<Desc/Clms Page number 1>
L'un des procédés utilisées en télévision pour l'exploration d'un film, est le procédé dit l'exploration par spot lumineux.Le projecteur cinématographique utilisé à cet effet ne comporte pas de mécanismes de croix de Malte, et le film est animé d'un mouvement continu à une vitesse constan- te de 25 images par seconde, adaptée aux normes de la télévision.
Non.seulement un synchronisme doit exister entre le mouvement du fiJm et les impulsions de synchronisation d'images du signal de télévision, mais en outre, ledit mouvement et ledit signal doivent avoir la phase requise, et, de plus, le film doit acquérir sa vitesse de régime en 1 à 2 sec. lorsqu'on utilise pour le mouvement du film un moteur synchrone, la première condition est satisfaite (pour autant que les impulsions de synchronisation soient prélevées du secteur) mais les deux autres-ne le sont pas.
On peut utiliser par exemple un moteur synchrone tournant à 1500 tours par minute ( de sorte que le rotor et le stator comportent chacun
4 pôles) dont les quatre pôles rotoriques en fer doux (donc non e@cités) comportent des bagues court-circuitées, ce qui assure le démarrage asynchro- ne du moteur. Toutefois, dans le cas d'emploi d'un tel moteur, la phase du rotor parrapport au secteur n'est pas déterminée d' ne manière univoque, car au moment où le rotor atteint le synchronisme, un pôle nord ou un pôle sud peut être induit dans un pôle rotorique. Dans ce cas, le rotor peut occuper quatre positions par rapport au champ tournant du stator.
Toutefois, par suite de l'exploration interlignée, lorsqu'une position déterminée du rotor est bonne, il en est de même pour la position dans laquelle le rotor subit un déphasage de 360 degrés électriques (ce qui, dans le cas d'un mo- teur à 4 pôles, correspond à une demi-révolution du rotor, c'est-à-dire à 1/50 sec).
Dans ce cas, on peut rendre rotatif le boîtier du stator, de sorte que lorsque le moteur démarre dans un sens déterminé, on peut inver- ser ce sens en tournant le boier du stator de 180 degrés électriques (c'est- à-dire de 90 degrés géométriques). Ceci présente un inconvénient il faut d'abord constater si le moteur tourne dans le bon sens ou non, et inverser éventuellement ensuite ce sens de rotation.
Suivant l'invention, on peut obvier à cet inconvénient par l'em- ploi d'un moteur synchrone dont le rotor comporte des pôles magnétiques per- manents et caractérisé par le fait que ce rotor comporte également une partie munie d'un enroulement en cage d'écureuil, partie qui comporte de préféren- ce un certain nombre de pôles saillants égal au nombre de pôle magnétiques permanents.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exemple non li- mitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin, faisant, bien entendu, partie de l'invention.
Les figs. 1, 2 et 3 sont respectivement une vue en élévation une vue de profil, et une coupe par le plan I-I du rotor d'un moteur synchro- ne conforme à l'invention.
Le rotor comporte deux parties : une partie 1 à quatre pôles magnétiques permanents N et S et une parti. 2 à quatre pôles saillants 3-6 , en fer doux, à enroulement en cage d'écureuil, dont les barres sont indiqués .par 7. Dans le cas représenté, les pôles magnétiques permanents coïncident avec les pôles en fer doux. Les fig. 2 et 3 montrent en outre schématiquement les pôles statoriques 8 et 9. Ces pôles comportent, de manière usuelle, des enroulements alimentés en courant alternatif. Le démarrage'asynchrone rapide du moteur se produit sous l'influence de l'enroulement en crage d'é- cureuil.
Le couple fourni par le moteur est constitué par la somme M du
<Desc/Clms Page number 2>
couple M. provenant des pôles en fer doux 3-6 et du couple M provenant des pâles rotoriques magnétiques N et S.
Lorsqu'on utilise non pas des pôles rotoriques saillants, mais un induit à cage normal, au synchronisme, le couple 1±1 sera 0 et ne contri- buera donc pas à l'entraînement. Pour ces raisons, on utilise de préférence des pôles saillants qui, au synchronisme, contribuent au couple total M.
La fig. 4 donne les couples M1 et M2 en fonction du déplacement angulaire [alpha](degrés électriques) entre les pôles rotoriques et les pôles sta- toriques; pour la facilité, on a admis que M1 et M2 sont sinusoïdaux et ont la même amplitude. Les variations de M1 et de M2 peuvent s'expliquer facile- ment de la manière suivante.
Si l'on admet qu'à un moment déterminé les pôles 8 forment un pô- le N et les pôles 9 un pôle S sous l'influence delà tension alternative d'a- limentation,, dans la position représentée, un pôle sud sera induit dans le pâle en'fer doux, 3, et un pôle nord dans le pôle en fer doux 4. Dans ce cas, le couple Mest nul, car il n'existe pas de décalage entre les pôles rotoriques et les pôles statoriques, de sorte que le bras du couple est nul.
