BE365030A - - Google Patents

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BE365030A
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Publication of BE365030A publication Critical patent/BE365030A/fr

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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B03SEPARATION OF SOLID MATERIALS USING LIQUIDS OR USING PNEUMATIC TABLES OR JIGS; MAGNETIC OR ELECTROSTATIC SEPARATION OF SOLID MATERIALS FROM SOLID MATERIALS OR FLUIDS; SEPARATION BY HIGH-VOLTAGE ELECTRIC FIELDS
    • B03BSEPARATING SOLID MATERIALS USING LIQUIDS OR USING PNEUMATIC TABLES OR JIGS
    • B03B4/00Separating by pneumatic tables or by pneumatic jigs

Landscapes

  • Combined Means For Separation Of Solids (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  "Perfectionnements à la séparation des matières divisées 
 EMI1.1 
 mélangées" 
La présente invention est relative, à un procédé et à un mécanisme nouveaux et utiles pour séparer des matières divisées mélangées et, en particulier, des matières, telles que le charbon non criblé, dont les morceaux ou les parcelles va- rient relativement beaucoup au point de vue grosseur et relativement peu au point de vue poids spécifique. 

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   Les buts et avantagea de la présente in- vention seront expliqués ci-après et ressortiront en partie de cette explication, ou pourront être reconnus par la pratique de l'invention, lesdits buts étant atteints et lesdits avantagea étant obtenus au moyen des appareils et des combinaisons 
 EMI2.1 
 ir2,, à F/ >Àeùeo 
L'invention consiste dans les éléments, constructions, arrangements, combinaisons et per- fectionnements nouveaux décrits et représentés ici. 



   Sur le dessin annexé, on a représenté, uniquement à titre d'exemples, plusieurs modes de réalisation de l'invention : 
 EMI2.2 
 La figez 1 est me vue, en élévation la- Q. Jaap ,-al4é térale, d'une ta le separatrice à laquelle l'inven- tion est appliquée; 
La fig. 2 est une vue en plan de la plateforme,perméable à l'air, de la table séparatrice représentée sur la figé 1 ; 
La fig. 3 est une vue, en plan, en partie   schématique,   de la plateforme séparatrice représen- tée sur la fig. 2, montrant un schéma de la   distri-   bution des zones des forces pneumatiques; 
La fig. 4 est une coupe verticale transversale, à échelle agrandie, d'un régulateur d'air à papillons; 
La fig. 5 est une section verticale trans- versale, à échelle agrandie, montrant la disposition de la plateforme et du châssis à alterna- tif ;

   
La fig. 6 est une vue de détail partiel-   le*   à échelle agrandie, montrant, en élévation, le 

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 système de soupape   pulsatoire   des courants d'air; 
La   fig. 7   est une coupe verticale transversale, suivant la ligne 7-7 de la fig. 6; 
La fig. 8 est une coupe verticale, à échelle agrandie, suivant la ligne 8-8 de la fig. 1, montrant un des paliers qui supportent   Marbre   de la soupape pulsatoire; 
La fig 9 est une vues en plan par dessus, du dispositif de blateofmr inférieure de la table   sépare;--   trice, montrant les compartiments pour la formation de zones inférieures; 
La fig, 10 est une vue, en plan, en partie sché matique, de la plateforme inférieure, montrant une dis- position des zones inférieures des forces pneumatiques;

   
La fig 11 est une vue, en ovation latérale partielle et à échelle agrandie, d'une variante de 1'in vention, montrant l'extrémité postérieure d'une table séparatrice, avec les commandes pour l'amenée de la table et pour l'alimentation en air. 



   D'une manière générale, l'invention se rapporte à la séparation de uatières divisées mélangées entre elles, l'expression -divisées- désignant des substances concassées, fragmentées, granulées, pulvérulentes ou autres-, contenant des morceaux distincts appartenant à différents genres de substances.   Toutefois.,   l'invention, dans ses nouvelle? caractéristiques, vise plus spéciale- ment la séparation automatique, poussée jusqu'à l'extrême limite possible, de mélanges de matières dans lesquels les différents morceaux des diverses substances varient relativement beaucoup au point de vue des dimensions, tout en variant relativement peu au point de vue du poids spécifique. 

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   A cet effet, l'invention vise, de plus, à réaliser conjointement avec le procédé de séparation, une classification approximative, suivant l'ordre des grosseurs, tant des parcelles les plus lourdes que des parcelles les plus légères, ce qui permet d'obtenir, avec une efficacité inusitée et pratiquement parfaite, la séparation de telles matières non criblées variant entre des limites étendues. Un autre objet de l'in- vention comprend un procédé et un mécanisme pour   comman,-   der et régler les forces et les conditions séparatrices, de manière à   adaptet-   la séparation et le criblage à des substances dont le degré d'humidité varie d'une manière relativement grande et fréquente. 



   Un genre de substances divisées mélangées que l'invention permet, en particulier, de séparer avec 
 EMI4.1 
 succèa" c'eat un mélange de charbon, de Îl8n et de cailloux, avec   les   autres impuretés que l'on trouve habituellement dans le charbon arrivant de la mine, 
 EMI4.2 
 c'sst--ârdire- dans le -tout venant", à l'exception des gros morceaux, par exemple des morceaux dont la dimension 
 EMI4.3 
 -If W1--. dépasse <??, lesquels doivent être broyée, bien que ce broyage ne soit pas indispensable, même pour des morceaux dont la dimension atteint 25 d Toutefois, il est plus simple habituellement de retirer quelques gros morceaux de charbon et de pierre plutôt que de les faire passer sur les tables séparatrices.

   Les pierres et autrea impuretéa sont, grâce à la présente invention, séparées du charbon "tout venant*, d'une ma nière absolument automatique, sur une seule table de nettoyage, et sans criblage préalable des substances traitées, compte tenu de ce qui a déjà été dit au sujet du   bDoyage   ou de l'enlèvement des très gros morceaux;on 

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 obtient ainsi une séparation pratiquement parfaite jusque dans les plus fines poussières des substances mélangées. 



   Les   conditions   du problème résolu par l'inven- tion présentent la plus grande difficulté pratique, d'une part à cause de la série étendue de variations que l'on trouve dans les dimensions des morceaux ou parcelles des substances mélangées, tandis que les dif-   férences   qui existent dans leurs poids spécifiques sont relativement petites et, d'autre part, à cause de la proportion très élevée d'impuretés que l'on rencontre   fréquemment   dans la partie la plus fine du mélange.

   Ce genre de travail de séparation, en présence des facteurs précités, exige un procédé et un mécanisme ou appareil entièrement différents de ceux qu'exigeait la sépara- tion de substances très finement pulvérisées et dont les poids spécifiques varient très largement, ou de substances dont le criblage a été soigneusement effectué et poussé avant l'application du procédé de séparation. 



  Ceci est particulièrement vrai pour la séparation du charbon et, en particulier, du charbon bitumineux, dont les lots différents peuvent varier considérablement au point de vue de leurs propriétés, spécialement au point de vue du rapport des grosses parcelles aux   -fines.,   de la quantité d'impuretés contenues dans les "fines" ou dans lea plus gros morecua de la friabilité des parcelles- et des propriétés présentées au point de vue frottement par le charbon et les impuretés et aussi du degré d'humidité des substances traitées. 



