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l'invention se rapporte aux vérins hydrauliques du type se dépla- çant le long d'une crémaillère ou d'une colonne pourvue de dents.
Selon l'invention le vérin est fixé verticalement de façon à cou- lisser sur un côté d'une crémaillère, et des verrous à ressorts en forme de coins sont prévus dans la partie formant cylindre du vérin et dans la partie formant piston , de façon à s'engager de la manière connue entre les dents prévues sur un côté de la crémaillère, de telle sorte que le cy- lindre et le piston montent pas à pas le long de la crémaillère quand le fluide hydraulique est refoulé. puis est aspiré.
Le but dé l'invention est de fournir un appareil simple et robuste, facilement transpor pour lever des parties'lourdes de constructions ou de machines. On connait déjà des vérins disposés concentriquement autour d'une colonne pourvue de dents, le long de laquelle ils peuvent monter, et on connait également pour les coffrages coulissants à béton un dispositif comprenant des fers verticaux pourvus d'épaulements qui sont fixés aux murs coulés dans les coffrages et qui constituent des supports pour des vérins montant pas à pas, fixés à ces coffrages.
L'invention apporte un perfectionnement à ces dispositifs connus car non seulement ses pièces cons- titutives se guident mutuellement comme celles du premier dispositifs et coopèrent pour former un tout, mais il présente l'avantage d'une fabrica- tion peu coûteuse comme le deuxième dispositif, et en même temps il con- vient mieux à un-usage universel que les deux dispositifs connus. Le vérin selon l'invention peut être placé directement au-dessous de la charge à soulever, la crémaillère du vérin reposant sur le sol ou sur toute autre base solide. et p[renant appni latéralement contre un mur ou étant fixée à ce mur ou à un objet similaire . La charge utile de la crémaillère peut dans ce cas être utilisée au maximum.
Le fait que l'appareil, bien que de construction simple, possède une charge utile élevée, a une importance par- ticulière lorsqu'il s'agit de soulever .de lourdes pièces de construction, par exemple lorsqu'une dalle de plancher qui a été coulée à un niveau in- férieur doit être levée pour être mise en place sur ses supports portés par les murs environnants ou quand des constructions entières doivent être soulevées.
La description qui va suivre en regard du destin annexé, donné à titre d'exempe non limitatif ,fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du dessin que du téxte faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
La figure 1 est une vue en coupe verticale d'un vérin suivant la ligne I-I de la figure 2.
La figure 2 est une vue en coupe horizontale suivant la ligne II- II de la figure 1.
La figure 3 est une vue en coupe d'un vérin de constructiondiffé- rente.
La figure 4 est une vue en coupe horizontale de deux vérins é'éle- vant sur les deux côtés d'une colonne pourvue de dents.
La figure 5 est une vue en coupe horizontale d'un vérin accroché sur les côtés de deux colonnes dentées.
Dans le mode de réalisation représenté sur les fig. t et 2, une crémaillère ou colonne 1 munie de dents 2 supporte un vérin hydraulique comprenant un piston 3 et un cylindre 4. Des verrous à ressorts en forme de coins 5 coulissent dans des rainures 5b du piston et du cylindre, et viennent s'engager entre les dents 2 de la crémaillère sous l'action des ressorts de poussée 5c. Sur les côtés de la crémaillère 1 sont prévues des
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glissières ou rainures verticales 6 dans lesquelles s'ajustent des profilés correspondants 7 ou des ressorts que comportent les parties extérieures du piston 3 et du cylindre 4. La crémaillère est adossée à un mur 8 ou est maintenue contre un organe similaire auquel elle est fixée,et elle repose sur un plancher ou autre soubassement solide désigné par 9.
La charge à soulever 10 est représentée par l'un de ses coins inférieurs, tandis que la tuyauterie amenant le liquide de la pompe au vérin est schématisée en 11.
Dans le mode de réalisation de la fig. 3, chaque verrou à ressort 5 présente plumieues tenons en forme de coins 5a coopérant chacun avec une dent de la crémaillère l.
Bans les modes de réalisations des figs. 4 et 5 les crémaillères sont formées par des dents que présentent les colonnes la et 1b constituées elles-mêmes par des profilés.
Etant donné que le vérin est maintenu verticalement sur un des cô- tés de la crémaillère ou de la colonne sur laquelle il coulisse, le dispo- sitif pris dans son ensemble, constitue lorsque le cylindre a été relié à une source de pression pulsée au moyen de la tuyauterie 11, un vérin de levage pas à pas complet, pouvant être placé contre un mur 'ou une colonne, la charge reposant directement sur la face horizontale- supérieure unie du cylindre 40
Afin de permettre à la crémaillère etauvérin de se guider mutuel- lement de manière plus efficace, la crémaillère présente sur deux côtés opposés les glissières ou rainures 6 précitées dans lesquelles s'ajustent des profils correspondants ou des ressorts portés par la partie extérieure du cylindre et du piston ou par l'un ou 1 autre de ceux-ci.
Le but de la réalisation représentée sur la figure 3 est de four- nir un vérin qui soit capablé de lever d'aplomb de lourdes charges par mouvements de faible amplitude. Comme dans ce cas de distance entre les dents doit être petite, il en résulte que la charge supportée par le vérin doit être répartie sur un plus grand nombre de dents.dans ce but les ver- rous à ressort 5 présentent de préférence un certain nombre de tenons 5a disposés parallèlement au-dessus les uns des autres.Pour que la charge soit répartie également au moyen de ces tenons sur les dents correspondan- tes, les tenons doivent être quelque peu élastiques'.Pour cette raison ils devront avoir des dimensions telles que leur épaisseur soit dans un rapport convenable avec leur longueur de télle sorte-, qu'une fois sous charge,
il se produise un fléchissement élastique des tenons produisant une répartition de la charge et assurant que tous les tenons sont chargés de façon égale même se'il existait une légère différence dans les espaces compris entre les tenons et les dents.
Comme, dans le cas où les -vérins sont construits de cette manière, la profondeur, des dents de la crémaillère est faible par rapport à la section de la crémaillère , il est possible pratiquement de se servir, en guise de crémaillère, de colonnes permanentes en profilés d'acier., dans les côtés desquelles on a taillé des rainures horizontales., De telles colonnes peuvent par exemple avoir une section en I, comme il est représen- té en lA sur la figure 4, pourvues de rainures pour former les dents, par exemple sur deux côtés opposés coopèrant avec deux vérins ou une section en U, comme il est représenté en 1b sur la figure 5, ou deux profilés,sont disposés de part et d'autre d'un vérin pourvu de verrous à ressorte sur deux côtés opposés.
Contre la partie inférieure du piston 3, on peut dis- poser un ressort (non représenté), tendant à ramener le piston vers le haut.