BE525857A - - Google Patents

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BE525857A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B03SEPARATION OF SOLID MATERIALS USING LIQUIDS OR USING PNEUMATIC TABLES OR JIGS; MAGNETIC OR ELECTROSTATIC SEPARATION OF SOLID MATERIALS FROM SOLID MATERIALS OR FLUIDS; SEPARATION BY HIGH-VOLTAGE ELECTRIC FIELDS
    • B03BSEPARATING SOLID MATERIALS USING LIQUIDS OR USING PNEUMATIC TABLES OR JIGS
    • B03B11/00Feed or discharge devices integral with washing or wet-separating equipment
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
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    • B03BSEPARATING SOLID MATERIALS USING LIQUIDS OR USING PNEUMATIC TABLES OR JIGS
    • B03B5/00Washing granular, powdered or lumpy materials; Wet separating
    • B03B5/28Washing granular, powdered or lumpy materials; Wet separating by sink-float separation
    • B03B5/30Washing granular, powdered or lumpy materials; Wet separating by sink-float separation using heavy liquids or suspensions
    • B03B5/36Devices therefor, other than using centrifugal force

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  • Separation Of Solids By Using Liquids Or Pneumatic Power (AREA)

Description


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   PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX PROCEDES ET DISPOSITIFS POUR SEPARER
DES MATIERES SOLIDES AYANT DES POIDS SPECIFIQUES DIFFERENTS PAR LA
METHODE DE FLOTTATION. 



   L'invention est relative à un procédé pour séparer des   partiau-   les de minerais et de gangues ou d'autres mélanges de matières formés par des particules ayant des poids spécifiques différents, par la méthode de flottation, à l'aide d'un lit constitué par des particules solides et assez finement divisées, qui ont un poids spécifique approprié et qui sont mélangées avec un peu d'eau ou un autre liquide afin que le milieu, formant le lit, ait à peu près la même consistance que du sable qui coule facilement, le lit avec son contenu en eau ayant une densité qui est comprise avantageusement entre le poids spécifique du minerai et celui des gangues.

   La séparation se fait dans une rigole appropriée, qui est assez large et inaimée ou horizontale et qui est soumise, de manière telle à des secousses ou vibrations que le milieu formant le lit et le mélange des matières à séparer, qui sont tous deux déversés dans la rigole à proximité d'une extrémité de celle-ci, avancent vers l'antre extrémité. Par le passage dans la rigole, on obtient, dans des conditions appropriées, une scission telle du mélange des matières à séparer que les particules qui ont un poids spécifique plus élevé que la densité qui règne dans le lit, s'accumulent sur le fond de la rigole alors que les particules, qui ont un poids spécifique moindre que la densité, qui règne dans le lit, montent dans celui-ci. 



   Comme expliqué davantage ci-après, on peut obtenir, dans certaines conditions, une répartition sensiblement uniforme même si la densité du lit est un peu inférieure au poids spécifique du constituant plus léger du mélange de matières à séparer. A proximité de la sortie de la rigole, il se produit alors une scission entre les courants de matières qui passent dans la rigole sous la forme de deux ou éventuellement plus de deux couches qui sont distinctes entre elles et qui peuvent être recueillies séparément. 



  La scission en couches peut se faire, par exemple, en établissant une tôle 

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 séparatrice, qui a la même largeur que la rigole, parallèlement au fond de celle-ci et à un niveau approprié au-dessus dudit fondo En prolongeant la tôle séparatrice et les parois latérales de la rigole un peu au-delà du fond de la rigole, on obtient que les couches de matières puissent être prélevées, au-dessus et en dessous de la tôle séparatrice, hors de la ri- gole en des endroits qui sont séparés l'un de l'autre dans le sens longi- tudinal de la rigoleo Si l'on désire scinder le courant de matières en plus de deux couches, on peut adopter évidemment, suivant le même principe, plusieurs tôles séparatrices.

   Un avantage important, obtenu à l'aide de ce dispositif, réside dans le fait qu'il est aisé, en ayant recours à des dispositifs mécaniques connus, de régler la position vers le haut ou vers le bas des tôles logées dans la rigole afin que l'on puisse adapter l'é- paisseur des différentes couches à la composition du courant de matières. 



