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La présente invention concerne, de façon générale, les refais à courant porteur, et, plus spécialement, des circuits de commande pour actionner l'émetteur à courant porteur en réponse à différents états de la ligne.
Elle a pour but principal de procurer un circuit de commande d'ac- tionnement perfectionné pour relais à courant porteur; on décrira ci-après une de ses formes d'exécution préférée, représentée, à titre d'exemple, au dessin annexé.
Le dessin représente schématiquement un émetteur 11 travaillant par courant porteur de réseau électrique. L'émetteur comprend un oscilla- teur 13, un modulateur 15., un étage d'actionnement 17 et un amplificateur de puissance 19. Les détails d'un émetteur de ce genre sont bien connus, et comme celui-ci ne fait pas partie de l'invention, il est inutile de le décrire ici. La sortie de l'émetteur à courant porteur 11 est reliée, par le couplage classique 21, à un conducteur 23 d'une ligne électrique indus= trielle à haute tension. Ce conducteur de réseau est reliée par un bouchon de ligne 25 et un coupe-circuit 27 classiques, au point de rencontre 31 de deux sections de ligne.
Un relais chercheur de défauts 33 et un relais di- rectionnel 35 sont couplés au conducteur de réseau 23, entre le point de rencontre 31 et le coupe-circuit 27, par l'intermédiaire respectivement d'un transformateur de tension et d'un transformateur de courant. Ces relais sont disponibles sur le marché et bien connus, et il est inutile de les décrire en détail. Il suffit de dire que le relais chercheur de défauts 33 a un contact normalement fermé 37 et le relais directionnel 35 a un contact normalement ouvert 40; le terme "normalement" se rapporte à l'état de repos représenté au dessin.
Le circuit perfectionné de commande d'actionnement représenté au dessin répond au relais chercheur de défauts et au relais directionnel, et commande la marche de l'émetteur à courant porteur 11. Le circuit d'action- nement comprend une première et une seconde bornes de sortie 39, 41 reliées respectivement à l'anode 43 et à la cathode 45 d'un tube de commande 47 faisant partie de l'étage d'actionnement 17 de l'émetteur 11.
Il va de soi que l'étage de commande de l'émetteur peut prendre diverses formes, et que le tube de commande est connecté ici d'une manière servant d'exemple uni- quemento La première borne de sortie 39 est reliée, par une résistance de chute de tension 49, à une troisième borne 51 pouvant être connectée à la borne positive B+ d'une alimentation en courant continu (non représentée).
La seconde borne de sortie 41 est commune à une quatrième borne 53 pouvant être connectée à la borne négative B- de l'alimentation en courant continu précitée (non représentée). La première borne de sortie 39 est aussi connectée à la deuxième borne de sortie 41, par un circuit contenant en série le contact normalement fermé 55 d'un relais à fonction auxiliaire 57, un redresseur 59, un bouton-poussoir monopolaire 61, et le contact normalement fermé 37 du relais chercheur de défauts 33. Le contact normalement ouvert 40 du relais directionnel 35 relie aussi la première borne de sortie 39 à la seconde 41. Un relais 63 de suppression des fonctions auxiliaires ce,une bobine d'excitation 65 connectée entre la troisième borne 51 et le point commun 68 du redresseur 59 et de l'interrupteur à bouton-poussoir 61.
Un dispositif à fonction auxiliaire représenté sur le dessin est un combiné téléphonique 67 qui est relié à un amplificateur classique 69 dont la sortie est connectée.;, par un contact normalement fermé 71 durelais 63 de suppression des fonctions auxiliaires, à l'étage modulateur 15 de l'émetteur à courant porteur 11. La bobine d'excitation 73 du relais à fonction auxiliaire 57 est reliée, d'un côté, à la seconde borne de sortie 41, et, de l'autre coté, par un contact normalement ouvert 75, à la troisième borne 51. Ce contact normalement ouvert 75 se ferme à la. mise en route des fonctions auxiliaires. Dans le cas considéré, cette fermeture s'opère quand l'interrupteur de marche du combiné téléphonique 67 se soulève.
