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On sait que les machinesà cylindres pour le @abrica- tion des plaques en fibrociment employées pour édifier des parois, des plafonds, des toitures et, sous forme de pièces spéciales, pour de multiples usages, sont très semblables, par leur struc- ture et les,bats qu'elles permettent d'atteindre, aux machines à cylindres pour la fabrication des cartons.
Sur ces mêmes machines aussi, dites pour plaques d'é- ternit, on trouve un feutre en anneau bouclé, habituellement en laine et coton, ou en laine-coton et fibre synthétique, qui ac- compagne la mince couche de pâte de ciment et d'amiante, dite z"couche élémentaire", en provenance de la cuve, et' qui s'est étalée sur le cylindre initial dit "pêcheur", en passant par les différents organes de la machine, jusqu'à venir l'enrouler sur le cylindre qui lui donne sa forme, et dit "cylindre conformateur",
Quand plusieurs couches de pâte, superposées et com-
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primées, ont atteint une épaisseur déterminée..
en constituant une feuille compacte par le mélange intime des* fibres dû à la com- pression des couches ainsi superposées à l'état humide -et, par conséquent, plastique, cette feuille est convenablement coudée et séparée du cylindre conformateur sur lequel viendront s'enhrou- ler à nouveau de nouvelles couches qui constitueront d'autres feuilles, et ainsi de suite, la fabrication étant continue.
Le feutre doit remplir les fonctions suivantes : a) Transporter la oouche de pâte de fibrociment en formation sur le cylindre pêcheur jusqu'au cylindre conformateur. Le cylin- dre pécheur est fait d'un tambour creux revêtu d'un manteau de toile métallique et partiellement immergé dans la pâte en sus- pension aqueuse contenue dans un bassin où travaillent des agitateurs mécaniques;
l'eau de dilution passant à travers les mailles de la toile qui revêt le tambour, une couche de fi- bres d'amiante et de ciment se dépose sur celui-ci, donnant ainsi naissance à une feuille continue. b) déshydrater la feuille continue en soutirant l'eau de la cou- che de pâte par son hygroscopicité, sa perméabilité et aussi par chute directe, ainsi que par aspiration et pressage à l'aide d'une pompe de décompression et du cylindre conformâtes qui agit aussi comme une presse.
Le feutre même doit par conséquent posséder au plus haut point, certaines caractéristiques techniques, c'est-à-dire qu'il doit : 1-- pouvoir s'égoutter, c'est-à-dire pouvoir se laisser tra- verser par l'eau libérée par aspiration ou par pression à .travers l'armature de son tissu ; 2 -résister à l'usure mécanique résultant des efforts de trac- tion, du frottement du. au fait qu'il tourne sur des parties qui pourraient éventuellement ne pas être très lisses, de l'usure due au passage forcé de l'eau à travers les mailles du tissu quand il est comprimé, et aussi à l'action d'une ou
Plusieurs caisses aspirantes qui, sous l'action du vide,
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tendent à retenir lu cissu contre lu ou los fontes de leur.; couvercles respectifs ;
3 - résister en outre à l'attaque résultant de l'alcalinité du. ci- ment et éviter, par son élasticité et ses caractéristique;-: physiques externes, que des matières s'entassent dans ses mailles, obturant ainsi les interstices du tissu-, le re.idant dur et peu perméable à l'eau, ce qui entraînerait sa mise hors service prématurée, même s'il est en bon état par ailleurs.
L'invention concerne plus spécialement les machines em- ployées pour fabriquer des tubes en fibrociment, dont les plus ré- pandues sont généralement dotées de deux feutres, l'un, dit feutre inférieur ou de première position, desservant la partie princi- pale ou partie plane de 'la.machine à tubes qui peut être com- parée, par ses mécanismes et le but à atteindre, à la machine à cylindres pour fabriquer les plaques, tandis que l'autre, dit feutre supérieur ou de seconde position, dessert la partie haute de la machine à tubes dont l'élément le plus important est cons- titué par le groupe de cylindres qui forme l'équipage de pression.
