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MOYENS DE TRANSPORT.
Lorsque pour stocker ou transporter des matières meubles on utilise les trémies et les moyens de transport habituels, où la matière est déplacée par glissement sur une surface ou par oscillations, on rencontre souvent des difficultés, surtout lorsque la matière à transporter ayant un certain degré d'humidité, colle à la surface de glissement et forme des ponts aux endroits critiques, par exemple à la sortie des trémies, ce qui souvent interrompt le transport. Dans tous les cas où, pour des raisons d'encombrement par exemple, on ne peut donner aux dispositifs une inclinaison assez forte, on devait renoncer à ces moyens de transport si économiques.
Dans le transport pneumatique l'adhérence aux parois du transporteur, particulièrement des matières humides, nécessite une augmentation de la force motrice de la soufflerie, et elle peut même provoquer des destructions.
On a déjà proposé d'émailler les surfaces de glissement en vue de diminuer le frottement entre elles et la matière à transporter. On sait toutefois que l'émail est très sensible aux coups et aux chocs, et peut donc être facilement détérioré par des corps étrangers durs ou lourds se trouvant dans la matière à transporter, et il n'est possible d'effectuer une réparation qu'en enlevant complètement la couche d'émail, et en procédant à un nouvel émaillage. Plus l'émail est utilisé, plus il devient rugueux, ce qui après un temps relativement court a pour effet que les coefficients de frottement, avantageux au début, deviennent plus mauvais que ceux des surfaces non émaillées. Ceci vaut également pour la métallisation connue des surfaces, au moyen d'aluminium, par exemple.
Or, on a découvert, qu'on peut éliminer presqu'entièrement ces inconvénients et utiliser des moyens de transport à angle d'inclinaison relàtivement faible, en utilisant des résines synthétiques ou des matières thermoplastiques synthétiques, pour recétir les surfaces sur lesquelles on fait a-
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avancer la matière à transporter par glissement ou par oscillations, ou avec lesquelles cette matière est en contact par frottement.
Un tel revêtement peut être appliqué à tous les moyens de transport dans lesquels on fait avancer la matière par glissement sur une surface ou par oscillations, comme par exemple des goulottes de déchargement de trémies, des couloirs, des plans inclinés, des dispositifs de transport vibrants, commandés électriquement ou mécaniquement, des transporteurs oscillants ou l'équivalent, dans lesquels la matière peut éventuellement être rendue plus meuble en insufflant un gaz par en-dessous. Il est évident que les surfaces revêtues peuvent aussi être exécutées sous forme de gaines fermées. Il est également indifférent que le mouvement de la matière à transporter soit engendré entièrement ou partiellement par la pesanteur, par des oscillations, ou l'équivalent, des surfaces elles-mêmes, ou par un courant de gaz dans le transporteur.
On peut transporter ainsi des matières meubles de toutes sortes et de tous calibres, sèches ou humides, cette humidité pouvant être de l'eau ou un autre liquide inorganique ou organique. On peut par exemple citer le charbon, les schlamms, le sel, les produits alimentaires et comestibles pulvérulents, le sable, la chaux, l'argile, la mélassa et les mélanges de ces substances, de même que les matières sirupeuses.
Parmi les matières convenant comme revêtement, on peut citer les résines synthétiques, par exemple les résines phénol-aldéhyde, les composés contenant des produits de polymérisation ou de polymérisation mixte, ou les superpolyamides, des groupes vinyliques, et qui peuvent éventuellement contenir des charges ou des émollients. Les produits de polymérisation et de polymérisation mixte du chlorure de vinyle sont particulièrement appro-priés. Ces matières sont appliquées sur les surfaces de préférence par collage, rivetage ou vissage, et dans ce cas il peut être avantageux de noyer les têtes des rivets ou des vis, et d'obturer les creux ainsi formés, par soudure à l'aide de la même matière.
