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La présente invention concerne, les machines de câblage, à broche et plus particulièrement un nouveau dispositif perfectionné d'égalisation de tension à "cabestans", susceptible d'être utilisé dans de telles machi- neso
Dans la demande de brevet déposée en Belgique par la demanderesse le 29 mai 1956 pour :"Machine à câbler des fils textiles", on a décrit un tordoir de câblage destiné à câbler par torsion deux fils et utilisant un dispositif qui comprend deux cabestans inclinés;
ces cabestans sont reliés ensemble, de manière à tourner en synchronisme autour de leurs axes respec- tifs, par l'intermédaire d'une roue dentée flle, qui est également montée tournante autour d'un axe centrale Des fils séparés arrivent respectivement sur les deux cabestans, chaque fil est fourni par une source d'alimentation séparée et l'un des fils est entraîné de manière à former un "ballon" au- tour de la source d'alimentation fournissant l'autre fil. Le fil en ballon sert à communiquer un mouvement de rotation au dispositif des cabestans.
En amenantles deux fils ensemble à une bifurcation ou point de câblage en Y, au-delà des deux cabestans inclinés et le long de l'axe de rotation de la roue dentée folle, on obtient une action de câblage extrêmement avantageu- se et on forme ainsi un câble à deux fils, qui progresse continuellement en s'éloignant du point de câblage sous l'action d'un dispositif approprié.
Ces cabestans servent à doser d'une manière très efficace l'avance des deux fils, de manière à les faire progresser à une même vitesse vers le point de câblage, avec des variations importantes de tensiono Cependant, il est désirable que la tension des fils à câbler soit approximativement égalisée, en particulier dans le cas des matières textiles élastiques telles que le "NYLON", de manière à éviter la formation d'un câble présentant une configuration de torsion non équilibrée ou "en tire-bouchon", car la résis- tance du câble à la traction est alors médiocreo Avec les anciens dispositifs, il est difficile d'égaliser la tension de fonctionnement dans les fils, par- ce que ceux-ci sont inaccessibles au moment où ils se rapprochent du point de câblage.
Pour mesurer pratiquement la tension des fils, on effectuait jusqu'à présent lessmesures en faisant circuler chaque fil seul à travers la machine et en procédant ensuite aux réglages nécessaires. Ces mesures quantitatives de la tension ne sont pas seulement difficiles, mais prennent beaucoup de temps et sont soumises à des erreurs considérables,
La présente invention a donc pour but de réaliser un nouveau dis- positif de .câblage à cabestans, qui permette d'effectuer plus facilement et avec précision les réglages de la tension.
Ce dispositif permet une détermination visuelle de la tension différentielle dans les fils à câbler et un équilibrage visuel des tensions de ces filsi on effectue cet équilibrage en centrant visuellement le point de câblage par rapport à l'axe de câblage au moyen d'un réglage de la ten- -sion.
Le dispositif conforme à l'invention permet d'accomplir sélective- ment et séparément le dosage de l'avance des fils et l'équilibrage de leurs tensions, sans modifier sensiblement leur trajet.
Ce dispositif est du type comportant deux ou plusieurs cabestans servant à doser individuellement l'avance des fils; il permet de faire agir sélectivement les cabestans sur les fils, en dosant ou en ne dosant pas l'avance de ceux-ci. Les cabestans peuvent sélectivement tourner l'un avec l'autre en synchronisme par un verrouillage mutuel ou au contraire tourner librement et indépendamment l'un de l'autre.
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Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, deux cabes- tans disposés symétriquement comportent des axes individuels de rotation, qui sont inclinés l'un par rapport à l'autre et par rapport à un axe prin- cipal de rotation commun aux deux cabestans. Ceux-ci sont disposés de maniè- re à pouvoir être mis en prise avec une noué= dentée commune et folle ,qui peut elle-même tourner librement autour de l'axe principal. Les fils à câ- bler sont entrainés vers un point de câblage; soit en synchronisme au point de vue vitesse d'avancement, soit au contraire indépendamment l'un de l'au- tre; pour cela, on accouple ou on désolidarise sélectivement les cabestans, en mettant en prise avec la roue dentée folle des roues dentées prévues sur les cabestans ou en supprimant cet engrènement établi précédemment.
Pendant l'action de câblage, les cabestans étant dégagés de la roue dentée folle et pouvant tourner librement et indépendamment l'un de l'autre autour de leurs axes respectifs, la position latérale du point de câblage, par rapport à l'axe principal de rotation,dépend de la tension différentielle des fils à câbler. On peut ainsi équilibrer les tensions des fils, en réglant la ten- sion de l'un d'eux jusqu'à ce que le point de câblage soit stable et sensi- blement aligné avec l'axe principal.
