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La présente invention est relative à un corps pour matelas en une matière cellulaire constituée de cellules gazeuses de préférence fer- mées, en particulier d'une matière synthétique cellulaire ou de caoutchouc cellulaireo Le domaine principal d'application de tels corps pour matelas est constitué par les capitonnages pour sièges et matelas pour divans, sur- tout les capitonnages pour meubles et véhicules, en outre les matelas pour lits et coussins pour applications quelconques.
Les corps pour matelas en matière synthétique cellulaire ou en caoutchouc cellulaire comportant des cellules gazeuses fermées n'ont pas le degré désiré de flexibilité et de souplesse pour fournir un effet de ma- telas ressenti de façon agréable par le corps humaine On demande à un corps pour matelas de bonne qualité destiné à des sièges ou divans qu'il s'appli- que bien par toute sa surface contre le corps humain et qu'il n'y ait pas des endroits isolés du corps qui soient exposés à une contre-pression plus grande que d'autres. En outre, il faut, lorsqu'on le charge d'un corps humain, que le matelas freine progressivement le mouvement du corps qui se pose dessus.
C'est la raison pour laquelle un matelas pneumatique ou rempli d'eau, même quand il s'applique par toute sa surface contre le corps, donne la sensation d'être dur, parce qu'il oppose aux mouvements du corps une résistance non amortie trop grande.
Les corps pour matelas en matière synthétique ou en caoutchouc formés de cellules gazeuses fermées ont des propriétés analogues à celles des matelas pneumatiques ou remplis d'eau.
Si on combine par exemple le corps cellulaire pour matelas avec un noyau ou une âme en ressorts ou une grille formant ressort, on peut, il est vrai, mettre à profit dans son ensemble l'effet de freinage et d'amortissement des ressorts pour le corps pour matelas. Il faut, bien entendu, que la partie cellulaire, en matière synthétique ou en caoutchouc, de l'en- semble du matelas, ait une épaisseur et/ou une résistance telles que les différents ressorts individuels ne puissent plus être sentis par le corps humain. Ceci a pour conséquence que la surface du matelas ne cède élastiquement sur des portions de surface relativement grandes. Or, un point individuel ou une surface relativement petite ne peut pas, en raison de la couche de recouvrement compacte, s'appliquer suffisamment avec souplesse contre le corps humain.
Aussi, un tel matelas est-il toujours ressenti comme dure
Il est également connu d'obtenir un effet de matelas un peu amélioré dans les matelas connus en ménageant une série d'évidements relativement grands dans le corps cellulaire, par exemple des canaux disposés dans le sens longitudinal sous la surface du matelas, ou des trous relativement grands qui s'étendent perpendiculairement à la surface chargée en cours d'emploi. Il s'agit en l'espèce d'évidements d'une largeur ou d'un diamètre considérable, de l'ordre de grandeur d'un ou de plusieurs centimètres, à savoir d'évidements dont la section est du même ordre de grandeur que la section des portions de corps pour matelas qui subsistent entre les évidements.
De cette façon, on augmente la souplesse et l'élasticité aux endroits du corps pour matelas où se trouvent les canaux ou grands trous disposés sous la surface. Par contre, les portions du corps pour matelas qui subsistent'entre les évidements sont exactement tout aussi peu souples que dans un corps cellulaire massif sans évidements. Toute la surface du matelas devient, avec des dispositions de ce genre, tout à fait irrégulière et elle fournit une sensation désagréable au corps qui la charge. Lors de l'application de la charge, on n'obtient pas une bonne application souple en tous points contre le corps humain ni un effet de freinage régulier.
Pour obtenir le résultat d'une bonne application souple en tous points combinée avec un effet de freinage de la surface du matelas lors de l'application de la charge, on décompose, selon la présente invention, le corps pour matelas sur une partie de son épaisseur par un grand nombre d'en-
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tailles en corps individuels. Les entailles doivent en même temps partir de l'une au moins des surfaces chargées en cours d'utilisation et s'étendre, en outre, sur la partie moyenne au moins ainsi que sur la majeure partie de cette surface. La largeur des entailles doit être au maximum d'une fraction de l'épaisseur des corps individuels.
