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La présente invention concerne des procédés-et des appareils, photographiques et plus particulièrement d'une part de nouveaux procédés d'exposition et de traite- ment de matières photosensibles en vue d'obtenir des ima- ges photographiques avantageuses, et d'autre part des ap- pareils pour mettre en oeuvre ces procédés.
Dans les procédés photographiques ordinaires, la rapidité de la matière photosensible est considérée comme étant constante et, du fait que le traitement est norma- lisé, la,rapidité de l'ensemble du procédé pour produire une épreuve avantageuse est également constante pour tous les buts pratiques.
Les conditions d'exposition, c'est-à- dire les facteurs comprenant l'intensité de l'éclairage et le pouvoir de réflexion du sujet, qu'on appelle la bril- lance et, d'une manière plus correcte, la luminance, qui régissent la lumière atteignant ltélément d'exposition, peuvent varier entre les expositions ou peuvent ne pas être soumises à un contrôle, de sorte qu'une exposition convenable, c'est-à-dire celle qui convient à la rapidité de la matière photosensible pour donner une image avanta- geuse ayant un contraste prédéterminé, doit être réglée.
On règle en général l'exposition en faisant varier le temps de pose et/ou le diaphragme utilisés.
Dans sa demande de brevet n 564.492 du 19 avril 1956 déposée aux Etats-Unis d'Amérique, Edwin H. Land décrit un procédé photographiques comprenant la formation d'une épreuve positive directement à partir d'une matiè- re d'un négatif exposée contenant une image latente par inversion-transfert par diffusion qu'on obtient au moyen d'une composition fluide répartie sur la matière du néga- tif.
Cette demande de brevet décrit comment la rapidité globale maximum du procédé destiné à produire une épreuve
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positive avantageuse de qualité élevée, rapidité globale maximum qui est basée sur la courbe du temps de pose ini- tial du négatif en fonction de la densité de l'épreuve positive finale, peut dépasser la rapidité ASA prévue du négatif d'un facteur compris, par exemple, entre 1 et 50, et comment on peut régler ou faire varier la rapidité globale maximum du procédé et/ou le contraste de l'épreuve résultante en choisissant convenablement la composition de traitement fluide particulière utilisée pour produire l'épreuve.
On a proposé un grand nombre d'appareils, en général des appareils photographiques, d'un type général auquel se rapporte la présente invention et ceux-ci com- prennent habituellement des dispositifs servant à emmaga- sïner une feuille photosensible et une seconde feuille, à exposer la feuille photosensible, à superposer la feuil- le photosensible exposée et la seconde feuille, et à ré- partir une composition de traitement fluide entre les feuilles superposées. Il est de pratique courante de four nir la composition fluide dans une poche ou sachet fran- gible associé à l'une des feuilles et de faire passer le sachet ainsi que les feuilles superposées entre deux or- ganes presseurs pour décharger du sachet son contenu flui- de et l'étaler sous forme d'une couche entre les feuilles.
La demanderesse décrit dans sa demande de brevet français pour "Perfectionnements aux procédés et aux produits pho- tographiques" un procédé photographique et des produits photographiques utilisables avec celui-ci, procédé dans lequel un sachet contenant une composition fluide est dé- taché des feuilles et son contenu fluide est déchargé sous forme d'une masse sur l'une des feuilles lorsque le sachet est détaché, avant le passage des feuilles entre deux or- ganes presseurs servant à étaler le fluide sous forme
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d'une couche entre les feuilles superposées.
Les sachets de ce type ont en général une forme allongée et chacun d'eux est disposé transversalement aux feuilles, de sorte que son contenu fluide est déchargé sous forme d'une masse allongée transversalement aux feuilles lorsque le sachet est détaché dans le sens de son allongement. En règle générale, le sachet est associé aux feuilles ou en tout cas il est introduit dans l'appareil photographique et il y est placé en position d'extraction, au moment où les feuilles sont introduites dans celui-ci.
On a conçu dans la présente invention un procé- dé d'exposition d'une matière photographique pour la dé- velopper et la transformer en une épreuve photographi- que, ce procédé consistant à soumettre d'abord au moins une couche d'une émulsion d'halogénure d'argent à une expo- sition et ensuite, au moment de l'exposition, à déterminer les conditions de l'exposition, après quoi on choisit d'après les conditions déterminées de l'exposition une composition de traitement prédéterminée pour traiter la couche d'émulsion exposée afin d'obtenir dans une couche réceptrice d'épreuve une épreuve positive directement à partir de cette couche d'émulsion par un procédé assurant une rapidité globale maximum qui est appropriée auxdites conditions déterminées de l'exposition.
Afin de faire comprendre plus complètement la nature et les caractéristiques de l'invention, on va main- tenant la décrire d'une manière détaillée en se référant au dessin annexé, sur lequel - la figure 1 est une vue schématique en éléva0 tion, en coupe partielle, d'un mode de réalisation d'un appareil photographique conforme à la présente invention et pouvant assurer le traitement conformément à celle-ci; - la figure 2 est une coupe faite par 2-2 de la
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.figure 1; - la figure 3 est une vue similaire à la figure
2, représentant un autre mode de réalisation de l'inven- tion ; - la figure 4 est une vue fragmentaire en pers- p.ective du mode de réalisation représenté sur la figure 3;
- les figures 5, 6 et 7 sont des vues en éléva- tion, en coupe partielle, représentant d'autres modes de réalisation de l'appareil photographique de l'invention et assurant un traitement conformément à celle-ci; - la figure 8 est une vue fragmentaire en coupe partielle d'une partie de l'appareil photographique illus- tré sur la figure 1 et représentant un autre mode de réa- lisation d'un élément de l'appareil conforme à l'inven- tion.
Par "seconde feuille" on entend par la suite une seconde feuille qui peut simplement coopérer avec une feuille photosensible pour aider à l'étalement d'un fluide de traitement sur la feuille photosensible, ou qu'il peut dans un mode de réalisation préféré constituer un support pour une épreuve positive formée par inversion par trans- fert-diffusion. La feuille photosensible peut comprendre un support et une couche de n'importe laquelle des matiè- res photosensibles connues dans la technique et, dans un mode de réalisation préféré elle comporte une émulsion d'halogénure d'argent.
On choisit la composition de trai- tement fluide en fonction de la matière photosensible particulière utilisée et du genre de traitement envisagé et, dans un mode de réalisation préféré dans lequel la matière photosensible est une émulsion d'halogénure d'ar- gent et où l'on envisage de produire une épreuve par in- version-transfert par diffusion d'halogénure d'argent sur la seconde feuille la composition contient un révélateur
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d'halogénure d'argent et un solvant d'halogénure d'argent.
Le révélateur réduit l'halogénure d'argent exposé en ar- gent, et le solvant réagit avec l'halogénure d'argent non réduit pour former un complexe d'argent soluble qui est réduit en présence d'un milieu de précipitation d'argent pour former une épreuve positive, de préférence sur la seconde feuille. D'autres exemples de procédés de ce gen- re et de matière utilisables avec ceux-ci sont décrits en détail dans le brevet des Etas-Unis d'Amérique n 2.543.181 du 27 février 1951.
Dans les procédés et appareils photographiques ordinaires du genre décrit ici, on expose la matière du négatif, après quoi on la traite pour obtenir une image négative et/ou une épreuve positive. On règle habituelle- ment l'exposition ou temps de pose de manière qu'il con- vienne à la rapidité prévue de la matière du négatif, gréc à quoi on obtient une image négative ou une épreuve avan- tageuse en mettant en oauvre un procédé plus ou moins nor- malisé et elles sont de qualité optimum. La rapidité de la matière du négatif est constante et l'on obtient une exposition optimum en faisant varier le diaphragme et/ou la durée de l'exposition en fonction de la luminance du sujet photographié.
On utilise ici le mot "luminance", caractérisé quelquefois comme étant la "brillance", pour désigner la quantité absolue de lumière provenant d'un sujet et on la mesure habituellement en bougies par unité de surface ou en lamberts.
L'appareil photographique conforme à la présente invention convient particulièrement pour l'exécution de l'exposition et du traitement de matières photosensibles par un procédé d'inversion-transfert par diffusion pour obtenir des épreuves positives dans lesquelles la rapidité globale maximum*équivalente du procédé est réglée par l'a-
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gent de traitement particulier choisi, ce choix dépendant du temps de pose.
Il ne serait pas nécessaire ici de fai- re varier le temps de pose comme on le fait dans les pro- cédés photographiques ordinaires pour l'adapter à la rapi- dité particulière de la matière du négatif, mais on peut s'en remettre au hasard pour déterminer le temps de pose ou le déterminer selon les conditions existantes, et la rapidité globale maximum équivalente du procédé est réglée de manière à fournir une épreuve positive avantageuse et de qualité élevée pour l'exposition donnée. En conséquen- ce, on peut munir l'appareil photographique conforme à l'invention d'un dispositif d'exposition comportant un seul diaphragme ou un nombre limité de diaphragmes ainsi qu'un obturateur de conception très simple et très peu coûteuse qui est capable de donner un seul temps de pose ou un nombre limité de temps de pose.
