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L'objet de la présente invention est appelé à servir à divers usages, comme il apparaîtra aisément de la description,mais est particulièrement applicable comme man- drin porte-taraud,et sera décrite principalement à propos de cette application. L'invention comporte des moyens inédits destinés à arrêter la rotation lorsque l'effort atteint une valeur déterminée d'avance et pour relâcher le couple ou le moment de torsion agissant sur le taraud,cela jusqu'au réen- olenohement.
Une des caractéristiques principales de l'invention réside dans l'emploi de rouleaux d'outrepassement,ainsi que d'une chemise ou pièce d'entraînement élastique, dont l'ac- tion d'entraînement est semblable à celle d'un embrayage à rouleaux,dont elle diffère cependant en ce sens que,dans l'objet de l'invention, les rouleaux sont en mesure de quit- ter complètement les cames d'entraînement lorsque le couple devient excessif,cela en passant par-dessus des parties en
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saillie de la pièce entraînée,tout en provoquant une déforma- tion de la chemise ou du carter élastique.
Dans les dessins annexés:
La Fig.l est une vue en coupe longitudinale du mandrin ponctionné selon l'invention, certaines parties étant bri- sées pour la facilité de la représentation.
La Fig.3 est une vue en soupe transversale prise suivant la ligne 2-2 de la Fig.l.
La Fig. 3 est une vue en coupe transversale prise suivant la ligne 3-3 de la Fig.l.
La Fig.4 est une vue en coupe transversale prise suivant la ligne 4-4 de la Fig. l.
La Fig.5 est une vue de détail en coupe analogue à la Fig.4,mais à une échelle plus grande que vue montrant une phase du mouvement des rouleaux.
La Fig.6 est une vue schématique montrant l'action d'en- traînement exercée par les rouleaux sur les cames de la pièce entraînée.
La Fig.7 est une vue schématique à plus grande échelle, montrant le fonctionnement du mécanisme d'embrayage ou d'en- traînement .
La Fig.8 est une vue fragmentaire de détail montrant également le fonctionnement du dispositif.
La Fig.9 est une vue en coupe longitudinale d'un mode de réalisation de variante du mandrin, cette Fig. montrant les moyens pour régler le couple d*entraînement ou moment de tension devant être appliqué au taraud ou autre outil.
La Fig.10 est une vue en coupe transversale prise suivant la ligne 10-10 de la Fig.9.
La Fig.ll eat une vue en coupe transversale prise suivant la ligne 11-11 de la Fig.9; et
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La Fig.12 est une vue en coupe longitudinale destinée à mettre en évidence l'action des moyens de réglage.
Les Figs. 13 à 21 inclus sont des vues schématiques montrant les déplacements des organes au cours des diverses opérations.
Comme on le voit dans les dessins ci-dessus, 15 désigne une pièce d'entraînement cylindrique ou en forme de cuvette, une extrémité de cette pièce étant fermée, comme montré en 16 et étant munie d'une queue 17 ou d'un organe approprié quelconque,permettant de monter cette pièce dans une machine- outil ou taraudeuse, appelée à entraîner la dite queue.La pièce entraînée 18 est montée dans la pièce d'entraînement et est maintenue dans une position centrale, à une de ses extrémités,au moyen d'une bille 19 qui s'engage dans un creux conique 20 prévu dans l'organe d'entraînement et dans un creux analogue 21, pratiqué dans la pièce entraînée.
L'extré- mité opposée de la pièce entraînée est montée dans un roule- ment à billes 22,comme montré dans les dessins, les divers éléments étant maintenus en place à l'aide d'une bague file- tée 23,prévue dans l'extrémité de la pièce d'entraînement.
Cette dernièEe est pourvue d'un prolongement 24 de moindre diamètre, qui s'étend au-delà de la bague filetée et est muni d'un organe approprié quelconque,tel qu'une douille de serrage 25 par exemple, destiné à recevoir le taraud ou autre outil à entraîner.La bague filetée 23 est de préférence munie d'une garniture ou d'une rondelle 26 destinée à empêcher l' entrée de poussières autour du prolongement 24.
