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La présente invention concerne un appareil pour la prépara- tion de l'asphalte ou produit analogue avant sa mise en place.
Dans ce but, on connait des machines importantes et relati- vement coûteuses, dénommées machines à construire les routes, lesquelles comprennent, sur un châssis de transport, une*cuve de fusion pour le bitume, une trémie à mélange pour le mélange avec du sable, du gravier ou autres matières rocheuses, ainsi qu'un récipient pour recevoir, sé- cher, et réchauffer les roches à mélanger, De telles machines donnent satisfaction, mais elles présentent l'inconvénient qu'elles ne convien- nent pas pour des travaux peu importants tels que la préparation des emplacements détériorés dans les rues, la confection d'emplacements pri- vés, de passages pour piétons.
En effet, tout d'abord, les frais de transport de la machine à pied d'oeuvre sont trop élevés pour être ad- missibles et en second lieu les quantités d'asphalte à préparer sont -trop faibles en proportion de la capacité de production de ces machines.
Un autre inconvénient réside dans le coût élevé d'achat de telles machi- nes qui interdisent leur achat pour de petites entreprises.
Il a été également mis en servie pour la préparation de l'asphalte des appareils plus petits qui en principe se composent seulement d'une chaudière avec foyer à charbon. Dans ces appareils le séchage et lepréchauffage des composants pierreux ne sont pas possibles. En outre, il existe l'inconvénient que l'asphalte doit être brassée à la main dans la chaudière et que, par le chauffage au bois ou au charbon, il se produit des surchauffages locales de la masse de bitume qui souvent ont pour résultat que le contenu de la cuve brûle.
La présente invention a pour but de réaliser un appareil qui ait les avantages des deux installations connues jusqu'à ce jour et qui soit approprié spécialement à l'exécution de travaux d'asphalte de petite et moyenne importance. L'appareil comprend une trémie de mélangeage pouvant être chauffée par un dispositif de chauffage et un ou plusieurs récipients de réception pour le sable le gravier ou autres matériaux pierreux analogues, ces récipients étant disposés de telle sorte que les matériaux pierreux soient chauffés et séchés par la chaleur de chauffage.
Par rapport aux dispositifs connus, l'appareil de l'invention est caractérisé parce que un ou plusieurs récipients pour les matériaux pierreux ou analogues sont disposés sur au moins un des côtés de la trémie de mélange, les dits récipients ménageant, dans leur position de repos, entre eux et la paroi voisine de la trémie, un espace libre à travers lequel puisse monter et se répandre la chaleur provenant du chauffage.
Dans un mode de réalisation, les récipients sont disposés pour pouvoir être basculés vers l'extérieur et vers le haut, de telle sorte que leur contenu puisse être déversé dans la trémie.
La trémie de mélangege. peut, conformément à l'invention, être prévue amovible sur un châssis porteur, sur lequel chacun des récipients est monté basculant autour d'un axe horizontal placé à la hauteur du bord supérieur de la trémie. On peut prévoir, par exemple, deux récipients sur le grand côté de la trémie chacun d'eux étant basculant.
Chacun des récipients peut, conformément à l'invention, porter un couvercle rabattable, lequel, pour la position de repos du récipient, est fermé sous l'effet de son poids et qui s'ouvre automatiquement par gravité lorsqu'on soulève et bascule le récipient pour le vider dans la trémie.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de chauffage est prévu pour l'alimentation en combustible gazeux
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tel que du propane qui est magasinée à l'état comprimé ou liquide dans un réservoir. De tels bombonnes sont disponibles sur le marché pour d'autres buts et peuvent être approvisionnées partout sans difficulté.
Par rapport à un chauffage au bois ou au charbon, on obtient l'avantage d'une plus grande souplesse d'adaptation d'un meilleur effet calorifique et d'une meilleure répartition de la chaleur, ce qui évite les surchauffes. Il est intéressant de prévoir le dispositif de chauffage en double exemplaire, c'est-à-dire à deux rampes formant un V, de telle sorte que les flammes puissent se répartir des deux côtés du fond bombé de la trémie cylindrique.
Au contraire, des chaudières a asphalte ouvertes vers le haut, on obtient une meilleure conservation de la chaleur, lorsque, conformément à l'invention, la-trémie de mélange est pourvue de deux couvercles basculants articulés sur les deux cotés les plus courts de la trémie.