  Au lieu de prélever la couche inférieure et la couche supérieure en des endroits séparés l'un de l'autre dans la direction longitudinale de la ri- gole, il est désirable, dans bien des cas, de faire couler les couches l'une à côté de l'autre dans la   rigoleo   Ceci peut être obtenu en prolon- geant la tôle séparatrice, dans le sens de l'écoulement, sous la forme d'une plaque de guidage qui dirige la couche supérieure vers un côté de la rigole et la couche inférieure vers l'autre côté de celle-ci. La tôle de séparation, qui, au début est horizontale, se raccorde alors progres-   sivement à une cloison séparatrice verticale, qui subdivise la rigole suivant sa longueur.

   La meme scission peut également être obtenue à l'ai-   de d'un dispositif à plaques de guidage dont le principe est analogue à celui appliqué dans le crible pneumatique de   Hooper.   En principe, on peut d'ailleurs adopter en général le même dispositif qui est utilisé dansles machines à cribler des granules grossiers pour séparer les différentes couches les unes des autres. 



   Le milieu constituant le lit, est alors séparé des matières qui ont été scindées, par exemple par tamisage avec rinçage par de l'eau, après quoi on déshydrate le milieu et on le ramène vers l'entrée de la ri- gole séparatrice, ces deux dernières opérations se faisant avantageuse- ment à l'aide d'un classeur mécanique, par exemple du type hélicoïdal. 



  Avant la deshydratation, on doit, toutefois, d'une manière générale, sou- mettre une partie du milieu, destiné à former le lit, à une opération de nettoyage par laquelle les particules étrangères, qui ont pénétré dans ledit milieu pendant la séparation, sont enlevéeso Ceci est nécessaire afin que la densité du lit reste à peu près constante. 



   Afin que la séparation des particules lourdes d'avec les parti- cules légères puisse se faire aussi rapidement que possible dans la rigole séparatrice, ce qui est désirable du point de vue du rendement, le frotte- ment interne dans le lit doit être aussi réduit que possible. Les facteurs, qui influencent d'une manière appréciable cet effet, sont la forme et la granulométrie des particules qui constituent le milieu formant le lit, la porosité du lit,   c'est-à-dire   la partie relative du volume du lit qui n'est pas occupée par des particules solides, ainsi que l'intensité et la direc- tion des vibrations. Les particules, qui constituent le milieu du lit, doi- vent évidemment être aussi sphérique que possible.

   Ce facteur n'a toute- fois, en pratique, une importance moindre qu'on pourrait l'admettre à pre- mière vue, car les particules, même si elles ont une forme assez   irrégu-   lière au moment où elles sont ajoutées au milieu, acquièrent, en général, assez rapidement une forme relativement sphérique par usure. Jusqu'à une certaine limite, une granulométrie accrue des particules parait procurer au lit une meilleure mobilité. Des dimensions trop petites pour les parti- cules, du milieu formant le lit, doivent également être évitées pour la raison que ces particules se déposent trop lentement et sont, par consé- quent, entraînées à l'état de suspension. Une granulométrie appropriée pour les particules du milieu formant le lit, est avantageusement comprise entre 0,05 et 5 mm.

   En général, on ne dispose pas de particules dont les 

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 granulométries s'étendent sur tout cet intervalle. La limite inférieure   de la granulométrie se règle d'elle-même pour la raison que les particules trop fines sont entraînées en étant en suspension alors que la limite   supérieure dépend, jusqu'à un certain degré, des détails de la mise en oeuvre du procédé. La porosité du lit ne donne, comme telle, aucune indi- cation concernant le frottement interne dans le lit. Un facteur, qui donne de meilleurs renseignements à ce sujet, est la différence entre la porosi- té effective du lit et la porosité la plus basse que le lit peut avoir. 



   Plus cette différence est petite et plus le frottement interne est grand. 



   La porosité la plus basse, que le lit peut avoir, dépend essentiellement de la forme et de la répartition des grosseurs des particules du milieu formant le lit. C'est ainsi, par exemple, que des particules arrondies procurent une porosité moindre que les particules polyédriques et inéga- les. De même, des particules ayant des grosseurs différentes procurent une porosité moindre que les particules de même grosseur. Par suite des vi- brations auxquelles le lit, qui se trouve dans la rigole séparatrice, est exposé, ce lit a tendance à devenir plus dense, ce qui expulse hors du lit l'excédent de liquide, qui se trouve dans le milieu formant le lit, quand celui-ci est déversé dans la rigole. Les vibrations ont également pour effet que le lit reste, malgré cela, aisément mobile.

