<Desc/Clms Page number 1>
La présente invention concerne un équipement utilisé en construction et en particulier des panneaux à secousses pour le coffrage du béton.
Sans la construction des murs en béton et ana- logues, on emploie couramment comme coffrage des panneau rectangulaires assemblés de façon à former la cavité dans laquelle on verse le béton. Ces panneaux peuvent être en acier ou consister en un panneau en bois propre- ment dit dans un châssis en acier.
L'invention concerne ces châssis et a principa- lement pour objet de permettre de fabriquer ces châssis économiquement et de manutentionner facilement les pan.- neaux à secousses fabriqués avec les châssis.
Le châssis à secousses de l'invention omporte une nervure creuse, en saillie en dedans, qui forme un évidement faisant le tour de la périphérie de châssis et de dimensions suffisantes pour qu'on puisse y introduire les doigts et qui est délimité par des rebords de hau- teur inégale, dont le rebord le moins haut délimite avec la nervure un emplacement du panneau.
Ce châssis peut être formé par des éléments emboutis en acier, beaucoup moins coûteux à fabriquer que des sections laminées ou étirées en acier., De même, l'évidement périphérique formé par la nervure creuse permet de déplacer facilement le panneau, qui peut pas- ser jusqu'à 36 à 40 kg, et de le mettre en place par un seul ouvrier.
Un exemple du coffrage suivant l'invention est représenté en perspective sur le dessin ci-joint, sur lequel : - la figure 1 est une vue en perspective,
<Desc/Clms Page number 2>
- la figure 2 une coupe suivant la ligne II-II de la figure 1, et - la figure 3 une:, coupe suivant la ligne III-III de la figure 1.
Le coffrage de la figure 1 est un exemple type du coffrage servant à la construction de murs en béton et se compose de plusieurs panneaux rectangulaires 10 qu'on assemble pour délimiter la cavité dans laquelle on école le béton.
Chaque panneau comporte une plaque rectangulai- re 12 en bois contreplaqué qui constitue le panneau por- prement dit et un châssis métallique rectangulaire 14.
Le châssis est formé par quatre éléments en acier embou- ti dont la section est celle de la figure 2. Il comporta une nervure 16 en saillie en dedans, creuse et formant un évidement 18 qui fait le tour de la périphérie du châssis et est limité par des rebords 20,22 de hauteur inégale. La paroi 24 de l'évidement et le rebord le plus bas 20 délimitent un emplacement pour le panneau 12, 1& hauteur du rebord étant égale à l'épaisseur du panneau.
Celui-ci est maintenu en place dans le châssis par dss clous 26 qui y sont enfoncés en passant par-des trous des rebords 20.
Le rebord le plus haut 22 confère au châssis la rigidité nécessaire et le châssis est encore renforcé par des cornières transversales 30, qui empêchent aussi le panneau en bois 12 de se bomber éventuellement sous charge.
Les rebords 22 comportent des fentes 32 qui, dans un châssis, viennent en face de celles du châssis adjacent. Les panneaux adjacents sont maintenus assem- blés ;par des dispositifs d'attache, tels que des coins ou des crampons qui sont connus et ne sont pas représen-
<Desc/Clms Page number 3>
tés, car ils ne font pas partie de l'invention.
Les deux parois du coffrage qui délimitent la cavité dans laquelle on coule le béton sont réunies par des tirants 34 du type connu à montage rapide. Ces ti- rants se logent dans des fentes 36 des rebords les plus courts 20, tandis que les rebords les plus longs 22 com- portent des évidements 38 (figure 2). Les tirants 34 comportent à leurs extrémités des oeils 40 (figure 3) qui passent dans des trous 42 des rebords 22 et sont maintenus en place par des coins 44. Les fentes et les évidements des rebords permettent d'amener les châssis adjacents l'un contre l'autre sans laisser subsister au- cun intervalle dans la face de travail du coffrage, tout en assurant le logement des tirants.
Le coffrage est encore renforcé par des travers ses 46 qui sont maintenues en place par des colliers 48 pénétrant dans les fentes 32.
Les panneaux du coffrage peuvent être de dimen- sions très diverses. En général il est plus avantageux de choisir un petit nombre de grands panneaux au lieu d'un grand nombre de petits panneaux. Cependant, le poids est un des facteurs qui limitent les dimensions des panneaux à choisir avantageusement. Un panneau de 2,40 x 0,60 m pèse par exemple de 36 à 40 kg et ce poids est assez grand pour que l'assemblage des .panneaux dans la position qu'ils doivent occuper soit une opération coûteuse.
Toutefois les panneaux suivant l'invention de cette dimension et de ce poids sont parfaitement accepta-. bles du fait que les dimensions de l'évidement formé par la nervure creuse 16 sont suffisantes pour que l'ouvrier puisse y introduire les doigts et par suite permettre la mise en position du panneau sans que l'ouvrier soit obli- gé de faire un effort physique excessif.
- 4-
<Desc/Clms Page number 4>
La pièce emboutie de la figure 2 peut être ob- tenue à meilleur compte qu'une pièce laminée ou étirée équivalente dont la nervure 16 serait pleine. Elle est également sensiblement plus légère, tout en conservant une rigidité suffisante.
