BE532414A

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Publication number: BE532414A
Authority: BE

Description


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   L'invention concerne un procédé de recharge par soudure de rails de tramway à l'aide d'électrodes de soudure. Par rails de tramway,on entend ici un rail massif constitué par un rail de roulement et par un contre-rail, entre lesquels se trouve une gorge pour le passage du bourrelet de la roue. 



   Comme on le sait, de tels rails sont très sujets à usure, surtout dans,les courbes, ce qui élargit notablement la gorge; on remédie à cet élar- gissement en rechargeant la partie usée du rail; en général, on soude à la main des électrodes nues dans la gorge. Un tel procédé est coûteux, car le métal doit être déposé sur une paroi oblique ce qui limite l'intensité du courant à utiliser et, partant, la quantité de métal à   reposer   par unité de temps. De plus, la soudure doit être suivie d'un meulage afin que la surface du rail   le--long   de laquelle passe le bourrelet de la roue soit bien lisse. 



   Ce procédé permet de charger et de meuler en 8 heures, par sou- deur, environ 120 cm de rails. On a déjà proposé d'automatiser ce procédé, par exemple en amenant, de manière continue, une électrode de soudure dans la rainure subsistant entre le profil du champignon du rail et une pièce auxiliaire s'adaptant dans la gorge. Dans ledit procédé, cette rainure est remplie d'une poudre appelée   àtformer   le laitier,contenant parfois des métaux réducteurs ; l'extrémité de l'électrode est plongée dans cette poudre et est déplacée le long de la rainure, tandis qu'entre l'extrémité de l'électrode et le fond de la rainure on entretient un arc.

   La tête de soudure servant à l'amenée de l'électrode est alors fixée sur un appareil roulant sur le rail et un tronçon de la rainure est entièrement rempli de métal de soudure par un seul passage de la tête de soudure. Ce procédé présente cependant un   incon=   vénient : le contact entre l'extrémité portant l'arc et la pièce auxiliaire endommage généralement cette dernière, par suite de la pénétration de l'arc. 



  On s'est efforcé d'obvier à cet inconvénient en munissant la tête de soudure d'un guide, mais,pour obtenir une bonne adhérence du métal de recharge à la surface du rail, il est nécessaire de chauffer une partie aussi grande que possible de cette surface par action directe;de l'arc. 



   Il est vrai que l'on obvie à cet inconvénient par le fait que la rainure est remplie par un seul passage de la tête de soudure qui se déplace lentement, ce qui   entraine   un intense chauffage local du rail. Toutefois,   ce-   ci peut provoquer un trop grand échauffement de la pièce auxiliaire et dans la plupart des cas il se produit un trop grand échauffement du revêtement routier dans lequel est incorporé le rail (route asphaltée etc.). 



   De plus, dans de tels pro'cédés et dans d'autres procédés automatiques, le métal d'apport comporte des fissures, ce qui peut provoquer le détachement de particules de la partie rechargée. 



   Suivant l'invention, on obvie à cet inconvénient en formant la rainure à remplir de métal de soudure à l'aide de pièces auxiliaires en cuivre et en y déposant, à l'aide d'électrodes de   soudure-   du type pauvre en hydrogène, une couche de métal de soudure d'une longueur d'au moins 30 cm avant d'y appliquer une seconde couche de métal déposé, en veillant à ce que l'épaisseur des couches de métal déposé ne   dépasser pas   6 mm et en remplissant la rainure par superposition de telles couches de métal. Par électrode de soudure du type pauvre en hydrogène il y a lieu d'entendre une électrode de soudure enrobée, dont l'enrobage comporte au moins en poids   40%   de carbonate de calcium et de fluorure de calcium et pas ou guère de composants organiques. 



  L'emploi de telles électrodes de soudure offre l'avantage qu'une pièce auxiliaire en cuivre n'est pas attaquée par le laitier, comme c'est le cas pour les pièces auxiliaires constituées par de la matière céramique (fluorures), et qu'aussi longtemps que"l'arc n'agit pas directement sur le cuivre nu, il ne déforme pas d'une manière notable la pièce auxiliaire. De plus, le laitier fourni par ce genre d'électrodes tend à se déposer sur le cuivre et empêche ainsi une action directe de l'arc sur ce métal. 

