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Il est de pratique courante, lors de la coulée d'acier en fusion dans des lingotières, d'utilser une tête calori-
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fuge qui est associée à lextréTiit supérieure du moule dans lequel le ;10t:Ü ,est coulé, et une fois qU'lli'16 telle tête calorifuge est placée sur un moule, le nétal en fusion est coulé dans le moule, à travers la tte calorifuge, en remplissant le moule et en remplis-
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sant rd'.:1:,'ït3 dans wie mesure désirée, la têt';- calorift.1.:e, en fOl', .::-,1 t, par suite, sur le lingot une :a.::::1^-Lr! qui, ts.ndi.3 que le ::lt8,l est en fusion, fait avancer 1-3 uetal jU::"qU'3, la. ermite de retrait ou retassure qui se foniie h!:tbi.tuellE::'w:'1t le long de l'are Lo:
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qui' est d'un usage très répandu dans l'industrie de l'acier est celui qui comprend un carter métallique extérieur de dimensions telles qu'il s'ajuste dans la partie supérieure du moule dans lequel le métal est coulé et qui comporte, sur ses parois intérieures, un garnissage se composant d'éléments réfractaires profilés cimentés ensemble de façon à constituer un garnissage sensiblement homogène.
Une couronne réfractaire est supportée sur l'extrémité inférieure du carter métallique au moyen d'organes de serrage frangibles, couronne qui empêche le métal en fusion du lingot de venir en con- tact avec le carter métallique, cette couronne réfractaire servant également de moyen de désolidarisation, de façon à permettre l'ex- tractLon facile de la tête calorifuge à partir de la masselotte du lingot, une fois que le lingot s'est solidifié.
L'utilisation, couronnée de succès, des têtes calori- fuges en ce qui concerne la coulée de lingots d'acier dépend de l'aptitude de la tête calorifuge à maintenir à l'état liquide le métal en fusion qu'elle contient pendant un laps de temps assez long, de façon que le métal en fusion s'écoule vers le bas pour em- pêcher la formation de la cavité de retrait ou retassure qui, sinon, se formerait le long de l'axe vertical du lingot.
En conséquence, une tête calorifuge doit avoir comme condition requise principale un garnissage ayant un facteur de con- ductibilité thermique satisfaisant, de façon à maintenir le métal contenu dans la tête calorifuge en fusion jusqu'à ce qu'il ait rempli son rôle. Ce garnissage réfractaire doit également résister au choc thermique dû aux contacts, à des températures de coulée de l'acier comprises entre 1482 C et 1649 C. De même, fréquemment, si le jet de métal qui est introduit dans la tête calorifuge et, à travers cette dernière, dans la lingotière n'est pas bien centré, il peut se trouver en contact avec le garnissage prévu à l'intérieur de la tête calorifuge et provoquer la détérioration de ce garnissage.
Un garnissage approprié, destiné à une tête calorifuge telle que celle à laquelle on vient de se référer, peut se composer
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de briques réfractaires d'excellente qualité, et ces têtes calorifu- ges ainsi garnies se sont Tavelées tout à fait satisfaisantes. En ce qui concerne l'utilisation de ces têtes calorifuges, il était courant de prévoir un revêtement mince de ce que l'on connaît dans la technique sous le nom de "coulis" de terre réfractaire recouvrant la surface intérieure du garnissage en briques de la tête calorifuge, ce coulis remplissant, s'il s'en trouve, les inteis tices laissés entre les briques, ce qui permettait également un démoulage plus facile de la tête calorifique à partir de la masse- lotte au cours de cette opération.
Toutefois, il y a des cas où il est désirable de prévoir sur les parois intérieures du garnissage réfractaire, un revêtement d'épaisseur appréciable, par exemple, d'approximativement 12,7 mm ou même davantage, afin de permettre une protection supplémentaire de la surface intérieure du garnissage en briques. Ce revêtement peut être d'une composition telle que, lorsque l'acier en fusion est coulé et que la masselotte s'est finalement formée, il produise une surface rugueuse sur la surface extérieure de la masselotte, ce qui constitue en avantage lors de l'extraction du lingot hors du moule, ainsi que lors de l'opération ultérieure de démoulage.
Lorsque la tête calorifuge constitue ce que l'on connaît sous le nom de tête calorifuge à faible volume,elle se compose d'un carter métallique qui est garni intérieurement de briques réfractaires isolantes et elle comporte, en combinaison avec ce carter, une couronne réfractaire inférieure, de construction simi- laire et ayant le même but que celui auquel on s'est précédemment référé. Une telle tête calorifuge, ainsi que cela est bien connu, a pour avantage de réduire la quantité de métal qui y est nécessai- rement contenue pour pouvoir alimenter le métal jusqu'à la retassure du lingot.
