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"Moule pour le cintrage de plaques de verre."
L'invention se rapporte à des moules pour le cintrage du verre et en particulier à l'appareillage pour supporter un feuillet ae verre ou plusieursfeuillets de verre superposés pendant l'opération de cintrage, de manière à ce que la quali- té optique du ou des feuillets ae verre ne soit pas défavora- blement influencée par l'opération ae cintrage.
Il est fréquemment souhaité de cintrer le verre d'une vitre de manière à ce qu'elle se fonde dans le contour de la construction environnante= A titre d'exemple, le pare-brise et les glaces arrières et latérales des automobiles sont sou- vent galbées pour augmenter le cachet de l'automobile et produire une meilleure visibilité, Pour qu'une vitre de verre cintré soit acceptable à l'usage, elle doit être exempte de défauts de surface et de distorsion optique qui contra- rient la visibilité a travers la vitre.
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Le verre destiné à des vitres galbées est tout d'abord formé a l'état de feuillets plats qui sont d'habituae doucis et polis pour assurer les qualités optiques requises. Ces feuillets sont ensuite supportés sur des moules et soumis a une température suffisamment élevée pour produire l'affaisse- ment du verre jusqu'à ce qu'il se conforme au profil du moule.
Pour conserver les qualités de surface et les qualités opti- ques au verre, les moules sont de préférence conçus pour que le verre soit supporté seulement le long de ses bords, et les moules sont orientés dans le four de chauffage de manière à ce que la température maximum du verre et si possible la ten- sion maximum de cintrage dans le verre se produisent dans la région ayant les courbures les plus aiguës, Du fait qu'on supporte seulement le verre le long de sa marge, les imperfec- tions minimes de la surface de support,lisse sans cela, qui sont reproduites dans la surface du verre lorsqu'il s'a- mollit pendant l'opération de cintrage, sont confinées a la portion marginale du verre qui est dissimulée dans le châssis habituel de la vitre.
Tant que le verre ne glisse pas sur' son support pendant l'opération de cintrage, les petites im- perfections dans la surface de support ne produiront pas de distorsions s'étendant vers l'aire centrale du verre.
Cependant, si la périphérie du verre n'est pas supportée convenablement et plus particulièrement s'il y a des discon- tinuités excessives dans le support du verre pendant son mouvement de cintrage, la tension qui est développée dans le verre aux discontinuités produit une déformation localisée s'étendant dans l'aire centrale du verre et produit une dis- torsion optique aisément visible dans le produit fini.
Ces distorsions ne sont pas visibles si l'on regarde directement le verre, mais elles sont facilement apparentes si on regarde a travers le verre un objet ayant'des côtés droits ou des lignes droites sur sa surface. S'il n'y a
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pas de distorsion dans le verre, l'objet est figuré dans sa vraie forme, qu'on le regarde à travers le verre ou non.
S'il y a de la distorsion dans le verre due aux irrégularités dans son support pebdant. l'opération de cintrage, les lignes droites de l'objet, quand elles sont examinées à travers le verre,paraissent être courbes,le degré de courbure variant lorsque la ligne de vue est décalée d'aire en aire de la vitre.
Un autre effet optique produit par la distorsion d'une vitre de verre est le changement apparent du contour et de l'empla- cement d'unbbjet lorsque la ligne de vue de l'observateur est décalée d'une portion de la vitre a une autre portion.
L'élimination de la distorsion est difficile lorsque les courbes devant être reproduites dans le feuillet de verre sont telles qu'elles requierent un moule concave. L'inconvé- nient du moule concave courbe est que le feuillet de verre avant et pendant le cintr-age est supporté,au mieux, le long de deux côtés opposés ou; comme c'est d'habitude le cas, le long d'un côté et a un coin diagonalement opposé. Lorsque le verre s'amollit ou s'affaisse pour se conformer au profil du moule, la portion marginale du feuillet de verre glisse sur la surface du moule, et on abime ainsi la surface du verre.