   Les expressions *plue léger" et   '*Plus   lourd" employées   ci-aprèa   s'appliquent aux poids spécifiques des diverses substances   divisées   et mélangées et non à 

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 la différence de masse des morceaux particuliers de dimensions différentes. 
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 te, Dans la pratique, antérieure adop- tée pour séparer ou nettoyer des   substances   mélangées (dont les morceaux varient donsidérablemet au point de vue de leur grosseur tandis que le   Poids   spécifique des dites substances varie très peu) et, en particulier, pour nettoyer le charbon, il était nécessaire de cri- bler au préalable très soigneusement ce dernier, de chercher à séparer automatiquement le charbon, les 
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 v6" , les pierres et les autres Impuretés mélangée.

   Cette pratique antérieure nécessitait 1"em- ploi d'un grand, nombre de cribles, ou 'dappareils à cribler   et, également,   d'un nombre correspodant de 
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 petites tables pour nettoyer, a ."., le char- bon ainsi criblé ou classé d'après la grosseur des morceaux : il fallait une table pour chacune des clas- sifications du charbon suivant l'ordre de grosseur des morceaux obtenues au moyen du dispositif de criblage. 



  On avait l'habitude d'employer six ou huit cribles et le même nombre de petites tables de nettoyage, pour nettoyer le charbon -tout venant- dont les morceaux, par exemple, au-dessous de 7 cm5 tandis qu'il était impossible d'effectuer, au moyen des tables en question, un nettoyage efficace du charbon plus gros.   l'un   des objets importants et généraux de l'invention   consista   dans la réalisation d'un contrôle et d'un   réglage   de l'action conjointe de criblage, grâce auxquels les effets de ce criblage peuvent être utilisée pour pousser et perfectionner l'enlèvement des impuretés du charbon ou de toute autre matière à nettoyer ou à séparer.

     A   ce point de vue, l'invention 

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 fournit un   procédé   et un dispositif simples pour con- trôler et modifier la classification d'après l'ordre des grosseurs des parcelles de la substance, aux dif- férentes phases de la séparation, de manière à adapter le procédé à la séparation de substances possédant des propriétés largement différents 
Grâce à R1'ivention la position dea parcelles de grosseur différente dans le lit formé des substances à traiter peut être réglée et arrangée à la main avec souplesse de manière qu'une substance présentant une série pratiquement quelconque de propriétés puisse être traitée avec le maximum d'efficacité. 



   Plua spécialement, l'invention fournit un procédé et un mécanisme permettant de transposer et de placer pratiquement au gré de 1'opérateu les diffé- rentes séries de grosseurs de parcelles dans le lit. 



  On peut obliger les "fnes" et les grosses parcelles à se placer elles-mêmes aux endroits les plus désira- bles du lit pendant une phase déterminée de la sépa- ration et, ai on le désire, renverser leurs positions respectives pendant des phases postérieures de l'opé- ration, de manière que la séparation des différentes séries de grosseurs composant la substance puisse être obtenue avec la plus grande facilité. 



   L'invention vise, spécialement, un procédé et un mécanisme de séparation grâce auxquels les "fines" formant le déchet peuvent être très facilement et très efficacement séparées de la masse des substances mélangées sans qu'il faille pour cela un traitement (ou un mécanisme) distinct ou spécial. Dans les. tables séparatrices actuellement en usage, la difficulté   la   plus sérieuse que l'on rencontre réside dans   1 ) enlève...   

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 ment des parcelles de déchet très fines qui tendent à 
 EMI8.1 
 S"accrocher et à rester mélangées au char on ou z me4l CI," 1 ..t.tt/ substance)- ,.,.1i pti autrement".

   Cette difficulté domine particulièrement dans les charbons bitumineux relativement mous, lesquels sont très friables et contien nent,   fréquemment,   des -filons de crasses' relativement mous. Le rapport des déchets au charbon, dans les dif- férentes séries de grosseurs de charbon non criblé, varie considérablement suivant les divers charbons. Dans certains   charbpna,   la plus grande proportion de schiste, de soufre et autres   impuretés,   se rencontre dans les plus gros morceaux, et ce type de charbon peut être très efficacement nettoyé sur des tables séparatrices par dea procédés déjà connus.

   Cependant, dans un grand nombre de charbons, les déchets ou les impuretés se rencontrent en grande proportion, dans les plus petites séries de grosseurs dea parcelles; dans certains charbons, les plus petits morceaux contiennent jusqu'à 36 ou 4% du déchet total. 



   Quand on manipule, par les procédés de séparation connus, ce dernier type de charbon non cribla, il est extrêmement difficile d'enlever les parcelles fines de déchet en traitant ces dernières comme les parcelles de grosseur ordinaire ou supérieure, sans amener un mélange nouveau des "fines" avec le charbon nettoyé et avec le charbon partiellement nettoya. Pour parer à cette diffi- clté il était, jusqu'à présent, indispensable d'utiliser des dispositifs spéciaux et des mécanismes supplémentaires pour traiter et retraiter séparément ou spécialement les   *fines*,   de manière à ramener les impuretés, dans le charbon, au voisinage du minimum théoriquement possible indi que par les courbes indiquant la possibilité du nettoyage.. 

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   Comne avec d'autres procédés de séparation plus ré- cents, avec les présents modes de réalisation préférés et pratiques de l'invention, on fait progresser à peu près sana arrêt un lit relativement épais de substances mélangées, le long d'une table perméable à l'air, inclinée sur le côté, et qui reçoit un   nou-   vement de va-et-vient dirigé, de préférence, dans le sens de sa longueur. Des courants d'air élévateurs et séparateurs sont envoyés, de bas en haut, à travers la couche, de manière à séparer les parcelles et à les stratifier ensuite en permettant aux impuretés de se déposer progressivement sur la surface de la table, tandis que le charbon est maintenu en une couche sen- siblement flottante et superposée.

   Les impuretés lourdes qui se déposent sont poussées vers le bord latéral supérieur du lit et vers une décharge, en suivant des trajets directs et non cumulés, sensible- ment aussitôt après leur dépôt, au moyen d'une série de cloisons séparatrices transversales, tandis que le charbon flottant progresse librement vers l'avant le long de la table 1 vers une décharge située à 1'extré mité antérieure de ladite table. 



   La force de l'air élévateur à laquelle le lit est soumis, en particulier dans sa partie postérieure, est suffisante pour effectuer   une.classification   sensi- blement verticale des parcelles d'après l'ordre des grosseurs et des poids spécifiques, de manière que les parcelles de charbon les plus fines soient chassées par l'air, et supportées par lui, au haut du lit et que seuls les plus grands et les plus lourds morceaux de pierre puissent se déposer à la surface de la table, tandis que les parcelles intermédiaires et superposées 

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 de charbon et de pierre se classent elles-mêmes dans le courant d'air ascendant, à peu près d'après l'ordre des grosseurs et des poids spécifiques. 



   Les cloisons séparatrices dirigent les gros morceaux de pierre déposés, vers une décharge formée par des orifices de sortie, près de l'extrémité posté- rieure de la table. Les cloisons séparatrices coo- pèrent également pour classer transversalement, d'après l'ordre de grosseurs, les autres parcelles, dans le lit, en retardant et en déviant les   grosses.'parcelles     de-charbon   partiellement enterrées, de manière que le charbon le plus gros se place progressivement auprès du bord latéral supérieur et extérieur de la table, tandis que les fines, qui flottent librement, s'écoulent par dessus les   cloisons   séparatrices et se rassemblent le long du bord latéral interne et inférieur de la table.