On obtient cette condition favorable, en ce qui concerne la tête calorifuge à faible volume, en raison du fait qu'on utilise un garnissage réfractaire en briques réfractaires isolantes qui est
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parfaiterient non conducteur de la chaleur, mais qui a pour incon- vénient d'être quelque peu fragile et de présenter une médiocre résistance en ,ce qui concerne le choc thermique que provoque la coulée dl'acier en fusion à travers la tête calorifuge et d'offrir également d'assez médiocres qualités d'usure à l'abrasion.
Les briques réfractaires isolantes fragiles sont protégées du choc thermique excessif et de l'érosion (par la pulvé- risation du jet de métal) et de l'abrasion mécanique (pouvant se produire lors du démoulage de la tête calorifuge hors du lingot) par la présence d'un garnissage de matière réfractaire.
Il est évident qu'un tel garnissage d'épaisseur apprécia- ble peut être appliqué par un procédé manuel sur la paroi intérieure du garnissage en brique d'une tête calorifuge, lorsqu'on utilise soit de la brique réfractaire d'excellente qualité, soit de la brique réfractaire isolante, mais un tel procédé manuel d'application se traduit fréquemment par certaines imprécisions d'application du gar- nissage réfractaire, telles que des variations d'épaisseur de gar- nissage, ce qui nuit à son utilisation ultérieure.
En conséquence, l'invention concerne un appareil qui per- met d'appliquer sur la surface intérieure du garnissage en briques d'une tête calorifuge, un garnissage d'une épaisseur précise, l'appareil recevant la matière de garnissage à l'état mobile ou plastique, la moulant contre la paroi intérieure du garnissage en briques et désolidarisant ensuite la tête calorifuge d'avec l'appa- reil, ce qui fait que la tête calorifuge peut être amenée en un endroit où le garnissage peut devenir parfaitement sec, ce qui est indispensable avant qu'on puisse utiliser la tête calorifuge avec la lingotière lors de la coulée des lingots.
L'appareil permet de réaliser également, comparativement au procédé manuel, une économie de la main d' oeuvre et du temps nécessaire lorsqu'on applique le garnissage à la machine et il peut, de plus,produire une cavité d'un calibre précis, de dimensions fixes, à l'intérieur de la tête calorifuge, ceci afin- d'é@it@r
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que du métal inutile cn fus tO:1 y T:oit ca? -'-..
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Tout technicien se rendra facilement compte que le volume moyen de la coulée ou que la quantité d'acier qui est fondue et préparée soit dans des fours Martin, soit dans des fours électriques sont tels qu'un opère la coulée non pas dans un seul moule, mais dans un certain nombre de lingotières. L'importance de la coulée varie, mais d'une façon générale, on utilise de quinze à trente cinq moules pour chaque coulée d'acier. Ces moules, dans la plupart des cas, sont transportés sur des chariots qui peuvent être amenés e@ un endroit voisin des fours, pour permettre l'opération de coulée.
Il est d'usage, dans certaines installations, de déposer les moules dans des puits ou fosses au moyen d'un pont roulant et l'acier est alors coulé dans les moules placés dans ces fosses. En tout cas, chacun de ces moules doit être équipé d'une tête calorifuge et la mise en état de la tête calorifuge devant être utilisée avec ces moules constituée par conséquent, une opération en quelque sorte continue, chaque tête calorifuge étant complètement préparée en un endroit ou poste donné, amenée ensuite par des transporteurs ou par des ponts roulants ou par certains autres moyens mécaniques appropriés en un endroit ou lieu ou le garnissage est appliqué à l'intérieur de la tête calorifuge et acheminée ensuite, de nouveau, en un lieu où le garnissage est parfaitement séché.
Cette opération est essentiellement continue, et, en conséquence, l'appareil qui sert à appliquer le revêtement sur le garnissage réfractaire prévu à l'intérieur de la tête calorifuge doit être un appareil tel qu'il applique rapidement et avec pré- cision le garnissage, de manière qu'une file de ttes calorifuges puissent être traitées sans retard anormal.
On va se référer au dessin annexé, sur lequel : la fig. 1 est une élévation (certaines parties étant en coupe) faite par 1-1 de la fig. 2 et représentant un appareil conforme à l'invention; la fige 2 est une élévation représentant un appareil (certaines pièces étant en coupe) dont les pièces sont en position
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y7uïa" permettre C:e3 Tw.'? de t G1:.;=::
i la fig. 3 est une élévation (ce parties étant en coupe) représentant une tête calorifuge en pe@@tion pour recevoir un revêtement de garnissages
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L est une élévation (crti?s rtl 't en coupe) r e,3 r,::' s e. 1 appareil destina 1.acBJ#.i;r à ii.i<>#iei* et maintenir en position une t3t.e calorifuge y ........ =a==.pjj;t 1¯ lappa- reil servant à amener et à appliquer la us-ciere noulable sur le noule Intérieur d'une tête calorifuge la fic. 5 est une élévation (certaines i#ié.i;#s -=.ti:i#e en coupe) représentant une variante d'appareil; -La fig. 6 est une élévation (certaines parties étant en coupe) représentant l'appareil de la variante; la fig. 7 est une vue en plan d'une tête calorifuge desti- née a être utilisée en association avec l'appareil représenté sur la fig. 6 ;
la fig. 8 est une élévation (certaines parties étant en coupe) de l'appareil qui constitue une variante de l'appareil de la fig. 6 ; enfin, la fig. 9 est une vue en plan, par dessous, d'une tête calorifuge destinée à être utilisée avec l'appareil représenté sur la fig. 8.
