La présente invention concerne un procédé et un appareillage de fabrication de feuilles thermoplastiques ondulées, en matiè-
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logues.
L'objet de l'invention est un procédé et un appareillage permettant d'obtenir une tôle ou plaque ondulée en matière thermoplastique, à partir d'une tôle ou plaque initialement plane, dont
les génératrices du profil ondulé sont parallèles à l'extension longitudinale. de la dite tôle ou plaque.
Selon son mode préféré de réalisation, le procédé en ques- <EMI ID=2.1>
ge; application 4-la plaque de forces de .traction distribuées sur :toute sa largeur, provoquant le déplacement continu de la plaque au travers de la zone de chauffage; le chauffage de la plaque dans la. dite zone de chauffage à la température de ramollissement de la dite plaque; Inapplication simultanée aux régions longitudinales de la plaque situées entre la zone de chauffage et la zone sur laquelle les forces de traction sont appliquées, de forces orientées alter nativement.dans des directions opposées perpendiculairement à la surface de la plaque afin de déflecter alternativement les dites régions les unes par rapport aux autres, dans des directions opposées, avec refroidissement simultané de la plaque dans les régions soumises aux forces.
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traversés par la -plaque et adaptés pour, au cours de cette traversée, chauffer la matière constituant la plaque à la température nécessaire pour obtenir son ramollissement; un moule au moins ajusté contre une face de la plaque sur toute la largeur de.celle-ci, le dit moule ayant une surface moulante constituée par des régions superficielles incurvées en des formes cylindriques dont les génératrices sont orientées parallèlement à la direction du déplacement de la plaque; des moyens appliquant la plaque contre la dite sur-
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moyens assurant le refroidissement'continu de la surface modelante, et des moyens d'entraînement de la plaque disposés à la suite du moule, assurant la traversée de la plaque dans les moyens de chauffage mentionnés ci-dessus alors que la dite plaque est appliquée contre la surface modelante.
D'autres points caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre en se référant au dessin joint dans lequel : la figure 1 est une vue schématique d'une installation <EMI ID=5.1> les ; la figure 3 est une vue en perspective frontale plongeante d'une partie du moule inférieur, le moule supérieur étant schématisé en pointillé ; <EMI ID=6.1> placement de la plaque, d'un autre mode de construction des deux moules ; la figure 5 est une coupe de la figure 4 suivant la ligne V-V la figure 6 est une vue partielle avec coupe partielle d' un dispositif à rouleaux destiné à entraîner la plaque ; la figure 7 est une vue schématique montrant l'action des moules sur la plaque thermoplastique ;
la figure 8 est une vue en perspective d'une région termi' nale de deux plaques dans un accouplement en toiture, dans lequel les ondulations des plaques ont une forme crénée ; . la figure 9 montre une variante de forme dé plaque utilisable pour l'accouplement en toiture représente dans la figure 8 la figure 10 est une coupe en section droite d'une portion' marginale longitudinale d'une autre variante de forme de plaque utilisable comme dans la figure 8 ; la figure 11 montre schématiquement une installation de fabrication de plaques selon les figures 8 à 10 ; <EMI ID=7.1>
les à utiliser dans l'installation représentée dans la figure 11;
les figures 13 et 14 montrent schématiquement deux étapes consécutives de la fabrication de plaques selon les figures 8 à 10; la figure 15 est une vue en plan d'un autre mode de réalisation d'un moule à employer dans une variante du procédé ; <EMI ID=8.1> ployer dans une variante du procédé ; la figure 17 est une coupe du moule de la figure 16 effec-tuée suivant un plan vertical longitudinal passant dans le long du fond a'une ondulation; <EMI ID=9.1>
vantage.