A cet égard, il faut entendre par "entailles", d'une manière tout à fait générale, de petits intervalles entre les corps individuels dont la largeur est faible par comparaison avec l'épaisseur de ces corps individuels. Il est indifférent à cet égard que ces intervalles entre les corps individuels soient réalisés par une opération de coupe au moyen d'un outil semblable à un couteau ou au moyen d'autres outils, par exemple par brûlage, sciage ou fraisage.
Ce qui est essentiel c'est seulement que, lors de cette fabrication des corps individuels, et des intervalles qui les séparent, la perte de matière soit faible par rapport à la section de matière qui subsiste sur les corps individuels, et que de cette façon on réalise un grand nombre de corps individuels dont la section est de nouveau petite par rapport à la surface divisée du corps pour matelas. D'après la présente invention, il ne s'agit donc pas de former par les entailles des évidements dont la largeur serait de même dimension que l'épaisseur des corps individuels qui subsistent ou un multiple de cette épaisseur.
Par un fait surprenant, on obtient, par le grand nombre et la finesse des entailles en quelque sorte en chaque point la souplesse recherchée pour la surface entaillée du corps pour matelas. Par la subdivision de l'ensemble de la surface en de petits corps individuels, chacun a la possibilité de céder lui-même et individuellement par compression et/ou de s'écarter localement par fléchissement latéral et déplacement des corps individuels voisins. Par ce moyen, il se produit, à l'aide du corps pour matelas entaillé, une aptitude beaucoup plus grande à la dilatation de la matière, ou une moindre résistance à la dilatation. Cette propriété est importante surtout lorsqu'on utilise des corps cellulaires sur des noyaux en ressortso Il n'est plus nécessaire alors, quand on charge un point, d'obliger une surface relativement grande à céder.
Il peut y avoir alors aussi bien un seul corps individuel ou plusieurs de ces c&rps qui cèdent en eux-mêmes, mais il n'est pas nécessaire de faire abaisser en même temps par la pression une portion relativement grande de la sufacedu matelas De ce fait, on obtient une surface, pour le matelas, qui est beaucoup plus élastique et souple, et malgré cela stable en elle-mêmeo
Une surface pour matelas découpée de cette façon offre un autre avantage quand elle forme la face supérieure du matelas, étant donné qu'il suffit de la recouvrir d'une couche de tissu correspondante sans que les entailles soient ressenties par le corps humaino De ce fait,
les corps pour matelas selon la présente invention non seulement se distinguent-avantageu- sement de ceux du genre connu dans lesquels la face supérieure chargée est interrompue par l'évidement plus grand, mais ils offrent encore un autre avantage sensible Lors de l'utilisationd'une matière cellulaire pour des matelas, on constate que la surface parfaitement serrée et close n'absorbe pas la transpiration du corpso Il ne peut plus se produire de circulation d'air, entre le corps qui charge le matelas et ce dernier, qu'à travers la mince couche de tissuo Comme la matière cellulaire possède, comme on sait, un pouvoir calorifuge élevé, de tels matelas conduisent facilement à un commencement de transpiration du corps aux endroits chargés.
Des corps cellulaires découpés selon la présente invention provoquent au contraire, lors des mouvements du corps, à travers la couche de tissu de recouvrement, un mouvement d'air faible et constante Cela suffit pour éviter la désagréable transpiration du corps. Ce n'est que par la présente invention qu'il devient possible de mettre en oeuvre pour des corps pour matelas la matière synthétique à cellules intéressante et le caoutchouc à cellules, formés de cellules gazeuses ferméeso Ces matières ont l'avantage connu de ne pas absorber la transpiration du corps ni l'humidité, par exemple lors de leur nettoyageo Elles permettent d'autre part une fabri-
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cation qui consomme très peu de matière et conduit à un faible poids.
