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L'invention est relative aux robinets, plus spécialement aux robinets à gaz, du genre de ceux dont la clé ou carotte comporte un ergot propre à coagir avec au moins une butée sur le corps du robinet, en par- ticulier avec une butée réglable propre à permettre d'assurer le réglage de la position de veilleuse, comme décrit notamment dans le brevet Belge n 495.185 déposé le 17 avril 1950 par la Société dite "La Robinetterie de Précision".
Elle a pour but, surtout, de rendre ces robinets tels qu'ils répondent mieux que jusqu'à présent aux divers desiderata de la pratique, notamment en simplifiant leur fabrication, en assurant un réglage plus commode et plus précis et en augmentant leurs facilités de démontage.
Elle consiste, principalement - en même temps qu'à faire compor- ter aux robinets du genre en question, pour régler la position de butée de l'ergot ou autre porté par la clé ou carotte, au moins un organe (vis, ram- pe, came, etc...) disposé latéralement au robinet et de préférence manoeuvrable, une fois monté, à travers la devanture de l'appareil muni du robinet--, à constituer cet organe de réglage par une vis portée par le bâti du robinet et dont la tête est munie de surfaces en forme de rampes propres à coagir avec le susdit ergot.
Elle comprend, mise à part cette disposition principale, certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment : - une deuxième disposition - relative aux robinets à gaz à réglage de veilleuse., notamment à l'aide d'un organe disposé latéralement au robinet, comme susvisé -- consistant à faire comporter à cet organe une position de réglage fixe (par exemple pour le fonctionnement au butane), une multiplicité de positions à réglage variable (par exemple pour le fonctionnement au gaz), notamment à l'aide de la tête susvisée, et avantageusement une position supplémentaire de réglage fixe.
Et elle pourra, de toute façon, entre bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins ne sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'Indication.
Les fig. 1 et 2, de ces dessins, montrent respectivement en vue axiale, portions arrachées, et en vue de face, un robinet à veilleuse réglable monté sur un appareil à gaz dont la devanture est partiellement vi- sible, ledit robinet étant établi conformément à l'invention.
Les fig. 3 et 4 montrent respectivement, en coupe axiale et en vue de face, un robinet établi conformément à un autre mode de réalisation de l'Invention.
Les fig. 5 à 7 montrent, respectivement en coupe axiale et transversale et en coupe partielle par VIII-VIII fig. 6, un robinet à gaz établi selon un autre mode de réalisation de l'invention.
La fig. 8 montre séparément à plus grande échelle les organes du dispositif de butée réglable du robinet des fig. 5 et 6.
Les fig. 9 à 12 montrent, respectivement en coupes axiales par IX-IX et X-X fig. 11, en coupe transversale par XI-XI fig. 10, et en vue en bout, un robinet établi conformément à un autre mode de réalisation de 1' invention.
La fig. 13, enfin, montre séparément deux des organes de ce robinet.
Selon l'invention et plus spécialement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation, de ses diverses parties, auxquels 11 semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant par exemple d'établir un robinet à gaz (pour appareils du genre des ré-
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chauds, cuisinières, chauffe-eau, etc...), à veilleuse réglable à travers 2'orifice de la devanture de l'appareil, on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
En ce qui concerne l'ensemble du robinet, on l'agence de toute manière connue, en lui faisant donc comporter essentiellement un corps 1, propre à recevoir une clé ou carotte 2 dont l'axe ou poussoir de commande 3, destiné à traverser une ouverture 4 de la devanture 5 de l'appareil à munir dudit robinet,peut être manoeuvrable par une manette (non représentée) que l'on vient adapter de façon amovible., après montage, sur l'embout 6 de l'axe 3 (fig. 1 et 2). Ce dernier axe 3 peut être, soit solidaire de la carotte 2, soit et comme représenté lié à celle-ci par des moyens élastiques tels que 7, qui maintiennent la perfection du contact entre les surfaces en regard.