La plaque résultante suit un itinéraire rectiligne allant
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posée dans un plan horizontale et ses deux faces étant respectivement tournées, l'une vers le haut., et l'autre vers le bas. Cet itinéraire est défini de l'un des côtes par des rouleaux ou cylindres
<EMI ID=11.1> la figure 6. Ainsi ou'on peut le'voir dans cette figure 6, les rollleaux 19 et 20 agissent par frottement sur les faces opposées de la plaque 14 et sont pourvus à cet effet de bandages 21 circulaires en caoutchouc. Dans la région de ces rouleaux tracteurs, la plaque est <EMI ID=12.1>
des rouleaux 20 est. égal à celui des rouleaux 19, et de Même que <EMI ID=13.1>
l'arbre 22'-, et tournant à la même -vitesse grâce à un couplage appro-
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rouleaux respectifs 19 et tous ces rouleaux.19 et 20 ont le même diamètre externe et exercent chacun sur la plaque .14 une même forme de traction avec la même vitesse et cela. sur toute la. largeur de la plaque.
Deux radiateurs infrarouges, référencés 25 et 26 dans la <EMI ID=15.1>
14 et leur intensité de chauffage est réglée de telle sorte que la plaque soit portée à sa température de ramollissement du fait de son passage entre les radiateurs. Deux moules 27 et 28 sont placés
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décrits en détail en se référant aux. figures 2 à 5.
Ainsi qu'on l'a représenté dans les figures 2 et 3, chaque moule est constitué par une boite en tôle métallique 2'7 et 28 respectivement, dont la. largeur L est au moins égale à la largeur
<EMI ID=17.1> <EMI ID=18.1> traduction de la plaque 14 dans l'espace entre les deux moules.
Revenant à la figure 1, on voit que des moyens refroidis-
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froidissent la plaque grâce à une circulation d'eau au travers de ces deux boîtes.
Considérant les moyens qui viennent d'être décrits et se
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en ne tenant pas compte pour -le moment de la fonction des moyens de refroidissement 40, 41.
<EMI ID=21.1> tre les-rouleaux 19 et 20 exerçant sur la plaque un ensemble de
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portent des réglons alternativement saillantes et cr.euses reparties sur la. largeur de la plaque, il est évident que lorsque la plaque
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res à la surface originale de la plaque, laquelle se déplace perpendiculairement au plan de la figure 7. En conséquence,' des régions longitudinales alternées de la plaque sont déficelées de leur planéité originale., déflections représentées en pointillé dans la figure 7, chacune d'entre elles étant tractée et étirée transversalement pour former une demi-onde d'une ondulation sinusoïdale.
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fixer les ondulations imprimées dans la plaque, mais également et principalement pour éviter le collage de la matière ramollie' sur
les surfaces modelantes des moules, et en outre, amener la matière constituant la plaque à un conditionnement défini d'ordre moléculaire,- lequel est extrêmement important pour la standardisation en qualité du produit final.
En effet, au premier contact avec les moules fortement refroidis, des films durs se forment sur les faces de la plaque stoppe-! sant au collage de la matière contre les moules,- Ce durcissement superficiel est en outre préparé par les parois inclinées 28 (voir la figure 3) qui radient du froid vers les faces de .la plaque et durcis. sent déjà ces faces avant que la plaque pénètre effectivement dans l'espace entre les surfaces ondulées des moules. Ensuite, alors <EMI ID=26.1>
lécules de la matière s'orientent toutes clans des directions préfé-
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que et parallèlement aux faces de cette ,)laque. Toutefois, on doit se rappeler que la plaque est soumise ultérieurement à d'autres for-
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action des rouleaux 19 et 20 à la suite de quoi, les molécules de la plaque sont finalement orientées parallèlement aux ondulations de la. plaque assurant ainsi une élasticité considérable et une résistance mécanique satisfaisante. Cette élasticité et cette résistance constituent le principal avantage résultant du procédé selon l'invention par rapport aux plaques ondulées fabriquées de n'importe quelle autre manière, telle que par exemple, par extrusion au travers d'une filière à profil ondulé.