Quand l'appareil photographique est muni d'un dispositifd'exposition com- portant un seul temps de pose avec un seul diaphragme, il suffit à l'opérateur de déterminer l'exposition quand elle est faite et de choisir ensuite la composition de traite- ment appropriée capable de donner une rapidité globale équivalente pour laquelle convient l'exposition.
On a reconnu avec certitude que lorsqu'on prend des photographies on ne peut obtenir les meilleurs résul- tats que lorsque la matière photosensible utilisée compor- te une rapidité la plus appropriée à la brillance du sujet photographié, c'est-à-dire qu'on doit utiliser une matiè- re relativement rapide pour un sujet sombre, tandis qu'une matière photosensible relativement lente convient mieux pour photographier un sujet brillant. C'est à ce sujet que le procédé conforme à la présente invention offre des avantages considérables par rapport à la plupart des procédés photographiques ordinaires dans lesquels la rapi-
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dité de la matière photosensible est constante. Dans le procédé de la présente invention, la rapidité globale maximum du procédé et, en fait, celle de la matière photo- sensible est constante.
Dans le procédé de la présente invention, la rapidité globale maximum du procédé et, en fait, celle de la matière photosensible, sont toujours réglée de manière qu'on soit très voisin d'un optimum en ce qui concerne la luminance du sujet photographié. In- versement on obtient rarement des résultats optima dans les procédés ordinaires, même si l'on règle l'ouverture du diaphragme le temps de pose et les procédés de dévelop- pement et d'impression quand la rapidité de l'émulsion ne convient pas à la luminance du sujet.
Un autre avanta- ge du procédé de la présente invention réside dans le fait qu'on peut utiliser une seule matière photosensible avec une échelle de temps de pose plus importante qu'il est possible de le faire avec des procédés ordinaires dans lesquels on utilise une matière photosensible dont la ra- pidité est sensiblement constante.
On donne à titre d'exemple dans la demande de brevet précitée 564.492 des formules de solutions de trai- tement qui, lorsqu'on les utilise pour traiter une émulsio d'halogénure d'argent, savoir une émulsion au gélatine iodo-bromure vendue par Eastman Kodak sous le nom "Royal Pan" et ayant une rapidité ASA d'environ 370, permettent d'obtenir des rapidité globales maxima équivalentes com- prises entre l'inverse de 900 et 2780 en bougies/mètre/ seconde (b m s). On a constaté qu'en utilisant une formu- le similaire avec différentes quantités de soude caustique et de thiosulfate de sodium ainsi que des révélateurs dif férents on peut obtenir une gamme étendue de rapidités globales maxima équivalentes avec une seule émulsion.
On a obtenu de cette manière une gamme de rapidités convenant
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à une utilisation pratique dans le procédé de l'invention et différent d'un facteur égal à 2 en utilisant une émul- sion "Royal Pan" sur un support en papier. On a réglé la formule des solutions de traitement pour obtenir des rapi- dités globales maxima équivalentes comprises entre 25 et
1000 chaque rapidité étant nominalement le double de la rapidité précédente, avec la même émulsion.
Les solutions de traitement sont de préférence étalées en une couche mince d'une épaisseur approximative de 0,0762 mm entre chaque émulsion et une couche réceptri- ce d'argent et l'on a maintenu les trois couches superpo- sées pendant un temps de traitement d'Environ 60 secondes,
Les exemples non limitatifs ci-après illustrent la gamme de rapidités globales maxima équivalentes qu'on peut ob- tenir avec diverses solutions de traitement et la même émulsion d'halogénure d'argent.
EXEMPLE I
Formule d'une solution de traitement donnant une rapidité globale maximum équivalente correspondant à l'inverse de 25 b m s:
Sulfite de sodium 17,10 gr
Carboxyméthyl cellulose de sodium (viscosité élevée) 9,51 gr
Soude caustique 19,14 gr
Thiosulfate de sodium 14,4 gr
Hydroquinone 14,25 gr
Métol 1,2 gr
Eau 265 cm3
EXEMPLE II
Formule d'une composition de traitement donnant une rapidité globale maximum équivalente égale à l'inver- se de 50 b m s :
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Sulfite de sodium 17,10 gr
Carboxyméthyl cellulose de so- dium (viscosité élevée) 9,51 gr
Soude caustique 19,14 gr
Thiosulfate de sodium 14,4 gr
Hydroquinone 14,25 gr
Métol 2,4 gr
Eau 265 cm3
EXEMPLE III
Formule d'une composition de traitement donnant une rapidité globale maximum équivalente égale à l'inver- se de 130 b m s (nominalement 100) :
Sulfite de sodium 17,10 gr
Carboxyméthyl cellulose de so- dium (viscosité élevée) 9,51 gr
Soude caustique 10,14 gr
Thiosulfate de sodium 14,4 gr
Hydroquinone 14,25 gr
Amidol 1,5 gr
Eau 265 cm3
EXEMPLE IV
Formule d'une composition de traitement donnant une rapidité globale maximum équivalente égale à ltinver- se de 220 b m s (nominalement 200);
Sulfite de sodium 17,10 gr
Carboxyméthyl cellulose de so- dium (viscosité élevée) 9,51 gr
Soude caustique 10,14 gr
Thiosulfate de sodium 3,6 gr
Hydroquinone 18 gr ,Amidol 0,3 gr
Eau 265 cm3
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EXEMPLE V
Formule d'une solution de traitement donnant une rapidité globale maximum équivalente égale à l'inve se de 400 b m s :
Sulfite de sodium 17,10 gr
Carboxyméthyl cellulose de sodium (viscosité élevée) 9,51 gr
Soude caustique 10,14 gr
Thiosulfate de sodium 39,6 gr
Amidol 4,2 gr
Eau 265 cm3
EXEMPLE VI
Formule d'une solution de traitement donnant une rapidité globale maximum équivalente égale à l'inver- se'de 800 (m b s) :
Sulfite de sodium 17,10 gr
Carboxyméthyl cellulose de so- dium (viscosité élevée) 9,51 gr
Soude caustique 14,10 gr
Thiosulfate de sodium 5,04 gr
Amidol 4,2 gr
Eau 265 cm3
EXEMPLE VII
Formule d'une solution de traitement donnant une rapidité globale maximum équivalente égale à l'inver- se de 1000 b m s :
Sulfite de sodium 17,10 gr
Carboxyméthyl cellulose de so- dium (viscosité élevée) 9,51 gr
Soude caustique 10,14 gr .
Thiosulfate de sodium 3,6 gr
Amidol 8,55 gr
Eau 265 cm3
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Etant donné qu'il est possible avec des procédés de ce genre d'obtenir des rapidités globales équivalentes maxima très élevées pouvant atteindre par exemple 1 à 50 fois la rapidité prévue ASA de la matière du négatif uti- lisée, on comprendre facilement qu'on peut réaliser des appareils photographiques très simples et très peu coûteux dans lesquels le dispositif d'exposition comprend un sténopé au lieu d'un objectif et d'un diaphragme, et qu'ils peuvent donner des épreuves de haute qualité dans la plu- part des cas avec des temps de pose ayant une durée faible acceptable, c'est-à-dire une fraction de seconde, et avec un obturateur peu coûteux.
On peut obtenir des variations de la rapidité globale maximum du procédé, pour l'adapter à des temps de pose différents, en prévoyant un certain nombre de sachets d'agents fluides de traitement capables de créer une gamme de rapidité globales maxima convenant à des temps de pose prédéterminés et en choisissant la composition fluide appropriée à utiliser en fonction du temps de pose.
L'appareil conforme à l'invention est représenté à titre illustratif sous forme d'un appareil photographi- que, structure qui lui convient particulièrement, agencé en vue de l'exposition d'une image d'une feuille photosen- sible et du traitement de l'image exposée par superposi- tion de celle-ci avec une seconde feuille et par étalement d'une composition fluide sous forme d'une couche entre les feuilles.
L'appareil comporte un boîtier comprenant mne première chambre dans laquelle on dispose une vue. d'une feuille photosensible aux fins d'exposition, une deuxième chambre dans laquelle la seconde feuille est dis- posée pendant l'exposition de la feuille photosensible, et au moins une troisième chambre qui est étanche à la lu- mière vis-à-vis d'au moins la première chambree On a pré-
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vu d'un côté de la troisième chambre un dispositif consti tué par deux organes presseurs pour superposer les feuil- les et étaler entre elles une composition fluide lorsque les feuilles sont extraites de la troisième chambre entre les organes presseurs.
La troisième chambre est conçue et agencée de manière qu'on puisse y loger des parties de la feuille photosensible et de la seconde feuille et qu'il y ait entre elles un espace servant à la réception du fluide.
A la troisième chambre est également associé un disposi- tif grâce auquel un sachet ou poche allongé, plein d'une composition de traitement fluide, peut être introduit dans l'appareil photographique dans l'espace de réception du fluide entre les feuilles et être ensuite enlevé dans la direction de son allongement transversalement aux feuilles pendant que le sachet est progressivement compri. mé pour décharger son contenu fluide dans l'espace de ré- ception du fluide. Du fait que la troisième chambre est isolée de la première chambre, elle permet l'introduction d'un sachet dans l'espace de réception du fluide entre les feuilles sans exposition de la vue déjà exposée de la feuille photosensible placée dans la première chambre.
