<Desc/Clms Page number 1>
" Perfectionnements aux machines pour blanchiment et teinture en continu Il
Les matériels de débouillissage, blanchiment et teinture actuellement employés dans les installations en continu protègent mal les matières traitées contre les incidents de marche ou irrégularités de traitement provenant, en particulier, des irré- gularités dans la concentration relative des bains, des variations de température du bain, et des variations de vitesse de circula- tion du bain au travers des matières traitées, quand celui-ci se meut sous pression forcée, ainsi que des tensions exagérées des matières traitées, tensions inévitables dans tout dispositif
<Desc/Clms Page number 2>
oit le maniement de la matière est transmis par elle-même.
La présente invention remédie aux divers inconvénients propres aux machines et matériels généralement employés et a pour objet une machine à débouillir, blanchir ou teindre en continu dans laquelle le bain circule sous une pression égale à la perte de charge provoquée par la matière traitée.
Selon l'invention la machine est essentiellement consti- tuée d'une cuve de traitement ayant la forme générale d'un U, à l'intérieur de laquelle circule à une vitesse appropriée dans un bain de traitement liquide déterminé la matière à traiter, cette matière pénétrant par l'une des branches du U à la partie supérieure de la'cuve dans un bac dit Il, collecteur de répartition", l'entraînement de la matière pouvant être assuré soit par des organes mécaniques, soit par la matière elle-même grâce à un dispositif de traction disposé vers la sortie de la seconde bran- che de la cuvé, cette branche pouvant être en tout ou en partie moins large que la branche d'entrée de manière à ce que le raccor- dement des deux branches se fasse progressivement en forme de conque.
Le bain de traitement circule à l'intérieur de la cuve de manière continue sous une pression égale à la perte de charge provoquée par la matière traitée. Dans le bas de la cuve et sensiblement à l'endroit du raccordement en conque des deux branches de la cuve, le bain est repris par un système refoulant quelconque le renvoyant en tout.ou en partie à la partie supé- rieure de la branche d'entrée de la cuve dans le collecteur de répartition 'avec un débit d'épuisement tel que le liquide dans la partie basse de la machine puisse s'établir à un niveau présen- tant avec le niveau du liquide situé dans la partie haute de la cuve une différence de hauteur égale à la perte de charge subie par le liquide pendant son passage à travers la matière.
<Desc/Clms Page number 3>
On a en outre prévu des 'dispositifs mécaniques et/ou électriques assurant l'automaticité de la marche de la machine ces dispositifs agissant' sur les systèmes.réglant la circulation et la vitesse d'entrée et de sortie de la matière ainsi que sur les systèmes déterminant la position d'équilibre du niveau des liquides dans la partie basse de la machine.
La machine selon l'invention est d'ailleurs décrite ci- après en se référant au dessin joint la représentant schématique- ment en coupe verticale.
Comme représenté la machine est composée d'une cuve I réalisée en tous matériaux appropriés et en forme générale de U.
Cette cuve I a l'un de ses c8tés du U en forne de parallélépipède rectangle, placé verticalement, s'inclinant ensuite suivant un angle de 30 environ, pour s'incurver dans le bas en forme conque. Elle se termine par une colonne d'évacuation 2 verticale ou inclinée d'une hauteur égale ou légèrement supérieure à la partie de la cuve formant entrée, de telle sorte que les matières traitées puissent être extraites continuellement et sans à-coup, à une vitesse égale à celle de leur introduction dans la machine, La vitesse de sortie doit pouvoir varier en plu @u en moins sui- vant que les matières traitées subissent un retrait ou au contraire un allongement en cours de traitement.
La machine comporte également : I ) Un bac supérieur 3 de forme générale annulaire, placé à une distance de l'ouverture d'entrée 5 de la cuve I telle que les matières à traiter 6 qui sont entassées ou empilées dans la cuve I, y forment un matelas 7 d'une certaine hauteur au-dessus du niveau moyen 8 du bain de traitement. Les parois extérieures de ce bac 3 peuvent revêtir telle forme adéquate à sa construction. Dans la figure citée à titre d'exemple cette forme est quadrangulaire.