   Grâce à cette action, la couche de charbon est classée transversalement d'après la grosseur des morceaux, sur le lit qui se déplace vers l'avant. Les parcelles plus fines du déchet sont également soumises à la classification transversale, d'après l'ordre des grosseurs, en sorte qu'une portion considérable des fines du déchet se retrouve éventuellement avec les fines de charbon, le long du bord intérieur et inférieur de la table. 



   L'opération décrite précédemment est large- ment suffisante pour effectuer la séparation des par- 
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 celles les pluaee4qmve#"du déchet, en particulier dans la partie postérieure du lit,   mais   la progression con- tinue du lit le long de la table, conjointement avec le criblage transversal décrit plue haut, donne lieu. avec certains types de charbons, à des difficultés   particu-   

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   lièrea   Quand l'opération avance, les gros morceaux de charbon s'entassent contre la paroi latérale supé rieure et externe de la table et s'opposent à la dé- charge des déchets déposés.

   En outre, en particulier avec des charbons dont le déchet est composé, pour une grande part, de petites parcelles, l'accumulation des déchets fins avec le charbon fin, le long du bord interne et inférieur du lit pose un problème de sépara- tion des plus difficiles. Non seulement les parcelles fines doivent être séparées (en se déposant sous l'effet de leur poids)du charbon fin auquel elles tendent à s'accrocher et à rester mélangées, mais encore les dé- chets fins déposés doivent avancer complètement en tra vers de la table grâce aux cloisons séparatrices, de manière à se décharger, avec les autres déchets, au bord latéral supérieur et extérieur de la table.

   Ce long parcours des fines est désavantageux parce qu'il est particulièrement difficile de déplacer des parcelles fines sur une surface de frottement à laquelle ces parcelles tendent à s'accrocher et sur laquelle elles tendent à se déposer. De plus, pendant la progression des déchets fins en travers de la table, une grande partie de cette substance fine se trouve chassée par l'air dans le char. bon superposé et propre auquel elle se mélange de nou veau. 



   Grâce à l'invention, la difficulté, décrite plus haut, que l'on rencontre dans la manipulation des fines, se trouve complètement évitée, tandis que tous les avan- tages du procédé de séparation des substances, en usage autrefois et décrit plus haut, sont conservés. Les deman-   deurs   ont découvert que les conditions et les forces séparatrices auxquelles le lit de substances est   soumis   

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 peuvent être modifiées et contrôlées de manière à obte- nir un renversement pratiquement complet de l'arrangement d'après l'ordre des grosseurs;, des parcelles dans le lit.

   En outre, en réglant et en modifiant convenable- ment les forces séparatrices, l'arrangement, d'après l'ordre de   grosseur   des parcelles, à an endroit déter miné du lit des substances, ou à une phase donnée du procédé de séparation, peut être obtenu et modifia, sensiblement à volonté, pour permettre l'établissement d'une série donnée de grosseurs des parcelles à l'endroit du lit le plus désirable pour réaliser un nettoyage ou une séparation efficaces. 



   Par exemple, conformément à la présente prati- que préférée, on peut, à une phase quelconque voulue du procédé de séparation de la matière fine, laquelle com- mence à se rassembler le long du bord inférieur et interne du lit, renverser le mouvement transversal de ladite substance et obliger cette dernière à se placer le long du bord supérieur et externe de la table et au voisinage du dispositif de décharge des déchets déposés. 



  Simultanément, les grosses parcelles de charbon sont mutuellement transposées, par rapport aux fines, et se 
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 , le4 déplacent en travers du lit, de manière à oranger elles' mêmes le long du bord interne et inférieur du lit. Les mêmes mouvements ont lieu, dans une mesure moindre, chez les parcelles de grosseurs intermédiaires, de sorte que, finalement, l'arrangement transversal du lit d'après l'ordre des grosseurs se trouve complètement renversa. 



   Le renversemetn,qui trient d'être   décrit.de   l'ordre des grosseurs des parcelles dans le lit, transpose automatiquement les fines au bord supérieur et externe de la table, auprès des dispositifs de décharge des 

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 déchets fins. Le problème consistant à déplacer les déchets fins déposés complètement en travers de la table est ainsi entièrement et automatiquement éludé. En outre, les gros morceaux de charbon sont écartés des pointa où se fait la décharge des déchets et ne   s'en-   tassent pas plus longtemps aux orifices de décharge. 



   Le renversement de la classification d'après l'ordre des grosseurs, et la transposition mutuelle des différentes séries de grosseurs des parcelles s'effec- tuent sensiblement comme suit : 
Quand les impuretés déposées au début (et en particulier les plus grosses) ont été retirées du lit de charbon, grâce aux cloisons séparatrices situées dans la partie arrière du lit, et quand le charbon et les par- celles de déchets résiduelles superposés ont adopté une classification transversale, les plus grosses par- celles se déplaçant vers le bord latéral supérieur et externe du lit, tandis que les fines se rassemblent près du bord inférieur et interne, le   lit/déplace   vers l'avant sur une surface 'intérieure de la table et s'y trouve soumis à une pression radicalement réduite de l'air élé vateur. 



   Le pouvoir élévateur de l'air, dans la surface avant en question, n'est plus suffisant pour maintenir dans les pa reclles le classement vertical d'après l'ordre des grosseurs obtenu par un courant élévateur puissant. 



  Il en résulte que les parcelles fines cessent de flotter à la partie supérieure du lit et commencent à tomber   au**   dessous des bords supérieurs des cloisons séparatrices, Les parcelles fines s'infiltrent également entre les mor- ceaux plus grou et peuvent même se déposer sous ces der- niers. Par suite, les plus gros morceaux tendent à se 

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 rapprocher des couches supérieures du lit et à i..d-' oteewal godde J# roulent le sommet des cloisons sépa-   ratricea.   Ces mouvements continuant, les cloisons séparatrices dirigent progressivement vers le bord 
 EMI14.2 
 supérieur et externe du lit les fines en train de se déposer, tandis que les gros !Mrcoau3M<M!< sur les clpisons séparatrices et roulent vers le bord latéral inférieur et interne du lit.

   Il se pro- 
 EMI14.3 
 duit 4wMït)}!a un échange mutuel de places entre les séries de grosseurs différentes, sur la table, de sorte que les fines se trouvent respectivement au voisinage des bords supérieurs et les grosses parcel- les au voisinage des bords inférieurs. 



   En d'autres termes, en réduisant brusquement la force élévatrice du courant d'air, la condition des parcelles dans le lit se trouve modifiée et n'est plus celle dans laquelle les fines flottent, tandis que les parcelles plus grosses se déposent en couches au- dessous, d'après l'ordre des grosseurs et des poids spécifiques, pour tendre vers un état approchant du classement vertical, d'après l'ordre des grosseurs, qui s'établit quand, on ne fait pas usage de la pression de l'air élévateur.

   C'est un fait bien connu que, lorsque des parcelles de dimensions   diffê-   rentes soumises à la seule influence de la pesanteur sont secouées ensemble de manière à se déposer, elles se classent verticalement d'après l'ordre des grosseurs, et les fines s'infiltrent entre les parcelles les plus grosses et forment le fond, tandis que les gros- ses parcelles se placent, en montant, d'après l'ordre des grosseurs croissantes.