La structure de la troisième chambre est telle qu'on peut la rendre étanche à la lumière après l'enlèvement du sa- chet, grâce à quoi la feuille photosensible et la seconde feuille peuvent y être amenées entre les organes presseurs dans une ambiance étanche à la lumière.
Seule une portion de la feuille photosensible située au voisinage de la vue d'exposition est disposée dans la troisième chambre pendant l'introduction et l'en- lèvement d'un sachet et est soumise à une exposition à la lumière qui peut entrer dans la chambre. On peut tout aussi bien isoler la troisième chambre de la deuxième
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chambre, bien que ce ne soit pas nécessaire dans un mode . de réalisation préféré, du fait que la seconde feuille n'est pas sensible à la lumière et que la deuxième cham- bre qui sert à emmagasiner cette feuille est étanche à là lumière vis-à-vis de la première chambre. En outre, on peut supprimer la deuxième chambre et emmagasiner la,- se- conde feuille dans la partie qu'on a définie comme étant la troisième chambre.
Les appareils photographiques conformes à la présente invention peuvent prendre diverses formes de réa- lisation en vue de leur utilisation avec une variété de genres différents de feuilles photosensibles et de secon- des feuilles et comprendre des appareils photographiques: destinés à être utilisés avec des feuilles photosensibles et des secondes feuilles sous forme de bobines, les feuilles photosensibles comportant une série de vues à exposer ; des feuilles photosensibles et des secondes feuil'' les rigides, c'est-à-dire des feuilles individuelles dont chacune est une vue à exposer, qutelles soient séparées l'une de l'autre ou réunies par des amorces;
enfin, un ensemble unique dtune pellicule d'exposition comprenant une feuille photosensible et une seconde feuille fixée ensemble, qui peuvent être introduites dans l'appareil photographique et en être retirées. L'appareil photogra- phique peut être du type à soufflet, du genre dit "boîte" ou du type à petit format, et il peut être destiné à être utilisé avec des matières photographiques en feuilles, comportant des supports transparents ou des supports opa- ques.
On peut également mettre la présente invention en oeuvre avec des magasins ou des chargeurs de pellicule du type rigide ou en bobines pouvant être associés avec un autre dispositif pour exécuter une exposition ou bien on peut la mettre en oeuvre dans un appareil tel qu'une cas-*
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ette pour radiographie dans lequel la matière photosensi- ple est exposée à la radiation de pénétration.
On va maintenant se référer aux figures 1 et 2, sur lesquelles on a représenté l'appareil conforme à l'in- vention sous forme d'un appareil photographique. Ce..lui- ci comporte un bottier 10 comprenant une paroi supérieure 12, une paroi inférieure 14, des parois latérales 16 et une paroi arrière 18. On a monté un dispositif d'exposi- tion comportant par exemple un ensemble classique 20 d'ob- jectif et d'obturateur sur la partie avant des parois su- périeure, inférieure et latérales qui peuveht toutes con- verger vers l'avant de l'appareil photographique. La pa- roi arrière 18 et la paroi inférieure 14 font entre elles un angle et forment à leur intersection un couloir 22 par lequel on peut introduire un ensemble de pellicule dans l'appareil photographique.
La paroi inférieure 14 et la paroi arrière 18 comportent respectivement des parties agrandies 24 et 26 qui s'étendent vers le bas et vers l'arrière et qui sont situées de part et d'autre du cou- loir 22.
On peut introduire un ensemble photographique 28 comprenant une feuille photosensible 30 et une seconde feuille 32 par le couloir 22 dans l'appareil photographi- que où les feuilles sont mises en position pendant l'ex- position. Les deux feuilles constituant l'ensemble pho- tographique. 28 ont sensiblement la même étendue et elles sont fixées face à face au moins autour de leur marges.
La feuille photosensible 30 comporte sur sa surface inté- rieure une couche de matière photosensible constituant une vue d'exposition, et les deux feuilles sont opaques à la lumière actinique, de sorte que la matière photosensi- ble comprenant la vue d'exposition est protégée de l'ex- position quand les deux feuilles sont fixées en superposi-,
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tion au moins autour des marges de cette vue d'exposition.
La partie de la seconde feuille qui est superposée à la vue d'exposition doit en être séparée en vue de permettre l'exposition de la matière photosensible.
On a prévu pour mettre en position la feuille photosensible en vue de son exposition dans le boîtier 10 des feuillures 34 qui sont ménagées dans les parois latérales 16 au voisinage de la paroi arrière 18. La sur- face avant de la paroi arrière 18 peut être située de ma- ' nière à contribuer à la mise en position convenable de la feuille photosensible en vue de l'exposition. L'appareil photographique comporte une paroi intermédiaire 36, qui est voisine de la paroi inférieure 14 et lui est générale- ment parallèle et qui coopère avec cette dernière pour dé- limiter une chambre d'emmagasinage 38 dans laquelle la se- conde feuille est disposée à distance de la feuille photo- qensible pendant l'exposition de celle-ci.
La paroi in-' termédiaire 36 sépare la chambre 38 de la chambre d'expo- sition 40 qui est délimitée par la paroi intermédiaire 36, la paroi supérieure 12, les parois latérales 16 et la pa- roi arrière 18.
L'ensemble photographique 28 est conçu de ma- nière à pouvoir être introduit dans l'appareil photogra- phique, les feuilles 30 et 32 étant fixées ensemble en superposition, le couloir 22 étant juste assez grand à cet effet,' ce qui fait, que les parois latérales du cou- loir portent contre les feuilles et contribuent à empê- cher l'infiltration de la lumière dans le couloir.
En conséquence, on a prévu un dispositif pour séparer les deux feuilles et pour les guider jusqu'à une position convenable d'exposition, c'est-à-dire lorsque la feuille 30 est retenue dans les feuillures de guidage 34 et que la feuille 32 est placée dans la chambre d'emmagasinage
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38. Dans le mode de réalisation représenté, ce dernier dispositif comporte une partie 42 de paroi intermédiaire 36 en forme de coin présentant un bord effilé qui s'étend dans le couloir 22 de manière à pénétrer entre les extré- mités avant des feuilles superposées lorsqu'elles sont introduites dans le couloir. A mesure que les feuilles avancent dans le couloir elles sont séparées par la par- tie 342 en forme de coin et sont guidées jusqu'à leurs positions respectives d'exposition.
Les parties agrandies 24 et 26 des parois .14 et
18 sont formées de manière à délimiter une troisième cham- bre 44 de forme générale elliptique, qui est située à l'extérieure du couloir 22 et qui communique avec celui- ci. Les parties agrandies comportent également des por- tions d'application de pression 46 comprenant des surfaces de forme générale ronde qui délimitent un intervalle 48 de largeur sensiblement fixe dans la face latérale de la chambre 44 à l'opposé du couloir 22. L'agencement de l'intervalle 48 et du couloir 22 est tel qu'on peut in- troduire un ensemble de pellicule 28 par cet intervalle, la troisième chambre 44 et le couloir 22 sans le cintrer les feuilles 30 et 32 étant superposées.
L'intervalle
48 situé entre les portions d'application de pression 46 a une largeur prédéterminée qui est sensiblement supé- rieure à l'épaisseur des feuilles constituant l'ensemble
28, grâce à quoi une composition fluide placée entre les. feuilles est étalée sous forme d'une couche à mesure que ces dernières sont extraites de l'appareil photographi- que en passant par l'intervalle. Les portions d'applica tion de pression 46 sont illustrées comme étant un peu plus grandes de manière à renforcer la structure et la rendre plus rigide, afin que la largeur de l'intervalle reste sensiblement constante pendant l'étalement du flui-
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de, et l'on peut également les munir d'un dispositif de renforcement approprié à cet effet.
Dans une variante, le dispositif presseur peut comporter'des organes tels qu'une plaque métallique percée d'une fente qui est fixée aux parties plus grandes 24 et 26, la fente étant dispo- sée à l'endroit de l'intervalle 48 et remplissant la même fonction.
La structure de l'appareil photographique dé- crit et représenté est telle qu'il se prête de lui-même à .une fabrication à partir de matières plastiques, par exem- ple par moulage, de sorte qu'on peut le fabriquer simple ment, et sans grands frais. Le dispositif de renforce- ment précité, qui est destiné aux portions de l'appareil photographique qui appliguent une pression peut être constitué, par exemple, par des tiges métalliques rigides traversant la matière plastique comprise dans les portions 46 de part et d'autre de l'intervalle 48 et qui peuvent, par exemple être noyées pendant le moulage de la matière plastique.
La composition de traitement fluide à étaler entre les feuilles est fournie dans un sachet tubulaire allongé 50 du type décrit dans la demande de brevet @@@ précitée. Ce sachet peut être cylindrique, comme repré- senté, ou de section transversale oblongue, et il est fait d'une matière en feuille qui est suffisamment rigide pour résister à la déformation due à la pression hydraulique de con contenu fluide, tout en étant suffisamment flexible pour pouvoir être comprimée ou aplatie en passant entre deux organes presseurs. La longueur du sachet est sensi-., blement supérieure à la dimension transversale des feuil- les à traiter et il comporte un compartiment contenant le liquide,dont la longueur est sensiblement égale à la lar- geur de la vue d'exposition.
