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'Il est connu, que le soudage de pièces en bout sur les soudeuses pa.r résistance (soudeuses par points) exige une préhension parfaite des pièces sur la machine de manière à assurer un bon contact électri- que et une bonne fixation. C'et ainsi que pour le sou- dage des fers profilés, on est amené à utiliser des mâ- choires épousant le profil des fers* Cette nécessité restreint le champ d'action de la machine pour ce gen- re de soudage. En effet, lorsqu'il s'agit de réaliser un assemblage occupant un certain volume par exemple, l'encombrement de l'assemblage s'oppose la plupart' du
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temps à l'introduction des éléments à souder en bonne position entre les électrodes.
Les articles construits en fils métalliques et en barres présentent ordinaire- ment ce genre d'encombrement, aussi le soudage en bout leur est peu appliqué et la soudure est effectuée par superposition des fils et par point avec l'inconvénient et le manque de fini que présente l'aspérité résultant de cette superposition. La figure 1 ci-annexée montre une barre soudée perpendiculairement en bout sur une autre et une barre soudée par superposition et par point, la flèche indiquant l'aspérité. Le dispositif objet de la présente invention permet le soudage en bout d'éléments allongés tels des barres ou des fils, ou de formes quelconques, sous tous les angles, sur d'autres éléments du même genre ou sur des surfaces, malgré l'encombrement de l'assemblage.
De ce fait, dans de nombreux cas, où l'on doit avoir recours à la soudu- re autogène, la rapidité de la soudure par résistance peut être appliquée. Le dispositif est amovible et peut @ se monter instantanément sur n'importe quelle soudeuse par point. Le rendement de la soudeuse reste le même et autant de soudages à l'heure selon A (fig.l) peuvent être effectués que selon B.
Il a été constaté d'autre part, que des pièces identiques soudées sur la même soudeuse par résistance présentaient des soudures plus ou moins cassantes comme de l'acier trempé plus ou moins dur, et que ces mêmes pièces soudées avec le dispositif de l'invention qui assu-
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re une pression constante des éléments à souder avaient leurs soudures de résistance constante aux essais de bris.
Les soudeuses par points ordinaires compor- tent deux bras figurant assez bien les branches d'un U et aux extrémités de ces branches se trouvent les élec- trodes dirigées vers l'intérieur de manière à fermer l'U. Les branches de cet U sont normalement disposées horizontalement dans un plan vertical, la branche su- périeure étant articulée et se rapprochant de la branche inférieure sous l'action d'une pédale de manière à pou- voir.serrer les éléments à souder entre les électrodes solidaires des branches.
L'électrode inférieure ayant été enlevée, le dispositif selon l'invention se fixe sur la,branche in- férieure et présente à l'endroit de l'électrode enlevée un support rigide isolé. L'abaissement de la branche su- périeure presse donc l'électrode supérieure verticalement (si telle est sa position sur ce support, et l'élément à souder en bout peut être coincé horizontalement entre le support et l'électrode, en excellent contact électri- que avec elle, le bout àsouder dirigé vers l'intérieur des branches. Toujours sur la branche inférieure se trou- ve fixé un support pourvu d'une glissière ou d'un canon horizontal dans lequel peut se mouvoir une électrode dans le même plan que l'élément à souder en bout de manière à pouvoir être amené en contact avec ce bout.
Il est clair que si le deuxième élément à souder est présenté entre l'électrode horizontal et le bout du premier élé-
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ment, lu rapprochement de l'électrode coincera le deu- xième élément entre l'électrode et le dit bout en posi- tion appropriée pour la soudure, un ressort interposé rendant la pression constante. La pédale qui abaisse le bras supérieur et son électrode déplace simultanément l'électrode horizontale inférieure.