Un autre
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dispositif à fonction auxiliaire est le détecteur de givre. Celui-ci est associé à un récepteur à courant porteur 83 comprenant plusieurs circuits accordés sélecteurs de fréquences classiques 89 et un étage détecteur de type courant 82. L'entrée des circuits accordés est reliée, par le conducteur 86, à l'adaptateur -de ligne 21. La sortie des circuits accordés est reliée, par une résistance 81, au circuit de grille ou de signal d'un tube 80 du détecteur 82. La résistance 81 est shuntée par les contacts normalement fermés 84 d'un relais détecteur de givre 91 et aussi par le contact normalement ouvert 85 du relais de supression 63. La fonction du détecteur de givre sera détaillée plus loin.
Il ressortira clairement, surtout de la description du fonctionnement donnée ci-après, que de nombreuses autres fonctions auxiliaires peuvent être utilisées. Parmi celles-ci on peut citer la télémesure, le réglage de la charge et le supervision. Il suffit,pour chacune de ces fonctions auxiliaires supplémentaires, d'ajouter un contact normalement ouvert supplémentaire en parallèle au contact 75, et un contact de suppression normalement fermé à l'armature du relais 63 de suppression des fonctions auxiliaires.
La description du fonctionnement du circuit de commande d'actionnement perfectionné sera donnée maintenait. Au repos, le contact du relais directionnel 40 est ouvert, le contact du relais chercheur de défauts 47, le contact du relais de fonction auxiliaire 55, et l'interrupteur à boutonpoussoir 61 sont fermés. Le courant circule de la borne positive 51 de l' alimentation en courant continu, par la résistance de chute de tension 49, le contact normalement fermé 55 du relais de fonction auxiliaire 57, le redresseur 59, l'interrupteur à bouton-poussoir 61 et le contact normalement fermé 37 du relais chercheur de défauts 33, à la borne négative 53 de l'alimentation.
La première borne de sortie 39 est ainsi, en substance, au potentiel négatif d'alimentation, puisque la résistance, dans le sens redressé, du redresseur 59 est faible comparée à la résistance de chute de tension 49. Le tube de commande 47 n'a pas de tension anodique, et l'émetteur à courant porteur est coupé. En même temps, le courant circule de la borne positive de l'alimentation 51, par la bobine d'excitation 65 du relais de suppression des fonctions auxiliaires 63, l'interrupteur à bouton-poussoir 61, et les contacts fermés 37 du relais chercheur de défauts 33 à la borne négative 53 de l'alimentation. La bobine 65 du relais de suppression des fonctions auxiliaires 63 est donc excitée, son contact 71 est fermé et les fonctions auxiliaires peuvent être remplies.
Si une fonction auxiliaire est mise en route, en utilisant le combiné téléphonique 67 par exemple, la bobine d'excitation du relais de fonction auxiliaire 73 est alimentée et son contact 55 s'ouvre. Ceci déconnecte la première borne de sortie 39 de la borne négative 53 de l'alimentation, et l'amène pratiquement au potentiel positif d'alimentation. Le tube de commande 47 reçoit sa tension anodique et l'émetteur à courant porteur est mis en marche. L'ouverture du contact 55 du relais de fonction auxiliaire 73 n'a pas d'effet sur la bobine d'excitation 65 de suppression des fonctions auxiliaires 63, et toutes celles-ci peuvent être remplies.
Si un défaut apparait sur la ligne à haute tension, le contact du relais chercheur de défauts 37 s'ouvre, mais cette ouverture n'affecte pas le potentiel de la première borne de sortie 39 ni le tube de commande 47, mais elle coupe le circuit de la bobine d'axcitation 65 du relais de suppression des fonctions auxiliaires 63. Toutes les fonctions auxiliaires sont ainsi hors service.
