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MACHINE POUR PULVERISER DIVERS MATERIAUX AVEC CHEMISE D'USURE.
Cette invention concerne une machine à pulvériser du type com- portant une chambre de forme générale cylindrique divisée en deux comparti- ments axialement espacés par un rotor, la partie de sortie de cette chambre étant munie d'au moins un groupe de doigts pulvériseurs à inter-action se oche- vauchant dans le sens axial, une rangée de doigts de chaque groupe étant sup- portée par le rotor, l'autre rangée étant supportée par la paroi fixe de ce côté de'la chambre,
ladite'paroi fixe étant munie d'un'.orifice de sortie à travers lequel'le matériau pulvérisé est évacué au moyend'un ventilateur
Du côté d'entrée du rotor et en principe dans la partie vestibu laire de la chambre se trouvent des marteaux rotatifs ou des organes équiva- lents qui broient ou dissocient les gros morceaux de matière divisée qui sont déversés dans la machine avant qu'ils ne contournent le bord du rotor pour gagner l'ouïe de sortie. Une machine bien connue de ce type est celle qui est connue en Grande Bretagne sous la marque déposée "ATRITOR". Un exem- ple d'une pareille machine est décrit et représenté dans le brevet français n 959.449 déposé le 8 Janvier 1948 au nom de la même Société.
On sait que le pourtour interne de cette chambre de forme généra- le cylindrique, qui est pourvue intérieurement de barres s'étèndant axiale- ment, est soumis à une usure provenant à la fois des particules relativement grosses qui se trouvent du côté d'entrée de la chambre et à un degré moindre des particules plus petites qui sont attaquées par les doigts pulvériseurs du côté d'entrée de la chambre. C'est la raison pour laquelle les techniciens ont pensé à munir la paroi cylindrique de la chambre d'une fourrure ou che- mise interne formée d'éléments courbes 'On fonte d'alliage "blanche" qui con-
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vient à l'application envisagée en ce sens qu'elle résiste bien à l'abrasion.
La pratique courante dans cette industrie a consisté à monter les éléments courbes de la fourrure protectrice directement sur l'enveloppe en acier.
Mais il faut en pareil cas se servir de pièces courbes et lourdres relativement.- très épaisses, afin d'éviter le risque d'usure d'une des parties en question et d'endommagement de l'enveloppe en acier. Il s'en suit que quand les barres s'étendant axialement sont suffisamment usées et que les parties intérieures doivent être remplacées, il faut mettre au rebut une quantité de métal relativement grandeo
Le but principal de l'invention est d'obvier à cette difficulté d'une manière très simple.
Il est connu, en outre, dans cette technique de munir le carter renfermant le ventilateur d'une fourrure ou chemise, ledit carter étant monté sur le corps ou bâti de la machine en vue de pouvoir exécuter un mouvement de pivotement permettant le remplacement de la fourrure en question.
Mais une pareille fourrure ou chemise est extrêmement lourde et difficile à remplacer. On perd ainsi un temps considérable pour la mise et le maintien en service du carter renfermant le ventilateur.
Un autre but de l'invention est de parer à cet autre inconvénient.
L'invention consiste essentiellement à utiliser des éléments de fourrure ou de chemise d'usure relativement légers et minces en forme de seg- ments de cylindre (soir pour garnir la chambre de forme générale cylindrique de la machine, soit pour garnir l'espace renfermant le ventilateur qui sont placés et maintenus en position au moyen de vis implantées axialement dans la paroi de la chambre et dont les extrémités sont engagées contre des rampes associées.-avec certaines parties de la fourrure ou chemise en question.
Suivant une autre caractéristiques de l'invention, la fourrure ou chemise garnissant la chambre de pulvérisation de la machine est formée d'éléments courbes minces et relativement légers qui sont maintenus contre des anneaux de montage (par exemple en fonte grise) supportés à leur tour par l'enveloppe. En pareil cas, les parties de la fourrure peuvent être munies de bosses externes à rampes coopérant avec les vis implantées axialement dans les anneaux de montage.