L'objet principal de la présente invention est d'appor- ter un moule pour cintrer aes feuillets de verre à une cour- bure désirée, sans abimer le verre ou affecter ses qualités optiques. Un procédé d'utilisation du moule consiste à sup- porter une arête du feuillet de verre, ou d'un ensemble de feuillets superposés, au-dessus et hors de contact d'une sur- face de façonnage du moule pendant que le verre est soumis aux conditions de cintrage et jusqu'a ce que le verre en se cintrant entre en prise avec la surface de façonnage du moule, sans glisser sur cette surface.
Un autre objet de l'invention est d'apporter, dans un moule de cintrage de verre ayant une surface de façonnage à laquelle se conforme un feuillet de verre cintré, une
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surface auxiliaire pour supporter une arête du feuillet de verre au-dessus et hors de contact de la surface de façonnage pendant l'opération de cintrage et jusqu'a ce que le verre en se cintrant entre en prise avec la surface de façonnage.
Dans sa forme préférée,la surface auxiliaire, formée d'un feuillet continu possédant une portion se conformant a l'arête adjacente de la surface ae façonnage et une autre portion se con- formant a l'arête d'un feuillet de verre non cintré en position dans le moule et en position de support par rapport à la aite arête, sert a supporter 1'arête du feuillet de verre lorsque le feuillet s'amollit et lorsque l'arête glisse bas de la surface de support jusqu'a ce que l'aire marginale du feuillet de verre entre en prise avec la surface de façonnage du moule.
Un autre objet de l'invention est encore de former la sur- face auxiliaire ou de support du moule en un matériau résilient, c'est-a-aire résilient dans le sens qu'il se aonne pour se prêter aux irrégularités dans l'arête au feuillet de verre.
Un objet subsidiaire est de produire une surface rési- liente de support en assujetissant un feuillet flexible et résistant a la chaleur par dessus le côté ouvert d'un cadre ou chenal en forme a'U août les côtés ont un contour pour pro- duire la configuration désirée de la surface de support.
D'autres objets et avantages ressortiront de la descrip- tion qui suit dans laquelle on se réfère aux dessins annexés.
Dans les dessins :
La fig. 1 est une vue en perspective du moule amélioré comportant une surface de support résilienteo
La fig. 2 est une vue sur champ d'un feuillet de verre dans sa forme cintrée.
La fig. 3 est une vue arrière et en hauteur de la portion supérieure seulement du moule amélioré.
La fig. 4 est une vue latérale en hauteur du moule améliora
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La fig. 5 est une coupe selon la ligne 5-5 de la fig.4.
La fige 6 est une coupe verticale fragmentaire de la sur- face de support résiliente et des portions adjacentes de la surface de moulage ou de façonnage, prise suivant la ligne 6-6 de la fig. 3.
La fig. 7 est une coupe schématique prise suivant la li- gne 6-6 de la fige 3 pour montrer le comportement du feuillet de verre qui est courbé pendant l'opération de cintrage.
La f ig. 8 est une vue en hauteur fragmentaire de la por- tion supérieure du moule pour montrer les lignes de construc- tion employées en vue de déterminer le contour de la surface de support résiliente. ,
Les fig. 9 et 10 sont des coupes verticales montrant un autre procédé de montage de la surface résiliente de support.
La fig. 11 est une vue avant verticale d'un autre moule illustrant l'utilisation de l'invention.
La fig. 12 est une vue en perspective qui montre les for- mes initiale et finale d'un feuillet de verre tel qu'il est produit dans le moule représenté dans la f ig. 11. --
Ces figures spécifiques et la description d'accompagne- ment sont simplement destinées à expliquer l'invention et elles n'imposent pas de limitations aux revendications.
L'invention consiste en.un appareillage pour cintrer des feuillets de verre à une courbure prédéterminée. Un mode d'emploi de l'appareillage consiste à disposer un feuil- let de verre en position de cintrage par rapport au moule a supporter initialement une arête du feuillet de verre hors de contact de la surface de façonnage du moule et à soumet- tre le feuillet de verre à des conditions de cintrage tout en continuant à supporter l'arête du feuillet de verre pen- dent le cintrage du feuillet et jusqu'a ce que l'arête sup- portée entre en prise avec la surface de façonnage du moule.