Comme montré clairement dans la Fig.7,la pièce entraînée 18 présente deux zones planes 27 et 28, situées en opposition ces zones étant sensiblement parallèles l'une à l'autre et constituant les surfaces de came d'entraînement pour les deux rouleaux 29 et 30, cette disposition étant analogue à celle d'un embrayage habituel à rouleaux ou à billes.Au voi-
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sinage des surfaces planes 27 et 28 sont prévues des surfa- ces sensiblement planes 31 et 32,quelque peu analogues aux premières,les surfaces 31 et 32 étant diamétralement oppo- sées, et étant non pas tangentielles à la surface de la pièce entraînée, mais légèrement inclinées,de façon à déterminer un moindre diamètre pour le contact avec les rouleaux.
Une came ou une surface de libération de rouleaux, de forme cylindrique, désignée par 33,s'étend depuis un côté de la surface plane 27,le long de la périphérie de la pièce entraî- née,jusqu'à un bord de la surface plane secondaire 32, cette surface de came étant excentrique par rapport à la pièce entraînée et laissant dans sa partie la plus basse ou ex- trême un espace suffisant entre elle-même et la surface in- térieure de la pièce d'entraînement 15, pour permettre le passage des rouleaux, comme montré dans la Fig.7.
Une came ou surface de libération de rouleaux complé- mentaire,désignée par 34 et décalée à 180 par rapport à la surface 33, s'étend depuis un bord 55 de la surface plane 28 jusqu'au bord 36 de la surface plane 31. Cette dernière came est également cylindrique en substance,tout en étant légèrement excentrique par rapport à l'axe de la pièce en- traînée,de sorte que l'intervalle entre la came et la surface intérieure de la pièce d'entraînement est suffisant pour libérer les rouleaux.
Les rouleaux d'entraînement 29 et 30 sont maintenus dans la position de fonctionnement à l'aide d'une cage cylindri- que 37 disposée entre les pièces d'entraînement et entraînée, cette cage étant munie de fentes longitudinales 38 et 39, destinées à recevoir les rouleaux.Afin de limiter le mou- vement de rotation,par rapport à la cage,de la pièce en- traînée, et de limiter ainsi le mouvement périphérique des rouleaux,à des distances déterminées d'avance, une extrémité de la cage est munie d'un découpage périphérique 40 dans
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lequel pénètre une dent ou un ergot 41 qui s'étend radialement depuis l'extrémité voisine de la pièce entraînée .comme montré en particulier dans les Figs.
1 et 2.Les mouvements relatifs des rouleaux dans le sens périphérique sont limités par le fait que l'ergot 41 est arrêté par les épaulements 42 et 43 prévus aux extrémités du découpage 40.
Lorsque la pièce d'entraînement et la pièce entraînée occupent les positions représentées dans la Fig.7,tandis que les rouleaux 29 et 30 se trouvent dans les positions que l'on peut désigner comme étant les points médians des surfaces planes ou cames d'entraînement 27 et 28 et que,d'autre part, la pièce d'entraînement commence à tourner dans le sens in- diqué par les flèches, les phénomènes suivants se produisent aussitôt que la pièce entraînée rencontre une résistance,comme cela se produit pendant l'opération de taraudage:
Les rouleaux d'entraînement sont soumis à une compression ou tendent à imprimer une rotation à la pièce entraînée,comme c'est géné- ralement le cas dans les embrayages à rouleaux.Toutefois,dans le cas de la présente invention,la situation est radicalement différente de celle d'un embrayage à rouleaux, lorsque la résistance devient trop élevée, étant donné que le cylindre ou la pièce d'entraînement 15 est élastique et que, lorsque la résistance atteint une valeur trop élevée, les rouleaux passent par-dessus des crêtes ou points culminants situés aux limites des cames d'entraînement, de telle sorte que la pièce d'entraînement se déforme au voisinage des rouleaux,
tout en se rétrécissant ou s'aplatissant suivant le diamètre décalé à 90 par raoport aux points où la pression est ap- pliquée.Il ressort de ce qui précède que la pièce d'entrai- nement agit comme une bague élastique ou un cylindre soumis à des forces internes agissant dans des sens diamétralement opposés.