Le domaine principal d'emploi de la présente invention est formé par les corps pour matelas sous forme de plaques ou plateaux, étant entendu que par plateau on désigne aussi bien des corps plans que des corps légèrement bombés, tels que des matelas de literie. Les entailles selon l'invention sont alors continuées avec avantage suivant une direction sen- siblement normale à l'une des faces planes à l'intérieur du corps pour ma- telaso Si le corps pour matelas n'est décomposé de cette façon en corps individuels qu'à partir de l'une des surfaces chargées en cours d'emploi, cette surface forme avec avantage la face supérieure du corps pour matelas, à l'intérieur de ce dernier., Par un fait surprenant, on obtient la souples- se locale recherchée et l'application en tous points, au moins dans les corps pour matelas minces en forme de plateau,
également lorsque le côté divisé en corps individuels se trouve, lors de l'utilisation, sur le des- sous. En conséquence, dans l'une des formes d'exécution de l'invention, on munit d'entailles pénétrant à l'intérieur du corps les deux faces du plateau ou les deux faces chargées du corps pour matelaso
La profondeur des entailles dépend de l'épaisseur du corps pour matelas ou de la plaque ou du plateau, ainsi que du fait que les entailles .ont été disposées, comme ci-dessus, d'un seul côté ou des deux. En tout cas, il faut qu'il subsiste une couche non entaillée pour garantir l'assem- blage nécessaire des corps individuels.
Suivant la résistance de la matiè- re et son élasticité, il suffit pour cela d'une couchè de 5 à 10 mm de pré- férenceo On a observé qu'il est avantageux de donner aux entailles une profondeur de pénétration dans le corps pour matelas au moins égale à la distance qui les sépare les unes des autres, et de préférence une profon deur égale ou supérieure à cette distance.
Le mieux est de disposer les entailles aussi bien dans le sens longitudinal que dans le sens transversal de la surface du corps pour matelas, et parallèles les unes aux autres, de telle sorte qu'il se forme des corps individuels prismatiques, de préférence rectangulaires. Si on ne dispose les entailles que suivant une seule direction, il se forme des corps individuels lamellaires.
Les entailles peuvent aller en s'élargissant vers l'extérieur de telle sorte que les corps individuels aillent en diminuant de largeur vers l'extérieure Au lieu de cela, on peut aussi exécuter les entailles de façon que, partant de la surface, elles aillent en s'élargissant un peu vers l'intérieur et que, dans ce sens, les corps individuels aillent en di- minuanto
La largeur des entailles doit correspondre, à leur endroit le plus large, à 30% au maximum, et de préférence à 5 à la % seulement de leur épaisseur.
Comme il importe tout particulièrement au bord des matelas d'avoir une stabilité particulière, et qu'au bord on ne demande pas une souplesse ni une flexibilité particulières, laquelle n'est exigée que pour la partie du milieu ou partie principale, les entailles peuvent être limitées à la partie du milieu de l'une ou l'autre des surfaces ou des deux surfaces. Cela est particulièrement souhaité dans les corps pour matelas destinés à constituer des capitonnages pour véhicules automobiles dans les quels le bord avant doit être moins souple et moins flexible que la surface du siège située à l'arrière de ce bord. En général, les entailles dans le corps pour matelas s'étendront toutefois sur au moins les deux tiers de la surface du corps.
La réalisation des entailles peut se faire, dans le cas des matières cellulaires fusibles, comme par exemple le chlorure de polyvinyle, par brûlage ou fusion à l'aide d'outils chauffés, si on ne se sert pas d'outils de coupe, de scies ou de fraises étroites. Dans les deux cas, on peut utiliser un outil qui réalise simultanément par un seul passage
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les entailles parallèleso
Sur le dessin sont représentées à titre d'exemples des formes d'exécution de l'inventiono
La figo 1 est une vue en plan d'un corps pour matelas destiné à un capitonnage d'un siègeo
La figo 2 est une coupe le long de la ligne II-II de la figol,
pour le cas où les deux faces planes du corps pour matelas en forme de plateau sont munies d'entailleso
La figo 3 est une coupe le long de la ligne III-III de la fig.l, pour le cas où l'une des faces planes du corps pour matelas en forme de plateau est seule munie d'entailleso
La figo 4 représente à plus grande échelle une vue en plan d'une partie découpée du côté entaillé du corps pour matelas selon la fig 1
La figo 5 représente à plus grande échelle une coupe qui correspond à la figo 3 pour le cas où les entailles vont en diminuant en coin vers l'intérieur
La figo 6 représente à plus grande échelle une coupe qui correspond à la figo 3,
pour le cas où les entaille vont en diminuant en coin vers l'extérieure
La figo 7 représente à plus grande échelle une coupe qui correspond à la figo 20
La figo 8 est une vue en plan pour un corps pour matelas avec entailles dans la région du milieu,qui convient par exemple pour un matelas de lito
La figo 9 est une vue en plan pour un corps pour matelas destiné à un siège, avec des entailles qui ne sont disposées que dans un seul sens et qui forment des lamelleso
La figo 10 est une vue de côté d'un corps pour matelas selon la figo 9,
La figo 11 représente à échelle plus grande une coupe qui correspond aux figo 2 et 3,
pour le cas où la largeur des entailles est presque nulleo
Selon la figo 1 on a ménagé dans les faces planes du corps pour matelas 1 en forme de plateau de minces entailles 2 et 3 perpendiculaires entre elleso Les entailles ne s'étendent pas à la zone du bord 11 qui fait le tour du matelas laquelle doit être moins souple que celle du milieu du corps pour matelaso
Dans l'exécution selon la figo 2, ces entailles partent des deux faces planes du corps pour matelas 1 et s'étendent à une distance telle que la couche du milieu 4 qui n'est pas entaillée ait une résistance encore suffisante pour maintenir assemblés les corps individuels formés et donner à l'ensemble de la plaque ou du plateau une résistance suffisante.