   En général, on doit, toutefois , faire intervenir des dispositions particulières pour éviter que le lit devienne trop dense ou pour remuer le lite tout au moins pen- dant de courts intervalles, pour le rendre moins compact car sans cela la séparation des matières se fait trop lentement. Ceci peut être obtenu, par exemple, en projetant le liquide avec une grande force sur le lit depuis le haut ou en refoulant le liquide, depuis le bas, à travers le lit, ce qui peut se faire d'une manière continue ou intermittente. On peut également alternativement refouler un mélange du liquide et de la matière, constituant le lit, vers le haut à travers celui-ci et aspirer à nouveau ce mélange à travers le   lit.   Finalement, on peut combiner les trois méthodes susindiquées.

   La deuxième méthode présente l'avantage qu'el- le permet d'obtenir, jusqu'à un certain degré, un réglage de la densité du lit. Des essais ont montré, en effet, que lorsqu'on refoule un liqui- de à travers un lit et que le liquide a une vitesse d'écoulement réduite, le lit conserve à peu près la même porosité qu'il avait au début bien que sa mobilité devienne un peu plus grande. Si l'on augmente la vitesse d'é- coulement, on obtient une limite plus ou moins nette pour laquelle le lit devient rapidement très mobile. On dit alors que le lit est devenu fluide. 



  Ce lit, rendu fluide, est stable dans une certaine zone de vitesse. Si la vitesse augmente au-delà de cette zone, les particules du lit commencent à suivre le courant du liquide et le lit se transforme en une suspension. 



  Dans la zone de vitesse, dans laquelle existe le lit rendu fluide, la po- rosité du lit augmente, à peu près suivant une fonction linéaire, avec la vitesse d'écoulement du liquide. Dans cette zone, la porosité du lit peut varier entre environ 0,4 et environ 0,5 à condition que la matière, consti- tuant le lit, soit formée par des particules quelque peu arrondies. En pra- tique, on peut rendre le lit fluide en perforant complètement ou partielle- ment le fond de la rigole, les trous ne pouvant, bien entendu, pas être tellement grands que la partie principale des particules du milieu, formant le lit, puisse traverser ces trous.

   On place sous la partie perforée de la rigole un récipient, ouvert vers le haut, dans lequel le liquide est intro-   duit.,   à l'aide d'un tuyau en caoutchouc, un robinet réglable et un tube, depuis un réservoir plus grand qui est établi, à un niveau approprié, au- dessus du lit et dans lequel le niveau du liquide est maintenu constant à l'aide d'un robinet commandé par un flotteur. La vitesse d'écoulement du liquide à travers le lit peut être réglée simplement en se servant du robi- net réglable susdit. Si l'on veut que le courant du liquide agisse d'une manière intermittente, ce qui, dans certains cas présente des avantages, on peut obtenir cet effet comme dans les cribles à pulsations   (Richards,   Pan American). 

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   La méthode, suivant laquelle le lit est   remué   d'une manière in-   termittente,   en refoulant et en aspirant alternativement un mélange du liquide et de la matière constituant le lit, à travers le lit, présente l'avantage qu'il n'est alors plus nécessaire que le lit ait une densité supérieure au poids spécifique du constituant le plus léger du mélange des matières à séparer puisque, en tout cas, les particules du mélange de matières se groupent, en substance, de manière telle suivant des couches dans le lit que les particules, qui ont le poids spécifique le plus élevé, viennent se placer sur le fond de la rigole et que celles qui sont plus   légè=   res, se placent en haut du lit en raison de l'effet de criblage ainsi produit.

   Les conditions sont, toutefois, notablement plus favorables que dans un crible ordinaire pour la raison que le milieu, formant le lit, sert comme liquide agissant par gravité pour la séparation. Une séparation entièrement satisfaisante n'est toutefois obtenue, même dans ce cas, que lorsque la densité du lit est comprise entre les poids spécifiques des constituants à séparer. Une méthode appropriée pour obtenir, d'une manière pratique, des écoulements dirigés alternativement vers le haut et le bas à travers le lit, consiste à perforer le fond de la rigole de la manière indiquée plus haut et à placer une cuve, ouverte vers le haut, sous cette partie perforée. Il est alors avantageux de constituer le fond de la rigole par des grilles transversales, placées obliquement, par exemple des grilles Schubert que l'on utilise pour des cribles.