En se référant aux fig. 1 et 2 du dessin, on voit que 1
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désigne un transporteur sur lequel les têtes vices sont auenées en position au-dessous d'une tête 2 d'un refouloir, tête qui est portée par une tige 3 dont une extrémité comporte un piston 4 se déplaçant dans un cylindre 5 et actionné par l'envoi de fluide soit
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au-desso-as, soit au-dessus de ce piston, ce fluide de e<>=;#;e.14e étant introdait par des conduits 6 et ri. Le cyliCr 5 t ;:<;;.;;;;5 rzr un 'bâti qui peut avoir, d-'Luie Lea,oi g4n,éa-aî.i, la w-:3'..., re=;±.isce=tl#: en 8 et qui est illustré en élévation de profil sur -L7*2#--. z: du dessin.
Chaque tête calorifuge, qui doit êtte pT,1=<#nlsà<# lin
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reil pour recevoir le garnissage intérieur, est montée sur une plaque 9 qui, ainsi que cela est évidente peut être déplacée sur le transporteur d'une manière qu'il est inutile dedécrire d'une façon particulière. La têt i.orifuge pourvue de son carter., qui est représente dans son ens@ iule en 10, est munie d'un garnissage réfractaire en briques qui est indiqué en Il. Une couronne de tête calorifuge est représentée en 12 et on assure la fixation de la couronne au carter 10 au moyen d'organes de serrage ou de moyens analogues, qui ne font pas partie de la présente invention.
Lorsque la tâte calorifuge se trouve au-dessous du refouloir 2, une certain, quantité de matière plastique granulaire qui doit constituer le garnissage intérieur est déposée dans la tête calorifuge et repose sur la plateforme 9, matière qui est indiquée en 13 et qui, ainsi qu'on s'en rendra compte, est à l'état plastique.
Une fois que les pièces de l'appareil sont assemblées les unes aux autres, comme représenté sur la fig. l, et que la matière 13 est déposée dans la tête calorifuge, la tête 2 du refouloir est actionnée au moyen du cylindre 5 à fluide, ce qui déplace la tête du refouloir dans la tête calorifuge, force la matiè- re 13 à s'écouler autour de la tête 2 du refouloir, en la refoulant vers le haut entre la tête du refouloir et le garnissage de la tête calorifuge, de manière qu'elle remplisse complètement l'espace laissé entre la tête du refouloir et la surface intérieure du gar- nissage de la tête calorifuge.
Après cette opération, on extrait lentement le refouloir 2 de façon à ne pas détériorer le garnissage qui a été appliqué par l'opération qu'on vient de décrire.
Après l'opération qui précède, la tête calorifuge et la plateforme 9 sont déplacées sur le transporteur 1 jusqu'à une position où le garnissage déposé peut être séché et la tête calorifu- ge suivante peut être poussée en position au-dessous du refouloir 2.
Il est évident que la descente du refouloir 2 est guidée dans une certaine mesure, en raison de son contact avec le bord
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intérieur de la couronne 12 de la tête calorifuge, ce qui assure une répartition uniforme de la matière plastique autnur du refouloi: 2 en produisant, par suite, un revêtement de garnissage d'épaisseur constante sur la paroi intérieure de la tête calorifuge. Tout excè. de matière, déposée dan la tête calorifuge après l'achèvement de l'opération décrite ci-dessus, reste sur l'organe de support 9 d'où il est enlevé avant que la tête calorifuge soit retournée, et, dans cette position, elle est placée, après séchage, sur la lingo- tière.
La fig. 3 représent- @ne variante de l'appareil et du procédé résultant du fonctionnement de l'appareil des fig. 1 et 2. Dans ce mode de réalisation, on prévoit ce qu'on peut appeler un organe de base 14, qui comporte un prolongement ou mandrin 15 faisant saillie vers le haut. Ce mandrin est creux à l'exception de sa partie centrale 16 qui comporte des ouvertures appropriées, dont l'une est indiquée en 17. De même, la paroi du mandrin présente un certain nombre d'ouvertures 18 qui sont réparties de manière à être situées sur la hauteur du mandrin 15.
La tête calorifuge, qui est désignée dans son ensemble par 19 et à laquelle est associée la couronne 20, est, une fois assembléef placée de manière que la couronne 20 repose sur une partie du support 14 et que le mandrin 15 s'étende vers le haut à travers la partie centrale de la tête calorifuge, cette dernière étant munie d'un garnissage en briques réfractaires, cornue décrit précédèrent. Il y a lieu de noter que la couronne 20 porte par son bord intérieur sur le mandrin 15 et sert ainsi à disposer la tête calorifuge de manière que la surface du mandrin 15 soitabsolument équidistante de chaque paroi intérieure du garnissage de la tête calorifuge.