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Un moule amélioré, utile à la mise en oeuvre de ce procédé de cintrage d'un feuillet de verre, comprend en plus de la surface de façonnage du moule une surface auxiliaire, de pré- férence en matériau résilient, pour supporter l'arête du feuil- let de verre pendant l'opération de cintrage.
Se référant aux dessins annexés, le moule amélioré pour le cintrage de feuillets de verre consiste en un cadre 1 ayant une surface de façonnage 2 qui se conforme à l'aire marginale d'un feuillet de verre 3 après que le verre a été cintré à sa forme finale. Le cadre 1 est une partie d'une construction de moule comprenant des organes de base 4, 5, 6 et 7 et des montants 8 et 9. Les organes de base y compris les montants sont de préférence des longueurs de tube rectangulaire en acier inoxydable qui sont soudées ensemble aux coins et qui supportent le cadre 1 dans une position inclinée.
Le cadre 1 est en position inclinée pour localiser la portion du ver- re a cintrer dans les parties plus élevées et plus chaudes du four tandis que la partie rectiligne au verre est mainte- nue dans une région plus froide. Le profil particulier que ce moule doit produire,profil représenté dans la fige 2, consiste en une courbe relativement aiguë qui est confinée à une extrémité du feuillet de verre. Ce profil de courbe est obtenu en produisant le moule concave, c'est-a-dire en cintrant la portion supérieure de l'organe support de verre vers le haut, hors du plan du restant de l'organe. Ceci est clairement représenté dans la fig. 4.
La surface de façonnage 2 du cadre 1 est aménagée pour entrer en contact avec seulement une aire marginale étroite du feuillet de verre 3. La largeur de la surface de façon- nage 2 peut ou bien égaler l'épaisseur de la partie de ren- forcement du cadre 1 ou bien être plus large comme indiqué dans la fig. 5. Si la largeur de la surface de façonnage
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2 est égale à l'épaisseur de la partie de renforcement du cadre 1, le cadre peut être construit en une bande unique, latéralement perforée,qui est courbée au contour voulu.
Le cadre 1 et la surface de façonnage 2, comme représen- té dans la fig. 5, sont construits en entaillant tout d'abord une arête d'une bande pour laisser une série de dents dres- sées et ensuite en soudant une bande de matériau formant la surface 2 aux extrémités des dents laissées le long de l'arê- te de la bande constituant le cadre 1. Que la surface de fa- çonnage du moule soit formée de deux bandes soudées ensemble ou d'une bande unique perforée offre peu d'importance pour autant qu'une quantité minimum de matériau, qui tient compte de la résistance requise, soit utilisée.
Il est souhaitable de conserver la quantité de matériau dans, cette portion du moule a une valeur minimum pour que le matériau atteigne substantiellement la même température que le verre, sans ab- sorber trop de chaleur a partir de l'espace adjacent au verre @ devant être cintré.
Une masse quelconque de matériau froid @ a proximité du verre fait qu'il est beaucoup plus difficile de porter le verre a sa. température de cintrage
Les organes verticaux 8 et 9 de l'ossature du moule comprennent des connexions ajustables 10 et 11 pour permettre l'ajustement de la longueur des montants et ainsi égaliser ou gauchir légèrement le moule comme cela peut être-requis pour assurer une correspondance exacte entre le contour de la surface de façonnage de verre 2 et la configuration désirée des feuillets ae verre cintrés.
Les organes ajustables 10 et 11 consistent en deux manchons qui télescopent et unissent les portions supérieure et inférieure des montants 8 et 9, qui sont bloqués sur les montants au moyen de boulons 12 passant a travers les manchons et les montants dont l'un ou l'autre peut comporter une fente pour permettre le réglage.