Pour limiter les positions opératoires de la clé ou carotte 2, on lui fait comporter, comme d'ordinaire, un ergot ou vis 8 (fixé, dans la réalisation représentée, sur le poussoir 3 et traversant la carotte proprement dite dans une fente 3), ergqt propre à venir coagir avec des butées d'extrémité dont l'une est par exemple constituée (notamment pour la posi- tion de fermeture du robinet) par l'une des extrémités 9 d'une fente 10 (fig. 1 et 2) ménagée dans la paroi latérale du corps 1, tandis que 1'autre, pour la position de veilleuse, est constituée par des moyens de butée réglables disposés du coté du débouché de la susdite fente, à l'extrémité opposée.
En ce qui concerne ces derniers moyens, que l'on agence de façon telle qu'ils soient réglables de l'extérieur à travers l'ouverture 4 de la devanture 5, on les réalise, conformément à l'une des dispositions de la présènte invention, à l'aide d'une vis 11 se vissant dans un épaulement latéral 12 du corps 1, cette vis étant munie d'une tête 13 comportant des surfaces agencées de façon telle qu'elles présentent, vis-à-vis de l'ergot 8 et suivant la position axiale de la susdite vis, un encombrement variable, donc de nature à permettre d'obtenir plusieurs positions angulaires diffé- rentes pour le réglage de la veilleuse.
Cette tête 13 peut tre constituée par exemple : - soit et ainsi que représenté par un élargissement de la vis 11, élargissement en forme de corps de révolution coaxial à ladite vis, - soit (solution non représentée) par un élément de toute forme appropriée, Berne non de révolution autour de l'axe de la vis, c'est-à-dire avec des rampes ou cames pouvant avoir toute forme requise en vue du réglage cherché.
A supposer, comme représenté, que ladite tête soit de révolution et coaxiale avec la vis 11, on prévoit pour son passage un trou ou alésage correspondant 14 dans lequel débouche la fente 10, et on lui donne par exemple une forme telle qu'elle comporte : - une partie cylindrique 15 à sa partie la plus large (fig. 1 à 4), - et une partie conique 16 raccordant la précédente au corps de la vis 11.
On obtient ainsi un ensemble tel que, suivant la position axiale de la vis 11, 13, l'ergot peut venir en butée : - soit contre le corps de la vis 11, ce qui correspondra par exemple à une position de réglage fixe pour le fonctionnement au butane, étant d'ailleurs entendu que la partie de la vis contre laquelle vient alors s'appuyer l'ergot 8 ou la partie active de cet ergot pourrait être de section différente de celle de la vis proprement dite, notamment inférieure, comme représenté en 111 sur la fig. 5, plus spécialement décrite plus loin, - soit contre la partie conique 16, ce qui assurera pour la carotte 2 plusieurs positions de réglage différentes, notamment pour le fonctionnement au gaz, - soit contre la partie cylindrique extérieure 15, ce qui donne une position
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supplémentaire de réglage fixe de veilleuse.
Pour ces diverses positions, le guidage axial de la carotte de- meure établi, dans la réalisation représentée, par le contact de l'ergot 8 avec le bord correspondant de la fente 10 à son débouché dans la cavité 14, tous autres moyens de guidage pouvant être prévus, notamment tels que ceux décrits plus loin en référence aux fig. 5 à 8.
Le mode de réalisation des fig. 1 et 2 n'est donné qu'à titre indicatif; on pourrait procéder de bien d'autres manières, par exemple de celle illustrée sur les fig. 3 et 4 pour lesquelles on adopte une disposi- tion inverse, le cône 16 ayant son sommet vers l'extérieur et la tête se prolongeant par un petit ergot 17 jouant le même rôle que celui de la tige filetée dans les fig. 1 et 2.
Dans chaque cas, la manipulation de la vis peut se faire par exem- ple par un tournevis 18 dont on vient engager l'extrémité dans une ou plu- sieurs saignées 19 de la tête de ladite vis (fig. 1).
Avantageusement, on peut faire en sorte que la vis 11, 13 sus- visée puisse s'escamoter complètement vis-à-vis de l'ergot 8 (ou autre organe y assimilable), de sorte qu'on puisse alors extraire l'ensemble de la ca- rotte. Il suffit à cet effet, sur la fige 1, de s'arranger pour que, dans la position vissée à fond de la vis 11, l'ergot 8 puisse passer au-dessus de la tête 13.