Le châssis porteur de l'appareil peut présenter plusieurs traverses qui permettent de le porter à bras d'hommes et qui peuvent être repliés vers le bas pendant le non emploi. En outre, le châssis porteur comporte un axe transversal approximativement au milieu de la longueur de la trémie, avec deux roues pour le déplacement de l'appareil.
La partie inférieure du châssis présente avantageusement des patins qui limitent le basculement du dispositif,sur ses roues.
L'inventions'étend également'aux caractéristiques résultant de la description ci-après et des dessins annexés ainsi qu'à leurs combinaisons possibles.
La description se rapporte à un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple et représenté dans les dessins saints dans lesquels : - La figure 1 est une vue frontale d'un appareil de l'invention vu du côté évacuation, l'un des récipients à sable étant soulevé et basculé et le couvercle de la trémie étant ouvert, - La figure 2 est une vue latérale du même appareil, - La figure 8 est une coupe transversale de l'appareil par la ligne III-III de la figure 4, - La figure 4 est une coupe verticale longitudinale le long de la ligne IV-IV de la figure 3.
L'appareil représenté comporte un châssis perteur 10, dont la partie inférieure forme des barres glissières Il qui sont recourbées en arc à leurs extrémités. Vers le milieu de leur longueur, ces barres sont réunies entre elles par un axe transversal 12 sur lequel sont montées tournantes deux maes 13, à l'aide desquelles l'ensemble peut être déplacé.
Dans le châssis 10 est montée amovible une trémie 14 dont la longueur est parallèle aux barres Il et qui s'étend perpendiculairement à l'axe 12. Celui-ci se trouve environ au milieu de la longueur de la trémie 14.
Celle-ci est pourvue de fers cornières 15 (fig. 3) qui sont fixés sur les longerons 16 du châssis 10. Pour fixer ces pièces entre elles, on dispose par exemple de boulons, non représentés au dessin.
Dans les deux parois de bout de la trémie 14 est monté au moyen de manchons 17 et 18, un arbre tournant qui traverse la trémie dans sa longueur et qui porte plusieurs organes 20 destinés au brassage et mélangeage du contenu. Ces organes brasseurs 20 sont constitués par des morceaux de fer cornière fixés sur des bouts de tube 22 au moyen de bras 21, ces tubes entourant l'arbre 19 et tournant avec lui.
Les organes 20 sont disposés obliques par rapport à l'axe longitudinal de l'arbre, de telle sorte que par la rotation de l'arbre dans le sens ,de la flèche P fig. 3, ces organes exercent une composante.de poussée
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axiale en direction de la flèche Q de la figure 4. L'une des extrémités de l'arbre 19 fait saillie hors de la trémie 14 et porte une roue den- tée 23 qui est prise avec un pignon 24. Celui-ci est monté sur un ar- bre d'entrainement 25 monté tournant dans la paroi correspondante de la trémie 14 dans un palier 26 fixé sur elle. L'extrémité extérieure de l'arbre 25 est pourvu d'un bout carré sur lequel peut être adaptée une manivelle à main 27. Cependant on peut également prévoir sur le bout carré de l'arbre 25 une pièce d'accouplement pour la liaison avec un moteur.
Les roues 23 et 24 forment ensemble un mécanisme porteur uni- taire.
L'autre paroi frontale de la trémie 14 est pourvue d'un o- rifice d'évacuation 29 qui peut être obturé par un registre 30 en for- me de secteur de cercle qui est oscillant autour d'un axe 31 et porte un levier de manoeuvre 32. Le registre 30 présente un bord 33 formant couteau pour découper la matière s'écoulant par l'orifice 29. Sur l'a- xe 31 est monté un second levier de manoeuvre 34 oscillant qui est as- semblé rigidement avec un verrou de blocage 35. Celui-ci coopère avec une nervure en coin ascendant 36 du registre 30 dans le but de bloquer celui-ci dans une position déterminée par pression contre la paroi de la trémie. Sur l'orifice d'évacuation 29 est raccordée une goulotte 37.
La trémie 14 présente deux couvercles basculants 38, 39 qui sont articulés par des charnières 40 sur les deux côtés les plus courts de la trémie.