Sur la machine pour tuyaux en fibrociment, les feutres assurent la déshydratation de la feuille continue de pâte de ci- ment et d'amiante et son transport du cylindre pécheur au. tambour ou tube conformateur, et contribuent au mélange intime des dif- férentes .couches de pâte qui s'enroulent et se superposent sur le tambour grâce à la pression exercée sur celui-ci par l'ensemble des cylindres compresseurs. Ils favorisent en outre le départ de l'eau pressée à travers leurs mailles. Le feutre de seconde position a, de plus, comme rôle particulier, d'éviter que la couche élémentaire de pâte de ciment et d'amiante qui doit s'en- rouler sur le tambour conformateur soit déplacée ou enlevée par les cylindres compresseurs.
Les feutres pour plaques et tubes en fibrociment sont actuellement fabriqués sous forme tubulaire ou en anneau bouclé, c'est-à-dire sans.fin, et la mise en place des fentes de première et de seconde position sur les machines pour tuyaux en fibroci-
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@ cessite, en particulier, un travail exagéré et onéreux par un d@@ontage presque complet et une remise au point de tous les or- ganes de la machine qui viennent en contact avec les feutres et qui travaillent à l'intérieur de ceux-ci, avec tous les inconvé- nients que cela comporte par suite d'erreurs, de mauvais nivelle- ment ou de parallélisme défectueux et, éventuellement,
dec déchi- rures des feutres dues à des boulons mal serres et qui se des- serrent peu à peu..
Pour mettre en place le feutre inférieur ou de première position sur la machine tubes en fibrociment, par exemple, il est indispensable de démonter et de remettre en place correcte- ment dans leur position première, les organes suivants : - le rouleau compresseur qui engendre la pression sur le cylindre pêcheur ; - la ou les caisses aspirantes ; - au moins quatre rouleaux de guidage ; - le gros tambour, qui pèse autour de 7.000 kgs, ; - le rouleau tendeur inférieur du gros tambour.
La mise en place du feutre de seconde position sur cette même machine nécessite : - le démontage, extrêmement onéreux, de la tête de l'équipage de pression et des cylindres correspondants ; - le démontage et la remise en place de trois rouleaux de gui- dage et d'un rouleau tendeur mobile.
Les mêmes opérations seraient nécessaires pour démonter les feutres de cette machine à tubes, mais, pour les éviter, on enlève les feutres à l'état humide, donc quand ils sont trop lourds, salis par les matières accumulées sur eux et mal commodes à manipuler, en les coupant transversalement, en sorte qu'ils ne peuvent plus être utilisés normalement puisqu'ils ne constituent plus un anneau bouclé une fois coupés.
Il va de sol que, outre qu'elle est excessivement oné- reuse à cause des sensibles pertes de temps et des retards ap-
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portés à la production ainsi que de l'emploi d'un nombreux per- sonnel, l'utilisation des foutres en anneau. boucle présente, plu;; spécialement sur les machines à tabès en fibrociment, des incon- vénients non négligeables et pas toujours évitables pour la mise en marche de la machine et pour une production régulière de ma- tériaux fabriqués.
Le feutre de base qui fait l'objet de la présente inven- tion est caractérisé par le fait que les fils les plue gros, dis- poses dans le sens transversal, sont constitués chacun par une âme en retors de quatre fils ou plus en coton ou en coton et d'autres fibres, entourée en spirale de six fils ou plus en laine ou en laine mélangée à d'autres fibres animales, végétales ou synthéti- ques, et par des cordons longitudinaux, normaux aux premiers, qui correspondent sur la machine à tube au sens de traction ou de travail du feutre, constitués par une torsade composée de cinq fils retors ou plus en coton, ou en coton et d'autres fibres, d'un diamètre normalement inférieur à celui des fils transversaux.
Si l'on considère ce feutre ouvert, c'est-à-dire en plan, on y voit une disposition caractéristique de ses extrémités à jonctionner qui présentent une quantité d'oeillets, équidistants et alternés, obtenus en tressant à fil continu les cordons lonsi- tudinaux qui entrent dans la constitution de ce même feutre. On jonctionne le feutre, c'est-à-dire qu'on le transforme en un an- neau bouclé, en introduisant dans les oeillets pris alternative- ment à l'une et à l'autre extrémité, un fil de diamètre convenable et de nature quelconque adapté à cet usage. Le passage de ce fil de jonction peut être facilité par l'emploi d'une aiguille appro- priée. En retirant ce même fil des oeillets on pourra de nouveau. transformer l'anneau en un tissu à plat.