   En effet, le courant, orienté vers le haut, présente alors également une composante horizontale qui contribue à faire avancer le lit en même temps qu'elle favorise la formation d'une couche uniformément horizontale dans le lit. Le courant peut être produit à l'aide d'un ou de plusieurs récipients de forme appropriée, en caoutchouc ou en une autre matière élastique. Ces récipients sont placés dans la cuve susdite sous le fond perforé de la rigole et ils sont reliés alternativement, à l'aide d'un distributeur rotatif, à une conduite d'air comprimé et à l'air libre ou à une conduite à dépression. 



  Les dispositifs, proposés ci-dessus pour obtenir alternativement des écoulements vers le haut et le bas   à   travers le lit sont déjà connus pour des cribles (Conset)o En principe, on peut, évidemment, utiliser d'autres dispositifs ou constructions connus pour des cribles, bien qu'en général on doive y apporter de légères modifications qui résultent du fait que la rigole séparatrice n'est pas fixe mais est soumise à des vibrations. 



   Les avantages, obtenus par l'application du procédé qui fait l'objet de l'invention, à la flottation et comparativement aux méthodes actuellement en usage, résident avant tout dans le fait que l'on peut faire intervenir un nombre moindre de machines et que celles-ci sont plus simples, comme montré ci-après en se référant à un exemple pratique. Par ailleurs, on peut effectuer la séparation avec un poids spécifique notablement plus élevé qu'auparavant ou quand on désire que la séparation se fasse avec le même poids spécifique qu'auparavant, on peut utiliser un matériau plus léger et, par conséquent, plus économique pour la préparation du milieu formant le lit. Les méthodes, utilisées jusqu'ici d'une manière générale pour la flottation, impliquaient, en effet, que la séparation se faisait dans une suspension relativement très fluide.

   Ceci signifie que, dans la pratique, la teneur en particules lourdes dans le milieu peut dépasser à peine   40%   en volume. Il résulte de ce qui précède que l'on peut conserver dans le lit une teneur d'environ 60% en volume de particules solides. Pour la pratique usuelle, adoptée pour l'enrichissement par flottation de matières plus lourdes, les constituants solides du milieu sont formés ordinairement par du ferro-silicium avec environ 15% de silicium ou par de la magnétite ou par un mélange de ces deux substances. La raison pour laquelle on préfère précisément ces substances réside avant tout dans le fait qu'elles peuvent être récupérées et purifiées aisément en raison de leurs propriétés magnétiques.

   Comme le problème de la purification et la récupération du milieu, pour le procédé selon l'invention et pour les procédés actuellement en usage, est en principe le même, les substances 

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 susindiquées conviennent également pour constituer le lit. Pour les métho- des, actuellement appliquées, on peut adopter pour le milieu des densités qui sont à peine supérieures à environ 2,6 quand on n'utilise que la magné- tite et à environ 3,4 quand on n'a recours qu'au ferrosilicium.

   Pour la mise en oeuvre de l'invention, on peut maintenir la densité du lit à une valeur allant jusque environ 3,4 quand on utilise la magnétite et jusque environ 4,5 quand on se sert de ferrosilicium, Cette particularité a une importance pratique très grande pour l'enrichissement par flottation des minerais de fer contenant de la magnétite pour lesquels, si l'on veut ob- tenir un produit convenable, la séparation exige un poids spécifique de
3,0 à 3,4. Selon la pratique, actuellement en usage,on est donc obligé d'utiliser un milieu au ferrosilicium. Comme la magnétite, qui provient du minerai, suit le ferrosilicium lors de la purification et s'enrichit dans le milieu, il devient impossible de conserver la densité du milieu si l'on ne fait pas intervenir des dispositions particulières pour sépa- rer le ferrosilicium de la magnétite.

   Jusqu'ici, on n'est parvenu à ré- soudre ce problème que dans le cas où la teneur en magnétite du minerai était relativement faible et, dans le cas où le minerai était dur et non friable, en prévoyant un circuit purificateur supplémentaire pour le mi- lieu en vue de séparer, dans ce circuit, le ferrosilicium de la magnétite à l'aide de tables oscillantes ou par flottation. Pour le procédé, qui fait l'objet de l'invention, ce problème ne se présente d'aucune fagon pour la raison que l'on peut utiliser un milieu constitué par de la magnétite pure. 