De chaque côté de la trémie 14 sont disposés sur la châssis porteur 10, deux récipients 41 pour le sable, le gravier ou autres matériaux pierreux. Ces récipients présentent une forme particulière visible sur les figures 1 et 3 et sont montés pour-pouvoir être basculés vers l'extérieur et vers le haut au moyen de bras 42 articulés en 43 à la hauteur du bord supérieur de la paroi de trémie. Les axes de basculement des récipients 41 coïncident ainsi approximativement avec les bords longitudinaux supérieurs de la 'trémie 14. Dans le fond de chaque récipient 41 sont prévus plusieurs orifices 44 à travers lesquels le contenu du récipient peut le cas échéant laisser égoutter l'eau qu'il contient. En haut, chaque récipient 41 est pourvu d'un couvercle qui oscille autour de charnières 46.
Lorsque les récipients sont suspendus en position de repos, les couvercles 45 ferment le récipient sous l'effet de leur poids. Si on fait basculer le récipient 41 vers le haut, comme il est représenté figures 1 et 2 pour l'un des récipients, le couvercle 45 vient en position ouverte sous l'action de son poids. Les récipients 41 sont maintenus à l'état de repos à une certaine distance des parois latérales de la trémie 14, au moyen de rails en cornière 47 fixées sur le châssis 10, de telle sorte que, entre la paroi et le récipient voisin soit ménagé un espace libre 48. Sur le fond de chaque récipient 41 est fixée une poignée 49 qui facilite le basculement du récipient vers le haut.
En-dessous de la trémie est disposé un appareil de chauffage 50 qui s'étend sur toute la longueur de la trémie. Cet appareil comporte deux rampes de brûleurs 51 et 52, disposées pour former un angle, avec une section en V, de telle sorte que les flammes se répandent de chaque côté du fond cylindrique de la trémie 14. Le dispositif de chauf- fage est de préférence prévu pour alimentation avec un combustible gazeux, par exemple du propane qui est magasiné à l'état comprimé et liquéfié dans un récipient non représenté. De ce récipient le combustible parvient par une conduite tubulaire 53 au dispositif de chauffage, cette conduite étant reliée à un tube 54 disposé au-dessous du dispositif de chauffage, ses' deux extrémités étant branchées sur les deux côtés d'entrée du dispositif à brûleurs.
Suivant une variante de réalisa- tion. non représentée, l'appareil de chauffage peut être réparti en deux
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ou plusieurs sections auxquelles le combustible est amené par les deux côtés. De cette manière, on obtient, même avec une longueur de trémie relativement grande, une répartition régulière des flammes.
Le dispositif de chauffage pourrait le cas échéant être prévu pour son alimentation avec un combustible autre que le gaz, le mazout par exemple.
Sur les deux profilés en cornière 47 sont fixés les bords d'une enveloppe courbe 55 qui s'étend en-dessous du dispostif de chauffage et qui présente une fente longitudinale 56 pour entrée de l'air de combustion. A cette enveloppe sont raccordées deux enveloppes frontales 57 qui limitent vers l'avant et vers l'arrière l'espace libre situé entre la trémie 14 et l'enveloppe 55 ou les récipients 41.
Directement au-dessous du longeron 16 du châssis s'étendent deux parois verticales 60 jusqu'aux parois intérieures des récipients 41 lorsque ceux-ci sont en position de repos. Les éléments de paroi 60 sont pourvus de plusieurs orifices 61 pour la sortie des gaz de combustion provenant du dispositif de chauffage 50. Devant ces orifices est prévu, de chaque coté de l'appareil, un registre 62 mobile dans le sens longitudinal lequel est également pourvu d'orifices d'échappement 63 qui peuvent être amenés en coïncidence avec les orifices 62 de la paroi 60. Par un réglage approprié de la position du registre 62, on peut modifier la section de passage de ces orifices d'échappement 61, 63.
Sur le châssis porteur 10 sont encore prévues quatre traverses 65 oscillantes autour des axes 66. Dans leur position de repos les traverses 65 pendent verticalement vers le bas comme.représenté figures 1 et 2. Pour l'emploi on peut les relever en position horizontale et elles permettent alors de porter l'appareil par exemple pour son transbordement sur un véhicule.
Des coins 68 sont prévus (fig. 2 et 4) qui peuvent être placés sous les extrémités recourbées vers le haut des patins Il afin d'empêcher que l'appareil bascule autour de l'axe 12 des roues 13.