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Le réglage du moule rendu possible par les connexions 10 et 11 dans les montants 8 et 9 permettent au moule d'être maintenu en concordance substantielle avec la courbure requise dans les feuillets de verre cintrés. On pourrait construire un moule en soudant ensemble une ossature et en usinant dessus une surface de façonnage qui se conforme a la surface de fa- çonnage requise dans le feuillet de verre cintrée Toutefois, il est pratiquement impossible de construire un tel moule qui conserve d'une manière précise son contour pendant les cycles de chauffage et de refroidissement auxquels il est soumis en passant a travers un four de cintrage du verre.
Afin que le moule soit acclimaté à son propre contour, il est nécessaire de prévoir un certain réglage qui peut être produit pendant le processus d'acclimatation ou bien alors d'acclimater tota- lement un moule et ensuite d'usiner la surface de façonnage a la configuration désirée. même si le moule est usiné après acclimatation, il est toujours sounaitable de pouvoir dispo- ser du réglage en vue de combattre tout gauchissement pouvant se produire au cours de l'utilisation du moule.
Lorsqu'un feuillet de verre plat est installé sur le moule, son arête inférieure repose sur la surface supérieure de l'organe de base 7, surface qui est coplanaire avec la partie adjacente de la surface de façonnage 2 et le verre est maintenu en position dessus au moyen d'une bande angu- laire 13 (voir fig. 4) fixée a l'organe de cadre 70 La por- tion marginale à l'extrémité supérieure du feuillet de verre 3, en l'absence de tout autre support, repose sur le coin le plus élevé de la portion supérieure du cadre 1 et, au cours de l'opération de cintrage, glisse par dessus cette portion du cadre 1 jusqu'à ce qu'il se conforme à la surface de façonnage 2.
Avec cet agencement, si le feuillet de ver- re a un surplomb considérable dans sa position non cintrée,
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il peut se courber par dessus le moule, donnant au feuillet une courbure inverse, avant de glisser vers le bas et entrer en contqct avec la surface de façonnage du moule. Même si ce cintrage inverse ne se produit pas, le glissement du verre sur l'arête du moule exerce une action abrasive sur le verre qui égratigne et abime la surface. De plus, la concentration de tension résultant du point de contact du feuillet de verre 3 avec l'extrémité supérieure du cadre 1 , de même qu'une ten- sion localisée engendrée dans le verre lorsqu'il glisse par dessus la portion supérieure du cadre 1, crée une distorsion suffisante dans l'aire libre du verre 3 pour le rendre défec- tueux au point de vue commercial.
En vue de supporter de manière adéquate l'arête supérieu- re du feuillet de verre 3 avant et pendant l'opération de cin- trage, il est prévu une surface auxiliaire 14 consistant en un matériau résilient et résistant à la chaleur. Le matériau pour la surface auxiliaire 14, pour qu'il soit satisfaisant en tant que support pour le verre au cours de l'opération de cintrage, doit être très résistant à la chaleur, étant de pré- férence résilient dans le sens qu'il se déi'orme en des aires réduites pour se prêter aux irrégularités dans l'arête du feuillet de verre sans créer de tensions localisées dans le verre, il doit être de texture suffisamment fine ou de fini de surface suffisamment lisse en soi pour que ses irrégulari- tés de surface ne produisent pas d'aires localisées de ten- sion élevée dans le verre,
et il est résistant a l'usure de manière à ne pas nécessiter un remplacement fréquent. Ces exigences sont satisfaites à un degré plus ou moins grand par certaines qualités très fines de tissu de verre ou par des tamis d'acier inoxydable à environ 400 mesh, ou par des combinaisons appropriées de matériaux dans lesquelles un matériau apporte la surface résiliente substantiellement lisse et un autre matériau la résistance requise.
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Se référant maintenant à la fig. 6, la portion supérieure du cadre 1 comprenant la surface de façonnage 2 est représen- tée à une échelle agrandie. Dans cette portion, la largeur de la surface de façonnage 2 est réduite de manière à ce que son arête supérieure coïncide avec l'arête supérieure d'un feuillet de verre cintré lorsqu'il se conforme a la surface 2.