Quand on a obtenu le degré d'équilibra- ge désiré des tensions, on met en prise la roue dentée folle et les cabestanso Dans cette condition, les fils ont des vitesses sensiblement égales à leur passage au point de câblage.: ; comme dans la demande de brevet citée plus haut, en référence, quelles que soient les petites variations de ten- sion pouvant se produire dans les fils pendant@lavance de ceux-ci vers les cabestans; ces variations de tension ne sont pas assez grandes pour faire glisser les fils sur les cabestans.
On obtient un autre avantage du fait qu'on peut équilibrer sensi- blement les tensions de fonctionnement de deux fils élastiques, par exemple de deux fils en "NLON", destinés à être câblés, de manière que les poids effectifs par unité de longueur (autrement dit les deniers) des fils indi- viduels soient sensiblement égaux et que les propriétés d'élasticité des fils soient également égales, afin d'obtenir finalement un câble équilibré.
D'autres buts èt de nombreux avantages de l'invention apparaitront au cours de@la description suivante d'un mode de réalisation préféré de l' invention ; cette description se référera au dessin annexé; dans lequel : - la figure 1 représente schématiquement la disposition générale d'un dispositif de câblage conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue en plan d'un système de cabestant confor- me à l'invention et représenté sur la figure 1; - la figure 3 est une coupe diamétrale suivant la ligne III-III de la figure 2, du système des cabestans ; - la figure 4 est une coupe diam suivant la ligne IV-IV de la figure 2 et montre la roue dentée d'accouplement en coupe axiale, quand elle est accouplée avec les cabestans;
- la figure 5 est une vue analogue à la figure 4, mais montre la roue dentée d'accouplement dans la position où elle est séparée des cabes+ tans ; - la figure 6 est une vue partielle de l'extrémité supérieure de! l'arbre rotatif du système des cabestans; - les figures 7 et 8 sont des élévations latérales montrant res- pectivement le système des cabestans en position d'accouplement ou embrayage et en position de débrayage.
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Si on se réfère à la figure 1, on y voit un fil A progressant à partir d'une source extérieure, par exemple un bobinage d'alimentation 11, à travers un dispositif 13 de réglage de tension;, ce fil progresse en- suite suivant l'axe d'une broche creuse et tournante 15, traverse un orifi- ce radial de la broche 15 et forme une demi-boucle ou "ballon" autour de la surface extérieure d'un carter cylindrique 19 ; il s'enroule ensuite autour d'un premier cabestant 42, faisant partie d'un système symétrique 40 de deux cabestans, puis il avance jusqu'à un point de câblage en même temps qu'un autre fil B.
Le fil B est débité par une source intérieure de fil disposée à l'intérieur du ballon du fil A; cette source peut être par exem- ple un bobinage 21 monté dans le carter cylindrique .19;un contre-poids 22 empêche le bobinage et le carter de tourner, comme on le voit sur la figure; dans des variantes, le rôle du contrepoids, peut être rempli par une action magnétique ou par un autre organe appropriée le fil B traverse un dispositif 23 de réglage de tension, passe sur un galet de guidage 24, traverse un orifice axial prévu au centre du dispositif 40 des cabestans, s'enroule au- tour du deuxième cabestan 44, et enfin s'avance vers le point de câblage des deux fils.
Le câble A, B est entrainé à partir du point de câblage par un dispositif à rouleau 25 tournant à vitesse constante ; câble passe ensui- te sur une bobine de recueil 27, entrainée d'une manière appropriée quelcon- que, par exemple par son contact superficiel avec un rouleau 29.
La broche 15, le dispositif de tirage 25 à rouleau ettle rouleau 29 entrainement super- ficiel peuvent@êre entrainés tous en synchronisme par une source d'énergie commune ou parades sources d'énergie indépendantes, comme on l'a expliqué et représenté dans la demande de brevet citée plus haut en référence, on n'a donc pas représenté ici cet entrainemento
Les dispositions générales précédentes sont sensiblement idènti- ques à celles représentées et décrites dans la demande de brevet citée plus haut; on les a cependant représentées et décrites de nouveau dans la présen- te demande, pour faire comprendre le fonctionnement du dispositif de la présente invention dans les conditions où il est actuellement utilisé.