Les deux extrémités du sa-
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chet plein de fluide sont fermées par scellement, l'une au moins étant scellée de manière à s'ouvrir, par exemple par suite de la pression hydraulique engendrée dans le con tenu fluide du sachet. Dans le mode de réalisation illus- tré sur la figure 2 on scelle l'extrémité avant du sachet désignée par 52 en comprimant sa paroi et en fixant ou en faisant adhérer ensemble les faces intérieures du sachet.
On place un élément d'obturation 54 comportant des rebords évidés 64 dans l'extrémité opposée ou extrémité arrière du sachet pour obturer cette dernière.
Le sachet 50 est conçu de manière à pouvoir être introduit entre les parties des feuilles 30 et 32 qui sont logées dans la troisième chambre 44 dans une position ,, transversale aux feuilles. A cet effet, les parois termi- nales de la chambre 44, par exemple les parois latérales
16, comportent des ouvertures 56 et 58 ménagées à l'opposé l'une de l'autre dans l'extrémité de la chambre. On donne à l'ouverture 56 une forme correspondant à la forme du sachet et de l'élément obturateur 54 de manière qu'on puisse introduire le sachet dans la chambre 44 par cette ouverture.
L'ouverture 58 ménagée à l'extrémité opposée de la chambre 44 a la forme d'une fente étroite dont les dimensions sont juste suffisantes pour que le sachet puisse y passer quand il est aplati, grâce à quoi les faces de l'ouverture portent contre le sachet et servent d'organes presseurs pour le comprimer progressivement à mesure qu'il est extrait, dans la direction de son extrémité avant, par cette ouverture 58. Le sachet est conçu de ma- nière à pouvoir être introduit dans la chambre 44 entre les feuilles jusqu'à ce qu'il soit placé, comme illustré sur la figure 2, de manière que son extrémité avant dépas- se l'ouverture 58 à l'extérieur de l'appareil photogra- phique où il constitue une amorce qu'on peut saisir pour
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enlever le sachet par l'ouverture 58.
On a prévu dans la paroi qui entoure l'ouverture 56 un évidement 60 ainsi qu'une lèvre en saillie 62 entourant immédiatement cette ouverture. Le rebord 64 de l'élément obturateur 54 est formé de manière à s'étendre autour de la lèvre 62 et à porter contre celle-ci quand le sachet est dans la position illustrée, ce qui forme un joint étanche à la lumière entre l'élément 54 et la paroi terminale de la chambre 44 et que cet élément continue à recouvrir l'ouverture 56 quand le sachet est enlevé de la chambre par l'ouverture 58.
Pour pouvoir introduire le sachet entre les par- ties des feuilles 30 et 32 qui sont placées dans la cham- bre 44, on doit d'abord écarter ces parties des feuilles l'une de l'autre. On peut obtenir ce résultat, dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, en conti- nuant à pousser les feuilles par l'intervalle 48 dans la chambre 44 après leur amenée en position d'exposition et leur arrêt, ce qui fait que les feuilles se courbent ou se bombent en se séparant l'une de l'autre. On peut préa- lablement plier les feuilles dans cette région pour faci- liter et assurer leur courbure ou leur bombement en sens inverses aux endroits désirés et elles ne sont pas fixées l'une à l'autre à leurs marges dans cette région.
Lorsque le sachet est extrait à partir des par- ties des feuilles 30 et 32, qui sont placées dans la cham- bre 44, son extrémité arrière se sépare de l'élément obtu- rateur 54, ce qui laisse une embouchure ouverte par la- quelle le contenu fluide du sachet est déchargé sous forme d'une masse allongée sur les feuilles à mesure que les parties du sachet qui sont situées derrière son extrémité avant sont comprimées par les parois de l'ouverture 58.
En général, lefluide doit être très visqueux de manière
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que son comportement puisse être facilement contrôlé après sa décharge, c'est-à-dire de manière qu'il ne puisse pas librement s'échapper de lui-même à partir de la masse allongée qui est sa forme primitive lorsqu'il est déchargé du sachet. On a constaté qu'un fluide doit avoir une vis- ' çosité comprise entre 100 et 200. 000 centipoises à une température de 20 C pour qu'il soit facilement étalé entre les feuilles à partir de la masse allongée.
On a prévu un dispositif assurant l'étanchéité à la lumière, par exemple un élément coulissant 66 monté sur l'une des parois latérales 16, pour obturer l'ouvertu- re 58 après que le sachet a été enlevé de celle-ci. Comme précédemment mentionné, l'ouverture 56 est fermée par l'élément obturateur 54 de sorte que la seule ouverture débouchant dans le/chambre 44 à partir de l'extérieur de l'appareil photographique est l'intervalle 48 hors duquel les feuilles 30 et 32 font saillie et par lequel elles sont enlevées.
Dans une variante de réalisation de l'ap- pareil photographique, on peut prévoir un dispositif pres- seur approprié associé à l'ouverture 58 pour comprimer la paroi du sachet à mesure qu'il est enlevé de la chambre
44, et ce dispositif peut également servir d'élément d'étanchéité à la lumière pour obturer l'ouverture 58 après l'enlèvement du sachet.
Lorsqu'on enlève les feuilles de la chambre 44 en les faisant passer par l'intervalle 48 il se crée dans le fluide placé entre celles-ci, une pression hydraulique qui a pour effet de l'étaler en une couche mince entre les feuilles. Bien entendu, les portions d'application de pression 46 portent très étroitement contre la surface des feuilles, de ,sorte que la lumière ne peut pratique- ment pas s'infiltrer dans la chambre 44 et de ce fait, exposer d'autres parties de la feuille photosensible à
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mesure que celle-ci est attirée dans la chambre.
Du fait que la couche du fluide de traitement est extrêmement vis- queuse, les deux feuilles continuent à adhérer l'une à l'autre lorsqu'elles sont extraites de l'appareil photo- graphique et, du fait qu'elles sont opaques, l'image de la couche photosensible ne peut pas recevoir une exposi- tion. Pour empêcher complètement l'infiltration de la lumière entre les feuilles superposées, on peut prévoir dans le fluide de traitement une matière telle qu'un pig- ment opaque ou absorbant la lumière. Après une période d traitement prédéterminée, la feuille photosensible et la seconde feuille peuvent être séparées l'une de l'autre.
Dans un autre mode de réalisation, on peut scel- ler le sachet à ses deux extrémités, de la manière précé- demment décrite, c'est-à-dire en comprimant ensemble les parois et en les faisant adhérer dans cette position ou bien en les maintenant ensemble au moyen d'un dispositif de retenue approprié. Ce genre de sachet, désigné par la référence 252 sur la figure 8, comporte respectivement des extrémités avant 254 et arrière 256 qu'on a obtenues en scellant ou en faisant adhérer ensemble les parois, par exemple en faisant fondre la matière de la surface inté- rieure des parois.
Pour adapter l'appareil photographi- que à une utilisation avec le sachet 252, on prévoit dans une extrémité de la chambre de traitement de l'appareil photographique une fente ou intervalle 258 par lequel on enlève le sachet et qui est sensiblement le même que l'intervalle ou ouverture 58 précédemment décrit, pour comprimer le sachet pendant son passage par l'intervalle 258 et un dispositif d'obturation approprié 259, similai- re à l'élément de fermeture 66 sert à obturer l'interval- le.
Grâce à une ouverture 260 ménagée dans l'extrémité opposée de la chambre de traitement, on peut introduire
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le sachet dans la chambre entre les feuilles, et l'on a prévu un capuchon pivotant 262 pour obturer cette ouvertu-. re et empêcher une infiltration de lumière dans la cham- bre de traitement.
La structure du sachet 50 et du sachet 252 ainsi que celle de l'appareil photographique sont telles que le sachet est introduit dans la troisième chambre par une ouverture ménagée dans une extrémité de la chambre et est enlevé dans le même sens par une ouverture ménagée dans l'extrémité opposée de cette dernière. Toutefois, dans un autre mode de réalisation de l'invention, représenté sur les figures 3 et 4, la troisième chambre ne comporte qu'une ouverture par laquelle on introduit et l'on enlève le sachet. Un sachet de ce genre pouvant être utilisé de cette manière et désigné par 70 est obturé à ses deux ex- trémités par compression de sa paroi et fixation mutuelle de ses surfaces intérieures.
L'extrémité avant du sachet, c'est-à-dire celle qui est introduite la première et enle- vée la dernière, est scellée d'une manière telle qu'elle soit descellée, sous l'action de la pression hydraulique créée dans le contenu fluide du sachet, pour former une mmbouchure ouverte par laquelle le contenu fluide est dé- chargé. On a prévu dans l'une des parois délimitant une extrémité de la chambre 44 une ouverture par laquelle on peut introduire le sachet 70 et l'amener en position de manière que son extrémité avant 72 soit logée dans un évi- dement 78 ménagé dans la paroi terminale opposée de la chambre 44. On a prévu cet évidement pour que le comparti ment plein de fluide du sachet s'étende sensiblement jus- qu'aux bords des feuilles entre lesquelles il est disposé.
L'extrémité arrière du sachet, désignée par 74, est sensi- blement plus longue que l'extrémité avant et elle traverse l'ouverture pour constituer une amorce permettant de saisi le sachet 70 pour l'enlever de la chambre.