La paroi intérieure qui fait corps avec celle du bac, est percée
<Desc/Clms Page number 4>
de trous maintenant son enceinte intérieure en communication permanente avec la cuve I. Ce bac 3, appelé aussi collecteur en- toure-complètement la cuve de traitement I et comporte en outre, aux endroits les plus commodes pour la construction et l'usage de la machine : l'ouverture 9 où se raccorde le conduit de refoulement du bain 14 et les ouvertures nécessaires au passage des conduits d'amenée de l'eau, des produits annexes ou auxiliaires, et des serpentins de vapeur ou de rampes électriques nécessaires au réchauffage du bain.
2 ) Des rampes de chauffage 11 qui peuvent être constituées par des rampes électriques, des serpentins ou barboteurs de vapeur entourant complètement ou non la cuve, et placés en nombre et aux endroits adéquats pour maintenir continuellement le bain et 1' matière traitée à la température nécessaire au traitement. Une rampe supplémentaire 12 est placée dans le bas de la cuve. Elle peut servir soit au réchauffage, soit au refroidissement du bain et de la matière traitée, en fin d'opération.
.3 ) Une conduite 13 faisant communiquer le bas de la cuve avec le système de refoulement, qui peut être une pompe ou tout autre système hydraulique..
4 ) Eventuellement, s'il n'est placé ailleurs, sur la conduite 13- reliant la cuve au système de refoulement, l'orifice de la colonne d'équilibre.22.
Le système hydraulique qui assure la circulation du bain se compose :d'un système refoulant, des tuyauteries nécessaires et d'un système de régulation.
Le système refoulant est eonstitué par tout système re- foulant à débit variable proportionnellemant à la charge subie à l'aspiration, A titre d'exmple et sans que cette énumération puisse être considérée comme limitative, il peut être constitué par un système quelconque 20 de pompe (alternative, rotative,
<Desc/Clms Page number 5>
centrifuge ou volumétrique) turbine à débit variable, que cette variation soit fonction.d'une variation dans le volume de ses chambres ou cavités de refoulement, de sa vitesse de marche ou.de sa nature même; d'un étranglement variable placé sur les tuyauteries de refoulement ou d'aspiration;
de tout système à clapet utilisant comme force motrice la détente d'un gaz com- primé, tel la vapeur ou l'air., généralement qualifié de monte- jus ; de tout système à trompe utilisant comme fluide moteur, soit les liquides, soit les gaz en mouvement, tels les systèmes
Giffard ou ajutage Venturi.
La tuyauterie de refoulement se compose d'un conduit 14 reliant le dispositif refoulant 20 au collecteur de répar- tition 3. Sur le conduit est branché la dérivation 15 de section égale ; cette dérivation vient déboucher dans un bac annexe 21 muni d'un déversoir'de trop plein 16. Le niveau de débordement est ménagé au niveau supérieur moyen qui s'établit en cours de marche dans le collecteur de répartition.
En ce qui concerne le système de régulation, quoiqu'il soit possible de prévoir un système de refoulement dont le débit soit rigoureusement fonction de la charge subie à l'aspi- ration, il a paru préférable d'adopter un dispositif ajustable, suivant la catégorie ou genre de matière traitée. A titre d'exemple, et sans que ce dispositif puisse être considéré comme exclusif de tout autre, il a été établi une colonne d'équilibre 22 reliée, soit à la partie basse de la cuve, soit sur la conduite 13 d'aspiration du système de refoulement, de façon que le niveau de liquide/dans la partie basse de la cuve, ;j'établisse à la même hauteur dans la colonne d'équilibre.
Dans cette colonne est placé un flotteur 23 relié soit mécaniquement, soit électriquement, aux organes commandant le débit du système hydraulique. Dans l'exemple représenté, un
<Desc/Clms Page number 6>
système de commande mécanique par bielles 25 et tringles 26 transmet le mouvement du flotteur à une vanne papillon 27 placée sur la conduite de refoulement. Mais il est bien évi- dent que tout autre système de transmission et relais électri- que peu.. remplir le même office', pourvu que ce système de transmission soit réglable, c'est-à-dire permette d'ajuster le niveau dans la partie basse de la cuve, à la hauteur désirée. La colonne d'équilibre doit déboucher à une hauteur légèrement supérieure au niveau maximum du liquide dans la partie haute de la cuve de traitement.
