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Les enroulements de stator connus à ce jour qui, lors d'inver- sion, donnent aux moteurs monophasés deux nombres de pôles se trouvant dans le rapport de 1 à 2, ont l'inconvénient de donner au moteur des propriétés meilleures soit pour le nombre de pôles le plus élevé, soit pour le plus faible, ou, vice-versa.
L'objet de la présente invention est constitué par un moteur mo- nophasé, qui fonctionne dans des conditions également favorables dans le cas de nombre de pôles élevé ou faible, ce qui est réalisé au mieux lors- que les flux magnétiques pour les deux nombres de pôles sont en relation approximative de 1 à Ú2et que, en même temps, les rendements maxima aux deux nombres de pôles sont également en relation comme 1 est àÚ2environ.
On peut réaliser ceci lorsque l'enroulement principal et l'enroulement auxi- liaire sont prévus chacun en deux parties de grandeur égale, qui sont con- nectées conformément au schéma repris à la figure 1. Dans celui-ci, les re- pères /a/ et /b/ figurent les deux parties de l'enroulement principal, tan- dis que /c/ et/d/ représentent les deux parties de l'enroulement auxiliaire qui, pour le nombre de pôles le plus élevé, se trouvent au point de vue magnétique en quadrature par rapport à l'enroulement principal, de telle manière que l'enroulement auxiliaire peut être utilisé pour le démarrage du moteur, ce qui a lieu aux mieux lorsque les enroulements sont connectés pour le nombre de pôles le plus élevé.
C'est pour cette raison qu'à la figure 1, au démarrage, un condensateur est couplé en série avec les deux parties /c/ et /d/ de l'enroulement auxiliaire, tandis que l'enroulement principal /a/ et/b/ peut être connectée au réseau au moyen du commutateur bipolaire /g/. Lors de l'inversion de l'inverseur de pôles sur le nombre de pôles le plus faible, la partie /a/ de l'enroulement principal est couplée en série avec la partie /c/ de l'enroulement auxiliaire, et de manière similaire la partie /b/ avec /d/. Ces deux enroulements couplés en série/circuit électrique/ sont redressés magnétiquement dans le cas du nombre de pôles le plus faible et peuvent ainsi être couplés en parallèle au moyen du commutateur /f/, et simultanément l'inverseur de pôles/g/ est inversé du nombre de pôle le plus élevé surle nombre de pôles le plus faible.
Les deux enroulements couplés en parallèle peuvent ainsi être mis au réseau en tant qu'enroulements de travail.
Il va de soi que Ses points équipotentiels dans ces enroulements couplés en parallèle, comme par exemple les points terminaux de l'enroulement prin-, cipal, peuvent être reliés l'un à l'autre, sans que le mode de travail des enroulements en soit modifié.
Au lieu du condensateur ,le/, on peut égalementutiliser une bobine déconnectable /i/, comme montré à la figure 3, ou une résistance -.Mimi- que en série avec l'enroulement auxiliaire, uniquement pour lancer le moteur ; toutefois, comme on le sait, un condensateur donne le moment de démarrage le plus élevé, et il peut rester connecté lors du fonctionnement, lorsqu'il n'est pas trop grand.
Si, par contre, on a recours à un condensateur de démarrage d'un type tel que le moment de démarrage approche celui d'un moteur polyphasé, il est toutefois nécessaire de réduire, lors du fonctionnement, la capacité du condensateur, ce qui peut être réalisé au plus simplement par l'utilisation de ces deux condensateurs couplés en parallèle, un pour le fonctionnement /e/,-comme le montrent les figures 1 et 2, et un condensateur /i/ pour le démarrage, qui est déconnecté peu après le démarrage, au mpyen du commutateur /j/.
La figure 2 montre la même disposition que la figure 1, mais avec deux condensateurs /e/ et /i/ couplés en parallèle au lieu d'un seul condensateur /e/ connecté continuellement dans le cas du nombre de pôles le plus élevé. Ce condensateur est toutefois court-circuité par le commutateur /f/ pour le nombre de pôles le plus faible. A lafigure 2, les deux parties /c/ et/d/ de l'enroulement auxiliaire sont représentées l'une à côté de l'autre,
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ce qui ne modifie toutefois en rien la fonction et le mode de fonctionnement dela connexion.
Aux figures 1 et 2, pour le nombre de pôles le plus faible, les deux demi-parties de l'enroulement auxiliaire prises comme un tout sont couplées en série avec chaque partie de l'enroulement principal, Néanmoins,ce ci n'est pas nécessaire; comme montré à la figure 3, on peut également ne connecter en série que quelques parties des deux moitiés de l'enroulement auxiliaire avec leurs parties correspondantes de l'enroulement principal.
De cette manière, on peut alors modifier, à son gré, le rapport entre les flux magnétiques et entre les rendements maxima, aux deux nombres de pôles. Dans le cas de la connexion montrée à la figure 3, un condensateur éventuel de fonctionnement /e/ ne serait pas entièrement court-circuité par le commutateur /f/, pour le nombre de pôles le plus faible, comme à la figure 2, ce qui n'est pas non plus d'une nécessité directe.