Aussitôt que les rouleaux passent par-dessus des
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crêtes ou les points culminants,ils roulent le long des sur- faces de relâchement cylindriques 33 et 34, oe qui a pour effet de réduire l'effort d'entraînement,étant donné que la seule force entrant en jeu à ce moment est le frottement de roulement, Pendant qu'ils roulent le long de ces surfaces de relâchement cylindriques, vers les points les plus bas de celles-ci, ces rouleaux qui sont maintenus dans ces positions par la cage à rouleaux,ne sont soumis à aucun effort.Par conséquent,le carter extérieur peut tourner librement autour de la pièce entraînée,désormais immobilisée et,vu le relâchement complet ainsi obtenu, aucune chaleur de frottement n'est engendrée,
comme cela risque de se produire avec d'autres types de man- drins.Cette disposition élimine en outre tout entre-choquement bruyant entre organes d'embrayage en cours de déclenchement ou d'enclenchement,comme cela risque de se produire avec des mandrins d'autres types.Le bris des tarauds est presque com- plètement éliminé par le fait que le taraud est tout à fait libéré de l'entraînement par la broche de la machine-outil en marche.Lorsque l'opérateur renverse la rotation de la broche en vue de retirer le taraud du trou, le carter ou pièce d' entraînement 15 commence une rotation en sens opposé,la pièce entraînée demeurant alors stationnaire.
On applique généralement de la graisse entre les pièces d'entraînement et entraînées,ce qui a tendance à exercer un léger freinage sur les rouleaux lorsque ceux-ci sont appelés à repartir dans le sens opposé,la disposition étant telle que, aussitôt que ces rouleaux rencontrent les surfaces op- posées,ils sont entraîneur la pièce d'entraînement et amè- nent la pièce entraînée à tourner d'une quantité suffisante pour inverser le sens de rotation du taraud,de façon que celui-ci puisse être retiré du trou taraudé.On remarquera que le couple mis en jeu lorsque les rouleaux reviennent
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vers leurs positions initiales le long des surfaces cylin- driques 33 et 34 est moins élevée.Cette réduction du couple est une caractéristique importante,
étant donné que la rota- tion du taraud en vue de son retrait du trou demande un cou- ple moindre que son entraînement dans le sens du taraudage.
Il est bien entendu que les divers éléments du mandrin perfectionné selon l'invention doivent être exécutés en une matière appropriée et être étudiés en vue de diverses opérations à accomplir.La chemise extérieure,c'est-à-dire le carter ou la pièce d'entraînement,est soumise à l'action déformante des rouleaux, lorsque ceux-ci passent par-dessus des crêtes ou points culminants de la came, les divers organes devant être proportionnés de telle façon que la déformation de la pièce d'entraînement ne soumette pas celle-ci à une sollici- tation au-delà de la Imite élastique de la matière dont elle est exécutée.Ces conditions étant remplies,la pièce d'entraî- nement conservera son élasticité, c'est-à-dire, agira comme un ressort, pendant un temps presque indéfini.
Les rouleaux sont également soumis à des efforts de pression extrêmement élevés,et il convient d'employer des matériaux appropriés afin d'éviter que ces efforts ne causent pas de détériorations En se conformant à la pratique des constructions bien conçues et en demeurant, avec une marge de sécurité,en deçà des limi- tes imposées par les propriétés physiques des éléments,on peut réaliser un mandrin qui résiste à l'usure de façon presque complète et qui doit seulement vaincre un frottement de roulement.Par conséquent, un tel mandrin peut durer d'une façon presque indéfinie.
Le dispositif tel que décrit oi-dessus peut être considé ré comme un mandrin porte-taraud à couple fixe qui convient pour l'entraînement d'un taraud d'une seule dimension,et cela pour le taraudage de matériaux d'un certain type.