Le fonctionnement de la machine a lieu de la manière suivante : la matière qui doit subir le traitement doit tout d'abord être amenée,en continu dans la cuve I pour y former le matelas 7. A cet effet, il existe des systèmes mécaniques permettant d'entasser ou d'empiler dans la cuve les matières, que ces matières soient des tissus au large ou en bourre, ou composés de fils en écheveaux noués ou liés ou entrelacés sous forme de corde ou boyau ou encore que les matières trai- tées soient des bourres ou poils. Tous ces dispositifs connus schématisés sur le dessin par les bobines 31, aménent les matières dans la cuve I.
La matière ainsi empilée régulièrement se tasse d'elle- même sous l'effet de son propre poids dans la cuve de traite- ment et descend dans cette dernière au fur et à mesure qu'elle en est extraite continuellement et régulièrement par l'orifice de sortie 2 qui se trouve être l'autre branche de l'U au moyen du dispositif suivant :
La matière en ruban ou en corde est tirée au moyen du rouleau 30 mû à une vitesse théoriquement égale à celle du rouleau d'entrée, mais qui doit cependant pouvoir varier en plus ou en moins,pour assurer un traitement régulier de la
<Desc/Clms Page number 7>
matière, et aussi pour compenser l'effet de rétrécissement ou d'allongement inhérent à tout traitement de débrouillissage, blanchiment ou teinture.
Si la machine traite des matières,en bourre, le dispositif de chargement est constitué par une chaîne sans fin en matériau résistant à la corrosion des produits employés. Cette chaîne sans fin est munie d'auges ou crochets capables de retenir à chaque passage, une certaine quantité de bourres dans le dépôt ou réservoir où elles sont accumulées. Cette chaîne déverse son chargement dans la cuve.
A la sortie, une chaîne de même nature vient enlever dans le bas de la cuve, les couches de bourres, qui, sous l'effet de la pesanteur et de la pression du bain, viennent se pr@ @ ter devant ses auges ou crochets. Il est évident que tous les dispositifs prévus pour faire varier les vitesses relatives d'entrée et de sortie des matières en corde ou en large, doivent Etre appliqués aux machines traitant les bourres. Il est évi- dent aussi que les dimensions relatives des orifices d'entrée et de sortie de la matière de' la cuve de traitement, doivent permettre le passage et le fonctionnement des chaînes trans- porteuses.
Le système de chaînes transporteuses n'est cité ici qu'à titre d'exemple, et pour illustrer le présent brevet. Il ne saurait être considéré comme exclusif de tout autre dispositif permettant de remplir et vider à la continue et sans à-coup la cuve de traitement, tels les bandes transporteuses en toile, caoutchouc, matières synthétiques, eta..., les tapis articulés en bois ou autres matières, qu'ils soient munis de crochets
EMI7.1
ou non. . '...r ,.., , ,
Les matières à débouillir, blanchir ou teindre peuvent être au préalable saturées ou non, en tout ou en partie des
<Desc/Clms Page number 8>
produits nécessaires à leur traitement. Elles peuvent être à l'état sec ou à l'état mouillé, et avoir subi un traitement préalable.
Elles sont empilées cu entassées par les dispositifs du type connu et généralement employés dans la cuve I où elles descendent sous leur propre poids jusqu'au fond, où pressées et poussées par les couches suivantes, elles sont contraintes de pénétrer dans la partie en forme de conque, où freinées . par les parois de la cuve qui vont en se rapprochant dans tous les sens, elles finiraient par s'arrêter et obstruer complète- ment l'espace vide si elles n'en étaient extraites continuelle- ment et sans à-coup, sous forme de boyaux ou de corde, par le canal de sortie 2 prévu à cet effet.