La base 14 présente une partie 21 comportant une chambre qui est reliée à un conduit 22 par lequel est refoulé, par certain dispositif approprié, un mélange plastique de même nature que le mélange 13 auquel on s'est référé précédement, qui est refoulé
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dans la chambre intérieure du mandrin 15 et qui en sort par les ouvertures 18, en remplissant ainsi l'espace laissé entre la paroi extérieure du mandrin et la paroi intérieure du garnissage en bri- ques.
La tête calorifuge est extraite du mandrin 15 par tout appareil approprié, tel qu'une grue d'atelier et la tête calorifuge est transportée en un lieu où son garnissage peut être séché.
En se référant à la fig. 4, on voit que 23 représente une plateforme ou plancher qui, en ce qui concerne l'appareil décrit ici, est un plancher fixe. Ce dernier supporte un récipient 24 qui peut contenir une masse d'un mélange réfractaire plastique tel que celui qu'on utilisera pour constituer le revêtement de garnissage sur la paroi intérieure de la tête calorifuge. L'un des côtés du récipient 24 présente une ouverture d'évacuation 25 qui communique avec un conduit cylindrique vertical 26. Dans la partie supérieure de l'organe 26 se trouve un piston plongeur 27 qui est actionné au moyen d'un moteur 28 à fluide.
Il est évident que, lors du fonction- nement du moteur à fluide, le piston plongeur 27 peut être animé d'un mouvement de raonte et baisse.
Sur la face inférieure de la plateforme 23 est monté un mandrin qui est indiqué en 29 et qui comporte un prolonge- ment creux qui est indiqué en 30. Ce mandrin présente en outre des passages radiaux 31 qui sont aussi nombreux qu'on peut le désirer.
On a appelé mandrin le prolongement creux 30, avec raison., par ce que c'est en association avec ce mandrin que le garnissage intérieur de la tête calorifuge est constitué. Le mandrin 29 et le prolonge- ment 30 sont montés à demeure.
La référence 32 désigne un transporteur sur lequel
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la tête calorîfu-, est amenée en position sur une plateforme 33 qui, dans sa position la plus basse, fait partie du.transporteur 32 mais qui est montée sur une colonne 34 qui peut être soulevée et abaissée au moyen d'un, moteur 35 à fluide.
Le carter de la tête
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calorifuge .0::0; t i.::lr: Lq:U0 ,9=1, 3D et son ;.¯ r i :-: , , ¯ ihd '.;. ,',.J' 1;...,:. i -,,:1--
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qué on 67. iL l'extrémité supérieure de la tête calorifuge, comme représenté sur le dessin, se trouve une couronne réfractaire 38 et, afin d'aider à la mise en position et au maintien de la couronne en position, on prévoit une couronne métallique massive 39 qui re- pose sur la surface supérieure de la couronne réfractaire 38 et qui est guidée par des tiges 40 qui s'étendent vers le haut à travers des ouvertures pratiquées dans la plateforme 23.
L'extrémité inférieure du mandrin 30 comporte une partie 30a formant tête, analogue à. une couronne, qui est biseautée et qui sert à centrer le mandrin 30 par rapport à la partie voisine 36a ( s'étendant vers l'intérieur) du carter de la tête calorifuge.
Lorsque la tête calorifuge est soulevée, comme représenté sur la fig. 4, de manière que le mandrin 30 se trouve dans la tête calorifuge et que la couronne réfractaire 38 soit disposée de façon à porter contre un rebord de la tête 29 du mandrin, le mélange plastique est refoulé par les passages 31 dans l'espace laissé entre la surface extérieure du mandrin 30 et les surfaces intérieures du garnissage de la tête réfractaire, grâce au fonctionnement du refou- loir mobile 27.
Si l'on examine encore le récipient 24 qui contient la matière plastique,et qui comporte, comme on s'en souvient une ouverture d'évacuation 25 qui communique avec l'organe creux 26, on voit qu'on a prévu, pour ce récipient 24, un poussoir 41 qui peut être actionné par un moteur 41a à fluide. Lorsque l'organe 41 est actionné, il pousse la matière contenue dans le récipient 24 vers l'ouverture 25 d'où, bien entendu, sous l'action de la pesan- teur, elle tombe dans le conduit 26.
Lorsque le piston plongeur 27 est actionné, son déplace- ment initial masque l'ouverture d'évacuation 25 et, ensuite, la pression est exercée par un autre déplacement du piston plongeur 27, de façon à pousser la matière plastique dans le conduit 26 à travers la tête 29 du mandrin et radialement vers l'extérieur à travers les ouvertures 31. Ensuite, la matière plastique est refoulée autour de la partie 30 du mandrin, de manière à occuper l'espace
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laissé entre la paroi intérieure du garnissage en briques de la tête calorifuge et la face du mandrin.