   On a essayé souvent, par des modifications des procédés actuellement en usage, d'utiliser les constituants lourds du minerai lui-même pour la production d'une suspension pour l'enrichissement des minerais par flottation. Ceci n'a réussi, toutefois, que dans des cas exceptionnels particuliers car les matières inorganiques, formant les minerais, sont rarement assez lourdes pour qu'on puisse, à l'aide de ces matières, former une suspension qui coule en quelque sorte aisément et qui a une densité suffisamment élevée pour que les pierres des gangues puissent flotter sur cette suspension. Par le procédé en question, on évite généralement cette difficulté car une densité notablement plus élevée peut être conservée dans un lit plutôt que dans une suspension. 



   Le dessin ci-annexé montre, à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'invention. 



   Les figs 1 et 2 montrent, respectivement en coupe verticale et en plan, un mode de réalisation d'une rigole séparatrice et d'un tamis laveur raccordé à celle-ci. 



   Les figs 3 et 4 montrent, semblablement, une variante de ce mode de réalisation. 



   Les figs 5,6 et 7 sont, respectivement, des coupes transversales suivant   5-5,  6-6 et 7-7 du dispositif montré sur la fig. 4. 



   La fig. 8 montre, en plan schématique, un arrangement approprié d'appareils pour obtenir la séparation à l'aide d'un lit formé par un milieu magnétique. 



   La figo 9 montre, semblablement, un autre arrangement d'appareils pour la séparation d'un mélange de matières, dans le cas où les particules lourdes et à grains fins du mélange forment elles-mêmes le milieu du lit. 



   La rigole séparatrice, montrée sur les figs 1 et 2, est ouverte en haut et à son extrémité de droite. Elle comporte un fond plat 1 et des parois verticales sur les côtés 2 et à son extrémité de gauche. Les matières à séparer sont introduites dans la rigole à son extrémité de gauche et sont débitées à l'extrémité de droite où elles sont recueillies par le tamis   la-   veur 4. A cette extrémité de droite, on fait comporter à la rigole une tôle 

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 séparatrice 5 , parallèle au fond 1, qui s'étend transversalement sur toute la largeur de la rigole. Cette tôle 5 est établie à mi-hauteur à peu près de la rigole et sa position en hauteur est avantageusement réglable.

   Le tamis laveur 4 a la forme d'une rigole qui est séparée en deux parties par' une cloison verticale 6,qui se trouve en dessous du bord extérieur de la tôle séparatrice 5, de sorte que la couche de matières,qui passe sur-cette tôle, puisse être déversée dans la rainure de droite 7 alors que la couche de matières inférieure peut s'écouler dans la rainure de gauche 8. A cet effet, on a découpé la partie avant du fond 1 de la rigole séparatrice dé manière à former une ouverture à travers laquelle les matières peuvent tomber dans la rainure 8. Le fond 1 de la rigole séparatrice est avantageusement perforé et une cuve 3, ouverte en haut, est placée directement sous la partie perforée de la rigole pour fournir du liquide au lit de la manière indiquée plus haut. 



   Pour le mode de réalisation, montré sur les figs 3 et 4, on a recours à une paroi de guidage à l'aide de laquelle les deux couches de matières peuvent être dirigées vers des endroits différents, transversalement par rapport à la rigole séparatrice. La paroi de guidage est constituée par une tôle courbée 9 qui est agencée de manière telle qu'elle puisse former à la fois la tôle par laquelle on obtient la séparation des matières en une couche supérieure et en une couche inférieure. Le 'bord 10 de la tôle 9, qui se trouve du côté de l'arrivée des matières, s'étend horizontalement et transversalement dans la rigole séparatrice 1,2 à mi-hauteur de la couche de matières.

   Les bords de la tôle sont courbés de manière à former des ailettes 11, 12 dont une, 11 est orientée vers le bas et l'autre, 12, vers le haut, comme visible sur la fig.   5.   Ces deux ailettes convergent vers l'extrémité externe de la paroi de guidage, comme-visible sur les figs 4 et 6, et se réunissent à cette extrémité pour former une cloison verticale 11, 12 (fig.   7).   Les deux couches de matières quittent la rigole séparatrice sous la forme de deux boudins qui s'écoulent l'un   à   côté de l'autre et dont chacun a une largeur égale à la semi-largeur de la rigole mais en ayant la même hauteur que celle-ci. Ces boudins peuvent être dirigés, de cette manière, vers un tamis laveur 4 dont les rainures 7 et 8 sont orientées dans la meme direction que la rigole séparatrice 1,2. 