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On a prévu en association avec l'ouverture un dispositif actionné à la main pour appliquer une compres- sion au sachet lorsqu'il est enlevé par l'ouverture et pour obturer celle-ci de manière à empêcher l'infiltra- tion de la lumière actinique après l'enlèvement du sachet, Ce dispositif comporte deux organes presseurs 80 compor- tant chacun une partie 81 de forme générale plate qui est disposée contre la surface de l'une des parois 16 de part et d'autre de l'ouverture et une partie 82 orientée vers le bas, qui s'étend dans l'ouverture en juxtaposition avec la partie de l'autre élément qui est orientée vers le bas.
On a prévu de part et d'autre de l'ouverture deux évide- ments 84 s'étendant sous les parties plates 81, et deux ressorts de compression 86 placés dans ces évidements ser- vent à amener les organes presseurs 80 l'un vers l'autre.
Les parties 82 des organes presseurs 80, qui sont orien- tées vers le bas portent contre le sachet pour le compris mer lorsqu'il est enlevé de la chambre 44 entre ces par- ties. Pour empêcher la lumière de s'infiltrer par l'ou- verture entre les parties 82, on a prévu respectivement sur leurs faces opposées une section concave 88 et une section convexe 89 déforme correspondante qui se bloquent l'une contre l'autre quand il n'a pas de sachet entre el- les, pour former un joint sensiblement étanche à la lu- mière. Dans une variante conforme à l'invention, on peut prévoir les parties 82 de manière qu'elles s'étendent dans la chambre 44 et qu'elles portent contre les marges des feuilles et exercent, par l'intermédiaire des marges des feuilles, une pression sur le sachet logé entre les feuilles lorsqu'il en est enlevé en passant par l'ouver- ture.
Grâce à cet agencement, l'extrémité avant du sachet subit.un raclage qui le débarrasse complètement du résidu de la composition'fluide;, ce qui fait que le fluide ne
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vient pas en contact avec les parties des organes presseurs qui sont orientées vers le bas.
Les parties plates 81 ont une étendue supérieure ocelle des parties terminales 82 et de l'ouverture, grâce à quoi elles empêchent l'infiltration de la lumière dans l'ouverture, soit directement, soit par les évidements 84.
Les organes presseurs 80 sont fixés de manière coulissante à l'appareil, par une plaquette de retenue 90 dans laquelle est percée une fente 91 dont la partie ouverte a au moins la même étendue que l'ouverture et est disposée en aligne- ment avec celle-ci. On a prévu un dispositif pour séparer l'une de l'autre les parties 82 des organes presseurs 80 qui sont orientées vers le bas afin de pouvoir introduire un sachet dans la chambre 44. Dans le mode de réalisation représenté, ce dernier dispositif comporte un élément 92 en forme d'L comprenant une section 94 en forme de V ou de coin, qui s'étend sous la plaquette 90 entre cette derniè- re et la paroi terminale de la chambre 44 et qui peut cou- lisser dans le plan des parties plates 81 perpendiculaire- ment au sens de coulissement des organes presseurs 80.
Le sommet de la partie 94 eh forme de V s'étend entre les parties plates 81 et agit comme un coin pomr écarter l'un de l'autre les organes presseurs 80 quand l'élément 92 est amené vers les deux organes presseurs et entre ceux-ci, L'élément 92 en forme d'L comporte également une partie de préhension 96 orientée vers le haut, qui traverse la fente 91 et qui constitue un dispositif permettant de saisir et de déplacer l'élément en forme d'L pour écarter les or- ganes presseurs l'un de l'autre.
Jusqu'ici, le moyen proposé pour provoquer l'é- jection du contenu fluide du sachet entre les feuilles a consisté à comprimer progressivement le sachet pendant son enlèvement des feuilles. D'autres procédés pour éjec-
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ter le contenu fluide du sachet sont possibles et on peut les utiliser dans la présente invention. Par exemple, on peut prévoir dans le sachet un organe ou élément de ferme-, ture du type à piston et le maintenir fixe par rapport aux feuilles lorsque, le sachet est enlevé à partir de cel- les-ci, grâce à quoi le piston est déplacé vers l'inté- rieur et par rapport au sachet, ce qui provoque l'éjection de son contenu fluide.
Des sachets, dispositifs et procé- dés de ce genre convenant à une association avec l'appa- reil et les procédés ici décrits sont plus complètement indiqués et représentés dans la demande de brevet n 553.287 du 15 décembre 1955. Des dispositifs supplémentaires, utilisables pour provoquer l'éjection du contenu fluide des sachets du type représenté pendant leur enlèvement à 'partir des feuilles et pouvant être associés avec l'appa- reil conforme à la présente invention sont décrits dans les demandes de brevet/précitées 553.287 et 522. 605 ainsi que dans les demandes de brevet 538.152 et 538.048 du 3 octobre 1955.
D'autres modes de réalisation des sachets et d'autres procédés pour introduire l'un des divers sachets choisi entre les feuilles sont possibles et peuvent être mis en oeuvre dans la présente invention. Par exemple, les réactifs fluides peuvent être fournis dans des sachets qui peuvent être déplacés avec les feuilles entre deux organes presseurs de manière que leur contenu fluide soit déchargé entre celles-ci. On peut introduire dans l'appa- reil photographique des sachets de ce genre à partir de l'extérieur, de différentes manières, ou bien l'on peut prévoir initialement plusieurs sachets à l'intérieur de l'appareil photographique qui comporte un dispositif pour introduire des sachets choisis à raison d'un à la fois entre les feuilles.
Les organes presseurs au lieu d'être
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fixes peuvent être sollicités l'un vers l'autre par des ressorts de manière à se séparer légèrement par suite de l'augmentation d'épaisseur due au sachet placé entre cha- que paire de feuilles.
On peut mettre en oeuvre la présente invention avec un autre mode de réalisation de l'appareil photogra- phique du type dans lequel une feuille photosensible expo- sée est superposée à une seconde feuille et une composi- tion de traitement fluide est étalée entre celles-ci lors- qu'elles sont extraites de l'appareil photographique entre deux organes presseurs.
Ce genre d'appareil photographi- que est illustré sur la figure 5 et il comporte d'une ma- nière générale un dispositif pour emmagasiner un certain nombre de feuilles photosensibles et de secondes feuilles et un dispositif pour faire avancer une feuille photosen- sible et une seconde feuille, après exposition de la pre- mière, en superposition mutuelle dans une chambre étanche à la lumière qui est isolée de la chambre d'exposition par un dispositif d'étanchéité à la lumière et dans laquelle un sachet de fluide peut être mis en position entre les feuilles. Cet appareil photographique, désigné par la ré- férence 100, comporte un boîtier comprenant une paroi su- périeure 102, des parois latérales 104, une paroi arrière 106 et une paroi inférieure 108.
Au moins la paroi infé- rieure est inclinée par rapport à la paroi arrière et dans ce mode de réalisation, elle est inclinée vers le haut tandis que les parois latérales convergent l'une vers l'au-* tre. Un dispositif d'exposition, tel qu'un ensemble clas- sique 110 d'objectif et d'obturateur, est monté sur la partie avant des parois supérieure, inférieure et latéra- les. La paroi arrière 106 est disposée de manière que sa surface arrière se trouve sensiblement dans le plan focal du dispositif d'exposition et elle comporte une fe-
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nêtre 107 par laquelle la;lumière provenant du dispositif d'exposition est transmise à une feuille photosensible disposée en vue de son exposition contre la surface postés rieure de la paroi arrière.
Deux organes presseurs 112 et 114 sont montés entre les parois latérales 104 et délimi- tent un intervalle générateur de pression 116 disposé sen- siblement sur la droite sur laquelle la paroi arrière 106 et la paroi inférieure 108 se couperaient si. on les pro- longeait.
On a prévu un dispositif pour obturer l'arrière de l'appareil photographique, emmagasiner plusieurs feuil- les photosensibles empilées et disposer la feuille photo- sensible placée le plus en avant dans une pile de ces feuilles en position d'exposition contre la surface arriè- re de la paroi 106. Ce dispositif comprend un magasin 118 en forme de boîtier qu'on peut fixer à l'arrière du boîtier de l'appareil photographique. Ce magasin contient un certain nombre de feuilles photosensibles 120 qui y sont empilées et qui sont repoussées vers l'avant par une plaque de pression 122 et un ressort 123 monté sur la pa- roi arrière 124 du magasin.
Ce dernier comprend, d'une part, une paroi terminale supérieure 126 comportant un bossage extérieur 127 à l'endroit duquel elle est fixée au moyen d'un ressort de retenue 130 fixé à la paroi supé- rieure 120 du boîtier de l'appareil photographique, et d'autre part, une paroi inférieure 128 comportant une saillie ou languette 129 pouvant être bloquée dans un évi- dement correspondant 131 ménagé dans la partie supérieure de l'organe presseur 112. On a prévu un dispositif appro- prié pour former un joint étanche à la lumière entre les parois du magasin 118 et les parois supérieure et latérales du boîtier de l'appareil photographique et de l'organe presseur 112.