Ainsi que cela a déjà été dit ci-dessus, il suffit en l'espèce d'une épaisseur de 5 à 10 mmo en généralo
Dans l'exécution selon la fige 3, on a supposé que le corps pour matelas selon la figo 1 n'est muni d'entailles 2 et 3 que d'un seul cotés entailles qui s'étendent perpendiculairement à la face entaillée du plateau jusqu'à une distance telle que la couche 5 qui n'a pas d'entailles ait encore une épaisseur d'environ 5 à 10 mm. La distance des entailles les unes par rapport aux autres est d'environ la moitié de leur profondeur.
La figo 4 montre ce que deviennent les corps individuels 6 rectangulaires obtenus par les entailles perpendiculaires entre elles comme dans la figo 1, les entailles 2 et 3 ayant une largeur qui ne représente
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qu'une fraction de l'épaisseur des corps individuels, à savoir 15% de cet- te épaisseuro
Dans l'exécution selon la fige 5, les entaillas 2 vont en dimi- nuant entre les corps individuels et vers l'intérieur, tandis que selon la figo 6 les entaillem2vot en s'élargissant vers l'intérieure Dans les deux cas,la disposition est la même pour les entailles 3 qui ne sont pas visibles dans les coupes selon les figo 5 et 60
L'élargissement, en forme de coin, des entailles::
± et 3 en di- rection de l'intérieur selon la fig 6 peut s'obtenir par exemple par bom- bement convexe de la plaque formant le corps pour matelas par rapport à 1bu til de coupe ou l'outil de brûlage, et par retour, après le découpage ou brûlage ou la fusion des entailles, à la forme plane, de telle sorte que. les entailles précédemment de profil rectangulaire aillent en diminuant en direction de l'extérieure
La fig 7 s'applique, comme la figo 5, au cas où l'on ménage dans la surface du corps pour matelas des entailles 2 et 3 allant en dimi- nuant légèrement en direction de l'intérieur.
Cette diminution peut s'ob- tenir déjà par la forme en coin du couteau servant à l'exécution des en- tailles ou de l'outil chauffée Mais;, au lieu de cela, on peut aussi réa- liser des entailles de largeur régulière
La figo 8 montre, pour un corps pour matelas rallongé qui peut servir par exemple d'élément pour un matelas de couchage,comment les en- tailles 2 et 3 ne sont pratiquées que dans la région du milieu de la surface supérieure ou des deux faces d'un corps pour matelas, tandis qu'elles n'intéressent pas les zones 7 et 8 du bordo L'exécution des entailles peut correspondre à celle des figo 2 à 7
D'après les figo 9 et 10, il n'a été ménagé des entailles,31 dans le corps 1 pour matelas que dans une seule direction,
ces entailles étant parallèles les unes aux autres et partant de l'une des surfaces du corps pour matelas, de telle sorte qu'il se forme des corps individuels 9 en forme de lamelles. Les entailles 3a ne s'étendent pas à la zone 10 du bord qui doit avoir une plus grande rigidité et moins de souplesse que le reste du corps pour matelas. La souplesse et la flexibilité du corps pour matelas dans la région entaillée est moindre que dans les exemples d'exécution selon les figo 1 à 8, mais pour beaucoup d'applications elle est suffisante.