  Le tamis laveur peut alors être raccordé directement à la rigole séparatrice et peut, éventuellement, être un prolongement de celle-ci en comportant une cloison séparatrice 6. 



   Sur la fig. 8, on désigne par 13 une trémie contenant les matières à séparer. Celles-ci sont avantageusement broyées   jusqu'à   avoir une granulométrie inférieure à environ 60 mm. Les matières sont amenées, d'une manière continue, depuis la trémie 13 et à l'aide   du   transporteur 14, sur le tamis laveur 15 par lequel les particules, inférieures à 5 mm, sont enlevéeso Du moment que les matières ont une granulométrie supérieure à 5 mm, elles sent admises dans la rigole séparatrice 16 à laquelle on amène également les substances déshydratées, destinées à former le lit et débitées par les appareils classeurs 17 et 18.

   Le milieu susdit est, avantageusement, introduit tout au bout de la rainure séparatrice alors que les matières à séparer sont déversées un peu plus loin vers l'intérieur dans la rigole afin que le lit ait le temps de se former avant que les matières à séparer soient introduites dans la rigole. Dans ce cas, on utilise un milieu magnétite pour le lit (magnétite ou ferrosilicium avec 15 % de Si) dont la granulométrie la plus grande est plus petite que la granulométrie la plus petite des matières à séparer.

   La rigole séparatrice correspond à celle des figs 3 à 7 et elle comporte une paroi de guidage pour la scission des   cou-   rants de matières et par laquelle la partie inférieure du lit, en même temps que les particules plus lourdes, sont déviées vers la gauche de la rigole alors que la partie supérieure du lit, en même temps que les particules plus légères, sont déviées vers la droite de la rigole. Les deux courants de matières, ainsi obtenus, passent de la rigole séparatrice sur le tamis 

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 laveur 19 qui est séparé en deux parties par une cloison séparatrice. Les' mailles du tamis laveur ont des dimensions telles qu'elles laissent passer les particules du milieu formant le lit, mais non pas les particules des matières à séparer.

   Le milieu est ainsi enlevé du tamis par rinçage, après quoi le produit lourd final s'écoule en 20 et le produit léger final en   21.   



  Le milieu, formant le lit, qui est dilué par l'eau de ringage et qui est débité par le tamis laveur, s'écoule en plus grande partie directement dans les classeurs hélicoïdaux 17 et 18. Une partie de ce milieu, qui est obtenue du côté du tamis laveur où le produit léger est traité, doit d'abord traverser un séparateur magnétique 22. A l'aide de ce séparateur, on enlève du milieu les particules non magnétiques provenant des matières traitées. Comme le milieu formant le lit des produits légers est soumis ainsi à une séparation magnétique, on obtient avant tout l'enlèvement des particules légères et non magnétiques, provenant des matières, ce qui est avantageux car ces particules diminuent la densité du lit. Le produit non magnétique, sortant du séparateur, est traité avantageusement en même temps que les matières qui ont passé sur le tamis laveur 15.

   Les liquides qui s'écoulent hors des appareils classeurs sont recueillis à partir de ceux-ci, comme indiqué par les flèches 23 et 24,et sont utilisés, directement ou après que les boues ont été séparées, comme eaux de rinçage sur les tamis laveurs. 



   On peut évidemment prévoir des modifications pour le schéma de principe décrit ci-dessus. Il n'est, par exemple, pas nécessaire que les matières, ayant une granulométrie inférieure à 5   mm,   soient enlevées avant la séparation. Tout le milieu, qui a passé sur la partie droite du tamis laveur 19 où le produit léger est enlevé par lavage, doit, dans ce cas, être purifié magnétiquement avant de pouvoir pénétrer dans le dispositif classeur 6. En général, il n'est toutefois pas nécessaire de purifier le milieu qui a passé surla partie gauche du tamis laveur, où les produits lourds sont lavés jusqu'à être propres, car les impuretés qui généralement suivent le milieu en cet endroit sont tellement lourdes que le lit acquiert malgré cela une densité suffisante.

   Comme expliqué plus haut, il est également possible d'adopter d'autres dispositifs pour la scission du lit en plusieurs couches, par exemple à l'aide de toles séparatrices horizontales analogues à celles des figs 1 et 2. Les classeurs mécaniques peuvent également être remplacés par des pompes et des épaississeurs. 