Il est bien entendu que la disposition précédente s'applique- rait même au cas où la vis telle que 11, 13 ne constituerait pas une butée réglable et qu'au surplus cette vis pourrait être remplacée par tout autre organe susceptible, étant manoeuvré de l'extérieur, d'être amené à une posi- tion escamotée permettant l'extraction de la carotte avec son ergot; donc sans qu'on soit obligé de démonter ledit organe ou vis. On peut, le cas éché- ant,faire comporter à la vis 11 des filets à gauche, de sorte qu'en manoeu- vrant le tournevis dans le sens Inverse des aiguilles d'une montre on pro- voque l'enfoncement ou l'escamotage de la tête de vis.
Dans la réalisation représentée fig. 1 à 4, on a supposé que le contour Intérieur circulaire de la cavité 14 était à peu près tangent au contour circulaire de l'alésage 21 du corps 1 à sa sortie; mais ces deux contours pourraient être extérieurs l'un à l'autre, ou au contraire se cou- per. Dans ce dernier cas, une encoche serait pratiquée dans la carotte pour permettre son extraction sans être gêné par la tête 13, tous autres moyens pouvant d'ailleurs être prévus dans le même but.
Un plomb de sécurité peut être prévu en 22. Un ergot fixe 23, non amovible et mis en place après le montage Initial du robinet, peut ser- vir de butée vis-à-vis de la tête 13, lorsque celle-ci est amenée au-delà de sa position extrême de dévissage.
Selon une autre disposition de l'invention, on remplace l'ergot latéral 8 des fig. 1 à 4 par des moyens propres à prendre appui sur le corps du robinet de part et d'autre de l'axe de ce dernier ou du poussoir, de façon à équilibrer aussi parfaitement que possible les réactions dues à la pression des susdits moyens élastiques 7 lorsqu'ils existent.
On a recours, par exemple, comme représenté sur les fig. 5 à 7, à une barrette 8, traversant de part en part le poussoir 3 et dont les extrémités 81-82 viendront coagir, en vue du guidage, avec des gorges ou fentes ménagées dans le corps 1 du robinet.
On a supposé, sur les fig. 5 à 7, que les extrémités 81, 82 de la barrette venaient s'engager dans une gorge circulaire 101 ménagée dans le corps 1, et débouchant dans la cavité 14 où est monté le dispositif de
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réglage de la veilleuse.
L'extrémité 81 joue le même rôle que l'ergot 8 des fige 1 à 4 et peut, soit venir buter, dans la position d'ouverture du robinet (en pointillé sur la fig. 6), contre une butée 9 ménagée dans la gorge 10 (fig. 7), soit, lorsqu'on a ouvert le robinet en le manoeu--rant dans le sens f1 (fig. 6), venir en fin de course buter contre le dispositif de veilleuse, en l'espèce contre la tête 13 de la vis 11.
La position de fermeture peut comporter des crans d'arrêt dont l'un est visible en 24 (fig. 7).
Si, comme il y a intérêt à le faire et ainsi que représenté, les extrémités actives 81, 82 sont de plus petit diamètre que la barrette 8, on peut faire en sorte, en ce qui concerne le dispositif de réglage de veilleuse ; que, pour les positions de réglage utilisant la partie conique 16 de la tête 13, ce soit l'extrémité de grand diamètre 83 qui vienne en contact avec ladite partie (fig. 8), et que pour la position de réglage petite flamme utilisant la surface de butée 111, le contact soit assuré avec l'extrémité 81 de petit diamètre.
Cette dernière disposition, qui pourrait aussi s'utiliser sur un ergot 8 du genre de celui des fig. 1 à 4), permet d'augmenter 1?angle de réglage total tel que représenté en A sur la fige 8.
Enfin, la disposition d'un guidage à ergot double ou barrette transversale 8 (fig. 5 à 7) permet le démontage aisé de la carotte, à la seule condition de prévoir deux échancrures diamétralement opposées pour le passage des deux extrémités 81, 82, l'une de ces échancrures étant vi- sibles en 25 sur la fig. 6, tandis que l'autre, dans la réalisation repré- sentée, est constituée par la cavité 14 et le passage 20 y aboutissant (le démontage se faisant par le vissage à fond de la vis 11, 13, comme déjà décrit plus haut). La cavité 14 étant plus rapprochée de l'axe du robinet que dans le cas des fig. 1 à 4, une échancrure 26 a été prévue sur la carotte 2.