Pendant ce temps, le liquide de traitement, constitué continuellement de liquide imprégnant éventuellement lesmatiè- res à traiter, des ajouts de produits liquides de traitement introduits continuellement et sans à-coup dans le collecteur de répartition 3, d'une certaine quantité d'eau d'appoint in- troduite 'dans.le collecteur de'répartition et du surplus de bain usé refoulé depuis le bas.de la cuve par le conduit de. refoulement 14 et qui n'a été rejeté à l'extérieur par le dé- versoir 16 de la cuve trop-plein 27., circule de la manière suivante :
Partant. du collecteur de répartition 3 où il se trouve rassemblé et éventuellement réchauffé, pénètre dans la cuve I continuellement et sans à-coup, par les trous percés dans la paroi commune au collecteur et à la cuve, où il imprègne et baigne les matières à traiter 7 qui y sont empilées. Il descend par son propre poids au travers d'elle et est continuellement maintenu à la température adéquate par les rampes de réchauffa- ge 11 et éventuellement 12.
Dans son mouvement de descente, il parachève et régularise le tassement de la matière traitée
<Desc/Clms Page number 9>
et vient enfin se rassembler dans la partie basse de la cuve, où il est repris par le système refoulant décrit plus haut, pour être renvoyé dans le collecteur de répartition 3 avec un débit d'épuisement tel que le liquide dans la partie basse de la machine s'établisse à un niveau présentant avec le niveau du liquide dans le collecteur de répartition, une différence de hauteur égale à la perte de charge que subit le liquide pendant son passage au travers de la matière empilée.
La vitesse de circulation du bain qui est directement fonction de la perte de charge subie pendant son passage au travers des matières traitées (la valeur de cette perte de charge est suivant les matières traitées, essentiellement varia- ble, dépendant de leur degr.é de perméabilité propre, de leur nature, de la compacité des tissus obtenus avec ces matières, de la manière dont ces tissus se tassent, de leur vitesse de déplacement dans la cuve, de la'température à laquelle se fait le traitement de la viscosité propre du bain, etc...) ne peut être modifiée qu'en faisant varier la pression sous laquelle elle s'opère, c'est-à-dire, en faisant varier la hauteur qui sépare le niveau inférieur et le niveau supérieur s'établissant dans la machine en marche .
L'expérience détermine la valueur de cette différence de' niveau, en fonction des diverses caractéristiques des matières traitées, du traitement qu'elles subissent, de leur vitesse de déplacement dans la cuve, pour qu'à leur sortie de la machine, les matières aient subi dans toutes leurs parties régulièrement et complètement le traitement que l'on désirait leur faire subir.
Pour remédier aux à-coups qui pourraient se produire dans la marche de la machine, à-coups provenant de causes multiples et fortuites à elles inhérentes et qui se produisent inévita- blement dans tout système mécanique non automatiquement contrô-
<Desc/Clms Page number 10>
lé , la machine est munie des organes régulateurs et de con- trôle suivants !
Une colonne d'équilibre 22 dans laquelle se déplace un flotteur 23 ajusté sur la tige de commande 26 de telle sorte que la différence de niveau puisse être fixée à une valeur choisie correspondant à celle donnant le meilleur résultat dans le traitement à faire subir aux matières. Une fois les niveaux supérieur et inférieur stabilisés, si un à-coup se produit dans le tassement ou le glissement des matières à l'intérieur de la cuve,
cet à-coup provoque une modification dans la perte de charge, subie par le bain cette modification augmente ou diminue le débit d'amener, au système élévatoire; le niveau dans la partie,'basse'de la cuve baisse ou monte:, . ' voquant, un mouvement vers le haut ou le bas du flotteur 23 qui, 'par L'intermédiaire des tringleries.26-29 et des bielles 25,
EMI10.1
ferme ou ouvre la variné fpapxl3on, 2'T. ,augmentant ou diminuant " 1:. ,'1' le débit du système. é1évlltoire jU1:ii'à ,:oe que la position ' ,d'équilibre soit retrouvée..' .Il se peut que les Causes ayant provoqué'ce changement de niveau dans la partie basse,de la cuve persistent;
il y est remédié de la façon suivante: si le niveau se maintient ,cons- tamment bas, les saillies 28 ménagées sur la tringlerie 29 de commande du papillon.de la vanne d'étranglement viennent buter , sur les boutons poussoir.32 du contacteur marche ayant du mo- teur faisant varier.la vitesse du rouleau 30. La vitesse de sortie de la matière se trouve' accélérée sans que sa vitesse d'entrée en soit modifiée;- en même temps, on peut prévoir l'allumage d'une lampe signal. Si, au contraire, le niveau' se maintient constamment haut. les'saillies 28 ménagées sur la tringlerie vient agir sur le bouton poussoir marche arrière, commandant la variation du rouleau 30.