La conduite du tra vail est la suivante : L'ouvrier tient d'une main l'élé- ment à souder en bout sur le support sous l'électrode supérieur , de l'autre main il présente le second élé- ment à souder dans la position appropriée et du pied il appuie sur la pédale dont l'action presse l'électrode supérieure latéralement sur l'élément à souder en bout et presse l'autre électrode sur le second élément à souder à l'endroit approprié.
Le dispositif de la présente invention assure un remarquable dégage;lent des abords des électrodes et permet des soudures en bout s'insérant dans un assembla- ge présentant un encombrement tel qu'il interdit le sou- dage en bout avec n'importe quel type de soudeuse par résistance ; ceci apparaît plus clairement dans la des- cription ci-après et à l'inspection de la fig. 2 ci- annexée.
Tout le dispositif peut être fixé à la branche supérieure mobile de la machine. Dans ce cas c'est l'élec- trode supérieure qui est enlevée et c'est le support ri- gide isolé qui descend, et presse l'électrode inférieure fixe. L'agencement général et le mode d'action du dispo- sitif restent pareils.
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La fige 2 ci.-;>,nnex6e rGpréSBJ11,c; 1 15-.tre Q' oxe1l1- ple non limitatif une exécution du dispositif.
Soit en A et B les 'branches sapérieure et in- férieure de la soudeuse.
L'ensemble, support nigide est représenté en C fixé de manière ajustable au bras B avec interposition d'un -tube isolant D, en plexiglas par exemple. La pièce E est ajustable, par glissement et par pivotement en F.
Un dispositif de réglage en hauteur par vis micrométri- que non représenté rend l'ajustage plus aisé. L'élément à souder en bout est représenté en Gl. En G2 est repré- senté l'élément à souder à Gl. G2 étant supposé être un élément identique à Gl disposé perpendiculairement à celui-ci, est vu par sa section circulaire. Il est clair que lors de l'abaissement du bras A, l'électrode H va serrer l'élément Gl sur le support. Le bras B porte le bâti I comportant un canon dans lequel peut se mouvoir la pièce J pourvue d'un trou axial borgne dans lequel coulisse à frottement do.ux le porte-(.électrode K dont le mouvement est limité par la vis L faisant office de/ou tée dans la lumière M Un ressort N travaillant à la compression sollicite en permanence le porte-électrode K dans la direction de la flèche.
Le support 0 est solidaire du bâti I par l'in termédiaire de la barre P sur laquelle le support 0 est réglable. La pièce Q articulée sur le support 0 au point R peut être actionnée vers le bas par la tringle S com- mandée pat la pédale qui détermine l'abaissement du bras A. Lorsque la pièce Q pivote vers le bas, elle fait pres-
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sion sur la pièce J qui coulisse dans le canon du bâti
I et l'électrode T est agence au contact de G2 avec une pression constante dépendant de la force du ressort N.
Il est à remarquer que le profil que la pièce Q est cal- culé pour que le jeu de la butée L dans la lumière M resté toujours en deça de sa limite, la pression de T sur G2 étant ainsi toujours conditionnée par le ressort
N. Le ressort de traction U ramené la pièce J en arrière lorsque l'action de la pièce Q cesse et la tête de la vis
L forme butée contre le bâti.
Il est donc clair que la même action de la pé- , dale coince Gl entre le support E et l'électrode H, et anène l'éectrode T en position de soudage contre G2. Le support E peut adopter n'importe quelle forme propre à faciliter l'introduction en bonne position entre les élec- trodes de l'assemblage à souder. Etant électriquement neutre il peut être fixé à n'importe quelle partie du bâti de la soudeuse. S'il s'agissait, par exemple, de souder Gl perpendiculairement sur une tôle, il est clair que la fixation au bras B de la soudeuse s'opposerait à l'introduction de la tôle; dans ce cas la partie V du support prend appui au sommet d'une barre solidaire de la base de la soudeuse.
Il doit être entendu que d'autres formes d'exé- cution du dispositif de l'invention sont possibles sans sortir du cadre de celle-ci.
REVENDICATIONS.
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