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   On évite donc un échauffement excessif du rail et le soudeur à l'occasion de faire adhérer convenablement le métal déposé à la surface du rail, en faisant en sorte qu'une aussi grande surface que possible de ce rail soit en contact avec l'arco Le métal déposé est d'excellente qualité et ne comporte pas ou guère de fissures; de plus, domme les couches de métal peu- vent se déposer horizontalement,on   eut   recourir à un, courant de plus forte intensité que dans le cas de soudure sans pièce auxiliaireo La surface du métal déposé qui touche la pièce auxiliaire en est séparée par une couche de laitier, mais est néanmoins très uniforme, de sorte que le meulage peut être omis ou en tout cas être réduit à un minimum. 



   La longueur des pièces auxiliaires en cuivre est, de préférence, comprise entre 40 et 60 cm, ce qui permet de remplir convenablement les cour- bes des rails. On dispose les pièces auxiliaires bout à bouts de sorte qu'il ne subsiste pas de fente ou tout au plus une fente très étroite qui ne provo- que cependant pas d'irrégularité notable sur la surface latérale du métal dé= poséo 
L'utilisation d'une électrode pauvre en hydrogène permet la mise en oeuvre   du.'procédé   conforme à l'invention sans qu'il soit nécessaire   d'enle-   ver   la?laitier   après le dépôt d'une première couche;

   le laitier   provpnant   de telles électrodes tendant à déplacer le laitier liquide vers la surface du cratère de soudure, la formation d'inclusions de llaitier, qui pourraient affaiblir le métal de soudure, n'est guère à craindreo Aussi est-il   recomman-   dable de déposer la seconde couche et parfois la troisième couche de métal de recharge sur la première sans enlever le laitier. Aussi longtemps que la   couche de laitier a une épaisseur telle que l'arc permet de la percer facilement, les inclusions de laitier ne sont pas à craindreo   
La mise en oeuvre de cette forme de réalisation préférée de l'in- vention permet de recharger par soudeur, en 8 heures, de 2,5 à 3 mètres de rail. 



   L'enlèvement du laitier demande très peu de temps, car après   l'en-   lèvement ou non de la pièce auxiliaire, la couche de laitier est facilement accessible et de plus elle lâche facilement sur de grandes longueurs après quelques légers coups de marteau. En général , le nombre de couches de métal d'apport à superposer ne dépasse pas 5 à   6 ,  de sorte que le détachement du laitier ne doit s'effectuer que 2 à 3 fois. 



   La description du dessin annexé, donné à titre d'exemple non li= mitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien   en-   tendu, partie de l'invention. 



   Sur la figure, 1 est le rail de   rouage   et 2 le contre-rail d'un rail de tramway. Dans la gorge   du'rail   est disposée une pièce auxiliaire en cuivre 3 que la plaque 4, vissée à la pièce auxiliaire 3, maintient dans la position désirée. 



   L'électrode de soudure 6 est du type pauvre en hydrogène ;   dépose dans la rainure formée entre le contre-rail 2 et la pièce 3, la ci+   quième et dernière couche de métal de soudure 7. 



   La longueur (non indiquée) de la pièce auxiliaire est de 45 cmo 
Pendant la soudure, l'électrode est maintenue dans une position   oblique et est déplacée dans la rainure avec un léger balancement. Dans le cas d'emploi d'une électrode de soudure à noyau de 5 mm de diamètre on peut   remplir la rainure, sur une longueur de 20 à 30 cm, d'une couche de métal de soudure de 4 mm d'épaisseuro Il est recommandable de déposer au moins deux électrodes de soudure complètes avant d'entamer la couche suivante.

Claims

RESUME.

1.- Procédé de recharge de rails de tramway par soudure à l'arc et à l'aide d'électrodes de soudure, caractérisé en ce que l'on forme une rainure qui doit être remplie de métal de soudure, à l'aide de pièces auxiliaires en cuivre et que dans cette rainure on dépose successivement, à l'aide d'électrodes de soudure du type pauvre en hydrogène, une couche de métal de soudure d'au moins 30 cm de longueur avant d'y appliquer une secon- de couche, tout en veillant à ce que l'épaisseur des couches de métal déposé ne dépassent pas 6 mm et on remplit la rainure par superposition de telles couches de métalo 2.- Des formes de réalisation du procédé spécifié sous 1, pouvant présenter en outre les particularités suivantes, prises séparément ou en combinaison:

60 cm a) la longueur des pièces auxiliaires est comprise entre 40 et b) on dépose une couche de métal sur une couche dont le laitier n'a pas été enlevéo En annexe: 1 dessin.