Le perfectionnement décrit ci-dessus concerne un exem- ple de réalisation parmi toutes celles qui sont possibles et, par suite, toute autre solution susceptible de réaliser la jonction du ' feutre en anneau en utilisant ses mêmes éléments entrelacés ou des éléments spécialement rajoutés mais faisant originellement corps avec le tissu, rentre dans le domaine de la présente in-
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vention.
Le dessin annexé représente schématiquement et simple- ment à titre d'indication, un mode de réalisation de la présente invention.
La fig. 1 représente un feutre pouvant se boucler en anneau., vu en coupe longitudinale ;
La fig. 2 montre, en perspective, comment se fait la jonction des deux extrémités du. feutre.
Le Neutre en question est constitué par des filu longi- tudinaux 1 et par des fils transversaux faits d'une lime enretors
4, autour de laquelle sont enroulés en spirale, les six fils 3.
Aux deux extrémités du feutre, des oeillets 5 et 6 sont constitués avec les fils longitudinaux du. tissu.. Au. montage du feutre on réunit ces oeillets en passant à travers eux, une ai- guille 7, dans le chas de laquelle est enfilé le fil 8, de dia- mètre approprié et très résistant au point de vue mécanique.
On obtient, avec le perfectionnement décrit ci-dessus, un feutre qui offre les avantages suivants :
1 - mise en place rapide sur la machine sans avoir à démonter et remettre au point les organes de celle-ci, dont il a été fait mention plus haut, puisqu'on peut faire rapidement et facilement glisser le nouveau feutre-transformable sur et autour de ces mêmes organes auxquels on n'a plus besoin de toucher ; 2 - suppression des taches d'huiles de graissage qui nuisent beau- coup aux propriétés filtrantes et aux facilités d'égouttage du tissu, et suppression des perturbations correspondartes que cet inconvénient introduit dans la fabrication ; 3 -réduction maximum de la main d'oeuvre nécessaire pour la mise en place des feutres, d'où notable économie de temps et de frais ;
4 - jonction du feutre, c'est-à-dire sa transformation en unanneau bouclé et sans fin, effectuée en un temps extrêmement court ;
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5 - possibilité de démontage 'rapide , sana coupe transversale 1 rendant inutilisable, an retirant simplement des oeillets, le fil ou la cordelette qui les joint comme dans le système à agra. fes métalliques.
L'utilisation éventuelle d'un feutre qui a .été coupé transversalement oblige à refaire des noeuds, opération longue, délicate et peu sure et qui marque sur le tube en fi- brociment ; elle oblige à défaire au préalable une partie du tissu à ses deux extrémités afin de pouvoir ensuite renouer les fils, ce qui- réduit d'autant le développement longitudinal du feutre, réduction qui n'est pas toujours tolérée parce qu'elle ne permet'plus de satisfaire aux normes de la fabrication;
6 - possibilité'de montage et de démontage répétés en enfilant ou désenfilant simplement le fil ou la cordelette de jonc- tion que l'on passe à l'intérieur des oeillets ;
7 - élimination de tout défaut du. à une ..trace quelconque laissée par le feutre sur le tube en fibrociment en formation et en- traînant une déformation de la surface de celui-ci; suppression de tout défaut de perméabilité du..feutre à l'eau le long de sa ligne de jonction qui, si elle .était faite autrement, entraînerait la constitution d'une zone longitudinale plus humide du tuyau en fibrociment nuisant à la prise et à la résistance de celui-ci ; 8*- économie importante d'heures de -travail pour l'entretien, la mise au point et le réglage d'organes de machines qu'on aurait pu. démonter pour mettre les feutres en place ;
9*- réduction du nombre d'heures perdues pour la fabrication en cas d'accidents survenant aux feutres ou de mauvais fonction- nement de ceux-ci ;
10*- constance du nivellement et du parallélisme de tous les organe de la machine ; 11 - possibilité dé réutilisation du feutre transformable s'il est en bon état ou après séparation éventuelle après dépose, soit sur la trame machine, soit sur une autre plus étroite.
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It is known that the roller machines for the abrica- tion of fiber cement sheets used for erecting walls, ceilings, roofs and, in the form of special pieces, for multiple uses, are very similar, in their structure and the bats that they allow to reach, to the roller machines for the manufacture of cardboard boxes.
