TENTE-ABRI PNEUMATIQUE.
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avec des panneaux d'étoffe, convenablement coupés et assemblés, formant la couverture de l'abri, laquelle couverture est maintenue en place par des éléments rigides, en bois, ou en métal, fixés au sol,reliés ou non entre eux
par d'autres éléments rigides ou des cordages. De tels abris ont l'inconvénient que l'effort du vent sur l'étoffe de la couverture y creuse des concavités dont la présence augmente considérablement, pour une vitesse donnée du vent, l'effort de celui-ci.
La présente-invention a pour objet des tentes-abris dans lesquelles les éléments d'étoffe qui forment la couverture et appelés ci-après éléments de couverture, ou simplement couverture, sont assemblés à d'autres éléments, également en étoffe, et appelés ci-après éléments de résistance, constituant des espaces clos dans lesquels on insuffle de l'air, sous-pression ou tout autre fluide si nécessaire.
Plus particulièrement, les éléments de couverture sont fixés aux éléments de résistance et tendus sur ceux-ci, ces éléments ayant la forme de poutres ou de caissons sous pression.
Plus particulièrement encore, les éléments de résistance, en forme de poutres ou de caissons, sont agencés de telle façon que leurs dimensions peuvent augmenter sous l'action de la pression intérieure, tandis que les éléments de couverture sont construits en étoffe aussi inextensible que possible, de façon qu'en accroissant la pression dans les éléments de résistance, on augmente la tension de l'étoffe de couverture, lui donnant une meilleure résistance aux efforts du vent.
Plus particulièrement encore, les éléments de résistance sont cons-
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étoffe de couverture.
Plus particulièrement enfin, l'abri est constitué par des caissons jointifs, sous pression, assemblés de telle façon que la succession des faces externes de ces caissons forme l'étoffe de couverture, ces faces externes étant construites avantageusement en étoffe aussi inextensible que possible, pour mieux supporter les efforts du vent, une autre conséquence de cette faible extensibilité étant que la surface extérieure de l'ensemble présente, à chaque assemblage des caissons entre eux, un sillon très peu prononcé donnant ainsi à l'abri une moindre résistance spécifique au vent.
L'invention ainsi décrite dans sa généralité est susceptible de
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dre la protection du présent brevet, ainsi qu'aux appareils utilisant le même procédé. Elle pourra de toute manière être bien comprise à l'aide de ce qui suit; ainsi que par les dessins ci-annexés, lesquels, bien entendu, ne sont
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La fig. 1 représente en perspective, une tente abri, de forme générale parallélipipédique avec toit, dont les éléments de résistance se composent de cylindres en étoffe imperméable reliés et communiquant entre eux. L'assise se compose de cylindres 1, construits en étoffe assez extensible,
par exemple de coton ou de "nylon" imperméabilisé. Sur ces cylindres 1, sont insérés des cylindres verticaux 2, qui, sur la figure, ont été représentés,
à titre d'exemple, chacun avec un soufflet rétreint par des extenseurs de caoutchouc 3, permettant à ces cylindres 2 de s'allonger sous l'action de
la pression intérieure. A leur partie supérieure, les cylindres 2 sont insérés sur un cadre, composé de cylindres 4, analogues à ceux de l'assise. Le toit est également composé de cylindres 5, indiqués sur la figure seulement par leur axe,représenté en trait mixte, insérés entre eux et également sur les cylindres 4. Tous ces cylindres 1, 2, 4, et 5 communiquent entre eux, de telle façon qu'un seul ajutage 6 est suffisant pour mettre sous pression l'ensemble des éléments de résistance, et un seul clapet 7, au besoin réglable, suffisant pour limiter la pression intérieure si, sous l'effet d'une fausse manoeuvre ou d'une élévation de température, celle-ci devenait dangereuse pour la résistance d'un quelconque de ses éléments.
L'étoffe de couverture, dont on n'a représenté sur la figure qu'un seul panneau 8, est constituée par une étoffe aussi inextensible que possible, par exemple, un tissu de fils de verre, de telle manière que, lorsque la pression intérieure est suffisante dans les éléments de résistance, cette etoffe est tendue, et cela d'autant plus que la pression intérieure est plus grande.