En ce qui concerne la fourrure ou chemise du carter du ventilateur de la machine, l'invention prévoit, en outre, une fourrure formée d'éléments minces et relativement légers en forme de segments de cylindre fa- çonnés sur un de {Leurs bords, de manière à s'engager contre les extrémités des vis implantées axialement.
Dans les dessins annexés :
La fig. 1 est une vue en coupe verticale de la partie supérieure de la chambre de pulvérisation d'une machine équipée d'une fourrure ou chemise d'usure telle que la prévoit l'invention.
La fig. 2 est une vue en .perspective d'un des éléments de la fourrure ou chemise en question.
La fig. 3 est une vue montrant une variante.
La fig. 4 est une vue montrant à une échelle bien plus petite et en élévation avec effet de perspective la chambre de pulvérisation ainsi que le carter du ventilateur après pivotement jusqu'à sa position ouverte pour permettre le remplacement des éléments de la fourrure ou chemise d'usure.
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La fige 5 est une vue en section droite dessinée à une échelle relativement grande du carter du ventilateur muni de quatre éléments de fourrure non standard à l'extrémité d'entrée de la volute.
La fig. 6 est une vue en coupe fragmentaire faite par la ligne
6-6 en figo 5.
La figo 7 est une vue en perspective d'un des éléments de la fourrure du carter du ventilateur tel qu'il est représenté dans la fig. 6.
Dans la construction que montrent les figs. 1 et 2, l'anneau de montage 12 (qui ne porte par les vis de support 13 implantées axiale- ment) est muni d'une courte bride radiale 14 s'étendant vers l'intérieur con- tre laquelle bute le bord adjacent 15 de 1-'élément courbe 16 de la fourrure ou chemise qui est poussé dans cette direction quand on serre la vis corres- pondante 13. Les éléments courbes de la fourrure ou chemise présentent un jeu axial à leurs autres extrémités 17 à partir de la paroi terminale voisi- ne 18 de la chambre de pulvérisation cylindrique, par exemple la paroi terminale placée du côté de sortie de la chambre.
Dans l'espace 19 compris entre les deux anneaux de montage monoblocs 12 et 20 et l'enveloppe en acier 21 chacun des éléments de la fourrure ou chemise est muni d'une console 22 formant bosse en forme de V dont les faces inclinées 23 et 23a convergent vers l'élément de la fourrureo C'est contre une de ces faces inclinées, celle désignée par 23 que les vis 13 s'engagent. Ces vis peuvent, le cas échéant, se terminer par des parties fuselées correspondantes comme représentéo
Grâce à cette construction, quand les éléments de la fourrure ouchemise sont en place, seuls les bords radiaux 15 et 17 de chacun courraient nécessiter un usinage.
Pour assurer un bon ajustement par aboutement entre un bord radial 15 de chacun des éléments de la fourrure et la bride radiale adjacente 14 de l'anneau de montage 12, il peut être désirable que ces bords radiaux soient usinés notamment par meulage. C'est là une particularité importante compte tenu de la nature très défectueuse de la fonte blanche.
Dans la pratique, il est facile d'assembler les éléments légers de la fourrure pour les ajuster dans la machine. On constate que ces éléments ont tendance à s'user du côté intérieur A du rotor 24 dans une plus grande mesure que du côté extérieur B. Aussi peut-il être utile, au bout d'un laps de temps prédétermi @é, de démonter la machine et d'inverser ou permuter chacun des éléments de la fourrure par pivotement sur 180 , afin que la partie nettement usée se trouve du côté externe, l'autre face radiale 17 de cha- cun des éléments de la fourrure venant alors buter contre la bride radiale 14 de l'anneau de montage 12, les vis 13 étant engagées contre les rampes 23a à inclinaisons opposées des bosses 22 solitaires des faces externes des éléments de la fourrure.
Il est également préférable que chacun des éléments de la fourrure ou chemise soit muni extérieurement de deux mamelons arrondis, plutôt aplatis 25, 25 espacés axialement qui constituent les seules parties de l'élément de la fourrure qui portent contre les pourtours internes des anneaux de montage. Ces mamelons facilitent, en effet. l'emploi de pièces en fonte d'alliage "blanche" moulées non usinées pour constituer les éléments de la fourrure ou bien de pièces moulées n'ayant été usinées que par meulage de leurs bords radiaux.