La sortie des matières
<Desc/Clms Page number 11>
EMI11.1
s'en trouve ralentie, une lampe-signal peut s :lw.... , ¯ pendant ce temps, la quantité de matière qui se trouve dans la cuve aura augmenté ou diminué, modifiant ainsi en plus ou en moins, la perte de charge subie par le bain ou son passage au travers des matières à teindre, augmentant ou diminuant le débit dans le bas de la cuve jusqu'à ce que la position d'équilibre soit atteinte à nouveau.
La régulation de la vitesse d'entrée du tissu dans la machine est réalisée ainsi ; le débit du déversoir étant ajusté au débit d'arrivée de l'eau et des liquides d'appoint si le niveau monte dans le bas supérieur 3 dit collecteur de réparti- tion, le flotteur 33 qui se meut dans le bac annexe 21 joue de même sur le moteur à vitesse variable ou le variateur de @ se mécanique commandant l'ensemble de la machine, ce dispositif jouant à contre-sens de celui régularisant la vitesse de sortie des matières, permet de réaliser'automatiquement une marche continue et sans variation brutale de la vitesse de la machine,
Les lampée signal permettent au conducteur de connaître à tout instant, dans quel sens le système de régulation fonc- tionne et lui permettent en outre,
de remédier immédiatement aux erreurs d'ajustement qu'il aurait pu commettre à la mise en marche, de même, les niveaux d'eau placés sur le bac supérieur et sur la colonne d'équilibre.
Des thermostats mécaniques ou électriques placés en dif- férents endroits appropries dans les parois de la cuve et dont le fonctionnement peut être ajusté à la température désirée, agissant directement sur les vannes, robinets ou contacts qui contrôlent le débit ou l'intensité du fluide réchauffant, de façon que, en tcut endroit de la cuve et à tout instant, le bain soif maintenu entre les limites supérieures et inférieures de température assurant l'efficacité optimum du traitement. Des thermomètres enregistreurs peuvent également être adjoints,
<Desc / Clms Page number 1>
"Improvements to machines for continuous bleaching and dyeing It
The scouring, bleaching and dyeing equipment currently used in continuous installations provide poor protection for the treated materials against operational incidents or processing irregularities resulting, in particular, from irregularities in the relative concentration of the baths, from variations in temperature of the bath. bath, and variations in the speed of circulation of the bath through the materials treated, when the latter moves under forced pressure, as well as exaggerated tensions of the materials treated, tensions inevitable in any device
<Desc / Clms Page number 2>
where the handling of matter is transmitted by itself.
The present invention overcomes the various drawbacks specific to machines and materials generally used and relates to a continuous scouring, bleaching or dyeing machine in which the bath circulates under a pressure equal to the pressure drop caused by the material treated.
According to the invention, the machine is essentially constituted by a treatment tank having the general shape of a U, inside which the material to be treated circulates at an appropriate speed in a liquid treatment bath determined. material penetrating through one of the branches of the U at the upper part of the tank into a tank called II, distribution manifold ", the entrainment of the material being able to be ensured either by mechanical members or by the material itself. even thanks to a traction device placed towards the outlet of the second branch of the batch, this branch possibly being wholly or partly narrower than the inlet branch so that the connection of the two branches is done gradually in the shape of a conch.
The treatment bath circulates inside the tank continuously under a pressure equal to the pressure drop caused by the material treated. At the bottom of the tank and substantially at the place of the conch connection of the two branches of the tank, the bath is taken up by any discharge system returning it in whole or in part to the upper part of the branch of the tank. 'entry of the tank into the distribution manifold' with a depletion rate such that the liquid in the lower part of the machine can be established at a level present with the level of the liquid located in the upper part of the tank a height difference equal to the pressure drop undergone by the liquid during its passage through the material.