   Pour le dispositif montré sur la fig. 9 et pour lequel, comme déjà dit, les particules lourdes et à fins grains de la matière elle-même forment le milieu constituant le lit, on introduit avantageusement la matière, broyée jusqu'à avoir une granulométrie inférieure à 60 mm, hors de la trémie 13 et à l'aide du transporteur 14 dans la rigole séparatrice 16 dans laquelle on introduit une certaine quantité du milieu déshydraté des appareils classeurs 17 et   18.   Comme le milieu fourni par le classeur 17 a une densité notablement plus grande que celui provenant du classeur   18,   pour la raison expliquée ci-après, l'alimentation de la rigole de séparation se fait de manière telle que le milieu, provenant du classeur 17, soit introduit d'abord.

   Ensuite, on admet les matières à séparer et immédiatement après, on amène le milieu provenant du classeur 18, un peu plus loin à l'intérieur de la rigole où le lit s'est entretemps formé. Au cours du passage dans la rigole, seules les particules lourdes peuvent descendre en pénétrant dans la couche inférieure lourde du lit alors que les particules plus légères restent dans la couche supérieure et légère du lit. Dans la zone limite entre les deux couches s'accumule une partie des particules plus lourdes, à grains fins, en même temps qu'une partie de particules légères et grossières. A l'aide de la paroi de guidage on amène, à la fin de la rigole, la couche supérieure légère vers la partie de droite de la rigole alors que la couche inférieure lourde est déviée vers le côté gauche de la rigole.

   La couche limite, dont question plus haut, est évacuée en même temps 

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 que la couche supérieure. Chacun de ces deux produits aboutit au côté correspondant du tamis laveur 19, en deux parties,   où   les matières à grains fins sont enlevées par rinçage, ces matières s'écoulant ensuite dans les appareils   17   et 18, comme indiqué sur la fig. 9. Quand on veut ramener dans la rigole séparatrice les particules lourdes et à grains fins, qui sont parvenues dans la couche supérieure, tout en s'arrangeant autant que possible pour que les particules légères soient empêchées de suivre, on utilise avantageusement un treillis à mailles relativement fines à droite du tamis laveur afin que le produit léger puisse être enlevé aisément par lavage. 



  Par contre, sur le côté de   gauche   du tamis laveur, on doit utiliser un treillis à mailles relativement grossières afin que l'on dispose toujours d'une quantité suffisante de la matière lourde du milieu   formant   le lit. 



  Des grandeurs de mailles appropriées correspondent à environ 4 mm à gauche du tamis laveur et à environ 2 mm à droite de celui-ci. La matière, qui ne traverse pas le tamis, forme le produit final. Sur la fig. 9, on désigne par 20 la sortie du produit lourd final et par 21 celle du produit léger final, en aval du tamis laveur 19. Comme on introduit constamment, pour le traitement, de la nouvelle matière pour constituer le milieu formant le lit, en même temps que les matières à séparer, on 'peut prélever une petite partie du milieu lourd, qui est refoulé hélicoïdalement vers le haut dans le classeur   17,   comme produit lourd final, comme montré en 25 sur la fig. 9. Les matières qui débordent hors des classeurs 17 et 18 sont amenées aux épaississeurs Dorr 26 et 27.

   Le liquide qui déborde hors de ces épaississeurs est réutilisé, avantageusement, comme eau de rinçage pour le traitement. Les matières, qui sortent en 28 et 29 par les fonds des épaississeurs , peuvent, au besoin être acceptées comme produits finaux après une deshydratation plus poussée, les matières débitées en 28 contenant, principalement, des particules lourdes alors que celles, fournies en   29,   contiennent surtout des particules légères. Si possible, on doit toutefois soumettre ces matières à une purification par une   entre   méthode   d'enrichissement,   par exemple par flottation. 