Il a été constaté qu'il était inopportun que la matière constituant la plaque soit complètement durcie au sortir du premier couple de moules.. Lorsque la plaque a une épaisseur appréciable, il est même avantageux de faire passer la plaque dans un second cou-
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de filière aans laquelle la plaque est étirée et refroidie tandis qu'elle est mue par les rouleaux 15 et 16. A cet effet, les parois
<EMI ID=30.1> les faces opposées de la plaque par un moyen quelconque approprié, de préférence réglable en pression semblable à celui agissant sur les moules 27, 28. De cette manière, même avant que la matière de. la plaque 14 pénètre dans l'espace entre les moules 27, 28, elle subit une extension longitudinale. Les molécules étirées sont en conséquence "détrempées" et leur arrange'!lent mutuel est consolidé
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Afin d'assurer un étirage transversal prédominant entre les moules 27, 28, la dimension de ces moules dans le sens de marche de la plaque doit être relativement faible, de l'ordre de quelques dizaines de centimètres (par exemple 25 à 40 cm comme mentionné plus haut), afin d'éviter des tensions considérables de traction
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servant sa largeur initiale sans altération sensible malgré sa conversion de plaque plane en plaque ondulée. Pour les mêmes raisons, les vitesses périphériques des rouleaux 15, 16., d'une part, et 19,
20, d'autre part, doivent être accordées entre elles. Comme résultat d'un grand nombre d'essais effectués jusqu'à présenta on a cons--
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vitesse périphérique inférieure de 1 à 3% à celle des rouleaux 15,
16. Si tous les rouleaux ont le même diamètre,- il suffira de choisie pour le renvoi 18 un rapport réducteur tel que les rouleaux 19, 20 effectuent seulement 97 à 99 tours tandis que les rouleaux'15, 16, en effectuent 100.
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127, 128, représentés dans les figures 4 et 5. Chacun de ces moules comprend un certain nombre de cylindres métalliques creux 50,
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tés par les parois 51, 52, et disposés parallèlement entre eux sur
-toute la, largeur de la plaque 14. Les. cylindres du moule 127 sont disposés en regard des intervalles entre cylindre?, du -,;ioule 128, et
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pectivement, la communication entre tubes cylindres et les tubes collecteurs étant assurée par des ouvertures référencées 55 et 56 dans la figure 5. En outre, ainsi qu'on peut le voir dans la figure 5, les tubes collecteurs sont situés le plus près possible des extrémités des tubes cylindriques et pourvus de tubulures de raccord 57,
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circulant dans les tubes cylindriques, tel que de l'eau. La flèche
D dans la figure 5 indique_ la direction et le plan suivant lequel la plaque 14 pénètre dans l'espace entre les moules 127, 128.
On remarquera que les extrémités des tubes cylindriques, situées du côté de l'entrée de la plaque sont pourvues de parois 51 formant un biseau orienté vers l'autre moule dans le sens du déplacement de la plaque 14, c'est-à-dire dans le sens de la flèche D.
On remarquera en plus que dans les deux modes de réalisation des Non; les, les moules supérieur et inférieur ont la même longueur (P dans la figure 2) dans le sens du déplacement de la plaque, les moules restant constamment face à face, sans aucun basculement ni aucun entraînement dans le sens du mouvement de la plaque. Cet arrangement a une très grande importance pratique pour éviter les distorsions des plaques ondulées élaborées selon l'invention. De plus, toujours au point de vue des causes possibles de 'distorsion à éviter, il est avantageux que les deux moules soient refroidis chacun à des températures aussi voisines que possible et de préférence iden. ' tiques.
La circulation de l'eau dans les moules doit en conséquence être relativement intense afin que les deux faces de la plaque soient exactement- et uniformément refroidies à une température de 15[deg.] à
20[deg.]C, température à laquelle se forme pour cnacune des faces de la plaque, un film suffisamment solide.et durci.