On ne décrira pas par conséquent d'autres détails de ces dispositions géné- rales, car l'invention ne réside pas dans ces détails, mais dans le nouveau dispositif débrayable d'égalisation 40 à cabestans, tèl qu'on le décrira en détail, et aussi dans la nouvelle combinaison de ce dispositif débrayable avec un tordoir du type général décrit ci-dessus ainsi que dans le procédé d'utilisation de cette combinaison.
Le dispositif débrayable 40 à cabestans est monté sur une potence de support 46, qui est fixée convenablement par sa base sur l'extrémité supérieure du carter cylindrique 19 ; unmanchon fendu et réglable de serra- ge 48 est fixé sur l'extrémité supérieure de cette potence.
Le dispositif 40 comprend un carter cylindrique 50, monté à l'intérieur du manchon 48 de manière qu'on puisse le retirer facilement et d'un seul bloc de celui-ci, si on le désireo Deux paliers à billes 52,54 sont engagés à la presse dans des cavités à épaulement prévues aux extrémités du carter 50; un manchon d' écartement 56 est intercalé entre ces deux paliers; un arbre rotatif 60 peut tourner librement dans ces paliers; il est supporté par les chemins intérieurs de roulement de ceux-ci; son axe de rotation est aligné avec celui de la broche 15 dans le présent mode de réalisation. La partie supérieu- re de l'arbre 60 est élargie en 62, de manière à former un épaulement 64, qui repose contre la surface supérieure,d'une rondelle 66, reposant elle- même sur l'extrémité supérieure du chemin intérieur de roulement du palier à billes 52.
L'extrémité inférieure de-l'arbre 60 comporte une partie filetée de diamètre réduit, qui s'étend au delà du palier 54 et sur laquelle est vissé un écrou 68;cet écrou coopère avec l'épaulement 64 et la rondelle 66
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pour empêcher l'arbre 60 de se déplacer suivant son axe à l'intérieur de l'assemblage du carter 50 et des paliers 52,540
L'extrémité supérieure de l'arbre 60 est élargie de manière à former une tête 71 comportant deux faces planes 71, 73 opposées, qui sont inclinées vers le haut et vers l'intérieur chacune de ces faces supporte 1' un des deux cabestans 42,44 de dosage de l'avance des fils.
Chacun des cabestans 42,44 peut tourner autour d'un axe perpendiculaire au plan de la face adjacente correspondante 72 ou 73 ; àcet effet, deux arbres courts 74 sont vissés respectivement dans des alésages taraudés prévus dans les faces planes 72,73. Entre les extrémités de chaque arbre 74 se trouve un manchon d'écartement 75, contre une extrémité duquel s'appuie le chemin intérieur de roulement d'un palier à billes 76, maintenu sur l'arbre 74 par un écrou 85 vissé sur l'extrémité libre de cet arbre. Le chemin extérieur de roulement de chaque palier 76 est emmanché à la presse dans l'alésage du cabestant correspondant 42 ou 44; ainsi, chaque cabestan peut tourner libre- ment autour de son arbre 74.
Dans le mode de réalisation représenté, les cabestans 42,44 possèdent des gorges 80 cependant, on peut modifier ou éli- miner, comme on le désire, les gorges 80 pour satisfaire à certaines condi- tions dans des applications particulières.
L'arbre 60 comporte un alésage central et axial 86, qui le tra- verse complétement ; un guide 87 est fixé, par exemple au moyen d'une vis 88, dans une partie élargie se trouvant à l'extrémité supérieure de cet alésage; l'alésage 86 et le guide 87 servent à guider un fil B depuis le dispositif 23 de réglage de tension jusqu'au cabestant 44 en lui faisant sui- vre un trajet axial. Pour contribuer au guidage du fil A vers le cabestan 42, on peut prévoir-un guide 89, en queue de cochon ou d'un autre type, que l'on fixe sur l'extrémité supérieure de la tête 71 de l'arbre 60.
Les cabestans 42, 44 sont accouplées sélectivement ensemble, de manière à tourner en synchronisme autour de leurs axes respectifs incli- nés, par l'intermédiaire d'une roue dentée folle 90 susceptible de tourner et en même temps de se déplacer suivant l'axe de l'arbre 60 ; roue dentée 90 peut être engagée sélectivement en prise avec les roues dentées coniques 82,84, qui sont prises dansla masse des cabestans, comme on le voit sur le dessin, ou qui sont montées respectivement sur les extrémités adja- centes de ceux-ci.