   Gomme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs 'déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement indiqués ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS. l.- Procédé pour séparer du minerai brut broyé ou dès-matières analogues qui contiennent des particules ayant des poids spécifiques différents, telles que du minerai et des gangues, par la méthode de flottation, les matières à séparer étant mélangées avec un milieu auxiliaire qui, de pair avec les matières susdites, est soumis à des vibrations, ce milieu étant constitué par une substance, à grains relativement fins, qui,est mélangée à de l'eau ou à un autre liquide et ce milieu ayant avantageusement une densité comprise entre le poids spécifique du minerai et-le poids spécifique des gangues, caractérisé par le fait que l'on déverse les matières, d'une manière continue,
    dans une rigole horizontale ou inclinée dans laquelle le milieu auxiliaire est également amené ou est déjà amené, la rigole étant soumise à des secousses ou vibrations afin que le milieu auxiliaire forme un lit aisément mobile qui, de pair avec les matières à séparer, avance d'une manière continue depuis l'entrée de la rigole vers la sortie de celle-ci, la rigole comprenant, à proximité de sa sortie, un dispositif propre à scinder le courant de matières en au moins deux couches et par lequel, par exemple, une couche supérieure, dans laquelle les p articules plus légères se sont accumulées, est séparée de la couche inférieure dans laquelle les particules plus lourdes se sont assemblées;
    2.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on sépare le milieu, formant le lit, des produits obtenus et on ra- <Desc/Clms Page number 9> mène le milieu, à nouveau, dans la rigole; 3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on utilise des parties appropriées plus lourdes des matières à sépa- rer comme milieu pour former le lit, ces parties étant prélevées hors des parties inférieures du courant de matières circulant dans la rigole pour être ensuite ramenées dans celle-ci où elles forment le lit proprement dit sur lequel sont ensuite amenées les matières à traiter et, le cas échéant, des produits intermédiaires, sous la forme d'un courant.
    4.- Procédé selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé par le fait que la séparation dans le lit est facilitée par le fait qu'un li- quide ou un mélange d'un liquide et de la substance destinée à former le lit, est refoulé depuis le bas à travers le lit, de sorte que celui-ci est rendu plus fluide.
    5.- Procédé selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé par le fait que le liquide ou le mélange susdit sont également refoulés et aspirés alternativement à travers le lit comme dans un crible.
    6.- Procédé selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé par le fait que la séparation dans le lit est facilitée en projetant le liquide, depuis le haut, sur le lit.
    7.- Dispositif convenant à la mise en oeuvre du procédé susdit caractérisé par le fait qu'il comprend un secoueur ou vibrateur muni d'une rigole séparatrice horizontale ou inclinée, un dispositif établi à l'extrémité d'entrée de la rigole et propre à débiter les matières à séparer, un dispositif établi à la même extrémité de la rigole et propre à débiter la substance formant le lit, un dispositif établi à l'extrémité de sortie de la rigole pour scinder le courant de matières en au moins deux couches superposées, un dispositif établi à l'extrémité de sortie de la rigole pour recueillir les matières à séparer et pour enlever la substance ayant formé le lit, et un dispositif pour ramener cette substance à la rigole.
    8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le dispositif pour scinder le courant de matières en au moins deux couches est constitué par une ou plusieurs tôles, établies parallèlement au fond de la rigole à un ou plusieurs niveaux différents, ces tôles ayant des largeurs analogues à celle de la rigole et étant disposées de manière telle que chacune des tôles superposées s'étende jusqu'au-delà du bord extrême de la tôle qui se trouve immédiatement en dessous ou au-delà du fond de la rigole afin que lesdites matières puissent être prélevées en des endroits différents le long de ladite rigole.
    9.- Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le dispositif pour scinder le courant de matières est constitué par une tôle qui est logée dans la rigole séparatrice et dont le bord, dirigé du côté de l'arrivée dudit courant, se trouve transversalement et sur toute la largeur de la rigole parallèlement au fond de celle-ci, les bords latéraux de ladite tôle étant courbés l'un vers le haut et l'autre vers le bas pour former des ailettes qui convergent vers l'extrémité de la tôle, qui se trouve du côté de la sortie de la rigole, pour former à cette extrémité une cloison qui subdivise le courant de matières en deux courants qui s'écoulent l'un à côté de l'autre.
    10.- Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que la rigole séparatrice communique, par des perforations ménagées dans le fond de la rigole, avec une cuve raccordée au dit fond pour amener un liquide au lit en questiono 11.- Dispositif selon une quelconque des revendications 7 à 10, caractérisé par le fait qu'il comprend des dispositifs classeurs mécaniques, du type hélicoïdal, pour déshydrater le milieu, formant le lit, et pour ra- <Desc/Clms Page number 10> mener ce milieu, le cas échéant, avec des produits intermédiaires, à l'entrée de la rigoleo en annexe 1 dessin.
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