Selon une autre disposition de l'invention, on donne à la vis de réglage une orientation légèrement oblique par rapport à l'axe du ro- binet, ce qui peut être avantageux dans certains cas, notamment du point de vue de l'encombrement.
Sur les fig. 9 à 11 on a supposé que la disposition précédente était appliquée à un robinet dans lequel ladite vis jouait à la fois le rôle d'assurer le démontage de la clé 2 et d'assurer le réglage de veilleu- se, étant entendu qu'elle pourrait ne jouer que l'un de ces deux rôles.
On voit sur la fig. 9, correspondant à une position de blocage pour laquelle le démontage n'est pas possible, que l'extrémité ou tête 131 de la vis (tête accessible comme toujours du devant de la cuisinière ou réchaud) vient combler le débouché 251 de l'alésage 14 sur le rebord 28 du corps 1. Ladite tête s'oppose donc au passage de l'ergot 8. Au contraire lorsqu'on enfonce la vis, l'ergot 8 peut passer à travers l'encoche 251; si un autre ergot 8 est prévu à 180 ; on ménage une autre encoche 25 (fig. 12).
Le mode de réalisation des fig. 9 à 12 fait apparaître la mise en oeuvre d'une autre disposition de l'invention, selon laquelle la vis 13, en tant qu'organe de commande du réglage de veilleuse, vient agir sur une pièce de butée mobile - telle par exemple qu'un piston 41 mobile contre l' action d'un ressort 42 -- et cela par l'action d'un cône 132 venant au contact dudit piston (qui pourrait être remplacé par tout autre organe).
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Pour le réglage, on libère le cône 132 du piston 41 qui est alors libre. Puis on amène la carotte 2 à la position de veilleuse désirée, l'er- got 8 étant en contact avec le piston 41 qu'il repousse contre l'action de son ressort. La position une fois atteinte, on agit à l'aide du tournevis sur la tête 131, pour obtenir le serrage du cône 132 contre le piston; ladite position est alors verrouillée (fige 13).
En suite de quoi, quel que soit le mode de réalisation adopté, on peut établir des robinets dont le fonctionnement ressort suffisamment de ce qui précède pour qu'il soit Inutile d'insister à son sujet et qui présen- tent, par rapport à ceux du genre en question déjà existants, de nombreux avantages, notamment :
- celui de permettre de faire comporter, à la vis de réglage de veilleuse telle que susvisée , un filetage de faible diamètre, et cela cependant, tout en assurant une grande précision de réglage du fait que le cône ou autre surface oblique propre à ce guidage peut être aussi grand qu' on le désire, étant porté par la tête de la vis, - celui de permettre d'éviter d'avoir à démonter la vis de régla- ge ou autre pour le démontage de la carotte du robinet (puisqu'il suffit de l'enfoncer en la vissant, pour l'escamoter vis-à-vis de l'ergot 8, fig.
1), - celui de permettre de simplifier au maximum la construction du robinet et de réduire son encombrement, puisque les moyens pour l'extrac- tion de la carotte sont disposés au droit du dispositif de réglage de la veilleuse, le tout étant contenu dans un bossage latéral de faibles dimensions ménagé sur le corps du robinet, sans qu'il soit nécessaire de recourir à un bossage spécial pour l'extraction, - et celui de donner lieu à un prix de revient très faible, - et celui de rendre Impossible tout coincement de la carotte dans son alésage, notamment lorsqu'on a recours à la disposition des fige 5 à 8, ou à toute disposition analogue évitant toute réaction latérale.
Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux des modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été' plus spécialement envisagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.
REVENDICATIONS
1.- Robinet à gaz, à réglage de veilleuse, avec un ergot ou sem- blable disposé latéralement à la carotte du robinet et entraîné avec elle, cet ergot pouvant coagir avec un organe de réglage formant butée et de pré- férence manoeuvrable par le devant du robinet, caractérisé par le fait que cet organe est constitué par une vis portée par le bâti du robinet et dont la tête est munie de surfaces en forme de rampes propres à coagir avec ledit ergot.