La partie inférieure du carter de la tête calorifuge comporte une arête 36a s'étendant vers le haut. La partie inférieure biseautée 30a du mandrin porte contre l'arête précitée, ce qui centre ainsi ce mandrin par rapport au carter de la tête calorifuge et ménage un espace de largeur constante entre la paroi intérieure de la tête calorifuge et la surface du mandrin.
Il y a lieu de noter qu'il existe un très faible intervalle entre le prolongement intérieur de l'arête et l'ex- trémité inférieure de la paroi de la tête calorifuge qui se trouve au voisinage du nandrin,, ce qui fait que lorsque la matière est refoulée, comme on vient de le décrire, et que le mandrin remplj complètement l'espace qui le sépare de la paroi intérieure de la tê- te calorifuge, une certaine quantité de cette matière risque de s'échapper à l'extrémité inférieure du mandrin et ceci., bien entendu, indique que 1 ' opération de moulage est terminée.
Une fois que l'opération à laquelle on vient de se réfé- rer est terminée, la plateforme 33 est abaissée jusqu'à ce qu'elle fasse de nouveau partie du transporteur 32, la tête calorifuge se trouvant extraite ou séparée du mandrin 30.
La tête calorifuge peut être alors déplacée sur le trans- porteur 12 et une nouvelle tête calorifuge à garnir peut être ame- née en position sur la platefonie 33.
Il y a lieu de noter que, avant que le, tête calorifuge soit abaissée, la paroi intérieure de la couronne se trouve essen- tiellement dans le Blême plan vertical que la paroi du mandrin 30.
En conséquence, lorsque la plateforme 33 est abaissée et que la tête calorifuge descend avec elle, la partie de paroi intérieure de la couronne 38 se comporte comme un dispositif de démoulage, ce qui fait que la matière qui a été moulée en place contre la paroi intérieure du garnissage en briques n'est pas déplacée par toute action deentrainerlent résultant de l'abaissement de la tête calori- fuge aux endroits où le garnissage moulé se trouve en contact
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avec la surface du mandrin 30.
Etant donné que la couronne réfractaire telle que celle qui est désignée par la référence 38 doit être utilisée en association avec la tête calorifuge lorsque cette dernière est placée sur un moule dans lequel le métal en fusion est à couler, sa présence dans la combinaison qu'on a décrite ci-dessus confère un rôle spécial à la couronne réfractaire, en tant que parti de la combinaison, pour appliquer le revêtement sur la paroi inté- rieure du garnissage de la tête calorifuge.
Etant donné que'la tête calorifuge est abaissée par l'abaissement de la plateforme 33, la couronne métallique 39 qui repose sur la couronne réfractaire 38 suit le déplacement descendant de la structure de la tête calorifuge et de la couronne réfractaire 38. Ceci empêche, bien entendu, toute mise hors de position de la couronne 38 au cours de l'opération d'abaissement et assure son fonctionnement et son comportement efficaces en tant que dispositif de démoulage, comme décrit précédemment.
La course du déplacement descendant de la couronne 29 est limitée par des têtes prévues sur chacune des tiges 40, et portant finalement contre la plateforme 23.
La fig. 5 représente une variante de l'appareil décrit jusqu'ici, dans laquelle la couronne réfractaire, qu'on a désignée par la référence 38, n'est pas associée à la tête calorifuge au cours de l'opération d'application du garnissage sur la surface intérieure de la tête calorifuge, mais dans laquelle, au contraire, on a, .te la couronne réfractaire à la tête calorifuge après l'ap- plication du garnissage intérieur sur la paroi intérieure de cette dernière.
En se référant à la fig. 5, on voit que l'appareil ser- vant à amener la matière plastique granulaire, qui doit finalement constituer le garnissage, et que le mécanisme servant à amener sous pression cet appareil jusqu'à sa position finale contre le garnissage intérieur de la tête calorifuge sont, à tous égards, les mènes que ceux qu'on a décrits à propos de l'appareil représen-
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té sur la fig. 4.
Un mandrin 42 est fixé à une plateforme 23 et s'étend vers le bas à partir de celle-ci; ce mandrin comporte une partie de tête qui présente un rebord pérphérique et qui est suppor- tée par le. face inférieure de la plate-forme 23.le mandrin com- porte une partie principale 43 dont la partie inférieure est creuse, comme indiqué en 43a, et il présente une ouverture par laquelle la matière est amenée sous pression et est extrudée à travers Les passages radiaux 44, et, à cet égard, il est similaire au mandrin qui est représenté sur la fig. 4.
La partie à rebord périphérique du mandrin est quelque peu plus grande que celle qui est représentée sur la fig. 4 et elle est suffisamment grande pour que,, lorsque la tête calorifuge se trouve dans sa position la plus élevée, comme représenté sur la fig, 5, le carter de la tête calorifuge porte contre la partie à rebord périphérique prévue à la partie supérieure du mandrin.