   DAns le présent procédé, les parcelles de la partie arrière du lit reçoivent, 

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 par   desaoua,   une pression pneumatique assez forte pour maintenir les parcelles dans ce classement verti- cal d'après l'ordre des grosseurs, dans lequel les parcelles les plus fines et les plus légères flottent, tandis que les parcelles plus grosses tombent plus près de la surface de la table, et,ainsi qu'on l'a   déjà.   décrit, les cloisons séparatrices classent le lit trans versalement d'après l'ordre des grosseurs des parcelles en retardant les plus grosses et les plus noyées dans la masse, tandis que les fines flottent librement au- dessus d'elles.

   lais, sous l'action très modérée de la force réduite de l'air, les fines ne peuvent plus flotter au-dessus des cloisons séparatrices et tendent ainsi   à   se déposer, tandis que les grosses parcelles;, qui sont plus fortement poussées par les impulsions alternatives, montent par dessus les cloisons sépara-   trices   et vers le bord inférieur de la table. Par su te, en approchant d'un état voisin du renversement de stratification verticale   d'ares   l'ordre des grosseurs, obtenu au moyen d'un fort courant d'air élévateur, on obtient progressivement un renversement complet de la classification transversale du lit. 



   Toutefois, il est clair que, sur les surfaces avant du lit, une pression pneumatique suffisante est maintenue pour amortir le mouvement des parcelles sur le lit, et pour leur permettre de se stratifier suivant leurs poids spécifiques, de manière que les parcelles plus lourdes se trouvant dans la partie antérieure du lit puissent encore se déposer, en formant une couche inférieure, sous le charbon relativement flottant. En d'autres termes, la réduction de la pression de l'air dans la partie avant du lit est insuffisante pour dé 

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 truire et empêcher une stratification des parcelles sous l'effet de la pesanteur; par suite, on obtient une séparation efficace des impuretés qui restent dans le lit. 



   Un autre aspect important de l'invention est relatif aux procédés et moyens pour faire correspondre l'action de la table à des modifications relativement soudaines de la qualité ou des propriétés de la subs tance amenée sur cette table, telles que des variations fréquentes dans le degré d'hmidité du charbon ou dans la proportion de fines contenues dans la masse. Le degré d'humidité du charbon qui arrive de certaines mines varie presque instantanément d'une manière consi- dérable. En outre, la proportion de fines provenant de 
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 la même mine peut varier ??8 fréquemment. Par exem- ple, le matin, le charbon contient habituellement une quantité relativement importante de "a " ' ou de "fines" provenant des abatages de la nuit précédente, tandis que le charbon extrait plus tard peut contenir des morceaux plus gros. 



   Le charbon qui contient une quantité relati vement grande d'humidité nécessite l'emploi d'une force pneumatique plus grande que celle qu'il faudrait pour obtenir la séparation et la stratification d'une même quantité de charbon plus sec. Quand le charbon est très humide et, en particulier, quand il contient une proportion élevée de fines, le lit est compact et glis se sur la table à la façon d'une masse cohérente, sans se stratifier convenablement, à moins qu'on ne fasse passer une force pneumatique relativement très grande à travers le lit et, en particulier, à l'extrémité pos- térieure de la table.

   En fait, si l'humidité devient 

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 excessive, le charbon ne se déplace plus du tout et s'empile à la trémie d'amenée en formant un tas de plusieurs décimètres de hauteur;, 
Il n'est pas toujours possible de conserver la stratification désirée dans le lit, uniquement en faisant varier les forces pneumatiques, en particulier, quand les substances amenées sont très humides avec des modifications rapides de leur degré   d'humidité.   



  Quand le charbon est très mouillé et fin, le plus puissant vent du ventilateur peut être insuffisant pour stratifier convenablement le lit, en particulier quand on désire soumettre la partie antérieure de ce dernier à une force pneumatique relativement faible, dans un but qui sera décrit plus loin. Les demandeurs ont constaté que l'effet produit par des modifications re- lativement grandes de la force pneumatique peut être complété en modifiant l'épaisseur du lit de substance sur la table, conjointement avec le contrôle de l'amenée d'air, les modifications de l'épaisseur du lit étant obtenues en contrôlant l'amenée des substances à la table, conjointement avec les modifications de l'amenée générale d'air décrites en détail ci-après.

   On obtient ainsi des modifications beaucoup plus efficaces de la puissance pneumatique, tandis que la commande des forces séparatrices est rendue beaucoup plus souple et beaucoup plus précise, 
Il est bien entendu que la description générale qui précède, de même que la description   détaillée   qui va suivre ne sont données que pour expliquer l'invention, et à titre d'exemple, et que ces descriptions ne sont nullement restrictives. Il est bien entendu, également, que   la   théorie de l'opération, telle qu'elle est esquissée 

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 constitue la meilleure explication actuelle, mais ne doit pas être interprétée comme une restriction de la marche réelle de l'opération qui, dans la pratique, consiste à assurer les résultats indiqués; l'inven- tion non plus n'est pas limitée à cette théorie. 



   Pour revenir, en détail, au mode de réalisa- tion de l'invention représenté, à titre d'exemple, sur le dessin annexé, on voit que l'appareil comprend une table (ou plateforme) 1, perméable à l'air et dont la perméabilité à l'air est obtenue de toute manière convenable. Cette table peut être formée de feuilles de métal perforées et le rapport des surfaces des per- forations à la surface pleine détermine son degré de perméabilité à l'air. Les modifications apportées à ces surfaces relatives fournissent un moyen pour former des zones, ov pour modifier le degré de perméabilité, dans les différentes parties de la table.

   La table affecte, de préférence, la forme d'un rectangle relati- vement long : des bras 16 sont articulés u châssis 10, par leurs extrémités supérieures, tandis que leurs extrémités inférieures sont articulées aux longerons latéraux longitudinaux 17 du châssis supérieur du   air   compartiment à air proprement dit. Le compartiment à air 20 ne peut pas aller et venir, mais peut être incliné longitudinalement, d'une manière variable, en même temps que la table elle-même, ainsi qu'on le décrira plus loin. Les bras supports articulés 16 sont inclinés vers le haut et vers l'arrière, ce qui fait que le court mouvement de va-et-vient de la table est relativement lent, vers le haut et vers l'avant, et relativement rapide, vers l'arrière et vers le bas. 



   Le système chargé d'imprimer un mouvement de 

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   va-et-vient   à la table peut affecter une forme connue ou convenable quelconque. Dans le cas considéré ici, il comporte une bielle 23 articulée à l'extrémité pos- térieure du châssis 10 de la table. Cette bielle peut être entraînée par un mécanismeà mouvement alternatif convenable quelconque, tel qu'un excentrique, monté sur l'arbre moteur 24 Ce dernier peut être relié à un organe de transmission convenable, par exemple à la courroie 25 qui passe sur une poulie motrice 26. L'en- traînement de la table peut comprendre- un.système pour emmagasiner de l'énergie, tel que les ressorts 27, lesquels peuvent glisser sur des tiges 28, fixées à la partie antérieure de la table.

   Les tiges vont et viennent à travers des trous percée dans la partie fixe 29 qui monte de l'extrémité antérieure du châssis 
17 du compartiment à air ; elles portent des écrous 30, vissés sur leurs extrémités antérieures et qui compri- ment les ressorts contre la partie 29 Ce mécanisme tire la table en avant et vers le haut, à la fin des   coursez,vers   l'arrière et vers le   bas,du   dispositif d'entraînement à mouvement alternatif. Les ressorts 27 servent également d'amortisseurs pour absorber le choc   dû   au mouvement de la table. 