Avec certaines matières, ou lorsque l'on opère à grande vitesse, le frottement entre la plaque et les surfaces opérantes des moules peut constituer une résistance s'opposant à l'alimentation des moules et pouvant aller jusqu'à provoquer des déchirures dans la plaque. Il a été constat^ que pour éviter cet inconvénient, il suffisait de faire mouvoir ou vibrer l'un quelconque des moules, le moule supérieur par exemple, avec un Mouvement alternatif orienté perpendiculairement au plan général de la plaque en cours de passage entre les moules. L'amplitude ce mouvement doit être relative-
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bir à la plaque. A cet effet, des moules tels que 27, et 27' de là figure 1, peuvent être suspendus par exemple, sur des excentriques calés sur des arbres tournant à une vitesse déterminée par rapport à celle des rouleaux 19, 20.
La plaque ondulée sortant des rouleaux 19, 20, peut oppor-
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moyen connu approprié.
Les feuilles ondulées obtenues de la manière décrite ci' dessus ont une section droite généralement sinusoïdale semblable à celle bien connue des tôles métalliques ondulées employées comme toitures. En conséquence, par exemple, pour constituer une toiture, la fixation des feuilles plastiques sur une armature support, implique la perforation de ces feuilles par des clous ou des vis; de plus, afin que les joints entre feuilles adjacentes aient une étanchéité suffisante par rapport aux agents atmosphériques, les feuilles devront se recouvrir largement entre elles.
Il est évident que les problèmes et difficultés ci-dessus et.autres, pourraient être évités ou éliminés s'il était possible de prévoir au moins sur les bords longitudinaux des feuilles, une ondulation spéciale, par exemple en forme de queue d'aronde ou d'une section droite analogue, étant entendu que par l'accrochage réciproque de deux profils en queue d'aronde de deux feuilles conti-guës, on obtient aisément une solidarisation étanche entre les bords
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brures en queue d'aronde complémentaires, les feuilles couvrantes peuvent être ancrées sur l'armature sans qu'il soit nécessaire de recourir à des clous ou des vis.
En se référant aux figures 8 à 15 du dessin joint, on
va montrer maintenant que grâce à l'invention, il est possible de fabriquer des feuilles ondulées dans lesquelles au moins les ondulations adjacentes aux bords longitudinaux comprennent des portions crénées.
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failles en résine polyvinyle dont la direction longitudinale est indiquée par une flèche. Les deux feuilles sont chacune ondulées suivant une onde trapézoïdale dont les saillies et les creux s'étendent suivant la direction longitudinale des feuilles. Les ondulations comprennent chacune des murs en créneau tels que 6la et 61b,
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de queue d'aronde. D'après la figure, on voit que dans le joint 62 des bords contigus longitudinaux des feuilles, le creux en queue d'aronde formé sur la feuille 61 est engagé sur la saillie formée sur la feuille 60. Ce verrouillage est facile à exécuter grâce à l'élasticité de la matière constituant la feuille, et il fournit
un joint étanche mécaniquement fort qui ne laissera pas passer l'eau
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en queue d'aronde de hauteur correspondant à la profondeur des creux
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sembles sur le dit relief 63a comme représenté.
Dans la variante selon la figure 9, la feuille 64 comporte une région centrale s'étendant longitudinalement en ondulations sinusoïdales et se transformant auprès de ses bords longitudinaux
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tivement� ondulées en queue d'aronde servant à la jonction des feuilles suivant la manière représentée dans la figure 8.