Comme on le voit, la. tête calorifuge lorsqu'elle se déplace sur le transporteur 45 se déplace sur une plateforme 46. Afin de permettre le passage de cette plateforme dans sa position la plus basse, des galets, indiqués en 47, ne s'étendent pas, de façon continue dans le sens transversal et ne sont que des galets courts s'étendant vers l'intérieur', de chaque côté du transporteur assez loin pour porter contre la tête calorifuge lors- que celle-ci se déplace sur le transporteur. La plateforme 46 est assez étroite de façon à ne pas gêner les galets courts 47 prévus sur les côtés opposés de la. structure du transporteur.
La plateforme 46 comporte un prolongement 48 qui sert de guide en s'engageant dans la partie inférieure 44a à extrémité ouverte., du mandrin, ce qui se traduit par le @aintien on position du mandrin de telle sorte qu'il ne se déplace pas latérale- ent mais reste dans sa position convenable.
On veut dire par là,bien entendu, qu'il est centré par rapport à la paroi intérieure du gar@issage de la tête calorifuge de façon à laisser un espace de la@@@@r uniforme entre le mandrin et cette (. paroi intérieures
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Afin d'empêcher le déplacement latéral de le. tête calorifuge lorsqu'elle se trouve dans sa position haute, on prévoit des guides s'étendant vers le bas, tels que ceux qui sont représentés en 49, qui sont fixés à. la plateforme 43 et qui s'éten- dent vers le bas au-dessous de cette dernière ;
cesguides sont disposés de manière à recevoir sensiblement la partie supérieure de la tête calorifuge lorsqu'elle est soulevée par la montée de la plateforme 46.
Afin de maintenir convenablement en position la partie de la tête calorifuge qui est en contact avec la plateforme 46, on a prévu sur cette dernière des organes 46a qui coopèrent avec la partie extérieure du carter de la tête calorifuge et le maintiennent correctement en position sur la plateforme 46.
L'appareil ainsi décrit peut utiliser une source de matière plastique granulaire identique à celle qui est repré- sentée sur la fig. 4, c'est-à-dire un récipient 24, un conduit vertical 26 et un piston plongeur 27 actionné par un moteur 28.
L'enfoncement du piston plongeur 27 refoule la matière plastique granulaire mobile par le conduit 26, par les passages radiaux 44 et la fait passer dans l'espace laissé entre le mandrin et la paroi intérieure de la tête calorifuge.
Sur la partie de droite de la fig. 5, on a représenté le carter de la tête calorifuge sur le transporteur après que le revêtement a été appliqué sur la paroi intérieure du garnissage de la tête calorifuge, le revêtement étant indiqué en 50 et le garnis- sage réfractaire de la tête calorifuge en 51. La couronne qui doit être associée à la tête calorifuge lors de son utilisation, est placée sur la partie supérieure du carter de la tête calorifuge, cette couronne étant indiquée en 52, et elle y est fixée par tous moyens appropriés, tels que les organes de serrage qui sont couram- .lent utilisés. La couronne particulière représentée sur le dessin est une couronne biseautée, mais elle peut présenter d'autres profils.
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En se référant à la structure qui est représentée sur la fig. 6, on voit qu'on y a représenté un mode de réalisation diffé- rent d'appareil qui offre, toutefois, au point de vue du fonction- nement,les mêmes caractéristiques que celles des appareils qu'on a déjà décrits.
La plate forme 53 supporte un récipient 54 qui peut recevoil la matière plastique qui doit être moulée sous forme de revêtement sur la paroi intérieure du garnissage de la tête calorifuge. Ce récipient 54 est supporté sur la plateforme 53, et au voisinage de la partie inférieure du récipient 54 se trouve un poussoir 55 qui peut être actionné par un moteur 56 commandé par du fluide. La plate- forme porte un conduit 57 s'étendant verticalement qui comporte une ouverture latérale 58 communiquant avec une ouverture pratiquée dans le récipient 54. Dans l'organe 57 se trouve un piston plongeur 59 qui est abaissé ou soulevé par un. moteur à fluide, tel que celui indiqué en 59a.
De ce que l'on a décrit jusqu'ici, il ressort que l'organe 55 sert à pousser la matière hors de la partie inférieure du réci- pient 54 pour la faire passer à travers l'ouverture 58 et l'intro- duire dans la partie inférieure du conduit 57.
La face inférieure de la plateforme 53 porte un mandrin s'étendant vers le bas à partir de cette face inférieure; ce man- drin comporte une partie 60 formanttête et une partie 61 s'étendant vers le bas. La partie 60 formant tête présente plusieurs passages d'évacuation qui sont indiqués en 62 et la partie inférieure 61 du mandrin est creuse comme on le voit clairement sur la fig. 6.
Comme représenté sur la fig. 6, on a désigné par 63 un transporteur et, dans le mode de réalisation représenté ici, une partie du transporteur est portée par la plateforme 64, cette struc- ture étant, à cet égard, similaire à celle qui est représentée sur la fige 4.