On these same machines also, called for eternity plates, we find a felt in a looped ring, usually of wool and cotton, or of wool-cotton and synthetic fiber, which accompanies the thin layer of cement paste and asbestos, called z "elementary layer", coming from the tank, and 'which is spread over the initial cylinder called "fisherman", passing through the various parts of the machine, until it comes to wind it on the cylinder which gives it its shape, and called "shaping cylinder",
When several layers of dough, superimposed and com-
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awarded, have reached a specific thickness.
by constituting a compact sheet by the intimate mixture of * fibers due to the compression of the layers thus superimposed in the wet state - and, consequently, plastic, this sheet is suitably bent and separated from the shaping cylinder on which it will come. rewrap new layers which will constitute other sheets, and so on, the manufacture being continuous.
The felt must fulfill the following functions: a) Transport the layer of fiber cement paste forming on the fishing cylinder to the shaping cylinder. The fishing roller is made of a hollow drum covered with a coat of wire cloth and partially immersed in the aqueous suspension paste contained in a basin where mechanical agitators work;
the dilution water passing through the mesh of the fabric which covers the drum, a layer of asbestos fibers and cement is deposited on it, thus giving rise to a continuous sheet. b) dehydrate the continuous sheet by withdrawing water from the dough layer by its hygroscopicity, its permeability and also by direct drop, as well as by suction and pressing using a decompression pump and the conforming cylinder which also acts as a press.
The felt itself must consequently possess certain technical characteristics to the highest degree, that is to say that it must: 1 - be able to drip, that is to say be able to let itself cross. water released by suction or pressure through the frame of its fabric; 2-resist mechanical wear resulting from tensile forces and friction. to the fact that it spins on parts which could possibly not be very smooth, from wear due to the forced passage of water through the mesh of the fabric when it is compressed, and also from the action of a or
Several suction boxes which, under the action of a vacuum,
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tend to hold the fabric against their or the fonts of them .; respective covers;
3 - further resist the attack resulting from the alkalinity of. cement and avoid, by its elasticity and its characteristics; -: external physical, that materials pile up in its meshes, thus closing the interstices of the fabric-, re.idant hard and not very permeable to water, this which would result in its premature decommissioning, even if it is otherwise in good condition.
The invention relates more especially to the machines used to manufacture fiber cement tubes, the most widely used of which are generally provided with two felts, one, called the lower or first position felt, serving the main part or flat part of the tube machine which can be compared, by its mechanisms and the aim to be achieved, with the roller machine for making the plates, while the other, called upper or second position felt, serves the upper part of the tube machine, the most important element of which is the group of cylinders which form the pressure crew.
On the machine for fiber cement pipes, the felts ensure the dehydration of the continuous sheet of cement and asbestos paste and its transport from the sinner cylinder to the. drum or shaping tube, and contribute to the intimate mixing of the various layers of dough which are wound up and superimposed on the drum by virtue of the pressure exerted thereon by the assembly of the compressor cylinders. They also promote the departure of the water pressed through their meshes. The second position felt has, moreover, as a particular role, to prevent the elementary layer of cement paste and asbestos which must be wound on the shaping drum from being displaced or removed by the compressing cylinders.
Felt for fiber cement sheets and tubes are currently manufactured in tubular or loop ring form, that is, endless, and the placement of the first and second position slots on machines for fiber cement pipes -
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@ cessite, in particular, an exaggerated and expensive work by an almost complete disassembly and a refitting of all the parts of the machine which come in contact with the felts and which work inside them. ci, with all the disadvantages that this entails as a result of errors, bad leveling or defective parallelism and, possibly,
dec tears in the felts due to poorly tightened bolts which gradually loosen ..
To fit the lower or first position felt on the fiber cement pipe machine, for example, it is essential to disassemble and replace correctly in their original position, the following components: - the steamroller which generates the pressure on the fishing cylinder; - the suction box (s); - at least four guide rollers; - the big drum, which weighs around 7,000 kgs,; - the lower tension roller of the large drum.
The installation of the second position felt on this same machine requires: - the extremely expensive dismantling of the head of the pressure crew and the corresponding cylinders; - dismantling and replacing three guide rollers and a mobile tensioning roller.
The same operations would be necessary to remove the felts from this tube machine, but, to avoid them, the felts are removed in the wet state, so when they are too heavy, soiled by the materials accumulated on them and difficult to handle. , by cutting them transversely, so that they can no longer be used normally since they no longer constitute a looped ring once cut.