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On a prévu un dispositif pour enfermer l'empila. gé de secondes feuilles 140 et dans le mode de réalisation représenté, il comprend u magasin similaire 132 en forme de bottier fixé à la partie inférieure du boîtier de l'ap- pareil photographique de manière à constituer avec la pa- roi inférieure 108 une chambre dans laquelle les secondes feuilles sont emmagasinées et disposées* pendant l'exposi- tion de la feuille photosensible. Ce magasin comprend une paroi arrière 133 et deux parois terminales 134 et 136.
Il est fixé au boîtier de l'appareil photographique et à la paroi terminale arrière 134 par une saillie ou languet- te 135 qui est logée dans un évidement correspondant 138 ménagé dans l'organe presseur 114, et l'extrémité avant du magasin est immobilisée par un ressort de retenue 139 fixé à la partie avant du boîtier de l'appareil photo- graphique.
On a prévu un dispositif approprié d'étanchéi- té à la lumière pour empêcher celle-ci de s'infiltrer dans l'appareil photographique entre les parois du maga- sin 132 et les parois latérales et inférieure du boîtier e l'organe presseur 114. On a prévu une plaque de pression 142 qui est associée à un ressort 143 fixé à la paroi arrière 133 du magasin, et qui porte contre les parties terminales arrière des secondes feuilles 140 pour les re- pousser vers le haut et vers l'arrière et jouer un rôle qui sera décrit.plus complètement par la suite.
'Pour faire avancer simultanément la feuille photosensible 120 qui est située la plus en'avant au voi- sinage de la paroi arrière 106, et la seconde feuille 140 qui est située la plus en avant au voisinage de la parioi inférieu- re 108, en les superposant et à travers l'intervalle 116 entre les organes presseurs 112 et 114, on a prévu deux
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rouleaux 144 et 146 montés de manière que leurs axes soient parallèles et que leurs surfaces soient mutuellement en contact respectivement tangentiellement au plan de la sur- face postérieure de la paroi arrière 106 et de la surface inférieure de la paroi inférieure 108.
Grâce à cet agen- cement, la partie inférieure de la feuille photosensible 120 la plus en avant est repoussée par le ressort 123 et vient frotter contre le rouleau 144, tandis que la partie arrière de la seconde feuille -140 la plus en avant est repoussée par le ressort 143 et vient frotter contre le rouleau 146. Les rouleaux 144 et 146 comportent chacun une surface génératrice de friction, par exemple du caout- chouc, ce qui fait que lorsqu'on les fait pivoter respecti vement dans le sens des aiguilles d'une montre et en sens inverse (par rapport à la figure 5), la feuille photosen- sible la plus en avant et la seconde feuille la plus en avant sont amenées sensiblement dans leurs plans de mise en contact mutuel et en superposition à travers l'inter- valle 116 entre les organes presseurs 112 et 114.
Les sur- faces adjacentes des organes presseurs qui délimitent cet intervalle sont de préférence cylindrique et sont tangentes aux plans de la feuille photosensible et de la seconde feuille situées le plus en avant, grâce à quoi celles-ci sont facilement guidées dans l'intervalle entre les orga- nes presseurs.
Du fait que les rouleaux 144 et 146 frot- tent l'un sur l'autre, on peut les faire tourner à ia même vitesse sur le même angle, lors de la rotation de l'un des rouleaux et, à cet effet, on a prévu à l'extérieur de l'appareil photographique une manivelle appropriée (non représentée) reliée à l'un des rouleaux pour faire tourner les rouleaux 144 et 146 d'un angle suffisant pour faire avancer une feuille photosensible 120 et une seconde feuille 140 dans l'intervalle 116 à partir de leurs maga-
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sins respectifs sur une distance suffisante pour ménager une amorce grâce à laquelle on peut saisir les deux feuil- les pour les enlever de l'appareil photographique par l'intervalle.
On peut réaliser l'appareil photographique illus- tré sur la figure 5 sous une forme un peu simplifiée ne co' portant pas les rouleaux 144 et 146 et leur mécanisme de rotation. Dans ce mode de réalisation, les feuilles photosensibles sont reliées les unes aux autres en suc- cession par des amorces et les secondes feuilles sont re- liées les unes aux autres de la même manière. On enlève des paires successives de feuilles 120 et 140 de l'appa- reil photographique par l'intervalle 116 pour étaler le fluide par traction des amorces reliant les feuilles.
La feuille photosensible et la seconde feuille situées le plus en avant sont disposées dans des plans mutuellement perpendiculaires et sont déplacées en super- position dans ces plans, de sorte qu'elles délimitent un espace de réception du fluide étroitement voisin d'une ligne de contact et dans lequel le contenu fluide d'un sachet du genre décrit est destiné à être déchargé. Con- formément à l'invention, les parties des feuilles qui dé- limitent l'espace de réception du fluide sont disposées dans une chambre de traitement qui est étanche à la lu- mière vis-à-vis d'une autre chambre dans laquelle les feuilles photosensibles sont exposées, de sort que la vue d'exposition de la feuille photosensible n'est pas exposée quand la chambre de traitement est ouverte, ce qui permet d'introduction de l'enlèvement d'un sachet de fluide.
Dans le mode de réalisation représenté, la chambre d'exposition 148 est séparée d'une chambre de traitement 150 par une paroi 152 qui s'étend entre l'ex- trémité inférieure de la paroi arrière 106 et l'extrémité
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arrière de la paroi inférieure 108. Les rouleaux 144 et 146 sont placés au voisinage de la paroi 152 entre celle- ci et l'intervalle 116.
Dans le fonctionnement de l'appareil photogra- phique après l'exposition d'une feuille photosensible, on fait tourner les rouleaux 144 et 146 sur des angles égaux prédéterminés, grâce à quoi des parties de la feuille pho- tosensible et de la seconde feuille sont avancées en su- perposition à travers la chambre 150 dans l'intervalle 116 et à travers. celui-ci jusqu'à l'extérieur de l'appa- reil photographique où elles constituent une amorce qu'on peut saisir pour tirer le reste des feuilles horsde l'ap- pareil photographique par l'intervalle. A mesure que la feuille photosensible est avancée vers le bas par le rou- leau 144 une partie de la vue d'exposition est amenée de- puis la fenêtre 107 sous le rouleau 144 jusque dans la chambre de traitement 150.
Pour empêcher 1'exposition de cette partie de la vue d'exposition pendant l'intro- duction d'un sachet dans la chambre de traitement, on a prévu un élément 154 formant un écran qui est placé entre les rouleaux et l'intervalle 116 et qui compoirte un orga- ne flexible 156 formant écran, destiné à porter contre la femille photosensible dans la région de la paroi terminale 128 du magasin 118, grâce à quoi la lumière ne peut pas tomber sur la partie de la fauille photosensible qui s'é- tend entre l'organe 156 et le rouleau 144.
Cet organe peut comporter, comme illustré à titre d'exemple, uhe pla- quette métallique élastique (ou un ressort) à laquelle on fixe une matière telle qu'un tissu à poil, de la bourre ou une matière analogue pouvant porter contre la feuille photosensible d'une manière étanche à ka lumière dans la rayer: A ce sujet, on peut remarquer qu'on peut empêcher un contact entre la vue d'exposition de la feuille photo-
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sensible et le rouleau 144 en réalisant celui-ci de maniè- re à le faire porter seulement contre les marges de la feuille photosensible et non contre la partie intermédiai- re de cette dernière.
Dans un autre mode de réalisation, on peut sup- primer l'élément 154 et l'organe 156 du fait qu'on place les rouleaux 144 et 146 plus près des organes presseurs.
On doit alors introduire le sachet dans la chambre 150 avant l'amenée en superposition de la feuille photosensi- ble et de la seconde feuille. La structure du dispositif servant à comprimer le sachet et à obturer l'ouverture à travers laquelle il se déplace sera, dans ce cas, analo- gue à celle que représentent les figures 3 et 4 et qui con- vient pour empêcher la lumière de s'infiltrer dans la chambre pendant et après l'enlèvement du sachet. Les feuilles doivent alors être amenées dans la chambre de traitement tandis que le sachet est déjà en position, après quoi on enlève le sachet et son contenu fluide est étalé entre les feuilles.
La structure du dispositif permettant d'intro- duire les sachets du type décrit dans la chambre 150 et de les enlever de celle-ci, le dispositif pour comprimer les sachets lorsqu'on les enlève, le dispositif pour ob- turer l'ouverture ou les ouvertures par lesquelles ceux-ci sont introduits et enlevés, ces ouvertures et les sachets eux-mêmes peuvent être sensiblement tels que représentés sur la figure 2 ou sur les figures 3 et 4. Bien entendu, la feuille photosensible et la seconde feuille sont opa- ques à la lumière actinique, et l'intervalle 116, situé entre les organes presseurs 112 et 114 a une largeur pré- déterminée supérieure à la somme des épaisseurs des deux feuilles et il détermine l'épaisseur de la couche de flui- de de traitement étalé entre ces dernières.
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Jusqu'ici, on a représenté dans la présente des- cription l'appareil conforme à la présente invention sous forme de magasins ou d'appareils photographiques conve- nant à l'exposition et au traitement de feuilles photo- sensibles comportant chacune une seule vue d'exposition.
On peut également mettre la présente invention en oeuvre avec un appareil photographique utilisant des matières photosensibles en feuilles sous forme allongée ou en bobi- nes et comprenant un certain nombre de vues d'exposition.