Si le défaut justifie l'arrêt de l'émetteur à courant porteur, le contact 40 du relais directionnel 35 se ferme. La première borne de sortie 39 est alors reliée à la borne négative 53 de l'alimentation, ce qui enlève la tension anodique du tube de commande 47 et met l'émetteur à courant porteur au repos. Comme, à ce moment, le contact 37 du relais chercheur de défauts 33 et le contact 55 du relais de fonction auxiliaire 57 sont ouverts tous deux, la bobine d'excitation 65 du relais de auppression des fonctions auxiliaires 63 est toujours coupée, et toutes les fonctions auxiliaires sont hors service.
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Si une forme auxiliaire n'est pas en service au moment où le re- lais chercheur de défauts 33 est actionné, la bobipe 65 du relais de sup- pression reste tout de même coupée à cause de l'ouverture du contact 37 du du relais chercheur de défauts 33. Si le relais directionnel ferme mainte- nant son contact 40, il arrête l'émetteur à courant porteur en amenant la première borne de sortie au potentiel B-, mais il n'amène pas le potentiel du point commun 68 au potentiel B-, ce qui réexciterait la bobine de relais de suppression 65 et rétablirait les fonctions auxiliaires., parce que le redresseur 59 n'est pas conducteur en sens inverse. Dans la position repré- sentée, l'interrupteur bouton-poussoir 61 peut être utilisé pour mettre l'émetteur à courant porteur en route pour des essais, les fonctions auxi- liaires étant en même temps hors service.
Cet interrupteur pourrait aussi bien être placé entre le redresseur 59 et le contact 55 du relais de fonc- tion auxiliaire 57, auquel cas il pourrait être utilisé pour mettre l'émet- teur à courant porteur en marche, sans mettre les fonctions auxiliaires hors service. Dans les deux cas, l'ouverture du contact 37 du relais cher- cheur de défauts et la fermeture du contact de relais directionnel 40 pour le genre approprié de défaut., enlèvent la tension anodique du tube de com- mande 47, arrêtent l'émetteur à courant porteur et mettent toutes les fonc- tions auxiliaires hors service.
La détection de givre introduit de la résistance dans le circuit du récepteur à courant porteur rendant ce dernier moins sensible. Quand un défaut apparaît et que le relais chercheur de défauts 33 enclenche, le récepteur 83 doit être amené à pleine sensibilité. Quand le détecteur de givre est actionnée le contact 84 du relais détecteur de givre 91 est ouvert, de façon que la résistance 81 s'insère dans le circuit de grille du tube détecteur 80 et réduise la sensibilité du récepteur 83. Quand le relais chercheur de défauts 33 ouvre son contact 37, la bobine 65 du relais de suppression est coupée et le contact 85 se fermer court-circuit la résistance 81 et ramenant le récepteur 83 à pleine sensibilité.
La fermette re du contact 40 du relais directionnel 35 n'a pas d'effet sur le relais de suppression 63 à cause de l'effet de blocage du redresseur 59 et le récepteur garde, comme il le faut, sa pleine sensibilité.
On connait de nombreux types de circuits de relais de protection., et le type de relais utilisé en pratique pour remplir les fonctions de relais cherchers de défauts et de relais directionnel dépendra du circuit de relais de protection particulier adopté.
REVENDICATIONS
1.- Relais à courant porteur comprenant une première borne, un dispositif de bornes communes, une seconde borne pouvant être connectée à la borne positive d'une alimentation en courant continu, une résistance connectée entre la première et la seconde bornes., un premier contact normalement fermée un redresseur et un second contact normalement fermé connectés en série entre la première borne et la borne commune, le redresseur étant polarisé de façon à faire circuler le courant de la première borne vers la borne commune, un premier contact normalement ouvert en shunt entre la première borne et la borne commune, et une bohLne d'excitation de relais connectée entre la seconde borne et le point commun au redresseur et au deuxième contact normalement fermé.