A cet effet, la roue dentée 90 comporte une cavité cen- trale à épaulement, dans laquelle on monte à la presse le chemin extérieur de roulement d'un palier à billes 92 ; bague à déclic 94 est montée d'une manière amovible dans une gorge de la paroi interne 96 de cette cavité et contribue à maintenir en place le palier 92.
Le chemin intérieur de roulement du palier 92 est monté coulissant sur la partie élargie 62 de l'arbre 60, et permet ainsi de déplacer la roue dentée 90 sur cet arbre suivant'l'axe de celui-ci. A l'extrémité supérieure' de la course du mouvement axial de l'ensemble de la roue dentée 90 et du palier 92 (ce mouvement étant limité par un épaulement 63 formé sur l'arbre 60), les dents de la roue 90 engrènent avec celles des roues dentées coni- ques 82 et 84 des cabestans (figures 1, 3 et 7);au contraire, à l'extrémité inférieure de la course du mouvement axial de la roue 90, celle-ci est com- plètement dégagée des roues coniques des cabestans et chaque cabestan peut tourner librement d'une manière indépendante sur son propre axe incliné, comme on le voit sur la figure 8.
Un dispositif de détente, consistant en un fil métallique 100, élastique et replié, est prévu pour pousser sélectivement là roue dentée 90 vers le haut, de manière à la mettre en prise avec les roues dentées 82, 84, ou pour contribuer par friction à maintenir la roue 90 dans sa position
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basse ou position de débrayage. Le fil métallique 100 est un fil élastique et rigide, dont l'extrémité supérieure rectiligne est fixée, par exemple au moyen d'une vis 102, dans un orifice longitudinal et excentré 104 prévu à l'extrémité supérieure de l'arbre 60.
L'extrémité inférieure du fil métal- lique de détente 100 est disposée dans un canal 106 formé dans la tête 71 et dans une partie intermédiaire de l'arbre 60, en dessous de l'orifice 104; l'extrémité repliée du fil de détente 100 est disposée suivant une direction radiale et s'étend vers l'extérieur et vers le bas ; forme ainsi une surface effective de came 101, qui s'appuie contre'le chemin in- térieur de roulement du palier 92.
En disposant convenablement l'orifice 104 dans une position excentrée, comme sur le dessin, ou en repliant d'une manière appropriée le fil de détente 100, on permet à la surface de came 101 d'exercer une forme radiale de coincement sur le chemin intérieur de roule- ment du palier 92 pour toutes les positions de l'assemblage de la roue den- tée folle 90 et du palier 92. Dans une position axiale quelconque de la roue dentée 90 ,position dans laquelle l'extrémité extérieure de la surface de came 101 se trouve en dessous de la surface inférieure du chemin inté- rieur de roulement du palier 92, cette surface de came-exerce également sur ce palier une poussée axiale dirigée vers le haut.
Ainsi, quand l'assem- blage 90, 92 a été entrainé jusqu'à sa position axiale la plus haute, la roue 90 étant alors en prise avec les roues dentées 82,84 des cabestans, une force puissanté de maintien axiale et radiale, est exercée sur cet assem- blage et maintient la roue dentée 90 en prise. Quand l'assemblage 90,92 a été déplacé jusqu'à une position inférieure telle que la pointe de la surface de came 101 de la détente 100 se trouve engagée contre la surface intérieure et cylindrique du palier 92, il a tendance à rester dans cette position axialeo Ceci est dû à l'effet de friction entre, d'une part, la surface interna du chemin intérieur de roulement du palier, d'autre part la surface adjacente 62 de l'arbre 60 et l'extrémité inférieure de la déten- te 100.
Ces effets de came et de friction suffisent pour maintenir l'assem- blage de la roue dentée folle et du palier dans sa position axialessupérieu- re ou dans sa position axiale inférieure; cependant, ces effets sont insuf- fisants par ailleurs, car ils ne réalisent±la suspension de l'assemblage qu'en deux points seulement (c'est-à-dire d'une part le point de contact entre la détente 100 et la palier 92 et, d'autre part, le point diamétrale- ment opposé du contact tangentiel entre-la surface 62 de l'arbre et le palier 92); il en résulterait une instabilité et un pivotement indésirable de 1' assemblage de la roue 90 et du palier 92 autour d'une ligne transversale passant par ces deux points de suspension.