Quoique l'invention ait été décrite en tant que s'appliquant à des panneaux en bois, il doit être évidemment bien entendu que les panneaux peuvent être en toute matière appropriée.
Le châssis est généralement en acier de forte résistance à la traction, qui permet d'obtenir le maxi- mum de résistance pour un poids donné.
REVENDICATIONS 1. Châssis de panneau à secousses de forme rec- tangulaire pour le coffrage du béton, caractérisé en ce qu'il comporte une nervure creuse en saillie en dedans qui forme un évidement faisant tout le tour de la péri- phérie du châssis, dont les dimensions sont suffisantes pour qu'on puisse y introduire les doigts et qui est limité par des rebords de hauteur inégale dont le rebord le plus bas délimite avec la nervure un emplacement du panneau.
<Desc / Clms Page number 1>
The present invention relates to equipment used in construction and in particular to shaking panels for concrete formwork.
Without the construction of concrete walls and the like, rectangular panels assembled to form the cavity into which the concrete is poured are commonly used as shuttering. These panels can be made of steel or consist of a wooden panel proper in a steel frame.
The invention relates to such frames and its primary object is to enable such frames to be produced economically and to easily handle the shaker panels made with the frames.
The shaking frame of the invention has a hollow rib, projecting inwardly, which forms a recess circling the periphery of the frame and of sufficient size to allow the fingers to be inserted therein and which is delimited by edges. of unequal height, the lower edge of which delimits a location on the panel with the rib.
This frame can be formed by stamped elements of steel, much less expensive to manufacture than rolled or drawn sections of steel., Likewise, the peripheral recess formed by the hollow rib allows the panel to be easily moved, which can pass. ser up to 36 to 40 kg, and put it in place by a single worker.
An example of the formwork according to the invention is shown in perspective in the attached drawing, in which: - Figure 1 is a perspective view,
<Desc / Clms Page number 2>
- Figure 2 a section along line II-II of Figure 1, and - Figure 3 a :, section along line III-III of Figure 1.
The formwork of Figure 1 is a typical example of the formwork used in the construction of concrete walls and consists of several rectangular panels 10 which are assembled to delimit the cavity in which the concrete is formed.
Each panel comprises a rectangular plate 12 made of plywood which constitutes the panel itself and a rectangular metal frame 14.
The frame is formed by four pressed steel elements, the section of which is that of FIG. 2. It included a rib 16 projecting inwards, hollow and forming a recess 18 which goes around the periphery of the frame and is limited. by edges 20,22 of unequal height. The wall 24 of the recess and the lower rim 20 define a location for the panel 12, the height of the rim being equal to the thickness of the panel.
This is held in place in the frame by nails 26 which are driven into it by passing through holes in the edges 20.
The highest rim 22 gives the frame the necessary rigidity and the frame is further reinforced by transverse angles 30, which also prevent the wooden panel 12 from possibly bulging out under load.
Flanges 22 have slots 32 which, in one frame, face those of the adjacent frame. Adjacent panels are held together by fastening devices, such as wedges or studs which are known and are not shown.
<Desc / Clms Page number 3>
tees, as they are not part of the invention.
The two walls of the formwork which delimit the cavity in which the concrete is poured are joined by tie rods 34 of the known type with rapid assembly. These ties fit into slots 36 of the shorter flanges 20, while the longer flanges 22 have recesses 38 (Figure 2). The tie rods 34 have at their ends eyelets 40 (FIG. 3) which pass through holes 42 of the flanges 22 and are held in place by wedges 44. The slots and the recesses of the flanges allow the adjacent frames to be brought together. against the other without leaving any gap in the working face of the formwork, while ensuring the housing of the tie rods.
The formwork is further reinforced by cross members 46 which are held in place by collars 48 penetrating into the slots 32.
The formwork panels can be of very different sizes. In general, it is more advantageous to choose a small number of large panels instead of a large number of small panels. However, the weight is one of the factors which limit the dimensions of the panels to be advantageously chosen. A 2.40 x 0.60 m panel weighs for example 36 to 40 kg and this weight is large enough that the assembly of the panels in the position they must occupy is an expensive operation.
However, panels according to the invention of this size and weight are perfectly acceptable. due to the fact that the dimensions of the recess formed by the hollow rib 16 are sufficient for the worker to be able to insert his fingers therein and consequently to allow the positioning of the panel without the worker being obliged to make a excessive physical exertion.
- 4-
<Desc / Clms Page number 4>
The stamped part of FIG. 2 can be obtained more cheaply than an equivalent rolled or drawn part with the rib 16 solid. It is also significantly lighter, while retaining sufficient rigidity.
Although the invention has been described as applying to wooden panels, it should of course be understood that the panels can be of any suitable material.
The frame is usually made of high tensile strength steel, which achieves maximum strength for a given weight.
CLAIMS 1. Rectangular shaped shaking panel frame for concrete formwork, characterized in that it comprises a hollow rib projecting inwardly which forms a recess going all around the periphery of the frame, of which the dimensions are sufficient so that the fingers can be introduced therein and which is limited by edges of unequal height, the lower edge of which defines with the rib a location of the panel.