La tête calorifuge, qui est représentée en 65 pourvue de son garnissage 66, est déplacée sur le transporteur 63 sur la partie
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du transporteur monté sur la plateforme 64 et, lorsqu'elle occupe cette position, elle est correctement disposée pour coopérer avec le mandrin qu'on a décrit. La plateforme 64 est soulevée jusqu'à ce que la couronne réfractaire 67 porte contre une partie à. rebord périphérique prévue sur la partie 60, formant tête, du mandrin.
La couronne réfractaire 67 est montée sur la partie supérieure de la tête calorifuge, c'est-à-dire sur sa partie s upérieure par rapport à la fig. 6.
On a représenté sur la fig. 7 le carter 65 de la tête calorifuge avec la couronne réfractaire 67 placée sur celui-ci, et il y a lieu de noter que la couronne réfractaire comporte des cannelures ou des parties entaillées 68, aux quatre coins de la périphérie intérieure des ouvertures ménagées dans la tête calori- fuge.
Lorsque la tête calorifuge occupe la position représentée sur la fig. 6, ces cannelures 68, qui sont pratiquées dans la cou- ronne réfractaire se trouvent dans l'alignement des pàssages 62 pratiqués dans la partie supérieure du mandrin.
En conséquence, il est évident que lorsque le piston plongeur 59 est actionné dans le sens de la descente, la matière se trouvant dans l'organe 57 est refoulée vers le bas à travers les passages 62 et les cannelures 68 et pénètre dans l'espace laissé entre la paroi intérieure du garnissage de la tête calorifuge et la paroi de la partie creuse 61 du mandrin. Grâce à cette o nation, tout l'espace compris entre la face extérieure du mandrin et la paroi intérieure de la tête calorifuge est rempli de matière plasti- que qui constitue le garnissage de revêtement.
Une fois que l'opération décrite ci-dessus est terminée, la plateforme 64 s'abaisse en entraînant avec elle le carter-de la tête calorifuge et les pièces qui lui sont associées et le carter de la tête calorifuge est séparé du mandrin, en laissant le revête- ment du garnissage en place sur la paroi intérieure de la tête calorifuge
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La tête calorifuge, une fois qu'elle occupe sa position abaissée, est déplacée sur le transporteur 63 et une tête calorifuge à garnir intérieurement est amenée en position sur la plateforme
64, après quoi le fonctionnement décrit jusqu'ici se répète.
Une variante de l'appareil permettant d'obtenir le même résultat que celui qui est décrit jusqu'ici est représen- tée sur 1 a fig. 8, sur laquelle on voit que le mandrin et l'appa- reil servant à débiter la matière réfractaire plastique sont montés à demeure sur une plateforme et sur laquelle on voit que la tête calorifuge, sur la surface intérieure de laquelle le garnissage doit être appliqué, est amenée au moyen d'un appareil de levage du type à monorail, dans une position où elle est située au-dessus de l'em- placement du mandrin, après quoi la tête calorifuge est abaissée de manière que le mandrin s'y emboîte et qu'il se trouve à distance de la paroi intérieure de la tête calorifuge.
Evidemment, on peut ainsi amener une série de têtes calo- rifuges à l'endroit où est placé le mandrin et, une fois que l'application du garnissage est terminée, chaque tête calorifuge peut être extraite du mandrin et amenée en un endroit où le garnis- sage peut être parfaitement séché.
Sur la fig. 8, on a représenté une plateforme 69 sur la- quelle est monté un mandrin 70 et qui constitue une partie 71 formant une tête qui présente un rebord périphérique 72 boulonné à la plateforme, en déterminant ainside façon précise, la position du mandrin par rapport à cette dernière. La tête 71 comporte un certain nombre de passages, dont l'un est indiqué en 73, et elle communique avec un conduit cylindrique 74 équipé d'un piston pbngeur 75 qui est actionné par un'moteur 76 à fluide . Une trémie 77, supportée par la platefcrme 69 et située d'un côté du Mandrin et de la structure qui lui est associée, peut contenir un mélange réfractaire plastique qui est envoyé à l'intérieur de l'organe 74.
Dans le but mentionné en dernier lieu, l'extrémité Inférieure de la trémie présente un passage d'évacuation qui communique
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avec une ouverture 74a pratiquée dans l'organe 74.
A la trémie est également associé un organe poussoir 78 qui est actionné par un moteur 79 à fluide.
La tête calorifuge comprend son carter 80 ainsi que son garnissage intérieur 81 et une couronne réfractaire 82 assemblée sur ledit carte et fixée à celui-ci par tous moyens appropriés, tels que des organes de serrage. La partie inférieure du carter de la tête calorifuge, comme indiqué en 83, présente des encoches qui sont dans l'alignement du passage 73 auquel on s'est référé précé- demment.
Sur la fig. 9, on a représenté le carter de la tête calorifuge'en 80 et les parties à encoches en 83. Le nombre de ces parties encochées, comme représenté, est de quatre, mais on peut évidemment en prévoir un plus grand ou un plus petit nombre.