Il est par conséquent désirable de réaliser pour le palier 92 une suspension en trois points; une telle suspension est réalisée, dans le mode de réalisation représenté, en introdui- sant une petite bille d'acier.. 110 dans une rainure longitudinale 111, dont l'extrémité inférieure comporte une surface de came 113 inclinée à 45 , et qui est formée dans la périphérie élargie 62 de l'arbre 60, dans une position angulaire à 120 environ de la détente 100. La bille 110 est main- tenue efficacement dans la rainure lA de manière à ne pas turner, par un ressort à boudin 112, s'appuyant à une extrémité contre la bille et à son autre extrémité contre l'extrémité supérieure de la rainure 111.
Le ressort 112 pousse la bille 110 vers le bas9 contre la surface de came 113; il en résulte une force composante radiale et dirigée vers l'extérieur, qui pousse la bille 110 en contact tangentiel avec la surface cylindrique et intérieure du chemin intérieur de roulement du palier 92. On voit donc que cette dis- position réalise effectivement pour le palier 92 une suspension stable en trois points ; trois points sont les points de contact respectifs entre, d'une part, la surface intérieure du palier 92,d'autre part, la détente 100
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et la bille 110, et le point de contact tangentiel entre-le palier 92 et la surface périphérique 62 de l'arbre 60; ce dernier point de suspension se trouve à 120 de chacun des deux autres points de suspension.
Il faut remarquer que, pendant la rotation du système des cabestans autour de son axe principal, l'action de retenue exercée par la détente , pour maintenir l'assemblage 90,92 en position d'engrènement ou en position de débrayage, est augmentée par-il!action de la force centrifuge sur le fil métallique 100 et sur la bille 110. Ainsi, grâce à l'augmentation de cette action de retenue, la rouè dentée 90 est verrouillée plus énergiquement dans la position désirée pendant le fonctionnement de la machine, que lors- que celle-ci est arrêtée.
La rondelle de support et de séparation 66 constitue une butée effective pour liliter le mouvement de descente de l'assemblage 90,920Pour contribuer à retenir cet assemblage dans sa position basse, ou position de débrayage , on peut prévoir, si on le désire, une gorge circonférentlelle peu profonde (non représentée) dans la périphérie interne du chemin intérieur de roulement du palier 92, de manière que l'extrémité libre de la détente 100 s'engage dans cette gorge quand l'assemblage est en position basse; cependant, cette gorge de retenue ne s'est pas révélée nécessaire en pra- tique.
Pendant le fonctionnement , le fil A du ballon progresse à tra- vers le guide d'alignement 89, s'enroule sur la périphérie du cabestan 42; puis avance vers,le point de câblage en Y, tandis que le fil B traverse l'alésage 86, le guide 87, s'enroule en sens inverse sur la périphérie du cabestan 44 et progresse vers le point de câblage en Y; à partir de ce point, le câble A,B passe sur le dispositif de tirage 25 à rouleau et progresse ensuite jusqu'à la bobine de recueil 27.
L'opérateur effectue un réglage préliminaire et approché des dis- positifs 13 et 23 de tension, en tenant compte de la vitesse à laquelle la machine doit tourner et du type des fils à câbler. La tension à donner au fil A est celle qui est nécessaire pour produire le ballon de dimensions désirées dans le fil particulier A et à la vitesse de fonctionnemento Pen- dant que la broche est arrêtée, l'opérateur saisit la roue dentée 90 et la dégage des roues dentées coniques 82,84 des cabestans,'de manière à débrayer ceux-ci et à leur permettre de tourner indépendamment autour de leurs axes respectifs. L'opérateur fait alors démarrer la broche 15, ainsi que les dispositifs de tirage et de recueil 25,27 du câble.
Lés fils A et B sont alors tirés de leurs bobinages respectifs, passent respective- ment sur les cabestans 42,44 et s'engagent mutuellement au point de câblage en Yo Du fait que les cabestans 42,44 ne sont pas accouplés, une tension différentielle quelconque entre les fils A et B est transmise directement au point de câblage et il en 'résulte un déplacement latéral de ce point dans une direction radiale à partir de laxe de l'arbre 60, ce déplacement fournissant une indication visuelle du déséquilibre de tension entre'les fils A et B.
On peut alors procéder par tâtonnement pour déterminer celui des deux fils qui est soumis à la plus grande tension; on peut par exemple, à cet effet, augmenter ou diminuer d'abord la tension donnée au fil B par le dispositif de tension 23, puis observer les résultats, et effectuer ensuite d'autres tâtonnements en vue d'obtenir l'équilibrage de tension indiqué par un alignement axial du point de câblage; il est désirable d'uti- liser un stroboscope pour observer le déplacement du point de câblage pen- dant le fonctionnement de la machine.