Comme mentionné, pour la disposition montrée à la figure 3, pour le nombre de pôles le plus faible, quelques parties seulement des enroulements auxiliaires /c/ et /d/ sont connectées en série avec les deux parties /a/ et/b/ de l'enroulement principal, tandis que les parties restantes ne sont utilisées que comme parties de l'enroulement de démarrage, pour le nombre de pôles le plus élevé. Par conséquent, ces dernières parties peuvent être avantageusement prévues avec un nombre de conducteurs par rainure plus élevé qu'aux autres parties de l'enroulement auxiliaire qui peuvent être couplées en série avec l'enroulement principal.
De ce fait, pour le nombre de pôles le plus élevé, le nombre de spires de l'enroulement auxiliaire est augmenté, de telle manière que, pour un moment de démarrage déterminé, la capacité nécessaire du condensateur est plus faible.
La figure 4 montre cette disposition, où /a/ et/b/ représentent les deux parties de l'enroulement principal, tandis que /c1/,/c2/, /dl/ et /d2/ figurent les quatre: parties de l'enroulement auxiliaire, desquelles /c2/ et /d2/ sont prévues avec un nombre de conducterus par rainure plus élevé que /ci/ et /d1/. Les repères /el/ et /e2/ figurent deux condensateurs couplés en série, qui peuvent rester connectés pendant la marche, et /i/ représente un condensateur pour le démarrage qui, si nécessaire, peut être déconnecté par après au moyen du commutateur /j/. Les repères /f/ et /g/ figurent les commutateurs nécessaires à l'inversion de pôles et/h/ représente le réseau.
Etant donné que les enroulements auxiliaires /c/ et/d/ pris comme un tout sont, peur le nombre de pôles le plus élevé, en quadrature magnétique par rapport aux enroulements principaux /a/ et /b/, /c/ et /d/, pour le nombre de pôles le plus faible et pour le même nombre de conducteurs par rainure, ne sont déplacés que de 45 en phase par rapport aux enroulements principaux /a/ et /b/. Si maintenant, comme montré à la figure 4, on divise chaque moitié de l'enroulement auxiliaire en deux parties différentes, on peut en même temps disposer magnétiquement ces parties de manière que /ci et /dl/ pris pratiquement soient en phase avec les enroulements principaux, tandis que /c2/ et /d2/ pris pratiquement, pour le nombre de pôles le plus faible, soient en quadrature magnétique par rappprt aux enroulements principaux.
Etant donné que, de plus /c2/ et /d2/ peuvent être prévus avec un nombre de conducteurs plus élevé par rainure, ils sont appropriés comme enroulement de démarrage pour le nombre de pôles le plus faible,ce qui, en partie, facilite le passage du moteur de la vitesse la plus faible à la vitesse la plus grande, et en partie, rend possible le démarrage du moteur, au nombre de p&les- le plus faible. Dans ce but, le condensateur /e/ est divisé en deux parties qui se trouvent en série au nombre de pôles le plus élevé et en parallèle au nombre de pôles le plus faible, ces
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condensteurs pouvant être utilisés pour le démarrage, pour les deux nombres de poles.
La figure 5 représente une disposition similaire ; donné toutefois que celle-ci est destinée à un moteur réversible, les enroulements auxiliaires/c/ et/d/ sont situés à côté l'un de l'autre, de telle sorte que, en cas d'inversion du sens de rotation, on peut utiliser l'enroulement auxiliaire au lieu de l'enroulement principal, ce qui bien entendu aurait le même effet. Le repère /k/ figure un inverseur bipolaire habituel, qui sert à l'inversion de l'enroulement auxiliaire. /f/ et /g/ peuvent être réunis en un seul inverseur de pôles, et on peut utiliser pour ceci un inverseur de pôles triphasé ordinaire. De même, /k/ peut être réuni avec /f/ et /g/, et on peut utiliser dans ce but un inverseur de pôles triphasé réversible habituel à cinq positions.
La disposition décrite ci-avant ne requis@bt donc aucun commutateur de démarrage de construction spéciale, et est par conséquent bon marche
Les dispositions décrites ci-avant peuvent être mises en pratique aussi bien quand le rotor est court-circuité que quand il est prévu avec bagues, ou prévu comme moteur à répulsion avec un enroulement connecté à un commutateur court-cirouité par des balais.
REVENDICATIONS.
1. - Disposition pour l'inversion des enroulements de stator de moteurs monophasés pour des nombres de pôles dans le rapport de 1 à 2, caractérisée par le fait que l'enroulement principal tout comme l'enroulement auxiliaire sont constitués par deux parties égales /a/ et/b/ d'une part et/c/ et/d/ d'autre part, qui, pour le nombre de pôles le plus élevé, sont connectées séparément en série, et dont l'enroulement principal peut être utilisé comme enroulement de travail et l'enroulement auxiliaire, disposé dans le cas de ce nombre de pôles le plus élevé en quadrature magnétique par rapport à l'enroulement principal, utilisé pour le démarrage, tandis que, au nombre de pôles le plus faible, chaque partie de l'enroulement principal /a/ respectivement /b/ est connectée en série avec une partie ou toute la moitié de l'enroulement auxiliaire/c/ respectivement /d/,
les deux circuits ainsi obtenus étant connectés en parallèle et raccordés au réseau comme enroulement de travail.