<Desc / Clms Page number 3>
Mechanical and / or electrical devices have also been provided for ensuring the automatic operation of the machine, these devices acting on the systems regulating the circulation and the speed of entry and exit of the material as well as on the systems determining the equilibrium position of the liquid level in the lower part of the machine.
The machine according to the invention is moreover described below with reference to the accompanying drawing showing it schematically in vertical section.
As shown, the machine is composed of a tank I made of all suitable materials and in the general U shape.
This tank I has one of its sides of the U in the form of a rectangular parallelepiped, placed vertically, then inclining at an angle of about 30, to curve in the bottom in a conch shape. It ends with a vertical or inclined discharge column 2 of a height equal to or slightly greater than the part of the tank forming the inlet, so that the treated materials can be extracted continuously and smoothly, at a speed equal to that of their introduction into the machine. The output speed must be able to vary more and less depending on whether the treated materials undergo shrinkage or, on the contrary, an elongation during treatment.
The machine also comprises: I) An upper tank 3 of generally annular shape, placed at a distance from the inlet opening 5 of the tank I such that the materials to be treated 6 which are piled or stacked in the tank I, y form a mattress 7 of a certain height above the average level 8 of the treatment bath. The outer walls of this tray 3 can take such a shape suitable for its construction. In the figure cited by way of example, this shape is quadrangular.
The interior wall which forms one unit with that of the tank is pierced
<Desc / Clms Page number 4>
of holes maintaining its interior enclosure in permanent communication with the tank I. This tank 3, also called the collector, completely surrounds the treatment tank I and also comprises, in the most convenient places for the construction and use of the machine: the opening 9 where the delivery pipe of the bath 14 is connected and the openings necessary for the passage of the water supply pipes, ancillary or auxiliary products, and the steam coils or electrical ramps necessary for reheating of the bath.
2) Heating ramps 11 which can be formed by electric ramps, coils or steam bubblers completely surrounding or not the tank, and placed in number and at the appropriate places to continuously maintain the bath and 1 material treated at the temperature. necessary for processing. An additional ramp 12 is placed at the bottom of the tank. It can be used either for reheating or cooling the bath and the treated material at the end of the operation.
.3) A pipe 13 communicating the bottom of the tank with the delivery system, which can be a pump or any other hydraulic system.
4) Optionally, if it is not placed elsewhere, on line 13 - connecting the tank to the delivery system, the orifice of the balance column. 22.
The hydraulic system which ensures the circulation of the bath consists of: a pressure system, the necessary pipes and a regulation system.
The delivery system is constituted by any discharge system with variable flow rate proportional to the load undergone at the suction. By way of example and without this enumeration being able to be considered as limiting, it can be constituted by any system of pump (alternative, rotary,
<Desc / Clms Page number 5>
centrifugal or volumetric) variable flow turbine, whether this variation is a function of a variation in the volume of its discharge chambers or cavities, of its operating speed or of its very nature; a variable throttle placed on the delivery or suction pipes;
of any valve system using as a driving force the expansion of a compressed gas, such as steam or air, generally referred to as a juice lift; of any pump system using as motor fluid, either liquids or gases in motion, such as systems
Giffard or Venturi nozzle.
The delivery pipe consists of a conduit 14 connecting the delivery device 20 to the distribution manifold 3. On the conduit is connected the bypass 15 of equal section; this bypass emerges into an annex tank 21 provided with an overflow weir 16. The overflow level is provided at the upper average level which is established during operation in the distribution manifold.
As regards the regulation system, although it is possible to provide a delivery system whose flow rate is strictly a function of the load undergone on the suction, it seemed preferable to adopt an adjustable device, according to the category or kind of material processed. By way of example, and without this device being able to be considered as exclusive to any other, a balancing column 22 has been established connected either to the lower part of the tank or to the suction line 13 of the tank. delivery system, so that the liquid level / in the lower part of the tank,; I establish at the same height in the balance column.