La surface auxiliaire 14 dans cet exemple est formée de un ou de plusieurs feuillets de tissu de verre qui sont serrés au moyen d'une plaque 15 sur le cadre 1 avec l'arête de la sec- tion serrée du matériau coïncidant avec l'arête de la surface de façonnage de verre 2. A partir de cette région, le maté- riau formant la surface 14 est étiré vers le haut et par des- sus l'arête d'un calibre 16 et il est bloqué par une plaque 17.
Le calibre 16 porté sur= plusieurs consoles 18 est supporté a distance du cadre 1 et il a un contour tel que, lorsqu'un feuillet de verre plat est placé avec son arête inférieure sur la bande angulaire 13 a la base du moule, son arête supé- rieure entre en contact avec la surface résiliente 14, prati- quement sur toute la largeur du moule
Lorsque le verre est chauffé a sa température de ramol- lissement, il s'affaisse et son arête supérieure glisse de haut en bas le long de la surface 14 jusqu'a ce qu'il vienne finalement reposer sur la surface de façonnage du moule 2.
Les positions successivement adoptées par l'arête supérieure du feuillet de verre 3 sont représentées dans la fig. 7 dans laquelle sa position de non-cintrage est représentée en "a" et sa position finale ou de cintrage est représentée en "b".
Pendant la transition depuis la position initiale jusqu'a la po sition finale, le matériau flexible ou résilient formant la surface 14 se comporte comme un support amortisseur pour empêcher le feuillet de verre de se tordre ou de développer des lignes onaulées ou de tension dans l'aire centrale libre du feuillet.
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La fig. 7 montre également un procédé a suivre en vue de déterminer le contour du calibre 16. Le contour de la sur- face de façonnage du moule 2 est déterminé uniquement par la configuration souhaitée dans le feuillet de verre fini.
Avant cintrage, les feuillets de verre sont découpés suivant un modèle développé a partir du contour du feuillet de verre cintré souhaité. Ce feuillet de verre non cintré peut être placé sur le moule et bloqué en une position correspondant a la position du feuillet 3 dans la fig. 4 pour localiser la position initiale de l'arête supérieure du feuillet de verreo On choisit ensuite la position du calibre 16. La seule exi- gence qui doit être satisfaite est que le calibre, tout en étant généralement parallèle à l'arête supérieure de la sur- face de façonnage 2, soit suffisamment distant de cette sur- face pour qu'il surplombe l'arête supérieure du feuillet de verre non cintré installé sur le moule.
Un certain nombre de lignes de construction droites 19 (voir également fig. 8) sont alors tirées de points faiblement écartés le long de l'arête supérieure de la surface de façonnage 2 à travers l'arête du feuillet de verre sur le moule, et elles sont pro- longées vers le haut jusqu'a intersection du calibre 16.
L'arête avant du calibre est déterminée par une courbe ré- gulière passant par les intersections des lignes de construc- tion 19 et le calibre 16. Ce procédé de construction sup- pose que le matériau pour former la surface 14 est flexible et qu'il est étiré pour produire sa résilience. Lorsque le matériau est étiré en place, il constitue une surface rési- liente dont les lignes de construction 19 peuvent être con- sidérées comme des éléments.
Dans la construction, la surface résiliente 14 a sa portion inférieure bloquée de manière a ce qu'elle se con- forme à l'arête de la surface de façonnage 2 du moule et à ce qu'elle ait une portion intermédiaire qui se conforme
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à l'arête d'un feuillet de verre non cintré supporté en posi- tion de cintrage par rapport au moule.
En outre, l'action du feuillet de verre,lorsqu'il est soumis aux conditions de cin- trage et lorsqu'il se courbe depuis son état plat initial jusqu'à son état cintré final, est telle que l'arête glisse de haut en bas le long de la surface 14 tandis que la surface fournit un support suffisant pour empêcher un cintrage inverse de l'arête du feuillet et pour empêcher toute distorsion cau- sée par une portée insuffisante du feuilleta
Il peut être souhaité d'avoir un procédé de cintrage de feuillets de verre a une courbure prédéterminée, en relation avec le moule amélioré.