Ainsi en utilisant des pièces moulées en fonte "blanche" relativement légère supportées par la coque ou enveloppe en acier et en prévoyant des anneaux de montage en fonte grise moulée, les éléments 16 de la fourrure peuvent être aisément manipulés et mis en position. Quand ils doivent être
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mis au rebut, les déchets de métal qui en résultent sont bien Geins impor- tants que dans le cas de fourrures "blanche" plus épaisses. ON se rappéllera ici, en effet, que la durée utile de la fourrure est fonction des barres s'étendant axialement'(dont l'une est visible en 27) sur son pourtour.
Grâce à la légèreté des éléments de fourrure que prévoit l'invention, si on les laissait trop longtemps dans la machine et qu'un trou se produisit dedans par suite de l'usure, la matière en cours de traitement attaquerait la face postérieure des anneaux de montage en fonte grise moulée et non pas l'enveloppe en acier. En conséquence grâce aux éléments minces en fonte qui constituent la fourrure que prévoit l'invention, il n'y a probablement que la moitié environ de la quantité de métal qui est mise au rebut par comparaison avec les déchets provenant des fourrures ou garnitures en fonte" "blanche@" connues formées d'éléments courbes et probablement un quart environ seulement par comparaison avec une fourrure circonférentielle complète.
En outre, la possibilité d'inverser les minces éléments de la fourrure de 1800 comme décrit dans ce qui précède augmente la longévité de l'équipement.
Dans la fig. 1 sont représentées des plaques d'usure 28 et 29 respectivement fixées par des vis aux parois fixes adjacentes de la chambre de pulvérisation. Pour permettre un accès aux vis externes 30 implantées dans la plaque d'usure 28, la bride 14 de l'anneau de montage 12 est coupée d'une fente comme représenté.
La construction que montre la fig. 3 a été dessinée à peu près à la même échelle que la fig. 1 ; elle suppose le cas d'une machine à pulvériser plus petite. Les mènes organes portent ici les mêmes numéros de référence que précédemment. La principale différence réside dans ce fait que les éléments 16 de la fourrure s'étendent sensiblement sur la même distance que l'espace compris entre les parois fixes de la chambre de pulvérisation.
Des plaques d'usure 32 sont fixées aux parois par des vis (non représentées) et s'étendent radialement vers l'intérieur des bords latéraux des éléments de la fourrure.
Comme représenté dans les figs. 4 à 7, -la flasque latéral 34 du carter du ventilateur qui est voisin de la paroi 18 de la chambre de pulvé- risation est articulé-en 35 pour pouvoir pivoter autour d'un axe verticale afin de permettre la mise ou le maintien en service de la fourrure du carters du ventilateur quand se manifeste de l(usure. La fig. 7 montre séparément un élément de fourrure 36 pourvu de trois saillies externes 37 pour l'enga@- gement du carter 38 de la chambre du ventilateur. Sur un bord, les éléments 3 ,,de la fourrure portant des languettes saillantes 39 s'étendant latéralement ; l'autre bord présente une rampe engageable par une vis 41 implantée axialement en vue de la mise en place correcte.
Gomme on le voit par la fig. 6, des rainures sont pratiquées,'dans la paroi de la chambre du ventilateur sur chacun-des borls des éléments de la fourrure. Ces rainures sont délimitées sur Les bords internes des éléments de la fourrure par des plaques d'usure 41. Des moyens sont prévus, à l'extrémité d'entrée de la volute, pour que la partie principale des éléments de la fourrure ou chemise soit introduite à tour de rôle dans les rainures, puis coulisse le long des rainures aussi loin que cela est nécessajr e, après quoi les vis de support 40 sont serrées pour assurer la mise en place correcte des éléments de la fourrure.
Quand la plupart des éléments de la fourrure ont été adaptés ainsi qu'il vient d'être décrit, on fixe des éléments 42, 42 de forme spéciale de la fourrure à l'extrémité d'entrée de la volute de toute manière convenable, ce. qui assure le mise en place correcte des éléments de cette fourrure.
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