   Dans le cas considéré, l'extrémité postérieure du châssis supérieur 17 du compartiment à air est arti- culé, en 35, sur le support fixe 36 tandis que la par- tie intermédiaire et la partie antérieure du châssis sont articulées et supportées par des tiges filetées descendantes   57   lesquelles sont, à leur tour, articulées sur des colonnes fixes 38 Des écrous 39 sont vissés sur les tiges 37 et s'appuient contre la face supérieure des colonnes 38. En vissant en différents points les 

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   croua   en question, le long des deux cotes de l'ap- pareil, on peut modifier à volonté l'inclinaison longitudinale de la table.

   Un mécanisme convenable (non figura)peut être prévu pour modifier l'incli- naison transversale de la table dont, normalement, la partie la plus élevée est le côté extérieur 3 voisin des dispositifs de décharge des déchets (fig. 



    5).   Le système chargé de modifier l'inclinaison transversale de la table peut affecter toute forme connue ou convenable. 



   Pour produire les courants d'air élévateurs, on a prévu un dispositif comprenant un compartiment à air fixe 20, suspendu à un châssis formé de fera profilés 17. Le compartiment à air fixe et la table à mouvement alternatif sont reliés entre eux au moyen d'un élément flexible imperméable à l'air, tel qu'un joint en toile à voile 40. 



   Les courants d'air peuvent être produits par tout moyen convenable, par exemple par un ventilateur rotatif 45 qui envoie le courant d'air, par un conduit   46,   à l'extrémité postérieure 47 du compartiment à air fixe. Le conduit 46 et le compartiment à air peu- vent communiquer entre eux au moyen d'un dispositif flexible étanche 48 qui permet au compartiment de s'in- cliner plus ou moins pendant le réglage des inclinai- sons de la table décrit plus haut. Dans l'application de l'invention, on peut utiliser un dispositif pour régler, d'abord, l'alimentation générale en air de la table.

   Dans le cas considéré ici, ce moyen consiste dans des masques 50 qui peuvent glisser sur dea chemina 
51, devant l'entrée du ventilateur, et dont la posi- tion peut varier-de manière à régler le volume d'air 

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 qui passe dans le ventilateur pour se rendre ensuite au compartiment à air 20 Une autre forme de   dispo   sitif pour modifier le volume d'air total amené à la table, dispositif qui peut être utilisa soit avec les masques 50 du ventilateur, soit   comme   variante distincte, comprend une soupape de réglage de l'air ou soupape à papillon 52 située, de préférence, dans le conduit d'air 46, près du raccord flexible 48. 



  La soupape 52 comprend, de préférence,  55 un   certain   nombre   de petits papillons articulés analogues aux lames de persiennes ordinaires, disposés et super- posés en travers du conduit 46, de manière à permettre un contrôle minutieux du volume d'air passant par le conduit. Les lames individuelles 53 sont, de préférons ce, montées de manière à s'ouvrir et à se fermer simul   tanément;   elles peuvent être actionnées de l'extérieur du conduit d'air 46.

   D'autres formes de soupapes pevent être employées pour atteindre le but indiqué plua haut, mais le type représenté est préférable car les papil- lons individuels écartés l'un de l'autre empêchent aussi peu que possible le courant d'air de suivre une ligne droite et ne donnent pratiquement pas lieu à la formation de remous ou de   courante en   travers. 



   Une troisième forme de système susceptible d'ê tre adoptée pour contrôler l'alimentation générale, en air, comprend un mécanisme de soupape 55 à papillons multiples, placé dans le compartiment à air 20, entre les extrémités de la plateforme perméable à l'air   1.   



  La construction et le fonctionnement de la soupape 55 peuvent être sensiblement identiques à ceux de la soupape   52   que l'on a déjà décrite. La position de la 
55 soupape   Ni?   dans le compartiment à air peut varier dans 

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 le sens longitudinal suivant son utilisation qui sera décrite par la suite. 



   Dans l'arrangement préféré présent des cloi- sons séparatrices sur la surface de la plateforme per- méable à l'air, toutes les cloisons séparatrices 60 sont inclinées vers l'avant, et vers l'extérieur,   c'est-   à-direc vers le bord le plus long (ou extérieur) et supérieur de la table, comme on le voit sur la figure 2, et aboutissent à la paroi de retenue 3 du lit, ou près de cette paroi. Ces cloisons séparatrices sont paral- lèles entre elles et forment, de préférence, un certain angle avec le bord antérieur oblique ou en diagonale 61 de la table, (par où se déverse le charbon) de manière à en écarter la plus lourde substance déposée. 



  La disposition en diagonale du bord de décharge du charbon assure une décharge progressive du courant de charbon dans lequel les parcelles sont rangées transver- salement suivant l'ordre des grosseurs. La hauteur des cloisons séparatrices 60 peut diminuer vers l'avant de la table (fig. 1) et aussi vers le bord interne. 



   Les boîtes de décharge 65 qui reçoivent les pierres et les autres impuretés, peuvent affecter toute forme connue et convenable; ici, elles sont d'un modèle plus ou moins courant. Ces boîtes sont placées, en des points convenables, le long de la table et commu niquent avec celle-ci par des orifices 70 de section variable, percée dans les parois 3 qui   retiennent   le lit. Une conduite principale d'air 66 est également disposée au-dessus et en bordure de la   plateòrme,   Cet- te conduite est alimentée, en air, par l'orifice 67 Percé dans la paroi latérale du compartiment à air. 



  Elle communique,   pàr   des raccords à air flexibles dis 

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   tincts   68. avec les différentes boites de décharge 65 des déchets et est pourvue de dispositifs 69 destinés à régler les courants d'air. 



   On va se reporter maintenant au dispositif chargé, comme on l'a décrit précédemment, d'effectuer le contrôle et de permettre le classement des parcelles dans le lit, d'après l'ordre des grosseurs :les efforts élévatoires au les intensités relatifs des forces de l'air ascendant dans les différentes aires du lit,jouent un rôle très important dans les fonctions en question.

   D'une manière générale, la partie postérieure du lit jusqu'à la première ou la deuxième boîte de décharge 65 des déchets (lesites boîtes étant numérotées à partir de l'extrémité postérieure ou gauche de la fig.   2)   est sou mise à une force pneumatique élévatoire relativement puissante qui effectue les premiers classement et strati- fication verticaux des parcelles d'après l'ordre des grosseurs en faisant flotter les fines et en permettant aux plus grosses parcelles de déchets lourds de se dépo- ser. Le gros déchet déposé est sensiblement déchargé, immédiatement, au travers du lit, dans les bottes de décharge   65   situées le plus en arrière, grâce à la dévi-   ation   et à la poussée dues aux cloisons séparatrices. 



  Conjointement avec le dépôt et la décharge des parcelles de déchets relativement grosses, dans la partie postérieui- re du lit, comme on l'a décrit précédemment, un classement du charbon et des plus petites parcelles de déchet super- posées d'après l'ordre des grosseurs s'établit   transver   salement par rapport au lit, les plus grosses parcelles se déplaçant vers le bord supérieur et extérieur 3 de la table, tandis que les fines flottent vers l'avant et descendent vers le bord inférieur 4 

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L'aire du lit dans laquelle s'effectue la première opération décrite plus haut de séparation et de classement, d'après l'ordre des grosseurs,

   peut s'é tendre aussi loin qu'on le désire vers l'avant du lit et varie considérablement avec le pourcentage des gros- ses parcelles de déchets qui se trouvent dans le type de charbon soumis au traitement. Pour un grand nombre de charbons,   et;   en particulier, peur ceux qui présentent dans les: plus petites grosseurs un pourcentage relative- ment élevé de déchets, l'aire traversée par un courant d'air relativement puissant comprend la surface trapé- Odale située à l'arrière du lit (fig. 3) et désignée sous le nom de zone a Le bord antérieur de cette zone est sensiblement parallèle aux cloisons séparatrices 60 et s'étend jusqu'à l'extrémité antérieure de la deuxième botte à déchets 65.

