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La présente invention a pour objet un appareil pour le séchage ra- pide de feuilles imprimées par rayonnement infra-rouge.
Cet appareil est basé sur l'utilisation de rayons infra-rouges.
Comme on le sait, ces rayons ont déjà été eloyés dans de nombreux cas pour le séchage d'objets très divers.
Mais, dans le cas des feuilles d'imprimerie, le problème est assez différent de ceux qui se posent dans les industries où ces rayons ont dé jà été employés. En effet, les machines à imprimer fonctionnent généralement à grande vitesse. Pour ne pas diminuer leur rendement, il faut que le sé- chage s'effectue presque instantanément. Le chauffage doit donc être inten- se.
D'autre part, dans le cas actuel, la matière soumise aux radiations est fragile. Si certains points de la feuille sont soumis à des températu- res trop élevées, ils sont exposés à être plus ou moins roussis ou détério- rés.
Il importe donc, pour le séchage des feuilles d'imprimerie, que le chauffage soit absolument uniformeo
Les dispositions adoptées dans les appareils à radiations infra- rouges existants ne permettent pas d'obtenir l'uniformité du chauffage, car les rayons émis directement par les lampes se concentrent plus intensément sur des zones déterminées des objets traités, qui sont de ce fait chauffées plus fortement que les zones avoisinantes.
La présente invention permet de remédier à ces inconvénient. Con- formément à l'invention, les projecteurs des lampes à rayons infra-rouges - sont encastrés dans une plaque apte à réfléchir les rayons infra-rouges, par exemple une plaque en aluminium, et affleurent ou dépassent la face de ladite plaque tournée vers la feuille à traiter. Une grande partie des ra- diations émises par les lampes sont réfléchies par la feuille à traiter en direction de ladite plaque, qui les réfléchie à son tour et les renvoie de nouveau sur la feuille à traiter. Il s'ensuit une dispersion plus gran- de et une répartition plus uniforme du rayonnement infra-rouge sur la feuil- le à traiter, et par conséquent un chauffage régulier de toute la surface de celle-ci.
Cette égalité de chauffage ne peut être assurée cependant que si la plaque réfléchissante est rigoureusement parallèle à la feuille.
Pour réaliser cette condition, le corps de l'appareil est monté sur un support qui permet de placer la plaque réfléchissante dans un plan exactement parallèle à celui de la feuille, et à la distance que l'on veut par rapport à celle-ci.
Dans la forme d'exécution adoptée, de préférence, le support consjs- te en un pied tubulaire dans lequel coulisse une tige que l'on peut immobi- liser à la hauteur voulue. Cete tige est coudée et reliée à l'appareil par une articulation blooable qui permet de donner à cet appareil l'orientation voulue.
L'invention va maintenant être décrite en se référant à une forme d'exécution, donnée à titre d'exemple et à ce titre seulement, et représen- tée au dessin annexé sur lequel
Fig. l est une coupe verticale longitudinale ;
Fige 2 est une vue en élévation de côté.
Comme on le voit sur le dessin, l'appareil comprend une boîte a, par exemple en forme de parallélipipède, rectangle. Cette boîte porte d'un
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côté une sorte de palier b dans lequel peut tourner l'extrémité d'un coude c. La boîte est susceptible d'être immobilisée par rapport au coude à l'ai- de d'un dispositif de serrage quelconque, par exemple une vis d.
Le coude est prolongé par une tige e qui peut coulisser dans un pied tubulaire f fixé sur le sol ou sur un :bâti .Cette tige peut aussi être bloquée dans le pied par un organe de serrage tel qu'une vis g.
Dans la boite sont montées des rangées de lampes à rayons infra- rouges h, reliées par des conducteurs i à une boite de connexion, j. Des interrupteurs k permettent de mettre en service tout ou partie des lampes.
Les projecteurs des lampes h sont encastrés dans une plaque l et affleurent ou dépassent légèrement la face inférieure de ladite plaque, qui est tournée vers les feuilles à traiter m placées sur un support n.
Cette plaque 1 est en une matière apte à réfléchir les rayons infra-rouges.
Elle est formée par exemple par une plaque d'aluminium assez mince. On 3 peut par exemple adopter une épaisseur de 5 à 10 m/m. Il est évident que ces chiffres peuvent varier dans d'assez grandes limites.
Les feuilles imprimées.!!!. défilent sur le support!!,. Elles sont entraînées à l'aide de moyens bien connus en imprimerie. L'avancement peut être continu ou intermittent de façon à laisser, dans ce dernier cas, cha- que feuille immobile devant l'appareil pendant une courte durée.
Pour effectuer un séchage, on règle l'appareil en hauteur en fai- sant coulisser la tige dans le support f et en le bloquant à la position voulue. L'orientation de l'appareil est corrigée au besoin au moyen de
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l'articulation bd pour rendre la plaque 1 parfaitementpsrâlIiëlenamx.PfedjLHes
Les lampes étant allumées, les rayons infra-rouges tombent sur les feuilles imprimées m. Une grande partie de ces rayons est réfléchie par lesdites feuilles imprimées en direction de la plaque l. Celle-ci réfléchit à son tour les rayons infra-rouges et les renvoie de nouveau en les disper- sant uniformément sur les feuilles imprimées, assurant ainsi un chauffage régulier de toute la surface de celles-ci.
Les dispositions ci-dessus ne sont données qu'à titre d'exemple.
Tous les détails d'exécution pourront varier dans tous les cas sans changer le principe de l'invention.
REVENDICATIONS.
1. - Appareil pour le séchage rapide de feur@@es imprimées par rayonnement infra-rouge, caractérisé en ce qu'il comporte des lampes à rayons infra-rouges dont les projecteurs sont encastrés dans une plaque apte à ré- fléchir les rayons infra-rouges et affleurent ou dépassent la face de ladite plaque tournée vers la feuille à traiter.