Dans l'exécution selon la fige 11 les entailles se font par exemple à l'aide d'un outil de coupe étroit, de telle sorte qu'il ne se produise pas d'intervalles séparant les corps individuels les uns des autres
Pour le reste, on peut régler suivant les besoins la souplesse et la flexibilité dans chaque cas particulier et le cas échéant de façon différente suivant des zones à l'aide de la distance qui sépare les entailles les unes des autres, de la profondeur qu'on leur donne et de leur largeur et de leur fennec Les chiffres donnés ci-dessus et reproduits plus loin peuvent par conséquent varier, dans le cadre de la présente invention, entre de larges limites et ne doivent servir qu'à.
faire comprendre cette inventiona
Si l'épaisseur du corps, en forme de plateau, pour matelas est par exemple de 30 mmo, il est avantageux de laisser subsister une couche continue d'environ 5 mm (couche 5 de la figo 3)o Les entailles ont alors, lors de l'exécution selon la Fig. 2, une distance réciproque d'environ 12 mmo
Lorsque les entailles sont disposées à angle droit les unes par rapport aux autres, la section des corps individuels cubiques devient, conformément à la distance qui-sépare les entailles les unes des autres, d'en-
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viron 12 x 12 mmo ou bien moindre en conséquence.
Au lieu de cela, on peut, dans une plaque de 30 mmo d'épaisseur, pratiquer à partir de chacune des deux faces, des entailles d'environ 12 mm de profondeur de chaque côté et obtenir des corps individuels ayant la section d'un cuve d'environ 6 mmo
Si l'épaisseur du plateau n'est par exemple que de 15 mmo, il est avantageux de pratiquer des entailles d'environ 10 mmo de profondeur à partir de l'un des côtés, selon la fig. 30
Dans tous les cas, il faut, naturellement, faire dépendre aussi la distance quilsépare les entailles les unes des autres et leur profon- deur des propriétés de la matière dont est constitué le corps pour matelas.
Le corps pour matelas peut avoir aussi bien la forme d'un plateau ou d'une plaque ou une autre forme quelconque, suivant ce qui est demandé pour les différentes applications, par exemple les accoudoirs, les dossiers des sièges, les coins sous traversin, les oreillers ou objets analogueso On peut transformer un ou plusieurs corps pour matelas selon la 'présente invention en un capitonnage de la manière habituelle, par exemple en combinaison avec un noyau formé de ressorts et de couches intermédiaires, et si on le désire aussi avec des couches de recouvrement et une housse extérieure. En général, il ne faut pas de couche intermédiaire entre le corps pour matelas selon la présente invention et le revêtement extérieur.
REVENDICATIONS. la Corps pour matelas en matière cellulaire, constitué par des cellules gazeuses de préférence fermées, en particulier en une matière sysnthétique ou en caoutchouc cellulaire, caractérisé par le fait que sur une partie de son épaisseur il est décomposé par un grand nombre d'entailles en des corps individuels, les entailles partant d'au moins l'une des surfaces chargées en service, tandis qu'elles s'étendent au moins sur la région du milieu de cette surface et sur la majeure partie de cette surface, et que la largeur des entailles est égale au maximum à une fraction de l'épaisseur des corps individuels..
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The present invention relates to a body for a mattress made of a cellular material consisting of gas cells which are preferably closed, in particular of a cellular synthetic material or of cellular rubber. The main field of application of such mattress bodies is constituted by upholstery for seats and mattresses for sofas, especially upholstery for furniture and vehicles, in addition mattresses for beds and cushions for any application.
Cellular synthetic material or cellular rubber mattress bodies with closed gas cells do not have the desired degree of flexibility and suppleness to provide a mattress effect which is pleasantly felt by the human body. for good quality mattresses intended for seats or sofas that it rests well over its entire surface against the human body and that there are no isolated areas of the body which are exposed to back pressure larger than others. In addition, it is necessary, when loaded with a human body, that the mattress gradually slows down the movement of the body which rests on it.
This is the reason why an air mattress or one filled with water, even when it is applied by its entire surface against the body, gives the sensation of being hard, because it opposes the movements of the body a non resistance. damped too large.
Synthetic or rubber mattress bodies formed from closed gas cells have properties similar to those of air or water-filled mattresses.
