est aussi en matière plastique,de pré- férence en la même matière que celle des tubes, à l'intérieur du- quel on a pratiqué des rainures ou nervures longitudinales dans lesquelles s'engagent les rainures ou nervures longitudinales sur la surface extérieure des tubes.
pour le raccordement de deux tuyaux, le manchon en question sera donc enfilé pour une partie sur un des deux tuyaux et pour l'autre partie sur'le deuxième tuyau.
On obtiendra ainsi une jonction très stable et très étanche.
D'après 1'invention, pour mieux bloquer le manchon sur les tuyaux et éviter des mouvements relatifs possibles entre le man- chon et les tubes lors des manoeuvres ou déplacements du système, on employera des bandes ou anneaux circulaires que l'on serrera
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sur les extrémités des deux tronçons du manchon au moyen d'une attache serrante telle qu'une attache pour ski.
L'invention sera mieux décrite en se référant aux dessins qui représentent respectivement :
Fig. 1 : une vue partielle (moitié à gauche) et une coupe avec un plan horizontal (moitié à droite) d'une jonction selon l'invention;
Fig. 2 : une coupe verticale qui montre le tuyau interne, le manchon, la bande et l'attache de serrage ;
Fig. 3 à 7 : des coupes verticales qui montrent différents profils des nervures en saillie sur les tuyaux et des rainures dans le manchon;
Fig. g :une vue partielle et une coupe, comme en Fig. 1, d'un joint élastique ;
Fig. 9 :une coupe comme en Fig. 2 du tuyau interne, du manchon, de la bande et de l'attache de serrage;
Fig. 10 : une vue partielle et une coupe, comme en Fig. 1 et 8, d'un double manchon;
Fig. 11 et 12 :
deux coupes verticales ou perpendiculaires l'axe des tuyaux respectivement sans et avec attache de serrage ; Fig. 13 : une vue partielle et une coupe horizontale comme en Fig. 1, 8 et 10 d'un manchon avec deux embranchements, tandis que
Fig. 14 et 15 sont deux coupes verticales ou perpendiculaires à l'axe des tuyaux qui montrent respectivement uniquement la dé- rivation (Fig. 14) et l'ensemble tuyau manchon bande et attache , de serrage (Fig. 15).
En Fig. 1 on a indiqué avec T1 et T2 les deux tuyaux qui doivent être raccordés, avec M le manchon et avec F1 et F2 les deux bandes de serrage placées aux extrémités du manchon M. pour joindre les deux tuyaux, on engage les nervures S en saillie sur les extrémités des tuyaux T1 et T2 dans les rainures du manchon M
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et on met en contact les extrémités des tuyaux T1 et T2 enfilées dans le manchon.
Etant donnée la configuration complémentaire des nervures en saillie sur les tuyaux et des rainures à l'intérieur du man- chon et l'adhérence intime de ces surfaces, on obtient de cette façon un joint parfait qui assure l'étanchéité du système pour le fluide qui parcourt les tuyaux et une très bonne résistance à la traction, pendant la manoeuvre et le déplacement de toute la tuyauterie.
Cependant pour éviter au maximum un glissement éventuel des tuyaux dans le manchon et augmenter encore la résistance à la traction du montage, selon l'invention, on place sur les extré- mités du manchon deux bandes ou anneaux de serrage T1 et F2 qui peuvent être fixés ou peuvent avoir un dispositif L de serrage (Fig. 2) pareil à une attache pour ski. Ce dernier dispositif est très connu et il suffit ici de rappeler qu'il est constitué d'un petit élément élastique ou ressort que l'on peut tirer au moyen d'un levier ou manette. En tout cas, ce dispositif est . indiqué schématiquement en Fig. 2.
Dans la Fig. 1 les extrémités des tubes Tl et T2 ne sont pas en contact; il est évident que pour serrer le joint ces deux ex- trémités doivent être amenées l'une contre l'autre.
Les Fig. 3 à 7 montrent différents profils que l'on peut donner aux nervures S en saillie sur les deux tuyaux T1 et T2 et rainures aux/fentes correspondantes sur la surface interne du manchon.
La Fig. 2 montre, en coupe, le tuyau T avec ses nervures, le manchon M avec ses rainures, une bande ou anneaux de serrage F et le dispositif de serrage L en forme d'attache pour skis,
La Fig.8 représente une forme de réalisation de l'invention dans laquelle la partie centrale C du manchon M est constituée
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par un soufflet avec quatre ondulations; on obtient ainsi un , joint très flexible qui facilite les manoeuvres de déplacement de l'installation et augmente la durée de vie de toute la tuyau. terie, Les tronçons du manchon qui s'engagent avec les extrémi- rainures tés des tubes à joindre présentent les mêmes/ des Fig. 1 à 7 qui correspondent aux nervures en saillie sur les tubes T1 et T2.
La Fig. 9 montre un dispositif de serrage pour le joint d'a- près la, Fig. 8 comportant les mêmes éléments du dispositif de la Fig. 2, c'est-à-dire les deux bandes ou anneaux F1 et F2 aux ex- trémités du manchon et, pour chaque bande, une attache de serrage L,
Les Fig.1 10, 11 et 12 illustrent une autre forme de réalisa- tion de la jonction selon cette invention; le manchon M est cons- titué ici par deux manchons partiels M' et M";
le manchon M' pré- sente à l'intérieur des rainures dans lesquelles s'engagent les nervures ST en saillie sur les tubes T1 et T2, en outre, est muni , sa surface extérieure de nervures SM' qui s'engageront avec les 'rainures correspondantes pratiquées dans le manchon central M" (Fig. Il). La Fig. 12 montre maintenant que les bandes de serra- ge F1 et F2 reposent sur les nervures en saillie, extérieures du manchon interne M'. Le manchon M' sera flexible tandis que le manchon central M" sera rigide. On obtient ainsi un montage très rigide qui ne permet aucun mouvement relatif entre les tubes et le manchon.
Les Fig. 13, 14 et 15 montrent enfin une dernière forme de réalisation d'une jonction avec dérivation en T; le manchon est toujours muni de rainures qui épousent les nervures en saillie sur les tubes (Fig. 15) mais présente dans sa partie centrale deux brides D1 et D2 (Fig. 14 coupe d'après x-x en Fig. 13). Le dispositif de serrage représenté en Fig. 15 est le même que ce- lui de la Fig. 2.
Il est évident que d'autres jonctions avec ou sans dériva-
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tions simples ou multiples sont possible, sans sortir de l'es- prit de cette invention.
Résumée
1. Joints et raccordements de sûreté, avec ou sang dériva. tions multiples., pour tuyauteries en matière plastique, caractéri- sés par le fait qu'ils sont constitués de manchons en matière plas- tique qui présentent sur la surface interne des rainures ayant un profil conique, ou tronconique ou semi-circulaire, qui correspon- dent et s'engagent parfaitement avec des nervures qui sont en sail lie sur la surface de deux tuyaux à joindre et présentent un profil complémentaire de celui des rainures dans le manchon.