On peut dire que-cet appareil comprend deux types généraux dont l'un comprend un appareil, en particulier un appareil photographique, dans lequel la feuille photosensible et la seconde feuille sont toutes deux opaques et sont enle- vées de l'appareil photographique lorsque la composition fluide est étalée entre ces dernières. Le second type comporte un appareil, et particulièrement des appareils photographiques, comportant une chambre d'imbibition dans laquelle le "sandwich" comprenant la feuille photosensi- ble, la seconde feuille superposée et une couche intermé- diaire de fluide de traitement est avancé pendant la pé- riode du traitement.
L'appareil du premier type, qui se présente sous forme d'un appareil photographique 160 dut "boîte" est représenté sur la figure 6. Il comporte une paroi supérieure 162, une paroi inférieure 164, une paroi arriè- re 166, des parois latérales 168 et un dispositif d'expo- sition constitué par un ensemble classique 170 d'objectif et d'obturateur qui est monté sur la partie avant des pa- rois supérieure, inférieure et latérales. L'appareil photographique comporte au moins deux parois intermédiai- res'163 et 165 qui convergent à l'avant de l'appareil pho- tographique et qui délimitent un trajet de lumière entre l'objectif et une vue d'une feuille photosensible placée
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en vue de l'exposition à l'arrière des parois 163 et 165 près de la paroi arrière 166.
On peut ménager deux feuil- lures de guidage 172 sur les parois latérales 168 entre les parois intermédiaires supérieure 163 et inférieure 165 pour mettre en position une vue d'une feuille photosensi- ble pour l'exposer. Les parois intermédiaires 163 et 165 coopèrent avec la paroi arrière 166 pour délimiter une chambre d'exposition 177, tandis que la paroi intermédiai-- re supérieure 163 délimite avec la paroi supérieure 162 une première chambre ou chambre d'emmagasinage supérieure 174 pour une réserve de feuille photosensible 180, et que la paroi intermédiaire 165 délimite avec la paroi infé- rieure 164 une deuxième chambre ou chambre d'emmagasinage inférieure 176 pour une réserve de seconde feuille 182.
On peut prévoir une réserve de feuille photosensible 180 enroulée autour d'un élément tel qu'une bobine ordinaire 181 montée dans la chambre 174, tandis qu'on peut débiter une seconde feuille 182 à partir soit d'une bobine, soit d'un enroulement libre 183 étant donné que la seconde feuille n'est pas photosensible.
La paroi inférieure 164 et la paroi arrière 166 comportent respectivement des parties 184 et 186 s'éten- dant vers le bas et vers l'arrière qui comprennent deux organes presseurs coopérant de manière à délimiter un intervalle générateur de pression 188 par lequel on peut déplacer les feuilles photosensibles et les secondes feuilles superposées pour étaler entre elles une composi- tion fluide en une souche mince. La paroi intermédiaire 165 comporte deux prolongements 190 et 192 qui s'étendent respectivement jusqu'au voisinage de la paroi inférieure 164 et de la paroi arrière 166 pour délimiter avec ces parois des passages étroits 191 et 193 par lesquels on peut faire passer respectivement les feuilles.
Au moins
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le passage 191 est rendu étanche à l'admission de la lu- mière, et les prolongements 184 et 186 coopèrent avec les prolongements 190 et 192 pour former une quatrième cham- bre ou chambre de traitement 178 qui est isolée de la chambre d'exposition 177 et dans laquelle on peut intro- duire un sachet de composition fluide entre les parties de la feuille photosensible et de la seconde feuille qui s'étendent dans les passages 191 et 193 superposées l'une à l'autre dans l'intervalle 168.
Le dispositif permettant d'introduire les sa- chets du type décrit dans la chambre 178, et de les en enlever pour comprimer les sachets et obturer celle-ci peut être sensiblement celui qu'on a décrit et représenté ci-avant. Les deux feuilles, qui sont opaques sont enle- vées par l'intervalle 188 en vue de l'étalement du flui- de de traitement. Du fait que la feuille photosensible comporte une pluralité de vues d'expositions, on prévoit de préférence un dispositif de repérage 185 pour arrê- ter le déplacement des feuilles chaque fois qutune vue d'exposition de la feuille photosensible 180 est en place pour l'exposition.
Ce dispositif, qui entre en action par suite de son contact avec une partie de la feuille 182, qu'on peut placer soit dans la chambre 174, soit dans la chambre 176 et qui peut porter contre des parties de l'une ou l'autre des feuilles pour arrêter leur déplace- ment, est bien connu dans la technique et son type parti- culier utilisé est sans importance. Il est désirable de sectionner chaque "sandwich" comprenant une vue d'exposi- tion en cours de traitement de la partie restante des feuilles lorsque celui-ci est enlevé de l'appareil photo- graphique par l'intervalle 188 et, en conséquence, on peut prévoir un dispositif de sectionnement des feuilles approprié pour maintenir les feuilles de manière à laisser
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une amorce s'étendant à partir de cet intervalle et qu'on peut utiliser pour enlever les feuilles de l'appareil photographique.
Dans un autre mode de réalisation, les feuilles peuvent préalablement être sectionnées ou perfo- rées de manière à se déchirer facilement sur des lignes prédéterminées à l'exté rieur de l'appareil photographi- que de manière à ménager une amorce-quand le déplacement des feuilles à travers l'intervalle est arrêté par le mé- canisme de repérage.
On a rèprésenté sur la figure 7 un autre mode de réalisation d'un appareil photographique du type à bo- bine de pellicule conforme à l'invention. Cet appareil photographique, désigné par 196, est un appareil pliant et non un appareil du type "boîte" du genre précédemment illustré et il comporte un boîtier comprenant trois sec- tions mobiles entre elles, savoir une section avant 198, une section arrière 200 et une section intermédiaire 202.
La section avant 198 comporte une paroi supérieure 204 délimitant : une chambre d'emmagasinage 206 dans laquelle peut être montée une réserve d'une feuille photosensible 220 ; une paroi inférieure 208 délimitant une deuxième chambre d'emmagasinage 212 dans laquelle peut être montée une réserve d'une seconde feuille 222 ; une partie centrale rentrante 214 comportant une fenêtre 216 par la- quelle se fait l'exposition et sur laquelle est monté un soufflet pliable classique 218 à l'avant duquel est fixé un ensemble 224 d'objectif et d'obturateur.
On peut pré- voir n'importe quel mécanisme ordinaire d'érection (non représenté) pour monter ltensemble dtobjectif et d'obtura- teur et pour maintenir le soufflet rigidement en position d'ouverture, ce dernier délimitant avec la fenêtre et la section intermédiaire une chambre d'exposition dans la- quelle les vues d'une feuille photosensible sont exposées.
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La feuille photosensible 220 est de préférence montée sur une bobine 223 de conception classique à l'intérieur de la. chambre-206, et elle s'étend à partir de cette dernière dans la chambre d'exposition au droit de la fenêtre 216. La partie arrière de la section ren- trante 214 comporte des feuillures de guidage appropriées servant à'mettre en position les vues de la feuille pho- tosensible aux fins d'exposition. La section intermé- diaire 202 est articulée à la section avant 198 à l'extré- mité supérieure de l'appareil photographique par une char- nière 226, et elle s'étend vers le bas en obturant la cham- bre arrière d'emmagasinage 206 et au droit de la fenêtre 216.
La section intermédiaire 202 peut comprendre ou être elle-même une plaque de pression appropriée ou un autre dispositif pour maintenir les vues de la feuille photosensible en position aux-fins d'exposition au droit de la fenêtre 216 et contre les feuillures.
La section arrière 200 est articulée à la paroi inférieure 228 à l'endroit de l'extrémité inférieure de l'appareil photographique par une charnière 228 et elle comporte une paroi inférieure arrière'230 qui s'étend au moins en partie vers le haut derrière l'appareil photo- graphique et des parois latérales 231 s'étendant vers le haut jusqu'à la charnière adjacente 226. On prévoit un dispositif de verrouillage approprié (non représentée pour' maintenir la section arrière 200 dans la position opéra- toire représentée. La paroi inférieure arrière 230 coo- père avec la paroi inférieure 208 pour délimiter la cham- bre d'emmagasinage 212. Dans cette chambre est fixée à la paroi inférieure 208 une paroi intermédiaire 232 ser- vant à diviser cette chambre en deux chambres dont l'une, désignée par 234 est appelée chambre de traitement.
C'est dans la chambre 234 que le contenu fluide d'un sachet 236
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est réparti entre les feuilles et est étalé en une couche mince entre celles-ci en raison de leur déplacement entre deux organes presseurs.
Un couvercle 238, situé à l'arrière de l'appa- reil photographique est articulé par une extrémité à la paroi arrière 230 et il s'étend vers le haut entre les parois latérales 231 jusqu'à l'extrémité supérieure de l'appareil photographique. Le couvercle 238 coopère avec la section intermédiaire 202 pour délimiter une chambre d'imbibition 240,dans laquelle un "sandwich" comprenant une vue exposée de la feuille photosensible 220, une sur- face de la seconde feuille 222 et une couche de composi- tion de traitement entre cette vue et cette surface, est avancé à partir de la chambre de traitement 234 dans la- quelle on le laisse séjourner pendant une durée de traite- ment prédéterminée.