If, for example, the cellular body for a mattress is combined with a core or a spring core or a spring grid, it is true that the braking and damping effect of the springs can be used as a whole for the body for mattress. It is of course necessary that the cellular part, in synthetic material or in rubber, of the whole mattress, has a thickness and / or a resistance such that the various individual springs can no longer be felt by the human body. . This has the consequence that the surface of the mattress yields elastically over relatively large surface portions. However, an individual point or a relatively small area cannot, due to the compact cover layer, be applied sufficiently flexibly against the human body.
Also, such a mattress always feels hard
It is also known to obtain a somewhat improved mattress effect in known mattresses by providing a series of relatively large recesses in the cell body, for example channels arranged in the longitudinal direction under the surface of the mattress, or holes. relatively large that extend perpendicular to the loaded surface in use. In this case, these are recesses of a considerable width or diameter, of the order of magnitude of one or more centimeters, namely recesses whose section is of the same order of magnitude than the section of the mattress body portions which remain between the recesses.
In this way, the flexibility and elasticity are increased at the places of the mattress body where the channels or large holes located below the surface are located. On the other hand, the portions of the mattress body which remain between the recesses are exactly as inflexible as in a massive cell body without recesses. The whole surface of the mattress becomes, with arrangements of this kind, quite irregular and it gives an unpleasant sensation to the body which loads it. When applying the load, a good flexible application at all points against the human body and a smooth braking effect are not obtained.
In order to obtain the result of a good flexible application at all points combined with a braking effect of the surface of the mattress during the application of the load, according to the present invention, the body for the mattress is decomposed on a part of its thickness by a large number of
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sizes in individual bodies. The notches must at the same time start from at least one of the surfaces loaded in use and also extend over the middle part at least as well as over the major part of this surface. The width of the notches should be at most a fraction of the thickness of the individual bodies.
In this regard, by "notches" is meant, quite generally, small gaps between the individual bodies whose width is small compared to the thickness of these individual bodies. It is irrelevant in this regard whether these gaps between the individual bodies are achieved by a cutting operation by means of a tool similar to a knife or by means of other tools, for example by burning, sawing or milling.
What is essential is only that, during this fabrication of the individual bodies, and the intervals which separate them, the loss of material is small compared to the section of material which remains on the individual bodies, and that in this way A large number of individual bodies are produced, the cross section of which is again small compared to the divided surface of the mattress body. According to the present invention, it is therefore not a question of forming, through the notches, recesses the width of which would be of the same dimension as the thickness of the individual bodies which remain or a multiple of this thickness.
Surprisingly, through the large number and the fineness of the notches at each point, the desired flexibility is obtained for the notched surface of the mattress body. By subdividing the entire surface into small individual bodies, each has the possibility of yielding itself and individually by compression and / or locally deviating by lateral bending and displacement of neighboring individual bodies. By this means, with the aid of the notched mattress body, a much greater ability to expand the material, or less resistance to expansion, occurs. This property is especially important when using cell bodies on spring nuclei. It is then no longer necessary, when loading a point, to force a relatively large surface area to yield.
There may then as well be a single individual body or several of these c & rps which yield in themselves, but it is not necessary to simultaneously lower by pressure a relatively large portion of the surface of the mattress. , we obtain a surface, for the mattress, which is much more elastic and flexible, and despite this stable in itself.
A mattress surface cut in this way offers another advantage when it forms the top face of the mattress, since it suffices to cover it with a corresponding layer of fabric without the notches being felt by the human body. ,
The mattress bodies according to the present invention are not only advantageously distinguished from those of the known type in which the loaded upper face is interrupted by the larger recess, but they also offer a further substantial advantage when using them. a cellular material for mattresses, we see that the perfectly tight and closed surface does not absorb the perspiration of the body. There can no longer be any circulation of air, between the body which loads the mattress and the latter, only through the thin layer of fabric. As the cellular material has, as is known, a high heat insulating capacity, such mattresses easily lead to the onset of perspiration of the body in the loaded places.
Cell bodies cut out according to the present invention on the contrary cause, during the movements of the body, through the covering fabric layer, a weak and constant movement of air. This is sufficient to prevent the unpleasant sweating of the body. It is only by the present invention that it becomes possible to use for mattress bodies the synthetic cell material of interest and the cell rubber, formed of closed gas cells. These materials have the known advantage of not absorb body perspiration or moisture, for example when cleaning them o They also allow a
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cation which consumes very little material and leads to a low weight.