Toutefois, lorsqu'on désire modifier le couple maximum
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devant provoquer le relâchement de l'outil, on peut appliquer diverses solutions,qui impliquent principalement des modifi- cations dans les éléments de construction.Une solution con- siste à réduire la longueur effective de la surface de con- tact .des rouleaux, ce qui peut être obtenu en insérant des rouleaux dtun diamètre plus petit ou en rectifiant partiel- lement les rouleaux,demanière à obtenir la réduction du cou- ple pour lequel le relâchement aura lieu.D'autres solutions visant à réduire le couple final apparaîtront clairement à tous ceux qui sont familiarisés avec de tels dispositifs;
néanmoins,l'invention prévoit également des moyens propres à régler le couple, comme montré en particulier dans les Figs. 9 à 12.
Dans le mandrin décrit ci-dessus,le degré de déformation du carter, c'est-à-dire de la pièce d'entraînement,au moment où les rouleaux outrepassant les crêtes des cames,constitue une mesure du couple maximum réalisable.Afin de pouvoir renforcer le carter, c'est-à-dire, augmenter sa rigidité,en vue d'accroître le couple, l'invention prévoit un second carter au cylindre 44 qui s'adapte par-dessus de la pièce d'entraînement 15a dont il peut être séparé par un léger espace annulaire 45.
Comme montré dans ces Figs,la chemise intérieure ou pièce d'entraînement 15a présente une forme conique et est munie à son extrémité de grand diamètre d'un filet 4.6.Le carter ou cylindre extérieur 44 présente une conicité correspondant à celle du carter 15a et est muni d'un filet 47 appelé à se visser sur le filet 46.Une bague de garniture ou de joint 48 est prévue au voisinage de l' extrémité opposée, afin d'empêcher l'entrée de poussières et souillures analogues. Grâce à cette disposition, l'inter- valle entre les deux carters ou chemises peut être réglé à volonté,ou bien, la chemise extérieure peut être serrée contre la chemise intérieure avec un degré de pression vou-
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lu quelconque.
Lorsqu'il existe un intervalle entre la chemise inté- ' rieure et la chemise extérieure,le' mandrin étant en cours d' utilisation,la chemise intérieure ou pièce d'entraînement se déforme jusqu'à ce qu'elle exerce une pression contre la chemise extérieure,après quoi les deux chemises se déforment simultanément.Ceci a pour effet d'augmenter la rigidité mé- canique de la chemise intérieure, rigidité qui peut être réglée de façon appropriée en modifiant l'intervalle entre les chemises ou en augmentant la pression exercée par la chemise extérieure contre la chemise intérieure.
On conçoit que grâce à cette disposition,les deux car- ters ou chemises agissent d'une manière analogue à celle de ressorts à lames, mais dont les lames seraient circulaires et dont l'action élastique est déterminée par le degré de déformation.
Etant donné que le carter extérieur n'est pas en contact avec les rouleaux, il n'est pas indispensable de l'établir en une matière résistant à l'usure, ni de le tremper.Ce système de réglage permet d'établir l'outil en question pour une large gamme de tarauds et de matières à tarauder, ou pour des utilisations analogues,Il ressort de la présente description que le mandrin perfectionné selon l'invention peut être utilisé non seulement pour l'entraînement de ta- rauds,mais aussi pour l'entraînement de forets,pour le vis- sage d'écrous ou de goujons et que, moyennant certaines mo- difications,ce dispositif peut être utilisé comme broche ou mandrin extensible destiné à maintenir des pièces en travail.
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LEGENDE DES FIGUREE 13 à 21 a) entraînement-avant b) pièce entraînée c) pièce d'entraînement d) marche normale pour taraudage de trous borgnes e) début outre-passement à relâchement en marche avant f) marche normale pour taraudage de trous borgnes g) position de relâhement en marche avant h) marche normale pour taraudage de trous borgnes i) renversement de la broche j) début d'entraînement du rouleau en marche arrière k) marche normale pour retirer le taraud d'un trou borgne 1) renversement de la broche m) rouleau quittant la zone d'outre-passement marche arrière. n) marche normale pour retirer le taraud d'un trou borgne. o) renversement de la broche. p) position d'entraînement en marche arrière. q) marche normale pour retirer le taraud d'un trou borgne. r) entraînement arrière. s) arrière t) mouvement du rouleau A.
u) entraînement avant. v) avant w) entraînement avant. x) mouvement du rouleau B y) entraînement arrière. z) marche normale pour taraudage d'un trou à jour a') outrepassement en marche arrière. b') sécurité o'} taraud grippé dans trou.Réenclenchement manuel d') osition de relâchement en marche arrière. et) taraud grippé dans trou.Réenelenchement. f') Sécurité.