Ce procédé consiste a placer tout d'abord un feuillet de verre en position de cintrage par rap- port au moule, c'est-a-dire à placer le feuillet de verre par dessus la surface de façonnage du moule dans une position telle que lorsque le verre s'affaisse pendant le cintrage, ses marges entrent en prise avec la surface de façonnage.
Le stade suivant dans le procédé est de supporter l'arête supérieure du feuillet de verre sans contact avec la surface de façonnage. Cette portée avec un moyen autre que la surface de façonnage du moule est nécessaire parce que la longueur du feuillet de verre est plus grande que la corde du moule et, sans le support auxiliaire, le verre reposerait sur l'arête de la surface de façonnage et glisserait sur cette surface pendant l'opération de cintrage. Cette action de glissement érafle le verre et, de plus, les irrégularités dans l'arête de la surface de façonnage font que le poids du verre est porté en quelques points au lieu d'être distribué uniformé- ment, le résultat étant que le verre s'affaisse entre les points de support, fournissant ainsi un produit inférieur.
Aussi longtemps que le verre est supporté à son arête et qu'il est maintenu hors de contact par rapport à la surface
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de façonnage pendant l'opération de cintrage et jusqu'à ce que l'arête soit prête a entrer en prise avec la surface de fa- çonnage sans glisser sur celle-ci, il y a peu de chance que le verre prenne une courbure inverse ou qu'il soit éraflé ou gauchio
Le procédé complet de cintrage comprend également les phases opératoires consistant à soumettre le verre à des con- ditions de cintrage et à continuer à supporter l'arête jusqu'à ce que l'opération de cintrage soit substantiellement achevée.
On peut concevoir diverses formes de support pour maintenir l'arête du verre hors de contact par rapport à la surface de façonnage,, étant donné que la seule exigence est que le verre soit supporté a son arête et qu'il n'y ait pas de discontinui- tés abruptes dans le support de l'arête. Dans l'exemple re- présenta les discontinuités abruptes sont éliminées en cons- truisant la surface de support en un matériau résilient et doux, conçu pour amortir l'arête du feuillet de verre.
En vue de faciliter l'opération de cintrage, la surface de façonnage du moule est inclinée par rapport à l'horizon- tale et le verre, quand il est en position de cintrage par rapport au moule, est situé au-dessus de la surface de façon- nage du moule avec la majeure partie de son poids reposant sur son arête inférieure et avec son arête supérieure adossée contre la surface douce de support. Dans cette position, il est relativement simple de soumettre la portion supérieure du feuillet de verre a des températures plus élevées que la portion inférieure et d'assurer ainsi une combinaison de tension de cintrage dans le verre et de température du verre .qui proportionne l'effet de cintrage en fonction de l'acuité de la courbe à produire dans le verre.
Un autre procédé de montage de la surface résiliente est représenté dans les fig. 9 et 10. Dans ces figures,
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une surface résiliente 20 est formée en assujettissant un feuillet de tissu de verre ou de tamis en matériau résistant à la chaleur sur le côté ouvert d'un chenal en forme d'U 21 dont une branche 22 est coupée et cintrée pour se conformer à l'arête de la surface de façonnage 2 et dont l'autre bran- che 23 est sectionnée de manière a ce qu'une section intermé- diaire de la surface 20 se conforme et supporte l'arête d'un feuillet de verre plat a cintrer.
La fig. 9 représente une telle construction dans laquelle la surface est substantielle- ment coplanaire avec la surface de façonnage 2 tandis que la fig. 10 représente une construction similaire a employer lorsque la surface de support résiliente doit être inclinée a un angle substantiel pour atteindre l'arête du feuillet de verre supportée par elle.,
Dans l'un ou l'autre cas, le feuillet résilient de ma- tériau peut être maintenu par une plaque de blocage 24 qui est fixée avec des boulons 25 assujettissant l'assemblage au châssis 1.