   Toutefois, en ce qui concerne les caractéristiques générales de l'invention, il est bien entendu que les aires relatives des   diff6-   rentes zones de pression de l'air ne sont pas limitées à une disposition particulière quelconque sur la table. 



   Pendant le renversement du classement transver sal des parcelles d'après l'ordre des grosseurs, l'en- semble du lit progresse vers l'avant au-dessus d'une   zone h   où la force élévatrice subit, de préférence, une brusque réduction. 



   Dans la zone b la force élévatrice de l'air n'est pas suffisante pour maintenir la première strati fication verticale d'après l'ordre des grosseurs et,   comme   on l'a décrit précédemment, les parcelles fines commencent imnédiatement à se déposer, derrière les cloisons séparatrices, et   à   se déplacer vers les borda supérieur et extérieur de la table, tandis que les gros- 

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 ses parcelles se dirigent, au-dessus lesdites cloi- sons, vers le bord latéral inférieur 4, de manière à renverser progressivement le classement transversal d'après l'ordre des groseur toutefois, la force élévatrice de l'air, dans la zone b est encore sur- fisante pour produire une stratification des parcelles, sous l'effet de la pesanteur,

   de manière que les pier- res et les autres impuretés se déposent à la partie la plus basse de la table, soient diriges le long de celle- ci vers l'extérieur et vers le haut, et se déchargent dans les boites de déchets 65 situées le plus en avant. Le lit continuant à progresser le long de la table avec une élimination progressive des impuretés et une perfection croissante de l'opération de classi- fication transversale renversée d'après l'ordre des grosseurs, rencontre des zones c   et 1   où la force élé- vatrice de l'air décroît de l'une à l'autre vers l'ex- trémité antérieure de la table, de manière à agir sur les impuretés restantes.

   Finalement, le charbon se décharge, sous la forme d'un courant purifié de parcel- les classées transversalement d'après l'ordre des gros- seurs, par le bord de déversement 61, les parcelles étant disposées, d'après l'ordre des grosseurs décrois- santes vers   l'extérieur,   c'est-à-dire vers le sommet antérieur de la table. 



   Habituellement on obtient les zones de courant d'air décrites ici en faisant varier la perméabilité à l'air des feuilles de métal perforées qui constituent 
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 7 la plateforme. Dana la pratique actuelle, .pour un grand nombre de charbons, la perméabilité a l'air des -<{ -<4-t" zones m j  q, .4 est représentée par des nombrea ààéy 5, 1 et 0,6& mais il est bien 

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 entendu que l'invention n'est nullement limitée aux nombres précités. 



   En effectuant le renversement de classement transversal d'après l'ordre des grosseurs, on a consta- té que les plus grosses parcelles, qui se rassemblent le long du bord inférieur et intérieur 4 de la plate- forme, devaient, de préférence, être soumises à une force pneumatique élévatrice encore plus décroissante pour réaliser leur classement transversal renversé. 



  Pour obtenir la réduction voulue de la pression de l'air, le long du bord inférieur et intérieur de la table, on a adopté ici un dispositif comprenant les chambres 70, pour contrôler l'amenée de l'air au-dessous de la plateforme. Les chambres 70, isolées les unes des autres fournissent un moyen indépendant pour contrôler l'ame- née de l'air à la table, à travers des aires indépen dantes, et relativement petites, du lit grâce à des obturateurs amovibles 71 chargés de modifier l'admis- sion, à travers la   platef orme   inférieure perforée 14, de l'air provenant du compartiment à air principal 20. 



  Les chambres 70 pour la formation des zones inférieures sont utilisées de manière à former une zone inférieure 
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 4t/vjtï<?<;&- s(fig.10 où la pression de l'air est réduite. Cette zone s'étend le long du bord inférieur de la table, de manière à permettre un contrôle souple et plus parfait des mouvements: des plus gros morceaux de charbon, de la manière décrite.

   Pour faciliter la diminution de la pression de l'air, dans la zone inférieur et rendre encore plus précise la souplesse et la qualité de réglage de l'air, les troua 15a percés dans la face interne et inférieure de la plateforme inférieure 14, peuvent être d'un plus petit diamètre, et être plue 

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 rapprochés les uns des autres que les trous percés dans les autres parties de la plateforme inférieure (fig. 5 et 9) 
Le réglage des forces pneumatiques élévatrices, dans les différentes parties du lit et, en particulier, l'application d'une chute relativement brusque de la force pneumatique, de la zone a à la zone b peuvent être facilités et rendus plus efficaces par remploi d'autres formes de régulateurs d'air adaptés pour coo- pérer avec le mécanisme (déjà décrit) chargé de diviser la plateforme en zones.

   Avec certains types de   char-   bon, on a trouvé que l'on obtenait la plus grande effica- cité en contrôlant l'amenée générale d'air au comparti- ment à air, tout entier, de manière que la force éleva- trice des courants d'air, particulièrement dans les zones de basses pressions b,c et d varie beaucoup moins que dans les tables séparatrices utilisées autrefois. 



   Le dispositif chargé d'effectuer la réduction générale voulue et le contrôle de l'amenée d'air com- 
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 prend, de préférence, les saNm 50 montés du côté par lequel l'air arrive dans le ventilateur 45. En soule- t ou en 1..",. t . t les .t' l ,VW.J vant ou en abaJ.ssant, suivant les nécesait6e, les 'IIlJ1IIIi- en question, on peut régler très exactement l'ame- née totale d'air à la chambre   20;   la pression de l'air dans la   zone IL   peut ainsi être suffisamment abaissée pour amener le renversement (décrit plus haut) du clas- sement diaprés l'ordre des grosseurs.

   Un autre procédé pour accomplir la même fonction donsiste à pourvoir le moteur du ventilateur d'un mécanisme de changement de vitesse et changer la vitesse du ventilateur, suivant les néces Ce procéda présente l'avantage supplé nentaire   d'économiser   l'énergie quand on désire obtenir une faible force pneuraatique élévatrioe. 

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   Un autre mécanisme permettant   (L'obtenir   sensiblement les mêmes résultats comprend la soupape à papillons multiples 52 disposée dans le conduit   d'air   46 En agissant simultanément sur les divers papillons 53, on peut contrôler exactement la quantité totale d'air amenée à la chambre 20 indépendamment de (ou concurrem- ment avec) la commande du ventilateur. 



