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La présente invention concerne un procédé pour former des ¯ sommes et des différences de forces, ainsi qu'un dispositif pour la mise' en oeuvre de ce procédé.
Les systèmes actuellement connus pour'additionner et soustraire des forces reposent sur le principe du fléau de balance, 'auquel on suspend le poids de l'un ou de l'autre côté du couteau, suivant que ce poids doit être ajouté à des poids déjà suspendus ou doit en être soustrait.
La mesure des forces importantes conduit, avec les systèmes connus, à des bascules ayant un grand rapport de transmission, dont les possibilités de transmission à de grandes
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distances sont limitées et qui le plus so?;.¯: t ne j3J::'LI:c:t-::'eüt pas l'enregistrement de valeurs, ni le tal';;(e ci "')'.;;';Jl "L',3.
Pour déterminer le poids net , il fr,u2- 1-3 plus souvent, dans les balances usuelles, peser Ir" tara et le poids brut, à partir desquels* on calcule le poids net par soustraction.
Mais cela entratne très souvent des erreurs de calcul.
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Le procédé dé combinai son de l'orcso à mesurer}, conforme à l'invention, remédie à ces inconvénients. Il est caractérisé en ce qu'on fait créer par chaque force à mesurer
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une différence de pression pneumat:' et qu'on transmet chaque différence de pression à au moins un organe séparé d'acelxJ1I.Ùat2.o:. ces organes d'accumulation, qui comportent un dispositif tota- lisateur des différences de pression, étant reliés de manière que les différences de pression accumulées puissent être addi- tionnées ou soustraites de façon prédéterminée et que l'on transmette le résultat à un dispositif enregistreur.
Le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé est caractérisé par des organespermettant de créer des différences de pression pneumatiques et des organes destinés à accumuler ces dernières, ainsi que des organes de transmission de ces
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différences de pression, de façon prédéterminée, à un disco- sitif totalisateur.
Des formes de réalisation de l'invention sont !'3,prbsen" téessà titre d'exemples non limitatifs, aux dessins annexés.
La figure 1. reprb'';b.,te 9, une ixm-.,al lation de pesage de wagons de chemin de fer,
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La figure 2 reorésente 80i1 ::J9.tique!!:.ent un dispositif de tarage.
La figure 3 reJré')8ute scüI:lE:.tÜllier;1el-;".- l :.4 lc,N.--,ïf d'addition.
L'installation de pesage de la figure 1 comporte un plateau de pesée 1, supporté de façon articulée par des bras
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2, le plateau de pesée étant, @lié par une tige à une boite ou capsule 3 à diaphragme à faible course. Un wagon à peser 4 roule sur une voie 5 vers le plateau 1. Cette partie 5 de la voie est munie d'un contact 7 qui est actionné par le wagon lors de son passage. Le plateau 1 comporte un contact analogue 8. Le wagon est éloigné, après le pesage, sur une section de voie 6.
Un dispositif d'alimentation 9 fournit de l'air comprimé à la boîte à diaphragme 3. Deux récepteurs à dia- phragme 10 et 11 de différences de pression, agissant comme accumulateurs, sont reliés au dispositif de mesure 3, cons- titué sous forme de boite à diaphragme, par les groupes de soupapes magnétiques 12 et 13 et les conduits 14, 15, 16 et 17. Les récepteurs 10 et 11 sont reliés à un bras de levier 19 monté sur l'axe 18, tandis qu'une boîte à dia- phragme 21 est en liaison d'action avec l'autre bras 20 du levier. Cette boîte 21 est elle-même reliée par des conduits '22 à un autre récepteur 23 de différences de pression, dont.les mouvements sont transmis à une graduation 25 au moyen d'un fléau 24.
Lorsqu'un wagon de chemin de fer 4 arrive sur la voie 5, son premier essieu actionne le contacteur 7, qui ferme le groupe de' soupapes 13. Ce premier essieu continuant à avancer sur le plateau, son poids est transféré à ce dernier; il crée dans la boîte 3 une différence de pression, qui est transmise au récepteur 10. Le diaphragme est chargé et exerce une force-sur le balancier 19, c'est-à-dire entraîne une déviation' sur la'graduation 25.
Lorsque le premier essieu passe sur le contacteur 8, ce dernier est actionné et ferme le groupe de soupapes 12.
Le deuxième essieu passe alors sur le contacteur 7, qui est actionné et qui ouvre le groupe 13. Lorsque le second essieu
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parvient sur le plateau 1, la graduation 25 indique le poids sur le deuxième essieu ajouté au poids sur le pemier, donc le poids total.
Lorsque le second essieu quitte le platean, il actionne le contacteur 8, qui ferme alors le groupe 13. Désormais;, le plateau est vide et les deux groupes de soupapes 12 et 13 sont fermés. Bien que le plateau soit vide, l'appareil indi- cateur continue à marquer le poids du wagon, jusqu'à ce qu'une impulsion électrique,donnée manuellement ou déclenchée par le second wagon arrivant, ouvre les groupes de soupapes 12 et 13 et rende ainsi l'installation de pesage prête à déterminer le poids du wagon suivant.