Dans la variante représentée dans la figure 10, la région
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houcle 69, tandis que la région centrale s'étendant longitudinale- <EMI ID=47.1>
section droite crénée et est en conséquence apte à former un type 'de joint semblable à celui représente dans la figure 8 avec les mêmes possibilités d'ancrage sur une armature par l'intermédiaire d'un élément de forme complémentaire équivalente au relief 63a de <EMI ID=48.1>
Les feuilles thermoplastiques des types représentés dans les figures 8 à 10 peuvent être élaborées par extrusion. Toute -fois, cette procédure exige tout d'abord l'emploi d'une presse à extruder de puissance considérable en même temps que des filières appropriées, - tandis qu'il serait préférable de partir d'une plaque de matière thermoplastique élaborée de n'importe quelle manière commode, que l'on conformerait ensuite selon la forme désirée dans chaque cas particulier. D'autre part, les feuilles thermoplastiques extrudées sont étirées et tractées uniquement dans le sens longitudinal, alorf qu'il est connu que la résistance mécanique est améliorée si la feuille est étirée à la fois longitudinalement et transversalement.Ce. double étirage est déjà effectué au moyen de l'équipement décrit
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auxquels on pourra obtenir des feuilles conformes aux exemples représentés dans les figures .8 et 9.
En général, l'équipement comprend un rouleau 81 (figure
11) garni d'une feuille continue 82 de matière thermoplastique., laquelle est déroulée au moyen d'un couple de rouleaux transverse*aux
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sont disposés transversalement des tubes chauffant par infrarouge
85 au-dessus et en dessous de la feuille de façon à ramollir la portion de feuille comprise entre les couples de rouleaux, au degré . optimum approprié à l'étirage et à la déformation subséquente. Les <EMI ID=51.1> conditions opératoires des tubes chauffants 85 dépendent des divers facteurs et de ce fait ne peuvent être exposées en détail. Ces fac-. teurs sont principalement, la nature de- la matière constituant la feuille, son épaisseur, le degré de traction, la profondeur des ondulations, etc...
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est étirée entre un couple de moules 86, 87, qui sera décrit en détail plus loin, les dits moules étant énergiquement refroidis par
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feuille peut être tractée entre les moules 86, 87, selon la manière décrite en se référant à la figure 1 ou au moyen d'un dispositif d'entraînement par courroie tel que représenté dans la figure 11. Ces moyens d'entraînement sont organisés en couple afin d'agir par frottement sur les faces opposées de la feuille ondulée, et chaque moyen d'entraînement comprend un couple principal de poulies 88,
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presseurs 92 pressent la courroie contre la feuille 82". L'une des poulies, 89 par exemple, est actionnée par un moteur, en sorte que
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tement vers la droite de la figure. Une cisaille 93 et une contre cisaille 92 sont disposées en aval. des moyens d'entraînement, et sont adaptées pour débiter la feuille ondulée 82" en morceaux 94 ayant .3 une lori..-,Lieur désirée. Un convoyeur à rouleaux 95 transporte les morceaux 94 aux services de magasinage, emballage ou expédition.
Les moules représentés dans la figure 12 sont prévus pour la fabrication de feuilles telles que 60, 61 représentées dans la figure 8. En général, ils sont très semblables aux moules représentés dans les figures 2 et 3, sauf quant à la forme des surfaces opérantes, Plus particulièrement, le moule inférieur comporte une boîte métallique 100 creuse intérieurement et pourvue latéralement de part et d'autre, de deux tubulures raccords 101, 102, pour l'entrée et la. sortie respectivement, de l'eau de refroidissement. De même, le moule supérieur comprend une boite 103 pourvue de tubulures 104 et 105.
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afin de faciliter l'entrée de la feuille plastique dans l'espace entre les moules, ce que l'on comprendra. mieux en se reportant eux figures 13 'et 14. Les reliefs 108 sont régulièrement espacés dans le sens transversal, laissant entre eux des canaux 109 capables d'épouser les reliefs du moule opposé en laissant en plus un jeu égal ou légèrement supérieur à l'épaisseur de la feuille thermoplastique à onduler. Bien que cela ne- soit pas explicitement représenté dans le dessin, il est avantageux que toutes les arêtes angulaires des reliefs 108 soient un p.eu arrondies afin d'éviter qu'elles ne coupent la feuille plastique au cours de son passage entre les moules.