The main field of use of the present invention is formed by bodies for mattresses in the form of plates or trays, it being understood that the term “tray” denotes both flat bodies and slightly curved bodies, such as bedding mattresses. The notches according to the invention are then continued with advantage in a direction substantially normal to one of the flat faces inside the mattress body If the mattress body is not broken down in this way into individual bodies that from one of the surfaces loaded in use, this surface advantageously forms the upper face of the mattress body, inside the latter. Surprisingly, the flexibility is obtained. desired locality and application at all points, at least in bodies for thin mattresses in the form of a tray,
also when the side divided into individual bodies is, in use, on the underside. Consequently, in one of the embodiments of the invention, the two faces of the tray or the two loaded faces of the body for matelaso are provided with notches penetrating inside the body.
The depth of the notches depends on the thickness of the mattress body or plate or top, as well as whether the notches have been arranged, as above, on one side or both. In any case, there must be a non-notched layer to ensure the necessary assembly of the individual bodies.
Depending on the resistance of the material and its elasticity, a coating of 5 to 10 mm is sufficient for this. O It has been observed that it is advantageous to give the notches a depth of penetration into the mattress body. at least equal to the distance which separates them from each other, and preferably a depth equal to or greater than this distance.
It is best to arrange the notches both longitudinally and transversely of the surface of the mattress body, and parallel to each other, so that individual, preferably rectangular, prismatic bodies are formed. If the notches are only arranged in one direction, individual lamellar bodies are formed.
The notches can go widening outwards so that the individual bodies go decreasing in width towards the outside Instead, the notches can also be made so that, starting from the surface, they go widening a little towards the interior and that, in this sense, the individual bodies decrease in size.
The width of the notches should correspond, at their widest point, to 30% at most, and preferably to only 5% of their thickness.
As it is particularly important at the edge of mattresses to have a particular stability, and that at the edge no particular suppleness or flexibility, which is only required for the middle part or main part, is not required, the notches may be limited to the middle part of one or other of the surfaces or both surfaces. This is particularly desired in bodies for mattresses intended to constitute padding for motor vehicles in which the front edge must be less flexible and less flexible than the surface of the seat located behind this edge. In general, however, the notches in the mattress body will extend over at least two-thirds of the surface of the body.
The notches can be made, in the case of fusible cellular materials, such as for example polyvinyl chloride, by burning or melting using heated tools, if cutting tools are not used, of narrow saws or cutters. In both cases, a tool can be used which simultaneously performs a single pass
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parallel notches
In the drawing are shown by way of examples embodiments of the invention.
Fig. 1 is a plan view of a mattress body intended for upholstering a seat.
Figo 2 is a section along the line II-II of the figol,
for the case where the two flat faces of the body for mattress in the form of a tray are provided with notches o
Figo 3 is a section along the line III-III of fig.l, for the case where only one of the flat faces of the body for a tray-shaped mattress is provided with notches.
Fig 4 shows on a larger scale a plan view of a cut away portion of the notched side of the mattress body according to Fig 1
Figo 5 represents on a larger scale a section which corresponds to figo 3 for the case where the notches go decreasing in corner towards the interior
Figo 6 represents on a larger scale a section which corresponds to figo 3,
for the case where the notches go decreasing in corner towards the outside
Figo 7 represents on a larger scale a section which corresponds to figo 20
Figo 8 is a plan view for a mattress body with notches in the middle region, which is suitable for example for a lito mattress
Figo 9 is a plan view for a mattress body intended for a seat, with notches which are only arranged in one direction and which form slats.
Fig 10 is a side view of a body for a mattress according to Fig 9,
Fig. 11 shows on a larger scale a section which corresponds to figs 2 and 3,
for the case where the width of the notches is almost zero
According to figo 1, thin notches 2 and 3 have been made in the flat faces of the body for mattress 1 in the form of a tray, perpendicular to each other. The notches do not extend to the area of the edge 11 which goes around the mattress which must be less flexible than the one in the middle of the body for matelaso
In the execution according to fig. 2, these notches start from the two flat faces of the mattress body 1 and extend at a distance such that the middle layer 4 which is not notched has a still sufficient strength to keep the assemblies together. individual bodies formed and give the whole plate or tray sufficient strength.
As has already been said above, in this case, a thickness of 5 to 10 mm is sufficient in general.