La fig. 11 montre un moule utilisant plus d'une surface de support auxiliaire,moule qui convient dans la production d'un feuillet de verre qui est courbé tant transversalement que longitudinalement, comme représenté dans la fig. 12, Dans ce moule, une surface de façonnage 26 s'étendant com- plètement autour de la périphérie du feuillet cintré est supportée sur une ossature 27 sensiblement pareille à l'os- sature supportant le cadre 1 de l'exemple précédent. Un feuillet de verre 28, lorsqu'il est placé sur ce moule'pour le cintrage, est supporté aux coins inférieurs des portions latérales 29 et 30 de la surface de façonnage 26. Ses arêtes supérieures 31 et 32 se rencontrant en un point 33 reposent contre un agencement en forme de V de surfaces résilientes 34 et 35.
Pendant l'opération de cintrage, les arêtes supérieures 31 et 32 du feuillet de verre 28 reposent
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contre les surfaces résilientes 34 et 35 et glissent sur celles-ci jusqu'a ce que le verre se conforme à la surface de façonnage 26 et repose sur celle-ci. Dans cet exemple, la courbe transversale dans le feuillet de verre n'est pas suffisamment aiguë pour introduire une difficulté quelconque du fait de la tension concentrée aux coins inférieurs du feuil- let de verre. Lorsque le verre est chauffé? il se courbe tout d'abord au voisinage de son centre, la où le moment de cintrage est le plus grand, et ceci tend a achever l'action de glissement des coins inférieurs du feuillet de verre sur les coins 29 et 30 du moule avant qu'il y ait un ramollisse- ment substantiel du verre en ces coins.
A l'extrémité supérieure ou pointue du feuillet de verre, les surfaces résilientes 34 et 35 supportent et amortissent le verre pendant l'opération de cintrage, si bien qu'ils'abais- se graduellement et aisément jusqu'a contact avec la surface de façonnage 26. Dans cet exemple comme dans l'exemple précé- dent, la surface résiliente doit amortir le verre et absorber toutes irrégularités de dimension telles que les brèches et les projections laissées durant l'opération de découpage,
sans permettre a ces irrégularités d'introduire des tensions localisées dans les portions du verre qui sont chauffées a la température de cintragee
Bien qu'on ait mentionné du tissu de verre à texture fine et au tamis métallique à mailles fines comme matériaux éventuels à partir desquels on peut construire les surfaces résilientes de support du moule, il est entendu que tout matériau suffisamment résistant à la chaleur pour supporter des températures auxquelles le verre est soumis et suffisam- ment résilient concernant l'adaptation aux petites irrégula- rités dans l'arête du feuillet de verre,
est satisfaisant comme support de transition le long duquel l'arête du feuil- let de verre peut reposer et glisser lorsque le verre s'a-
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mollit et se cintre pour se conformer à la surface d'un moule concave.
On peut apporter diverses modifications dans le contour du moule et dans le procédé pour supporter la surface rési- liente en vue d'adapter le moule amélioré aux divers contours de feuillets de verre devant être cintrés.
REVENDICATIONS ---------------------------
1. Moule pour cintrer des feuillets de verre, caracté- risé par la combinaison, avec une surface de façonnage de feuillet ayant un contour prédéterminé sur le dit moule, d'une surface de support et de guidage d'arête ayant un con- tour différent de la dite surface de façonnage de feuillet et s'étendant extérieurement à celle-ci, le contour de la dite surface de façonnage de feuillet se conformant au con- tour auquel on souhaite cintrer un feuillet de verre sur le dit moule,
et le contour de la dite surface de support et de guidage d'arête se conformant substantiellement au parcours naturel suivi par une arête vive d'un feuillet de verre quand il est situé en position de cintrage par dessus le dit moule pendant le mouvement du dit feuillet depuis son-état plat jusqu'à son état cintré sur le dit moule tout en étant maintenu hors de contact par rapport à la dite surface de fa- çonnage de feuillet.
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