Ainsi qu'on l'a Mentionné plus haut, la surface opérante du moule 103 est complémentaire. de la surface opérante du Moule
100, compte tenu du jeu. En conséquence, dans la plupart des cas, il sera impossible de mettre les moules dans leur position coopérante par un déplacement vertical relatif comme décrit en se référant a.ux figures 2 à 10, étant donné que les grandes bases des sections trapézoïdales des reliefs 108 ne peuvent pas pénétrer dans les canaux 109. Une procédure spéciale doit donc être suivie, et elle va. être décrite en se référant aux figures 13 et 14.
Dans la figure 13, on voit que le moule inférieur 100 est rigidement disposé sur une plaque de couche schématiquement référencée
110; la surface opérante de ce moule est tournée vers le haut, les
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rection F, le moule 103 étant disposé par rapport au. moule 100 de
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longitudinal avec les canaux 109 du moule 100.
Le conditionnement représenté dans la figure 13 correspond au départ de la procédure d'ondulation; dans cet état, la feuille 82 glisse sur les saillies des reliefs des deux moules et ne subit qu' une légère déformation ondulée. Mais dès que le bord d'attaque de la feuille 82 pénètre entre les moyens d'entraînement 88 - 91 (figure
11), le moule supérieur 103 est progressivement déplacé vers la gauche de la figure 13 de telle sorte que ses reliefs 108 s'introduisent dans les canaux 109 du moule inférieur 100, ainsi que représenté à plus grande échelle dans la figure 14. Lorsque le moule supérieur 103 a atteint cette position représentée, il y est stoppé pendant toute la. durée de l'opération qui s'exécute dans des condi-
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Plus particulièrement, la feuille 82 est soumise à une traction longitudinale du fait de l'action des moyens' d'entraînement 88-91 et à une traction transversale du fait de l'action des reliefs 108 des . moules, lesquels reliefs étirent latéralement la feuille 82 d'une manière semblable à celle décrite en se référant à la figure 7. On comprendra que de l'eau de refroidissement circule dans les moules afin que les conformations imposées à la feuille plastique prennent
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ve" doit être interprétée comme étant la caractéristique différenciant les feuilles ondulées élaborées selon l'invention, d'avec les feuilles ondulées élaborées par extrusion. En fait, les tractions et les étirages engendrent dans la matière constituant la feuille, des <EMI ID=63.1>
moules, Liais qui peuvent être détruites par un nouveau chauffage à
une température voisine de la température de ramollissement. En con-
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ensuite à cette chauffe, ne présenteront aucune tendance au retrait en largeur et seulement une légère tendance à retrait dans la lon-
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ramollissement, tendront à se rétracter en largeur et en longueur, mettant clairement en évidence l'existence des tensions internes filer
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Lorsque les ondulations sont relativement profondes,. le retrait transversal de la feuille peut ne pas être uniforme sur tou-
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le moule est référencé 100a et F indique toujours la direction du. déplacement de la feuille entre les moules. Le moule 100 a. a une forme générale symétrique en coin orienté en sens inverse de la direction F. Une feuille pénétrant entre un couple de tels moules, est en conséquence engagée tout d'abord le long d'une région médiane lor
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respondant du moule coopérant. L'étirage transversal et l'allongement partent ainsi de ce canal 109 et des reliefs adjacents 108.
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que, de l'épaisseur de la feuille, de la profondeur des ondulations, <EMI ID=71.1>
une faible valeur de l'angle "alpha" et vice versa.
On remarquera que certains arrangements qui vont être maintenant décrits permettent sans conséquence fâcheuse de se dis-
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au départ de l'opération d'ondulation, afin de la faire entrer en contact sur toute sa largeur avec les rangées de trous de succion.