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The object of the present invention is expected to serve various purposes, as will readily be apparent from the description, but is particularly applicable as a tap chuck, and will be described primarily in connection with this application. The invention comprises novel means intended to stop the rotation when the force reaches a predetermined value and to release the torque or the torsional moment acting on the tap, this until the re-winding.
One of the main features of the invention resides in the use of overrun rollers, as well as of an elastic drive sleeve or piece, the drive action of which is similar to that of a clutch. rollers, from which it differs, however, in that, in the object of the invention, the rollers are able to completely exit the drive cams when the torque becomes excessive, by passing over the parts at the same time.
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protrusion of the driven part, while causing a deformation of the liner or the elastic casing.
In the accompanying drawings:
Fig. 1 is a longitudinal sectional view of the punctured mandrel according to the invention, certain parts being broken away for ease of illustration.
Fig. 3 is a cross sectional view taken along line 2-2 of Fig.l.
Fig. 3 is a cross-sectional view taken along line 3-3 of Fig.l.
Fig. 4 is a cross-sectional view taken along line 4-4 of Fig. l.
Fig.5 is a detailed sectional view similar to Fig.4, but on a larger scale than a view showing a phase of the movement of the rollers.
Fig. 6 is a schematic view showing the driving action exerted by the rollers on the cams of the driven part.
Fig. 7 is a schematic view on a larger scale showing the operation of the clutch or drive mechanism.
Fig. 8 is a fragmentary detail view also showing the operation of the device.
Fig.9 is a longitudinal sectional view of an alternative embodiment of the mandrel, this Fig. showing the means for adjusting the driving torque or tension moment to be applied to the tap or other tool.
Fig. 10 is a cross-sectional view taken along line 10-10 of Fig. 9.
Fig. 11 is a cross sectional view taken along line 11-11 of Fig. 9; and
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FIG. 12 is a view in longitudinal section intended to demonstrate the action of the adjustment means.
Figs. 13 to 21 inclusive are schematic views showing the movements of the organs during the various operations.
As seen in the drawings above, 15 denotes a cylindrical or cup-shaped drive part, one end of this part being closed, as shown at 16 and being provided with a shank 17 or a member. suitable for mounting this part in a machine tool or tapping machine, called to drive said shank. The driven part 18 is mounted in the drive part and is maintained in a central position, at one of its ends, at the by means of a ball 19 which engages in a conical hollow 20 provided in the driving member and in a similar hollow 21, formed in the driven part.
The opposite end of the driven part is mounted in a ball bearing 22, as shown in the drawings, the various elements being held in place by means of a threaded ring 23, provided in the drawing. end of the drive piece.
The latter is provided with an extension 24 of smaller diameter, which extends beyond the threaded ring and is provided with any suitable member, such as a clamping sleeve 25 for example, intended to receive the tap or other tool to be driven. The threaded ring 23 is preferably provided with a gasket or washer 26 intended to prevent the entry of dust around the extension 24.
As clearly shown in Fig. 7, the driven part 18 has two flat areas 27 and 28, located in opposition, these areas being substantially parallel to each other and constituting the drive cam surfaces for the two rollers 29. and 30, this arrangement being similar to that of a usual roller or ball clutch.
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For sinning the flat surfaces 27 and 28, substantially flat surfaces 31 and 32 are provided, somewhat similar to the first ones, the surfaces 31 and 32 being diametrically opposed, and not being tangential to the surface of the driven part, but slightly inclined, so as to determine a smaller diameter for contact with the rollers.