In this column is placed a float 23 connected either mechanically or electrically to the members controlling the flow of the hydraulic system. In the example shown, a
<Desc / Clms Page number 6>
mechanical control system by connecting rods 25 and rods 26 transmits the movement of the float to a butterfly valve 27 placed on the discharge pipe. But it is quite obvious that any other transmission system and electric relay can fulfill the same function ', provided that this transmission system is adjustable, that is to say allows the level to be adjusted in the lower part of the tank, at the desired height. The equilibrium column must open at a height slightly greater than the maximum level of the liquid in the upper part of the treatment tank.
The operation of the machine takes place in the following manner: the material which must undergo the treatment must first of all be brought continuously into the tank I to form the mattress 7 there. For this purpose, there are mechanical systems allowing to pile up or stack in the tank the materials, whether these materials are wide or stuffed fabrics, or composed of yarns in skeins knotted or tied or interwoven in the form of rope or gut or else that the treated materials either fluff or hair. All these known devices, shown schematically in the drawing by the coils 31, bring the materials into the tank I.
The material thus stacked regularly settles by itself under the effect of its own weight in the treatment tank and descends into the latter as it is continuously and regularly extracted therefrom through the orifice. output 2 which happens to be the other branch of the U by means of the following device:
The tape or rope material is drawn by means of the roller 30 moved at a speed theoretically equal to that of the input roller, but which must however be able to vary more or less, to ensure an even treatment of the material.
<Desc / Clms Page number 7>
material, and also to compensate for the effect of shrinkage or elongation inherent in any treatment of degreasing, bleaching or dyeing.
If the machine treats materials, in bulk, the loading device is constituted by an endless chain of material resistant to corrosion of the products used. This endless chain is provided with troughs or hooks capable of retaining at each passage, a certain quantity of fluff in the deposit or tank where they are accumulated. This chain pours its load into the tank.
At the exit, a chain of the same kind comes to remove in the bottom of the tank, the layers of fluff, which, under the effect of gravity and the pressure of the bath, come to be ready in front of its troughs or hooks . It is obvious that all the devices provided for varying the relative speeds of entry and exit of rope or wide material must be applied to machines treating wads. It is also evident that the relative dimensions of the material inlet and outlet ports of the process vessel must allow passage and operation of the conveyor chains.
The conveyor chain system is cited here only by way of example, and to illustrate the present patent. It cannot be considered as exclusive of any other device making it possible to continuously and smoothly fill and empty the treatment tank, such as conveyor belts made of canvas, rubber, synthetic materials, etc., articulated belts in wood or other materials, whether fitted with hooks
EMI7.1
or not. . '... r, ..,,,
The materials to be scoured, bleached or dyed may or may not be saturated beforehand, in whole or in part of the
<Desc / Clms Page number 8>
products necessary for their treatment. They can be in the dry state or in the wet state, and have undergone a preliminary treatment.
They are stacked or heaped up by devices of the known type and generally used in the tank I where they descend under their own weight to the bottom, where pressed and pushed by the following layers, they are forced to penetrate into the part in the form of conch, where braked. by the walls of the tank which move closer in all directions, they would end up stopping and completely obstructing the empty space if they were not extracted continuously and smoothly, in the form of casings or rope, through the outlet channel 2 provided for this purpose.
During this time, the treatment liquid, consisting continuously of liquid possibly impregnating the materials to be treated, additions of liquid treatment products introduced continuously and smoothly into the distribution manifold 3, with a certain quantity of water. of make-up introduced 'into the collector of distribution and the excess of used bath discharged from the bottom of the tank by the pipe of. discharge 14 and which has not been discharged to the outside by the spout 16 of the overflow tank 27., circulates as follows:
Leaving. of the distribution manifold 3 where it is assembled and possibly reheated, enters tank I continuously and smoothly, through the holes drilled in the wall common to the manifold and the tank, where it impregnates and bathes the materials to be treated 7 stacked there. It descends by its own weight through it and is continuously maintained at the appropriate temperature by the heating ramps 11 and possibly 12.