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te métallique constituant le moule, dont la paroi supérieure 131 est ondulée selon le profil désiré, et dont les saillies et les creux s'étendent suivant la direction F de déplacement de la feuille. Pendant l'opération, de l'eau de refroidissement circule dans le moule lequel est pourvu à cet effet de tubulures telles que 132. La face interne de la paroi ondulée 131 du moule., comporte, soudés contre
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ment prévues pour être raccordées à une source de vide. La paroi 131 est perforée au-dessus de chacun de ces collecteurs sur toute sa
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Dans le cas le plus fréquent, où. l'on élabore des feuilles en résine^-
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des trous doit être compris entre 0,5 et 1,5 mm, le vide engendré dans les collecteurs s'élèvent au plus à 70 cm d'eau. Dans chaque rangée, les trous doivent être aussi rapprochés' que possible, sans risque d'affaiblissement de la. résistance du moule, -étant donné qu'il
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dans la direction F (figure 18) 'après avoir été chauffée à une temperature voisine de sa température de ramollissement; de l'eau de refroidissement circule dans le moule et les collecteurs 133, 134, 135, sont connectes à une source de vide. Dans-ces conditions, la feuille
82 va simplement glisser sur les Faillies des. ondulations de la. face supérieure du moule, sans s'adapter dans les creux, et il-en est
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comme expliqué en se -référant aux figures 1 à 11. Par conséquent, pour déflecter la feuille vers, les creux des ondulations, ainsi -qu'on,
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deux extrémités des branchés des tubes en U sont tournées vers le haut et connectées rigidement sur des collecteurs transversaux 146,
147, respectivement, pour l'entrée et la sortie, respectivement, l'eau de refroidissement circulant ainsi dans les tubes 145. Les collecteurs 14.6, 147\sont solidarisés par des barres 148, constituant ainsi un.ensemble rigide pouvant être abaissé et relevé par rapport au.moule 130 par n'importe quel moyen approprié, non représenté dans le dessin. Au début de l'opération d'ondulation, alors
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me dit ci-dessus, l'ensemble déflecteur est momentanément abaissé dans la position représentée, en sorte que sur toute-sa largeur, la feuille entre en contact avec les trous de succion 139, 140, 141, .qui aspirent la feuille et l'oblige à s'appliquer exactement sur la surface opérante du moule. A ce stade, l'ensemble déflecteur est
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140, 141, étant suffisant pour retenir la feuille 82 en contact général parfait avec le moule. En glissant sur -Le moule, la feuille 82 est refroidie et conserve de ce fait les ondulations qui lui ont été imposées. Si nécessaire, pour les feuilles relativement épaisses, on peut utiliser une pluralité de moules du type représenté, disposée à la suite les uns des autres.
L'emploi de moules poreux ou perforés pour la mise en forme par le vide de feuilles thermoplastiques est connu en soi, mais tel qu'il est connu, il n'est exploité qu'en opération discontinue, c'est-à-dire, en plaçant une feuille sur un moule, en aspirant cette feuille sans aucun déplacement longitudinal, et en la maintenant dans cet état aspiré jusqu'à ce qu'elle se soit fortement durcie.
En différence essentielle du procédé ci-dessus, selon la présente invention, la feuille 82 se déplace d'une manière continue par rapport au moule, et lorsqu'elle glisse sur la première ainsi que sur la seconde rangée de trous, 139, 140, elle est encore dans un état plastique. Contre toute attente, la matière thermoplastique constituant la feuille ne grippe pas dans les trous 139, 140, mais glisse d'une manière relativement aisée sur la paroi ondulée 139, laquelle d'autre part, est finement polie ainsi que spécifié en se référant aux moules 27, 28, représentés dans la figure 2. Evidem-
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placé par exemple par un moule poreux connu antérieurement. Un autre point essentiel réside dans le fait que, comme représenté dans la figure 18, l'ensemble déflecteur 145, 148, est disposé un peu en avant de la première rangée de trous 139. Il en résulte que la surface inférieure de la feuille thermoplastique 82 est refroidie et durcie par la paroi 131 du moule avant d'atteindre les trous 139, <EMI ID=83.1>
posant à ce que les trous 139 et tous autres trous enlèvent par ra: -