En utilisant une lampe stroboscopique, on peut "arrêter" visuellement la rotation du dispositif 40 pendant le fonc- tionnement et on peut ainsi déterminer à la vue, rapidement et correctement, celui des deux fils qui est soumis à la plus grande tensiono On peut aussi
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régler le dispositif de tension 23,de manière à augmenter ou diminuer, suivant le 'besoin ?la tension du fil intérieur B; on remet en marche la machine pour déterminer si ce réglage est insuffisant, excessif ou suffi- sant pour équilibrer la tension du fil intérieur B avec celle du fil A du ballono Si d'autres réglages sont nécessaires, on peut répéter ce processus jusqu'à ce que les tensions des fils soient correctement équilibrées.
En tout cas, il est désirable d'effectuer de tels réglages d'équilibrage sur le fil intérieur B, puisque la tension du fil extérieur sert à commander les dimensions du ballon et doit être maintenue sensiblement à une valeur prédéterminée, comprise entre des limites rapprochées; pour obtenir les résultats lespplus avantageux.
Quandll'opérateur a réalisé un équilibrage approprié des tensions des deux fils A et B, comme on l'a indiqué, en centrant le point de câblage, il saisit la roue dentée 90, pendant que la machine est arrêtée*!, et il la déplace vers le haut dans la direction axiale pour la mettre en prise avec les roues dentées coniques 82,84, de manière à accoupler ensemble les deux -cabestans pour les faire tourner en synchronisme sur leurs axes respectifs.
L'opérateur peut alors faire démarrer de nouveau la machine; les cabestans 42,44 servent alors, grâce à leur action de dosage sur les fils individuels) à maintenir au même èndroit le point de câblage et à faire avancer les deux fils vers ce point à la même vitesse et sensiblement sous la même ten- sion, malgré les petites variations de tension pouvant se produire dans les fils pendant que ceux-ci progressent vers l'entrée des cabestanso
On apprécie dont le fait que ce dispositif fournit, parmi de nombreux autres avantages, le double avantage de la facilité des réglages initiaux et de l'équilibrage des tensions des fils par observation visuelle du point de câblage ce dispositif tolère d'autre part, dans le fonctionne- ment réel de production du dispositif, de plus grands défauts de réglage dans l'équilibrage des tensions des fils,
tout en produisant cependant un câble satisfaisanto Un autre avantage réside dans le fait que l'utilité du dispositif et du procédé ne dépend pas de la précision du calibrage des dispositifs de tension de fils, etc...,puisque le réglage de la tension s'effectue par comparaison et non par des mesures absolues.
Il est bien entendu que la terminologie utilisée ici et comprenant par exemple les mots "au-dessus", l'au-'dessous', "inférieur", "supérieur", etc... sert uniquement à décrire les relations de position de certains éléments par rapport à d'autres éléments, quand le dispositif se trouve dans sa position normale et verticale, et qu'elle ne doit pas être considérée, comme limitant à des positions précises les emplacements des différents élé- mentso
Parmi de nombreuses variantes possibles de ce dispositif, on voit par exemple que les axes de rotation (axe principal et axes secondaires) de l'assemblage des cabestans individuels peuvent ne pas être concourants, comme ils le sont sur le dessin annexée dans ce cas, l'engrenage reliant la roue dentée folle et les cabestans peut être du type hypoïd.
Dans une telle variante, on voit qu'il est extrêmement avantageux de disposer les deux axes inclinés des cabestans symétriquement par-,rapport à l'axe princi- pal, de manière à réaliser un équilibrage approprié de l'assemblage.
On voit aussi que le dispositif n'est pas limité à une construc- tion ne comprenant que deux cabestans, mais qu'il peut être au contraire modifié, si on le désire, de manière à comprendre trois, quatre, ou un nom- bre plus grand de cabestans, en vue de câbler ensemble des fils en plus grand nombre ou de faire passer chaque fil sur deux ou plusieurs cabestans.
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De nombreuses autres modifications peuvent être imaginées par les techniciens, sans s'éloigner de l'esprit de l'invention et sans sortir de son domaine.
REVENDICATIONS
1. Machine de câblage à broche, caractérisée en ce qu'elle com- prend un dispositif de dosage de fil, comportant au moins deux cabestans de dosage, ce dispositif de dosage pouvant tourner et les cabestans pouvant engager chacun un fil séparé de manière à doser en synchronisme l'avance des deux fils vers un point de câblage, et un dispositif permettant d'ac- coupler ou de séparer sélectivement les cabestans.