It goes without saying that, in addition to being excessively expensive because of the appreciable loss of time and the apparent delays.
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brought to production as well as the employment of a large number of staff, the use of ring cums. loop present, plus ;; especially on fiber cement tabès machines, which are not insignificant and not always avoidable drawbacks for the start-up of the machine and for a regular production of manufactured materials.
The basic felt which is the subject of the present invention is characterized by the fact that the largest threads, arranged in the transverse direction, are each constituted by a twisted core of four or more cotton threads. or of cotton and other fibers, surrounded in a spiral by six or more threads of wool or wool mixed with other animal, vegetable or synthetic fibers, and by longitudinal cords, normal to the former, which correspond on the tube machine in the sense of pulling or working of the felt, consisting of a twist made up of five or more twisted threads of cotton, or of cotton and other fibers, of a diameter normally smaller than that of the transverse threads.
If we consider this open felt, that is to say in plan, we see a characteristic arrangement of its ends to be joined which have a quantity of eyelets, equidistant and alternating, obtained by braiding the cords with a continuous wire. lonsi- tudinals which enter into the constitution of this same felt. The felt is joined, that is to say, it is transformed into a looped ring, by introducing into the eyelets taken alternately at one end and at the other end, a wire of suitable diameter and of any kind suitable for this purpose. The passage of this junction wire can be facilitated by the use of a suitable needle. By removing this same thread from the eyelets we can again. turn the ring into a flat cloth.
The improvement described above relates to an exemplary embodiment among all those which are possible and, consequently, any other solution capable of achieving the junction of the ring felt by using its same interlaced elements or specially added elements but making it possible to join the felt. originally body with tissue, comes within the scope of the present in-
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vention.
The accompanying drawing shows schematically and merely by way of indication, one embodiment of the present invention.
Fig. 1 shows a felt which can be looped in a ring., Seen in longitudinal section;
Fig. 2 shows, in perspective, how the junction of the two ends of the. felt.
The Neutral in question is formed by longitudinal threads 1 and by transverse threads made of a file enretors
4, around which are wound in a spiral, the six threads 3.
At both ends of the felt, eyelets 5 and 6 are formed with the longitudinal son of the. fabric .. Au. fitting the felt these eyelets are assembled by passing through them a needle 7, through the eye of which the thread 8 is threaded, of suitable diameter and very resistant from a mechanical point of view.
With the improvement described above, a felt is obtained which offers the following advantages:
1 - quick installation on the machine without having to disassemble and refit the parts of it, which was mentioned above, since you can quickly and easily slide the new felt-transformable on and around of these same organs that we no longer need to touch; 2 - elimination of lubricating oil stains which greatly affect the filtering properties and the drainage facilities of the fabric, and elimination of the corresponding disturbances which this disadvantage introduces in the manufacture; 3 - maximum reduction in the labor required for the installation of the felts, resulting in significant savings in time and costs;
4 - junction of the felt, that is, its transformation into a looped and endless ring, carried out in an extremely short time;
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5 - possibility of rapid disassembly, without cross section 1 rendering it unusable, simply removing eyelets, the thread or the cord which joins them as in the system at agra. metal fes.
The possible use of a felt which has been cut transversely makes it necessary to redo knots, a long, delicate and insecure operation which marks on the fiber cement tube; it makes it necessary to first undo a part of the fabric at its two ends in order to be able to then re-tie the threads, which correspondingly reduces the longitudinal development of the felt, a reduction which is not always tolerated because it does not allow ' more to meet manufacturing standards;
6 - possibility of repeated assembly and disassembly by simply threading or unthreading the connecting thread or cord which is passed inside the eyelets;
7 - elimination of any defect in the. to any trace left by the felt on the forming fiber cement tube and causing deformation of the surface thereof; removal of any defect in the permeability of the felt to water along its junction line which, if it were done otherwise, would lead to the formation of a more humid longitudinal zone of the fiber cement pipe, which adversely affects the setting and the resistance of it; 8 * - significant saving in working hours for the maintenance, tuning and adjustment of machine parts that could have been done. disassemble to put the felts in place;
9 * - reduction in the number of hours lost in manufacturing in the event of accidents occurring to felts or their malfunctioning;
10 * - consistency of leveling and parallelism of all parts of the machine; 11 - possibility of reusing the transformable felt if it is in good condition or after possible separation after removal, either on the machine weft or on another narrower one.