Toutefois, on doit tenir compte du nombre des encoches 83 et de leur position par rapport aux pesages 73 ménagés dans l'organe 71 for- mant tête.
La tête calorifuge est amenée au moyen d'un appareil de levage 84 qui est monté sur un rail 85 en profilé de section en I au moyen de galets 86. L'appareil de levage porte un étrier 87 qui comporte des organes latéraux 87a pouvant recevoir des tourillons 80a qui font partie du carter de la tête calorifuge. TJne fois que cette dernière est amenée, au moyen de l'appareil de levage 84, dans la position dans laquelle elle est située au-dessus du mandrin, l'appareil de levage s'abaisse, ce qui fait que le mandrin s'emboîte dans le carter de la tête calorifuge et que cette dernière est main- tenue dans une position telle que les parties encochées 83 sont dans l'alignement du passage correspondant 73 prévu dans la tête 11.
La dimension transversale du mandrin est telle qu'elle est inférieure à la dimension intérieure de la tête calorifuge munie de son garnissage et qu'en conséquence, lorsque le mandrin s'emboîte dans le carter de la tête calorifuge, il subsiste un espace entre la surface du man- drin et la surface du garnissage de la tête calorifuge. Evidemment,
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on peut modifier cette disposition conformément au désir de l'ouvrier, mais cet espace doit être d'approximativement 12,7 mm ou légèrement plus rand.
On voit,d'après ce qui précède, que les dimensions intérieures de la couronne 82 sont telles que celle-ci frotte absolument contre la surface extérieure du mandrin 70, de manière qu'au cours de l'opération d'emboîtement, la venue en contact entre la surface du mandrin et la périphérie intérieure de la couronne 82 serve à disposer, de façon correcte, le mandrin dans la tête calorifuge.
Il est évident d'après la description que la matière plastique réfractaire mobile contenue dans la trémie 77 peut être introduite, au moyen du poussoir 78, dans le conduit 74.
Le piston plongeur 75 peut être déplacé vers le haut, ce qui, à me- sure qu'il remonte, masque l'entrée 74a et refoule la matière dans la chambre 74 en la faisant passer par les passages 73 et par les parties encochées 83 du rebord inférieur du carter de la tête calorifuge pour la faire parvenir dans l' espace compris entre le garnissage intérieur de la tête calorifuge et la surface du mandrin 70..
Une fois que l'opération. qu'on vient de mentionner est terminée, l'étrier 87 coopère avec les tourillons 80a et la tête calorifuge est extraite axialement du mandrin 70 auquel elle était associée. La couronne 82 sert d' organe râcleur contre la surface du mandrin, ce qui fait que ce dernier peut; se dégager sans endommager la matière du revêtement qui vient d'être déposée sur le garnissage intérieur de la tête calorifuge.
Dans toutes les structures conformes à l'invention qui ont été représentées sur les fig. 4, 5, 6 et 8, la surface extérieure du mandrin n'est pas conique mais à côtés parallèles, et ceci est également vrai en ce qui concerne le garnissage de la tête calorifuge. En conséquence, une fois que la matière de garnis- sage a été refoulée en position entre la surface du mandrin et la
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surface de la tête calorifuge, la séparation entre la surface du mandrin et la surface du garnissage qui a été refoulé en position s'effectue le long d'une surface plane, non conique, ce qui fait que Inaction de raclage est nette et qu'il ne se crée aucune force qui puisse tendre à déchirer la matière de garnissage en l'enle- vant de la position où elle a été déposée.
Ainsi que cela ressort à l'examen des différents modes de réalisation d'appareils qui ont été décrits, un organe est toujours présent, sous une forme ou sous une autre pour assurer cette action de séparation. Ceci revient à dire que l'organe porte contre la surface du mandrin de façon à aiier à la séparation du mandrin d'avec la matière qui a été déposée pour constituer le revê- tement sur le garnissage intérieur de la tête calorifuge.
La matière plastique réfractaire à laquelle ons'est référé dans la description qui précède est une composition de matière granulaire avec une matière siliceuse et un liant, composition à la- quelle on ajoute de l'eau en quantité suffisante pour rendre la matière fluide, de,façon qu'elle puisse être amenée en place au moyen des divers modes de réalisation d'appareils qu'on a décrits, ce qui fait que la matière granulaire peut être refoulée dans l'espace compris entre le mandrin et la surface intérieure de la tête calorifuge. La consistance de cette matière peut, bien entendu, être réglée par l'ouvrier de manière à avoir la consistance conve- nable pour permettre un fonctionnement efficace en ce qui concerne l'appareil.
Il est évident que, aux endroits de la description où l'on s'est référé à l'utilisation de moteurs à fluide ou de moteurs hydrauliques, on peut, tout aussi facilement, utiliser d'au- tres types de moteurs que ceux auxquels on s'est spécialement référé.
De même, il est bien entendu qu'on peut utiliser d'autres dispositifs que ceux qui sont représentés et décrits pour contenir la matière granulaire et pour amener cette matière au mandrin et à ses passages.