In the execution according to fig 3, it has been assumed that the body for the mattress according to fig 1 is provided with notches 2 and 3 only on one side notches which extend perpendicularly to the notched face of the plate up to 'at a distance such that the layer 5 which has no notches still has a thickness of about 5 to 10 mm. The distance of the notches from each other is about half their depth.
Figo 4 shows what becomes of the individual rectangular bodies 6 obtained by the notches perpendicular to each other as in Figo 1, the notches 2 and 3 having a width which does not represent
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that a fraction of the thickness of the individual bodies, namely 15% of this thicknesso
In the execution according to fig 5, the notches 2 go decreasing between the individual bodies and towards the inside, while according to figo 6 the notches 2vot widening towards the interior In both cases, the arrangement is the same for the notches 3 which are not visible in the cuts according to fig. 5 and 60
The wedge-shaped enlargement of the notches ::
± and 3 in the direction of the interior according to fig 6 can be obtained for example by convex bending of the plate forming the body for the mattress with respect to the cutting tool or the burning tool, and by back, after cutting or burning or melting the notches, to the planar shape, so that. the notches previously of rectangular profile go decreasing in the direction of the outside
Fig. 7 applies, like Fig. 5, in the event that notches 2 and 3 are provided in the surface of the mattress body, decreasing slightly towards the interior.
This reduction can be obtained already by the wedge shape of the knife serving for the execution of the cutters or of the heated tool But ;, instead of that, one can also make cuts of regular width
Figo 8 shows, for an extended mattress body which can serve for example as an element for a sleeping mattress, how sizes 2 and 3 are only made in the middle region of the upper surface or both sides. a body for a mattress, while they do not concern zones 7 and 8 of the bordo The execution of the notches may correspond to that of figs 2 to 7
According to figs 9 and 10, notches were made, 31 in the body 1 for mattresses in only one direction,
these notches being parallel to each other and extending from one of the surfaces of the mattress body, so that individual lamella-shaped bodies 9 are formed. The notches 3a do not extend to the area 10 of the edge which should have greater rigidity and less flexibility than the rest of the mattress body. The suppleness and flexibility of the mattress body in the notched region is less than in the embodiments according to Figs 1 to 8, but for many applications it is sufficient.
In the execution according to Fig. 11, the notches are made, for example, using a narrow cutting tool, so that no gaps occur between the individual bodies from each other.
For the rest, the flexibility and flexibility in each particular case can be adjusted according to needs and, if necessary, in a different way depending on the zones by means of the distance which separates the notches from each other, of the depth that they are given both width and fennec. The figures given above and reproduced below may therefore vary, within the scope of the present invention, between wide limits and should only be used.
make this invention understood
If the thickness of the body, in the form of a tray, for a mattress is for example 30 mmo, it is advantageous to leave a continuous layer of about 5 mm (layer 5 of figo 3) o The notches then have, when of the execution according to FIG. 2, a reciprocal distance of about 12 mmo
When the notches are arranged at right angles to each other, the section of the individual cubic bodies becomes, in accordance with the distance between the notches from each other, of-
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around 12 x 12 mmo or much less accordingly.
Instead, we can, in a 30 mm thick plate, cut from each of the two faces, notches of about 12 mm deep on each side and obtain individual bodies having the section of a tank of about 6 mmo
If the thickness of the plate is for example only 15 mmo, it is advantageous to make notches of about 10 mmo deep from one of the sides, according to fig. 30
In all cases, the distance which separates the notches from each other and their depth must naturally also depend on the properties of the material of which the mattress body is made.
The mattress body can have the shape of a tray or a plate or any other shape, depending on what is required for the different applications, for example the armrests, the backs of the seats, the corners under the bolster, pillows or the like. One or more mattress bodies according to the present invention can be transformed into a padding in the usual way, for example in combination with a core formed of springs and intermediate layers, and if desired also with cover layers and an outer cover. In general, there is no need for an intermediate layer between the mattress body according to the present invention and the outer covering.
CLAIMS. the Body for mattress in cellular material, consisting of gas cells, preferably closed, in particular in a synthetic material or in cellular rubber, characterized in that over part of its thickness it is broken down by a large number of notches into individual bodies, the notches extending from at least one of the surfaces loaded in service, while extending at least over the middle region of that surface and over most of that surface, and the width of notches is at most equal to a fraction of the thickness of the individual bodies.