L'ensemble de l'abri peut être amarré au sol, par exemple par une ralingue à ponts 9, cousue sur les éléments 1 de l'assise et dont les boucles s'accrochent dans des piquets enfoncés dans le sol, ou par tout autre moyen convenable.
Il est bien évident qu'on peut construire, suivant l'invention,
des tentes-abris de toutes formes, à la seule condition que les éléments de couverture puissent être décomposés en panneaux de surfaces développables. Il
a été représenté sur la figure 2 une tente-abri à plan sensiblement circulaire. L'assise est composée d'éléments de cylindres 11, formant un polygone fermé, dans le cas de la figure, un dodécagone régulier. Des éléments de cylindre
12, insérés sur les cylindres 11, et communiquant entre eux et avec les éléments 11, forment une première charpente verticale puis se prolongent par des éléments 15 formant toit. Pour plus de commodité dans la construction, on peut à leur autre extrémité, insérer ces éléments 15 sur un cylindre, ou un tronc de cône 20, fermé à ses extrémités inférieure et supérieure par deux calottes sensiblement sphériques, composées de fuseaux, comme il est constant de le faire dans la fabrication des ballons.
Tous les éléments 11, 12, 15 et 20 communiquent entre eux et peuvent être mis en pression par un ajutage 16, et un clapet 17 assure la sé-
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tensible, par exemple er coton ou en "nylon" imperméabilisé.
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sur la figure 2, est constituée par de l'étoffe aussi inextensible que possible, par exemple en tissu à fils de verre. Ces panneaux sont collés, et cousus ou non, sur les éléments de résistance suivant la technique habituelle des constructions aéronautiques, de telle façon que plus la pression intérieure est grande dans les éléments de résistance, plus ceux-ci s'allongent, et plus l'étoffe extérieure est tendue. L'ensemble de la tente-abri peut, ici encore, être amarré au sol par une ralingue à ponts 19, cousue sur les éléments
11 de l'assise, ou tout autre moyen convenable.
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des éléments d'une autre application de l'invention. Les éléments de résistance et l'étoffe de couverture sont assemblés"pour former des caissons 21, identiques et jointifs, et donner à l'ensemble une forme générale de deux demisphères concentriques.
Chacun de ces caissons se compose d'un panneau intérieur 22, ayant
la forme d'un fuseau de ballon sphérique de deux faces latérales 23, limitées par
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tituant l'étoffe de"couverture. A leur partie supérieure ces caissons viennent s'insérer sur un cylindre, un tronc de cône ou toute autre surface développable 25, fermé par des calottes sensiblement sphénques. Ces caissons communiquent tous entre eux, en ménageant par exemple, dans les faces latérales 23, et dans l'insertion sur le cylindre 25 les ouvertures convenables. Ils sont mis en pression par l'ajutage 26 et un clapet 27, figuré ici appliqué sur le cylindre 25, assure la sécurité.
Tous les panneaux en contact avec l'air, panneaux 22, 24, le cylindre 25 et la base 30 des caissons sont construits en étoffe imperméable, mais les panneaux extérieurs 24 sont en étoffe aussi inextensible que possible, par exemple, en tissu à fils de verre, pour diminuer leur allongement,
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sons, qui offriraient au vent une grande résistance spécifique, tandis que
les panneaux 22 sont avantageusement en étoffe assez extensible, par exemple
à base de coton ou de "nylon", la flèche que peut prendre ces fuseaux étant sans inconvénient et même avantageuse puisqu'elle diminue les tensions dans ces panneaux. Quant aux faces latérales 23, dont le travail est faible, elles peuvent être constituées en étoffe non imperméable.
L'ensemble de la tente-abn peut être amarré au sol, par tout moy-
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férieure des fuseaux extérieurs 24 et (ou) par une autre ralingue cousue sur la partie inférieure des fuseaux intérieurs 22, les boucles de ces ralingues étant fixées au sol comme il a été dit ci-dessus.
Il est bien entendu que la forme générale sphéricpe de la tenteabri décrite ci-dessus peut être remplacée par une forme convexe facilement décomposable en fuseaux, telle que ellipsoïdale, de même que la surface générale des fuseaux intérieurs peut n'être pas concentrique de la surface générale extérieure, par exemple, une surface générale extérieure sphérique et une surface générale intérieure ellipsoïdale, pour augmenter la hauteur in-
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limitatifs des dispositifs que cette invention permet de réaliser.