   Le dispositif charge de régler la quantité générale d'air amenée à la table (c'est-à-dire 1'en tré de l'air dans le ventilateur), le contrôle de la 
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 vitesse du ventilateur et la soupape à papillons multî- -404ee ples 52 logée dans le conduit d'air 46, 'tous des moyens ont pour but d'dtablir* ebtre la zone postérieure a et la zone antérieure b une différence de perméabi- lité à l'air suffisaient brusque pour provoquer le renversement voulu du classement d'après L'ordre des grosseurs et, en même temps, peur appliquer une force pneumatique suffisamment puissante dans la zone posté- rieure a   Sans   certaines conditions de fonctionnement, et avec certains types de charbon,

   on a trouvé que la brusquerie voulue du changement de pression et l'applica- tion de forces pneumatiques suffisantes ne pouvaient être obtenues uniquement par l'établissement des   zonea   de plateforme# perméables à l'air. Pour tenir compte de ces contingences, on peut prévoir des moyens d'un usage facultatif pour modifier davantage et contrôler les pressions pneumatiques appliquées entre la partie postérieure et la partie antérieure du lit, et, d'une manière générale, entre la zone arrière de forte pres- sion a et la zone avant de basse pressin b 
Ainsi qu'on l'a représenté ici, la soupape à multiples papillons 55, logée sensiblement dans la 

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 partie médiane entre les   zones &   et et, de préférence, aux environs de l'extrémité postérieure de la deuxième boîte de déchets 65,

   peut être facultativement utilisée pour couper l'arrivée de l'air à la partie antérieure de la table et pour augmenter d'autant la pression de l'air dans la partie postérieure de la table. On comprend que la position longitudinale de la soupape 53 n'est pas fixe mais qu'on peut la modifier à volonté en faisant glis ser la soupape le long de la chambre à air, sur un chemin convenable. Grâce à la soupape à air 55, la modification relative de la pression entre les parties postérieure et antérieure de la table peut être rendue très brusque et peut être réglée d'une manière souple à volonté On comprend que la soupape à air 55 peut être employée seule, ou conjointement avec le dispositif décrit plus haut, pour régler l'amenée générale d'air à la table.

   Avec certains types de charbons, la partie postérieure du lit sera mieux traitée parce qu'elle reçoit tout le courant d'air provenant du ventilateur,   la.brusque   réduction de l'amenée générale d'air à la patie antérieure de la table étant obtenue uniquement au moyen du papillon 55, en coopération avec l'établissement de zones de perméabilité à l'air sur la plateforme.

   Dans d'autres conditions, le papillon 55 
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 peut êtrettiliaé, conourrement avec la système de contrô- le de l'alimentation du ventilateur décrit plus haut et (ou) le papillon 52 de manière à agir davantage sur la réduction de la pression pneumatique dans la partie anté- rieure de la chambre 20 
Un autre dispositif permettant de contrôler les courants d'air dans les différentes parties du lit, et   aussi,,   d'une manière générale. à travers la table, comprend un moyen chargé de créer des pulsations dans les courants 

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 d'air. Dans le cas considéré ici, le papillon rotatif 75, dont la position, le long du compartiment à air 20, peut être modifiée, produit des pulsations dans le courant d'air amené au lit.

   Quand il est placé au milieu de la table, il fait varier la pression pneumatique (dans la partie postérieure du compartiment à air) de la pression maximum à la pression intermédiaire; au contraire, les courants d'air dans la partie antérieure du lit,   au-delà   du papillon rotatif, varient entre la limite intermédiaire et la limite minimum des pressions. 



  Le papillon rotatif 75, destiné à créer des pulsations dans les courants d'air, est facultativement employé avec l'un des moyens décrits plus haut pour le contrôle des courants d'air ou avec tous les moyens en   question.   



  De lui-même, le papillon rotatif 75 produit une différence de pression sensible entre la partie postérieure et la partie antérieure du lit, et coopère ainsi pour amener le renversement désiré du classement transversal des par- celles d'après l'ordre des grosseurs. 
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  1/endroit préféré ici pour placer le papillon 0.u., rotatif 75 est situéVau tiers de la distance comprise entre la place occupée par le papillon à air 55, d'une part, et le point 76, où la table commence à se rétrécir vers l'avant (à cause du bord de décharge en diagonale 61) d'autre part. Cependant, un moyen est prévu pour placer, d'une manière variable, l'arbre du papillon,ledit moyen comprenant des coussinets espacés 80 disposés sur chacune des parois latérales du compartiment à air 20.

   Dans le cas considéré ici, le dispositif chargé de faire tourner le papillon 75 comprend une roue à chaîne 77, clavetée sur l'arbre 81, et entraînée par l'arbre moteur principal 24 de la table, par   l'intermédiaire   d'une chaîne   78.   Comme 

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 on le voit sur lea fig 6 et 7, le papillon 75 peut être constitua par deux lames ou ailettes 79, dont les distances 
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 à ltaxefvarier, de manière permettre une modifie a" axe(#t* vexier, -<. 1.4et tion du diamètre du papillon, afin de 01&d±Vd& pour différentes positions dans la chambre à air et de modifier son effet   pulsatoire.   



   En ce qui concerne les caractéristiques de l'invention relatives au contrôle et à la modification de l'épaisseur du lit de substances, conjointement avec le réglage de l'amenée de l'air, en vue d'adapter la table   & des   différences d'humidité ainsi qu'à d'autres varia- tions rencontrées dans le charbon, on a trouv4 qu'il était utile, pour le meilleur fonctionnement du procédé, que l'opérateur chargé de la table surveillât sana arrêt le lit de substances qui se trouve sur ladite table et   modi-   fiât instantanément l'alimentation en matières traitées et ramenée de l'air suivant les nécessités.

   En surveil- lant avec soin la profondeur du lit de matières, particu- lièrement près de la partie arrière de la table, l'opéra- teur peut rapidement déterminer la compacité du lit due à un accroissement d'humidité ou à une autre cause analogue, et modifier la puissance pneumatique et, (ou)   l'alimenta-   tion en matières conformément aux conditions modifiées. 



   Lorsque les   changements   d'humidité dans le charbon sont très fréquenta et relativement importants, il est utile que l'opérateur soit à. même d'apporter   immédia-   tement et simultanément les modifications nécessaires à l'amenée des matières et au contrôle de   l'air.   Le mode de réalisation de l'invention comporte un dispositif permet- tant à l'opérateur de surveiller l'état du lit et de contrôler simultanément l'alimentation de la table en accord avec tous les systèmes de contrôle principaux de 

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 l'amenée de l'air décrits plus haut, ou avec l'un de ces systèmes. 



   Comme on le voit sur la figure 11, la trémie d'alimentation est pourvue d'un système   d'entraî-   nement à vitesse variable pour l'alimentation, ledit système comprenant une soupape de trémie rotative, montée sur un arbre rotatif 84, près du débouché de la trémie. 



  L'arbre 84 est entraîné par une poulie 85, laquelle est reliée, par une courroie   86,   à la poulie de transmission 87 d'une transmission à vitesse variable Reevea 88, ou par tout autre mécanisme à vitesse variable, convenable 
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Près de la boite postérieure à déchets 65, on peut disposer une plateforme 91 qui permet à l'opérateur de surveiller l'état et la profondeur du lit, ainsi que la qualité de la matière qui traverse l'orifice de déchets. 



  L'opérateur dispose d'un système qui lui permet de régler l'amenée de la matière tout en se tenant sur la plateform 91. Comme on le voit sur le dessin, l'arbre 92 qui   contrô-   le les variations de la vitesse dans l'amenée de la ma- tière est relié,   de manière   à pouvoir être actionné, à un arbre incliné vers le bas, par l'intermédiaire de roues d'angle dentées 92'.