Si l'on suppose que le rotor est tourné vers la droite,, c'est-à-dire qu'il est freiné dans le sens opposé au sens de rotation, le couple M1 atteint un maximum et diminue jusque dans la position 10 de l'axe 11, position pour laquelle le couple est à nouveau nul.En-effet, dans cette position, le pâle en fer doux 3 est soumis également à l'influence du pôle 8 et du pâle 9, de sorte qu'il ne présente plus de polarité. Les droites 10 et 11 forment entre elles un angle de 90 degrés électriques (45 degrés géométriques).
Aus- si, sur la fig. 4, le couple Mest nul à 0 degré électrique, atteint un ma- ximum et passe à nouveau par zéro à 90 degrés électriques (force = 0), chan- ge alors de sens de façon que, dans le cas d'une rotation plus poussée vers la droite du rotor, le pôle 3 subit l'influence du pôle S 9 (fig. 2) jusqu' à ce que, pour 180 degrés électriques, exactement en regard du pôle 9, le coiple M1soit à nouveau nul (bras = 0).
Le couple M2 a une fréquence égale à la moitié seulement de celle de M1.Lorsque, de manière analogue, sur la fig. 3, le rotor est tour- né vers la droite,le couple M2 du pôle rotorique S augmente jusqu'à un ma- -ximum correspondant à une position exactement au milieu entre les pôles 8 et 9, et diminue ensuite jusqu'à ce que pour 180 degrés électriques, (90 de- grés géométriques) dans la position en regard de la bobine 9, le couple soit nul (bras = 0). Donc, sur la fig. 4, le premier passage par zéro de M2 se trouve à 0 degrés électriques et le second passage par zéro à 180 degrés électriques. Les passages par zéro de M1 et de M2 coïncident à 0, 180 et 360 degrés électriques.
Ceci provient de ce que les pôles magnétiques permanents S et N, coïncident avec les pôles en fer doux 3-6.
En additionnant sur la fig. 4, Met M2,on-obtient le couple total M en fonction de [alpha]. Il en résulte que, une demi-révolution du rotor correspondant à 360 degrés électriques, pour un couple de charge déterminé , la courbe de couple M peut encore compter deux crêtes différentes 12 et 13, pour lesquelles le couple M est positif et croissant, mais qu'une seule crê- te 12 a une certaine préférence. Lorsque, comme l'indique la ligne 14, le couple de charge du moteur est plus grand que le couple maximum M à la crête 13, il ne subsistera que la crête 12 et les conditions imposées sont satis- faites -.
Le moteur atteint suffisamment vite sa vitesse de régime, fonction- ne au synchronisme. et,en outre, un pôle saillant 3 se trouve toujours en regard d'un pâle statorique au moment où le synchronisme est atteint.
Toutefois, si le couple de charge est plus petit, de sorte que
<Desc/Clms Page number 3>
la ligne 14 couperait le sommet 13,le moteur pourrait encore tourner dans le sens inverse à celui désiré.
Toutefois, dàns un tel cas, il est possible d'abaisser la crê- te positive 13 et même de la supprimer complètement, en choisissant pour les aimants permanents 'un champ de plus forte intensité. Dans ce cas, sur la fig. 4, l'amplitude du couple M2 augmente, de sorte que l'amplitude de 13 diminue et tombe éventuellement à zéro.
Toutefois, lorsqu'un moteur à cage d'écureuil existant doit être transformé en un moteur conforme à l'invention, de sorte qu'une par- tie du rotor doit être enlevée pour le montage des aimants permanents, une telle mesure est parfois impossible, étant donné que la partie subsis- tante du rotor à cage d'écureuil n'est plus à même de fournir un couple de démarrage suffisant pour atteindre suffisamment vite la vitesse de régi- me. Dans ce cas, on peut adopter la solution suivante. Sur la fig. 5, la courbe M sinusoïdale des aimants permanents est décalée de 45 degrés électri- ques vers la gauche. La fig. 5 montre nettement que la crête 13 est dispa- rue et que seule subsiste la crête positive 12.
Ce résultat est obtenu en tournant les pôles magnétiques permanents S et N, par rapport aux pôles roto- rjques en fer doux 3-6, d'une manière telle que le premier passage par zéro de M2 soit déplacé de 45 degrés électriques vers la gauche, de sorte que les amplitudes maxima coïncident. Ceci implique, que les pôles magnétiques permanents sont déplacés à l'encontre du sens de rotation. Etant donné que 45 degrés électriques correspondant à 22,5 degrés géométriques, sur la fig. 3, l'axe 11 est amené dans la position 15, l'angle (3 étant égal à 22,5 degrés géométriques. L'amplitude de M2 peut être plus grande que celle de M1, car, dans ce cas, au poins correspondant à 225 degrés électriques, M devient même négatif, alors qu'au point correspondant à 45 degrés électri- ques, il devient plus positif.
Ce procédé peut également être mis en oeuvre dans les moteurs
EMI3.1
à deux pôles,à's:zpô.ë àj,;.c, polas etc.
Outre la télévision,le -acteur conforme à'l'invention, peut égale- ment être utilisé dans les projecteurs cinématographiques dans lesquels la représentation de l'image s'obtient à l'aide d'éclairs lumineux et dans lesquels les images doivent avoir la phase requise par.rapport aux éclairs.
Ce résultat peut être obtenu en entraînant le film à l'aide d'un moteur conforme à l'invention.