Le mode d'emploi et le fonctionnement de l'appareil ci-dessus décrit sont les suivants :
La chaleur produite par l'appareil de chauffage 50, se répand le long des parois de la trémie 14 vers le haut dans les intervallès 48 compris entre la trémie et les récipients latéraux 41, ce qui fait que aussi bien la trémie que les récipients sont chauffés. Les gaz de combustion s'échappent par les orifices de sortie 61, 63. Le goudron, bitume ou analogue qui a été introduit dans la trémie est ainsi amené à l'état de fusion et en même temps le sable, gravier ou analogue contenu dans les récipients 41 est séché et préchauffé. Si on désire, en vue de la préparation de l'asphalte, mélanger les matériaux dans la trémie, on ouvre l'un des couvercles 38 ou 39 et on bascule ensuite l'un des récipients 41, de -telle sorte que son contenu tombe dans la trémie 14.
En tournant l'arbre 19 au moyen de la manivelle 27 ou d'un moteur relié à l'arbre 25, on brasse et mélange le contenu de la trémie 14. De temps en temps on bascule encore le contenu des autres récipients 41 dans la trémie. Lorsque l'asphalte est suffisamment mélangé et malaxé, on peut le prélever par l'orifice d'évacuation 29 et cela en quantité désirée. Par la rotation des organes de brassage 20, le contenu de la trémie 14 est pressé en direction de l'orifice d'évacuation 29. Si on désire vider complètement la trémie, on enlève les cales 68 représentées à gauche dans les figures 2 et 4, et on bascule le châssis porteur 10, aussi loin que le permettent les patins Il.
L'asphalte liquide peut alors s'écouler de lui-même par l'orifice 29.
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L'avantage de l'appareil décrit, par rapport aux dispositifs connus à chaudière ouverte réside principalement dans sa grande capa- cité de travail. Comme la chaleur fournie par le dispositif de chauffa- ge 50 est conservée, et est utilisée également pour le séchage et le réchauffage des matériaux pierreux,on peut préparer une quantité dé- termine d'asphalte en un temps considérablement plus court qu'avec les chaudières ouvertes. En outre, la rotation régulière des organes de brassage évite un brûlage de l'asphalte dans la trémie. Comme les flam- mes de l'appareil de chauffage se répartissent des côtés de la trémie et ne frappent pas directement le fond de celle-ci, le danger de brûla- ge est encore réduit.
On peut avec une faible dépense d'énergie prépa- rer pendant le même temps une quantité d'asphalte plus grande qu'avec les chaudières ouvertes primitivement utilisées. Cependant, l'appareil est loin d'être aussi coûteux et est bien moins encombrant que les ma- chines à construire les routes connues, de sorte qu'il peut être direc- tement transbordé et transporté à l'emplacement de travail désiré.
RESUMA.
L'invention s'étend notamment aux caractéristiques ci-après et à leurs combinaisons possibles.
1) Appareil pour la préparation d'asphalte ou analogue comprenant une trémie de mélange chauffée par un dispositif de chauffage et un ou plusieurs récipients pour le sable, le gravier ou autres matériaux pierreux, disposés de telle sorte que ces matériaux soient séchés et réchauffés par la chaleur de chauffage de la trémie, appareil caractérisé par ce que un ou plusieurs récipients pour les matériaux pierreux ou analogues sont disposés, sur au moins un des côtés de la trémie de mélange, les dits récipients ménageant, dans leur position de repos, entre eux et la paroi voisine de la trémie, un espace libre à travers lequel puisse monter et se répandre la chaleur provenant du chauffage, appareil de construction simple et de faible encombrement permettant la préparation économique de quantités de produit relativement réduites dans un temps très court.
2) Les récipients sont disposés pour pouvoir être basculés vers l'extérieur et vers le haut de telle sorte que leur contenu puisse être déversé dans la trémie.
3) La trémie de mélange est montée amovible sur un chassis porteur sur lequel chacun des récipients est fixé basculant autour d'un axe horizontal placé à la hauteur du bord supérieur de la trémie.
4) Chacun des récipients porte un couvercle rabattable, lequel, dans la position de repos du récipient, est maintenu fermé sous l'effet de son poids et qui, lorsqu'on soulève le récipient et le bascule en vue de son vidage, s'ouvre de lui-même sous l'effet de son poids.
5) Sur chacun des grands côtés de la trémie sont disposés deux récipients basculables indépendants.
6) Entre les parois de la trémie et les récipients voisins sont prévus des orifices d'évacuation supérieurs pour la sortie des gaz de combustion, la section de passage de ces orifices étant réglable au moyen d'un registre.
7) Le dispositif de chauffage est prévu pour être alimenté avec combustible gazeux, par exemple du propane qui est emmagasiné à l'état comprimé ou liquéfié dans un réservoir.
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