   L'extrémité supérieure de l'arbre en question est montée de manière à pouvoir tourner, dans un support fixé à la boîte 88, tandis que son extrémité infé- rieure tourne dans un support 94 fixé à l'arrière de la plateforme 91 Une poignée de manoeuvre 95 est fixée à 
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 l'extrémité inférieure de l'arbre.93. 4 la plateforme de 
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 l'opérateur sont également dt*#0 4 des dispositif 8 de commande à distance pour l'amenée de l'air, grâce auxquels cette amenée peut être changée en même temps que celle de la matière, sans que 1'opétaeur soit obligé de quitter sa 

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 J place.

   Comme on le voit sur le dessin, les nwqqwo 50 du ventilateur 45 sont suspendus à des poulies au moyen de câbles 97   fixes   à l'extrémité inférieure du levier de commande 98 qui pivote, en 99, sur la plateforme 910 Le levier porte un cliquet qui s'engage dans les encoches d'un cadran 100, de manière à maintenir le levier dans 
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 la position voulue, Lea ÀÀùÀ 50 peuvent être convena- blement lestés, de manière qu'ils tendent à glisser vers leur position la plus basse sur les guides 51 
La soupape à papillons multiples 52 peut être également pourvue d'une commande à distance semblable. Le levier de commande 105 est monté sur la platefgrme 91 et est relié, par une bielle 106, à l'un des bras d'un levier coudé 107 qui pivote sur la paroi latérale du conduit d'air 46.

   L'autre bras du levier coudé est relié, au mayen d'un doigt engagé dans une rainure, avec une tige   108,   mobile dans le sens vertical, qui actionne les papillons individuels 52 auxquels elle est articulée par l'intermédiaire de leviers distincts 110. Un ressort 109, travaillant à la tension, est également relié au bras du levier coudé, de manière à pousser normalement les soupapes 52 vers la position d'ouverture. Si la chose est nécessaire ou désirable, on peut appliquer à l'appareil un mécanisme de contrôle semblable pour action- ner la soupape du milieu 55. 



   Il est bien entendu que l'invention n'est nullement limitée aux dispositifs décrits et représentés ici, lesquels sont susceptibles d'être modifiés sans que l'économie de l'invention puisse être altérée par les modifications en question.

Claims (1)

  1. REVNEDICTIONS 1. Un procédé pour la séparation de substances mélangées divisées, dont les parcelles varient relative- ment beaucoup au point de vue des dimensions, caractérisé par le fait qu'il consiste à classer les parcelles d'après l'ordre des grosseurs, puis à transposer mutuellement les parcelles ainsi classées, de manière à renverser sensiblement le classement d'après l'ordre des grosseurs.
    2. Procédé, conformément à la revendication 1, caractérisé par le fait qu'on fait déplacer un lit des substances sur un support vibrant pendant qu'il s'ef- fectue un classement transversal des parcelles d'après l'ordre des grosseurs, et qu'on renverse ensuite le clas- sement transversal en question.
    3 Procédé conformément à la revendication 2, caractérisé par le fait que l'on oblige les plus gros- ses parcelles à se déplacer vers l'un des côtés du lit et les plus petites parcelles vers l'autre côté du lit, de manière à obtenir un classement transversal, d'après l'ory dre des grosseurs, après quoi on transpose mutuellement les parcelles en obligeant les grosses et les petites parcelles à se rendre respectivement aux côtés opposés du lit.
    4. Procédé conformément à la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il consiste à déplacer un lit des substances sur un support et à arranger les parcelles d'après l'ordre des grosseurs, tout en faisant passer, à travers lesdites parcelles, des courants d'air élévateurs et à changer la place occupée par les différentes séries de grosseurs des parcelles, en modifiant l'action de l'air aux différents endroits du lit. <Desc/Clms Page number 35>
    5. Procédé conformément à la revendication 4, caractérisé par le fait que l'on soumet d'abord le lit à des courants d'air élévateurs suffisamment puissants pour classer verticalement les parcelles d'après l'ordre des grosseurs, de manière que les plue petites parcelles se trouvent au-dessus des plus grosses; le lit est ensui- te exposé à des courants d'air élévateurs d'une puissance considérablement réduite, ce qui permet de renverser sensiblement le classement vertical des parcelles d'âpres l'ordre des grosseurs.
    6. Procédé conformément à la revendication 5, caractérisé par le fait que pendant le classement vertical des parcelles d'après l'ordre des grosseurs, sous l'action des courants d'air relativement puissants, les plus grosses parcelles sont par dessous, mais peès de la surface du lit, et sont retardées et déplacées transversalement vers l'un dès côtés du lit, les plus petites parcelles, qui se trouvent à la surface, étant libres de se déplacer vers l'avant ou vers l'autre côté du lit; cependant que, sous l'action des courants d'air réduits, le classement vertical d'après l'ordre des grosseurs est altéré de manière que les ,plus petites parcelles se trouvent au-dessous mais au voisinage de la surface du lit et soient retardées et déplacées transversalement.
    7. Procédé, conformément à l'une des revendica- tions 1 à 6, caractérisé par le fait que le moment et le lieu du renversement du classement sont contrôlés sélecti- vement pour des substances possédant des caractéristiques différentes.
    8 Procédé, conformément à l'une des revendica- tions 1 à 6, caractérisé par le fait que la profondeur du lit et, ou, l'amenée de l'air qui traverse ce dernier sont <Desc/Clms Page number 36> modifiés de manière à modifier la force pneumatique effective, par exemple d'après l'humidité des matières traitées.
    9 Procédé conformément à l'une des revendi- Gâtions précédentes, caractérisé par le fait que la séparation ou la stratification des substances plus légères et plus lourdes composant les substances mélangées à traiter sont obtenues concurremment avec le classement d'après l'ordre des grosseurs des parcelles, cette der- nière opération étant, de préférence, appliquée à la matière plus légère séparée dont on a retiré les impu- retés les plus lourdes.
    10. Mécanisme pour l'application du procédé conformément à la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comprend une table perméable à l'air, animée d'un mouvement longitudinal de va-et-vient, sur laquelle un lit de substances peut être amené, des moyens étant prévus pour classer les parcelles transversalement, daprès l'ordre des grosseurs, et à renverser ensuite ce classement transversal d 'après l'ordre des grosseurs.
    !1 Mécanisme conformément à la revendication 10, caractérisé par l'application : de dispositifs pneumatiques pour faire passer des courants d'air élé- vateurs à travers la table perméable à l'air et classer ainsi verticalement les parcelles d'après l'ordre des grosseurs; de cloisons séparatrices disposées sur la table pour classer transversalement les parcelles d'après l'ordre des grosseurs, les dispositifs pneumatiques étant organisés pour appliquer des pressions différentes aux divers endroits de la table et altérer ainsi le classement vertical des parcelles d'après l'ordre des grosseurs. <Desc/Clms Page number 37>
    12 Mécanisme conformément à la revendication 11, caractérisé par l'application de systèmes pour contrôler l'air, lesdits systèmes comprenant un organe de contrôle (dont la position est, de préférence, régla- ble) pour réduire la pression de l'air à l'extrémité antérieure de la table.
    13 Mécanisme conformément à l'une des re- ventications 10 à 12 caractérisé par l'application de moyens pour contrôler conjointement, d'une unique station de commande, l'amenée de l'air et la vitesse d'amenée de la substance à la table. EMI37.1
    RmJ1m 9JTr!C HJ()T Procédé et appareil pour séparer des substances divisées mélangées dont les parcelles varient relativement beaucoup au point de vue des dimensions, tandis qu'elles varient relativement peu au point de vue des poids spécifiques.
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