In its downward movement, it completes and regulates the settlement of the treated material
<Desc / Clms Page number 9>
and finally comes together in the lower part of the tank, where it is taken up by the pressure system described above, to be returned to the distribution manifold 3 with a depletion flow rate such as the liquid in the lower part of the The machine is established at a level having, with the level of the liquid in the distribution manifold, a height difference equal to the pressure drop that the liquid undergoes during its passage through the stacked material.
The circulation speed of the bath which is a direct function of the pressure drop undergone during its passage through the treated materials (the value of this pressure drop depends on the materials treated, essentially variable, depending on their degree of inherent permeability, by their nature, the compactness of the fabrics obtained with these materials, the way in which these fabrics settle, their speed of movement in the tank, the temperature at which the treatment is carried out the specific viscosity of the bath, etc ...) can only be modified by varying the pressure under which it operates, that is to say, by varying the height between the lower level and the upper level being established in the running machine.
Experience determines the value of this difference in level, depending on the various characteristics of the treated materials, the treatment they undergo, their speed of movement in the tank, so that when they leave the machine, the materials have undergone in all their parts regularly and completely the treatment which one wishes to make them undergo.
To remedy the jerks which could occur in the operation of the machine, jolts resulting from multiple causes and fortuitous to them inherent and which inevitably occur in any mechanical system not automatically controlled.
<Desc / Clms Page number 10>
The machine is fitted with the following regulating and monitoring devices!
A balance column 22 in which moves a float 23 adjusted on the control rod 26 so that the level difference can be fixed at a selected value corresponding to that giving the best result in the treatment to be subjected to the materials . Once the upper and lower levels have stabilized, if a jerk occurs in the settling or sliding of materials inside the tank,
this sudden change causes a change in the pressure drop, undergone by the bath, this change increases or decreases the flow rate to bring to the lifting system; the level in the 'low' part of the tank drops or rises :,. 'voicing, an upward or downward movement of the float 23 which,' via linkages 26-29 and connecting rods 25,
EMI10.1
close or open the variné fpapxl3on, 2'T. , increasing or decreasing "1 :., '1' the flow of the system. é1évlltoire jU1: ii 'to,: so that the position', of equilibrium is regained .. '. It is possible that the Causes which caused this level change in the lower part of the tank persist;
This is remedied as follows: if the level remains, constantly low, the projections 28 made on the throttle control linkage 29 of the throttle valve come into contact with the pushbuttons 32 of the contactor. operation with the motor varying the speed of the roller 30. The exit speed of the material is accelerated without its entry speed being modified; - at the same time, it is possible to provide for the ignition of the material. a signal lamp. If, on the contrary, the level 'remains constantly high. the protrusions 28 made on the linkage act on the reverse push button, controlling the variation of the roller 30.
The output of materials
<Desc / Clms Page number 11>
EMI11.1
is slowed down, a signal lamp can s: lw ...., ¯ during this time, the quantity of material in the tank will have increased or decreased, thus modifying more or less, the loss of load on the bath or its passage through the materials to be dyed, increasing or decreasing the flow in the bottom of the tank until the equilibrium position is reached again.
The regulation of the speed of entry of the fabric into the machine is thus achieved; the flow rate of the weir being adjusted to the flow rate of the water and the make-up liquids if the level rises in the upper bottom 3 called the distribution manifold, the float 33 which moves in the annex tank 21 plays even on the variable speed motor or the mechanical variator controlling the whole machine, this device playing against the one regulating the output speed of the materials, allows a continuous operation without variation to be carried out automatically. sudden machine speed,
The signal lamps allow the driver to know at any time in which direction the regulation system is working and also allow him to
immediately correct any adjustment errors that it may have made when starting up, as well as the water levels placed on the upper tank and on the balance column.
Mechanical or electrical thermostats placed in various suitable places in the walls of the tank and whose operation can be adjusted to the desired temperature, acting directly on the valves, taps or contacts that control the flow or intensity of the heating fluid , so that, in tcut place of the tank and at all times, the thirst bath maintained between the upper and lower temperature limits ensuring the optimum efficiency of the treatment. Recording thermometers can also be added,