A cylindrically shaped cam or roller release surface designated 33 extends from one side of the planar surface 27, along the periphery of the driven part, to an edge of the surface. secondary plane 32, this cam surface being eccentric with respect to the driven part and leaving in its lower or extreme part a sufficient space between itself and the internal surface of the driving part 15, to allow the passage of the rollers, as shown in Fig. 7.
A complementary cam or roller release surface, designated 34 and offset 180 from surface 33, extends from an edge 55 of planar surface 28 to edge 36 of planar surface 31. This last cam is also cylindrical in substance, while being slightly eccentric with respect to the axis of the driven part, so that the gap between the cam and the inner surface of the driving part is sufficient to release the rollers.
The drive rollers 29 and 30 are held in the operating position by means of a cylindrical cage 37 disposed between the drive and driven parts, this cage being provided with longitudinal slots 38 and 39, intended for receive the rollers. In order to limit the rotational movement, relative to the cage, of the driven part, and thus to limit the peripheral movement of the rollers, at predetermined distances, one end of the cage is provided with a peripheral cutout 40 in
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which penetrates a tooth or a lug 41 which extends radially from the neighboring end of the driven part .as shown in particular in Figs.
1 and 2 The relative movements of the rollers in the peripheral direction are limited by the fact that the lug 41 is stopped by the shoulders 42 and 43 provided at the ends of the cutout 40.
When the driving part and the driven part occupy the positions shown in Fig. 7, while the rollers 29 and 30 are in the positions which can be referred to as the midpoints of the planar surfaces or cams of 27 and 28 and, on the other hand, the driving part begins to rotate in the direction indicated by the arrows, the following phenomena occur as soon as the driven part encounters resistance, as occurs during the 'tapping operation:
The drive rollers are subjected to compression or tend to impart rotation to the driven part, as is generally the case in roller clutches. However, in the case of the present invention the situation is drastically. different from that of a roller clutch, when the resistance becomes too high, since the cylinder or the drive part 15 is elastic and when the resistance reaches too high a value the rollers pass over the peaks or peaks located at the limits of the drive cams, such that the drive part deforms in the vicinity of the rollers,
while narrowing or flattening according to the diameter shifted to 90 by the port at the points where the pressure is applied. It appears from the above that the driving part acts as an elastic ring or a cylinder subjected to pressure. internal forces acting in diametrically opposed directions.
As soon as the rollers pass over the
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ridges or peaks, they roll along the cylindrical release surfaces 33 and 34, which has the effect of reducing the driving force, since the only force involved at this time is friction As they roll along these cylindrical release surfaces, towards the lowest points thereof, these rollers, which are held in these positions by the roller cage, are not subjected to any force. Therefore, the outer casing can rotate freely around the driven part, now immobilized and, given the complete relaxation thus obtained, no frictional heat is generated,
as may occur with other types of chucks. This arrangement furthermore eliminates any noisy knocking between clutch members during disengagement or engagement, as may occur with mandrels of '' other types. Broken taps are almost completely eliminated by the fact that the tap is completely released from the drive by the spindle of the running machine tool. When the operator reverses the spindle rotation in order to remove the tap from the hole, the housing or drive part 15 begins to rotate in the opposite direction, the driven part then remaining stationary.
Grease is generally applied between the driving and driven parts, which tends to exert a slight braking on the rollers when they are called upon to start again in the opposite direction, the arrangement being such that, as soon as these rollers meet the opposite surfaces, they drive the drive part and cause the driven part to rotate by an amount sufficient to reverse the direction of rotation of the tap, so that the tap can be removed from the tapped hole Note that the torque involved when the rollers return
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towards their initial positions along the cylindrical surfaces 33 and 34 is less. This reduction in torque is an important characteristic,
since turning the tap to remove it from the hole requires less torque than driving it in the direction of tapping.