On peut aussi utiliser le système pour des wagons ayant plus de deux essieux- en montait le nombre correspondant de boîtes réceptrices, ainsi qu'un dispositif convenable de contacteurs pour actionner les soupapes.
On a encore la possibilité d'additionner les poids des essieux dans un compteur branché après la boîte transmet- teuse.
De façon similaire on peut, au moyen de compteurs totalisateurs,déterminer les poids de trains entiers pendant qu'ils roulent.
La.figure 2 montre un /.lestage de tarage d'une instal- lation, construite en principe comme l'installation de la fig. 1 et présentant deux ooîtes réceptrices 26 et 27. Le wagon vide 4 est placé sur un plates 31.
Le poids crée une différence de pression jans les deux récepteurs 25 et 27 branchés de façon à exercer sur le balancier 1 Ci .': oments égaux et opposéspar rapporta l'axe -le pivotement 18, Par suite, la graduation 25 indique la valeur 0. On ferme alors le groupe de soupapes 13 et on charge le wagon. Le poids
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augmentant dans le wagon 4, le récepteur crée un moment croissant, le poids pouvant être lu sur la graduation 25 comme poids net.
Si enfin on doit déterminer le poids brut, on supprime la tare accumulée dans le récepteur 26 sous forme d'air.comprimé en ouvrant un groupe de soupapes 29.
Le récepteur 27 charge alors le balancier 19 de façon corres- pondante à la charge totale.
Des montages de ce genre pour le tarage sont norma- lement combinés, dans des installations de pesage, avec les boites de mesure de la figure 1.
La figure 3 représente un montage d'addition de pressions. Il comprend un plateau 41 supporté élastiquement , en liaison d'action avec une boîte de mesure 42 à diaphragme.
Les deux chambres de la boîte de mesure 42 sont reliées par un groupe de soupapes 43 avec les deux chambres d'un récepteur 44. Ce récepteur 44 agit de la façon déjà décrite, par un système de leviers, sur une seconde boîte 46 à diaphragme qui agit elle-même par un second récepteur 47 et un système de leviers 48 sur un appareil indicateur 49.
Un autre récepteur 50 est raccordé parallèlement au récepteur 47, par l'intermédiaire d'un groupe de soupapes 51, et agit sur la boîte de mesure 42 à diaphragme. Les contac- teurs 52, 53 et 54 actionnent les groupes de soupapes 43 et 51.
Lorsqu'un wagon arrive,il actionne le contacteur 52 qui établit la position de départ de la pesée, en ouvrant les groupes de soupapes 43 et 51. Lorsque le wagon passe sur le contacteur. 53, celui-ci ferme les groupes de soupapes 51.
La charge se trouvant sur le plateau crée une différence de pressions dans la boîte 46 par l'intermédiaire de la boîte 42 et du récepteur 44. La boîte 46 provoque une déviation de
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l'aiguille sur l'appareil indicateur 49.
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Lorsque le wagon passe sur le contacteur Ô,,:,, il ±81'r18 le groupe de soupapes L"3 et ensuite le groupe de soupapes 51 aat ouvert. Dès lors, la, charge agit de nouveau, par l'interraédi'jire du récepteur 50, sur la boîte de mesure 42, de sorte que celle-ci se règle comme si la charge était sur le plateau 41.
Le wagon suivant ferme de nouveau, au moyen du contacteur @
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le groupe de soupapes 51 et ouVre ensuite le groupe de soupapes .'-,.
La boîte de mesure 42 à diaphragme est alors chargée préalable- ment par la première charge et prête à déterminer la deuxième charge. Celle-ci crée dans la boîte 42 une différence de pres- sions supplémentaire, de sorte que le total des charges apparaît sur l'appareil indicateur 49.
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Lorsque le wagon passe sur le contacteur 04, ce dernier fe1'rr..::: le groupe de soupapes 43 et ouvre ensuite le groupe de soupapes 51, de sorte que la boîte de mesure 42 à diaphragma est chargée préa- lablement par la différence de pressions de la somme des charges.
Cette opération se répète jusqu'à ce que l'ensemble du train ait été pesé'. De manière analogue, on jour, naturellement, à la
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place des poids des wagons, additionner les charges a*9ssieu i30- . lées d'un train entier.
Si on doit remplir un \!'1t;1Jr.. de chemin de fer d'une quantité déterminée de marchandises en VC'1.IJ, oar exemple, il faut tarer le wagon..,.
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Pour des raisons de Cj ') :1 t:, 0:1 no peut plus e#:,] r:ye r pour
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des pressions très élevées, de récepteurs L ,- ,.: ;. pres- sions avec diaphragme et .tW î.: 1 L Il Taut alon le? ./)? o 2 r par des pistons, le -l. ' uuâra.i3 .!n x'jion dHn3 le c-/ r #.'rUi-ul réduit au minl:u!z par des ¯îl-rn cor-.-xU.-1, JiA i±:ouv- ##-.... 0-2cill-vr.it
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du cylindre par s:z:e.!i;? le.
Diverses modification peuvent d'ailleurs être :or-.;3î ur fot-.,P-e,3 de réalise tien r(, }re:-.ent'.::t!s '3' décrites en tjrj'ú,1J.l, -J-'Jl3
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sortir du cadre de l'invention.