On a prévu à l'extrémité supérieure de la chambre de traitement un passage 242 par lequel on amène les feuilles dans et à travers la chambre, et un dispositif approprié obture ce passage et le rend étanche à la lumière.
On dispose de préférence la seconde feuille 222 sous forme d'un enroulement lâche 23 dans la chambre d'emmagasinage 212 et elle s'étend autour de l'extrémité de la paroi intermédiaire 232 jusque dans la chambre de traitement 234 en superposition avec la feuille photosen- sible 220 qui s'étend dans la chambre de traitement 234 entre l'extrémité inférieure de la section intermédiaire 202 et la section rentrante 214. Entre la section ren- trante 214 et l'extrémité inférieure de la section inter- médiaire 202 est prévu un passage 244 par lequel la feuil- le photosensible entre dans la chambre de traitement.
Un élément approprié d'étanchéité à la lumièren fait par exemple de tissu à poil ou de bourre et disposé dans le
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passage 244 entre la section rentrante 214 et la section intermédiaire 202, porte contre la feuille photosensible et empêche la lumière de s'infiltrer par le passage entre la chambre 234 et la chambre d'exposition. La paroi ar- rière 230 et l'extrémité inférieure de la section inter- médiaire 202 délimitent un passage 246 entre la chambre d traitement 234 et la chambre d'imbibition 240, et l'on a prévu un élément approprié d'étanchéité à la lumière, par exemple en bourre ou en tissu à poil pour empêcher la lu- mière de s'infiltrer par le passage 246 de la chambre de traitement à la chambre d'imbibition et vice-versa.
Ain- si, la chambre de traitement est isolée, quant à l'infil- tration de la lumière, vis-à-vis de la chambre d'exposi- tion et de la chambre d'imbibition et, dans le mode de réalisation représenté elle est également isolée vis-à-vis de la partie de la chambre d'emmagasinage 212 dans laquel- le la seconde feuille est emmagasinée. Il n'est pas né- cessaire de protéger la seconde feuille de l'infiltration de lumière du fait qu'elle n'est pas photosensible dans le mode de réalisation préféré.
Dans le mode de réalisation représenté, le dis- positif d'étalement du fluide comporte deux rouleaux pres- seurs 248 et 250 qui sont montés dans la chambre 234 à l'opposé du passage 246 respectivement sur la section intermédiaire 202 et la section arrière'200 du boîtier.
On a prévu un dispositif élastique approprié (non repré- senté) pour solliciter les rouleaux l'un vers l'autre.
Le dispositif d'étalement de fluide peut comporter n'im- porte quel genre d'organes rigides ménageant un inter- valle dans lequel les feuilles sont avancées et il peut, par exemple, comprendre les parois du passage 246 entre la chambre de traitement 234 et la chambre d'imbibition 240. La feuille photosensible 220 traverse le passage
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244, passe dans la chambre de traitement 234, puis autour du rouleau 248 entre celui-ci et le rouleau 250, et tra- verse le passage 246 pour gagner la chambre d'imbibition.
La seconde feuille 222 s'étend autour de l'extrémité de la paroi intermédiaire 232 et passe dans la chambre 234 en superposition avec la feuille 220 entre les rouleaux 248 et 250. En se réunissant pour passer entre les rou- leaux, les deux feuilles délimitent un espace récepteur de fluide dans lequel le fluide de traitement peut être dé- chargé hors d'un'sachet 236. Le dispositif permettant d'introduire et d'enlever un sachet 236 et le mécanisme servant à provoquer la décharge du contenu fluide de ce dernier entre les feuilles lorsqu'il est extrait de la chambre 234 peuvent être sensiblement les mêmes que ceux qu'on a précédemment décrits et représentés sur les figu- res 2 à 4.
Dans le fonctionnement de l'appareil photogra- phique illustré sur la figure 7, on place une bobine de feuille photosensible 220 dans la chambre 206 et un rou- leau d'une seconde feuille 222 dans la chambre 212. Les extrémités avant des deux feuilles sont de préférence réunies par une amorce permettant d'amener la feuille photosensible par la chambre d'exposition au droit de la fenêtre 216 où elle est réunie à la seconde feuille dont l'enroulement 223 est placé dans la chambre 212.
On fait alors pivoter la section 202 dans la position de travail représentée, de manière à lui faire délimiter la chambre d'emmagasinage précitée 206, la chambre d'exposition dans laquelle la feuille photosensible est exposée et le passage 244 par lequel la feuille 220 entre dans la cham- bre 234. On place alors l'amorce reliant les extrémités de la feuille photosensible et de la seconde feuille der- rière le rouleau 248 et la section intermédiaire 202 et
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l'on fait pivoter la section arrière 204 supportant le rouleau 250 jusque dans la position de fermeture représe tée,
grâce à quoi les deux feuilles s'étendent entre les rouleaux 248 et 250 et pénètrent dans la chambre d'imbi- bition 240 en passant par le passage 246 tandis que l'ex- trémité de l'amorce traverse le passage 242 situé à l'ex- trémité supérieure de l'appareil photographique. L'opéra- teur peut alors saisir cette amorce pour faire sortir une vue de la feuille photosensible hors de la chambre d'emma- gasinage 206 et l'amener en position d'exposition en ali- gnement avec la fenêtre 216.
Un mécanisme de repérage 255 pouvant fonctionner en réponse à son contact avec des parties de la seconde feuille 222 est logé dans la chambre 212 et sert à arrê- ter le déplacement des deux feuilles quand une vue de la feuille photosensible est en place aux fins d'exposition.
A un certain moment, soit avant soit après l'exposition d'une vue de la feuille photosensible, et de préférence après l'exposition, on introduit de la manière décrite un sachet d'un fluide de traitement dans la chambre de traitement 234 entre les feuilles, et on l'enlève pour provoquer la décharge de son contenu fluide dans l'espace récepteur de fluide compris entre les feuilles. Le méca- nisme de repérage est alors libéré et l'on saidit l'amorce qui traverse le passage 242 pour attirer la vue exposée de la feuille photosensible 220 et une zone de la seconde feuille 222 entre les rouleaux 248 et 250 et les faire passer dans la chambre d'imbibition. L'étalement de la composition fluide entre les feuilles est provoqué par les rouleaux lorsque la vue exposée et la zone précitée sont déplacées en superposition entre ceux-ci.
A la fin d'une durée de traitement prédéterminée, on peut ouvrir le couvercle arrière 238 en vue de séparer de la vue exposée
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et traitée de la feuille photosensible la zone de la se- conde feuille qui porte une épreuve positive formée par une diffusion d'halogénure d'argent par transfert-inver- sion. Pendant l'amenée d'une vue exposée et de la zone susvisée dans la chambre d'imbibition 240, une autre vue de la feuille photosensible 220 est automatiquement placée aux fins d'exposition, de sorte que le processus peut être répété de la même manière.
On obtient les meilleurs résultats quand l'expo- sition, qui détermine le choix de la composition de trai- temént à utiliser, est déterminée exactement, ce qu'on peut faire avec certitude seulement au moment de l'exposi- tion. On peut l'obtenir facilement, par exemple en mon- tant un indicateur de temps de pose ou posemètre dans la structure de l'appareil photographique et en accouplant ce posemètre à l'obturateur de telle manière que l'organe indicateur du posemètre soit immobilisé automatiquement au moment où l'on procède à l'exposition.
En immobilisant l'organe indicateur du posemètre, l'opérateur connaît avec certitude les conditions précises de l'exposition, ce qui est impossible avec les procédés photographiques classiques dans lesquels l'opérateur détermine d'abord les conditions d'exposition en s'aidant d'un posemètre et règle ensuite le diaphragme et la vitesse de l'obtura- teur en conséquence, avant de procéder réallement à l'ex- position, temps pendant lequel les conditions d'exposition peuvent varier.
Grâce aux modes de réalisation de l'in- vention, l'organe indicateur du posemètre permet à l'opé- rateur de déterminer l'exposition et de choisir la matiè- re de traitement appropriée à n'importe quel moment consé- cutif à l'exposition et l'opérateur est certain que les conditions indiquées par le posemètre étaient celles dans lesquelles l'exposition avait été f-ite. On peut, en
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fait, étalonner le posemètre de manière à lui faire préci- ser directement le'sachet contenant le fluide de traite- ment approprié convenant à l'exposition au lieu de lui faire préciser des valeurs de lumière comme il est courant avec la plupart des posemètres.
Le terme "exposition" utilisé dans la présente description est destiné à désigner la lumière atteignant la matière photosensible et on la mesure habituellement en bougies/mètreiseconde.
REVENDICATIONS 1. Procédé pour exposer une matière photographique en vue de son développement sous forme d'une épreuve pho- tographique, caractérisé en ce qu'il consiste à soumettre au moins une couche d'une émulsion d'halogénure d'argent à une exposition, à déterminer au moment de l'exposition les conditions de ltexposition, et, à choisir, en se ba- sant sur les conditions d'exposition déterminées, une com- position de traitement prédéterminée pour traiter la cou- che d'émulsion exposée afin d'obtenir dans une couche ré- ceptrice d'épreuve une épreuve positive directement à partir de ladite couche d'émulsion par un processus assu- rant une rapidité globale maximum qui est appropriée auxdi. tes conditions d'exposition déterminées.