It is understood that the various elements of the improved mandrel according to the invention must be made of a suitable material and be designed with a view to various operations to be performed. The outer jacket, that is to say the casing or the part of drive, is subjected to the deforming action of the rollers, when the latter pass over the peaks or culminating points of the cam, the various members having to be proportioned in such a way that the deformation of the drive part does not subject not this one to a stress beyond the elastic mimicry of the material from which it is executed. These conditions being fulfilled, the driving part will retain its elasticity, that is to say, will act as a spring, for an almost indefinite time.
The rollers are also subjected to extremely high compressive stresses, and appropriate materials should be used in order to prevent these stresses from causing damage By following the practice of well-designed constructions and remaining, with a safety margin, within the limits imposed by the physical properties of the elements, it is possible to realize a mandrel which resists wear almost completely and which only has to overcome a rolling friction. last almost indefinitely.
The device as described above can be regarded as a fixed torque tap chuck which is suitable for driving a single dimension tap, and this for tapping materials of a certain type.
However, when you want to change the maximum torque
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to cause loosening of the tool, various solutions can be applied, which mainly involve modifications in the construction elements. One solution is to reduce the effective length of the contact surface of the rollers. which can be obtained by inserting rollers of a smaller diameter or by partially grinding the rollers, so as to obtain the reduction of the torque at which the slackening will take place. Other solutions aiming at reducing the final torque will become apparent from anyone familiar with such devices;
nevertheless, the invention also provides means suitable for adjusting the torque, as shown in particular in FIGS. 9 to 12.
In the mandrel described above, the degree of deformation of the housing, i.e. the drive part, as the rollers override the peaks of the cams is a measure of the maximum achievable torque. to be able to reinforce the casing, that is to say, to increase its rigidity, in order to increase the torque, the invention provides a second casing to the cylinder 44 which fits over the drive part 15a of which it can be separated by a slight annular space 45.
As shown in these Figs, the inner liner or drive piece 15a has a conical shape and is provided at its large diameter end with a thread 4.6. The outer casing or cylinder 44 has a taper corresponding to that of the casing 15a and is provided with a thread 47 which is to be screwed onto the thread 46. A packing or seal ring 48 is provided in the vicinity of the opposite end, in order to prevent the entry of dust and similar dirt. By virtue of this arrangement, the gap between the two casings or liners can be adjusted as desired, or the outer liner can be clamped against the inner liner with a degree of pressure you want.
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read any.
When there is a gap between the inner liner and the outer liner, with the mandrel in use, the inner liner or drive piece deforms until it exerts pressure against the mandrel. outer liner, after which both liners deform simultaneously. This has the effect of increasing the mechanical stiffness of the inner liner, which rigidity can be appropriately adjusted by varying the interval between the liners or by increasing the pressure exerted by the outer liner against the inner liner.
It will be understood that thanks to this arrangement, the two casings or liners act in a manner analogous to that of leaf springs, but the leaves of which are circular and the elastic action of which is determined by the degree of deformation.
Since the outer casing is not in contact with the rollers, it is not essential to establish it in a wear-resistant material, nor to soak it. This adjustment system makes it possible to establish the tool in question for a wide range of taps and materials to be tapped, or for similar uses, It is apparent from the present description that the improved chuck according to the invention can be used not only for driving taps, but also for driving drills, for screwing in nuts or studs and that, with certain modifications, this device can be used as an extendable spindle or chuck intended to hold parts in work.
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KEY TO FIGURES 13 to 21 a) front-drive b) driven part c) drive part d) normal rate for tapping blind holes e) start overrun with release in forward motion f) normal rate for tapping blind holes g) release position in forward gear h) normal run for tapping blind holes i) spindle reversal j) start of roller drive in reverse k) normal run to remove the tap from a blind hole 1) reversal spindle m) roller leaving the reverse override area. n) normal operation for removing the tap from a blind hole. o) reversal of the spindle. p) reverse drive position. q) normal operation for removing the tap from a blind hole. r) rear drive. s) backward t) movement of roller A.
u) front drive. v) front w) front drive. x) movement of roller B y) rear drive. z) normal running for tapping an open hole a ') overrunning in reverse. b ') safety o'} tap stuck in the hole. Manual re-engagement of the release position in reverse. and) tap stuck in hole. f ') Security.