En plus de leur résistance à la corrosion bien connue, ces matières ont l'avantage de permettre à la matière à transporter de glisser déjà à partir d'un angle d'inclinaison sensiblement plus petit que celui nécessaire avec les matériaux métalliques de revêtement habituels. On constate d'autre part que contre toute attente les coefficients de glissement s'améliorent progressivement avec l'usage, c'est-à-dire qu'à l'usage les surfaces deviennent de plus en plus lisses, contrairement à ce qui se produit avec les matériaux habituels.
Lorsqu'on travaille avec des schlamms de charbon à 32% d'eau, l'angle d'inclinaison précité est initialement de 51 pour une surface en fer, alors que pour un revêtement en chlorure de polyvinyle cet angle est de 39 ; avec un mélange de schlamms de charbon et de charbon, à 10% d'eau, cet angle est dans le premier cas (surface en fer) de 37 , et dans le second, de 29 . Les revêtements en aluminium ont initialement des coefficients plus avantageux que ceux du chlorure de polyvinyle. Néanmoins après peu de jours de travail, la surface sollicitée mécaniquement et chimiquement devient si rugueuse que l'angle d'inclinaison augmente et devient plus grand que celui du fer. Comme déjà mentionné cidessus, lorsqu'on utilise des matières synthétiques, l'angle d'inclinaison diminue au fur et à mesure de l'usage.
C'est ainsi par exemple que dans un cas déterminé, l'angle d'inclinaison était de 29 pour 140 jours de travail avec du schlamm de charbon, et de 24 avec un mélange de schlamm de charbon et de charbon,ces mêmes angles étant après 500 jours de travail respectivement de 25 et de 20 .
Un avantage particulier des produits de polymérisation contenant du chlorure de vinyle, particulièrement pour le revêtement, réside dans leur facilité à être travaillés. Ces matières peuvent être soudées ou collées ensemble, d'une manière très simple, ce qui facilité grandement les réparations du revêtement, qui peuvent généralement être entreprises sans démonter le dispositif La soudure de ces matières s'effectuant au moyen d'air chaud à environ 200 - 220 , ces réparations sont également possibles dans des locaux où existe un danger d'explosion. De plus on peut réparer uniquement les endroits détériorés, ce qui n'est pas possible avec l'émail.
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MEANS OF TRANSPORT.
When the usual hoppers and means of transport are used to store or transport loose materials, where the material is moved by sliding on a surface or by oscillations, difficulties are often encountered, especially when the material to be transported has a certain degree of moisture, sticks to the sliding surface and forms bridges at critical points, for example at the exit of hoppers, which often interrupts transport. In all cases where, for reasons of space for example, it is not possible to give the devices a strong enough inclination, we had to give up these means of transport so economical.
In pneumatic conveying the adhesion to the walls of the conveyor, particularly of damp materials, requires an increase in the driving force of the blower, and it can even cause destruction.
It has already been proposed to enamel the sliding surfaces with a view to reducing the friction between them and the material to be transported. However, it is known that the enamel is very sensitive to blows and shocks, and can therefore be easily damaged by hard or heavy foreign bodies in the material to be transported, and it is only possible to carry out a repair by completely removing the enamel layer, and proceeding with a new enameling. The more the enamel is used, the rougher it becomes, which after a relatively short time causes the coefficients of friction, advantageous at the beginning, to become worse than those of the unglazed surfaces. This also applies to the known metallization of surfaces, by means of aluminum, for example.
Now, it has been discovered that these drawbacks can be almost entirely eliminated and means of transport with a relatively low angle of inclination can be used, by using synthetic resins or synthetic thermoplastics, to recétir the surfaces on which it is made. -
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advance the material to be transported by sliding or by oscillations, or with which this material is in contact by friction.
Such a coating can be applied to all means of transport in which the material is moved by sliding on a surface or by oscillations, such as for example unloading chutes of hoppers, corridors, inclined planes, vibrating transport devices. , electrically or mechanically controlled, oscillating conveyors or the like, in which the material can optionally be made softer by blowing a gas from below. It is obvious that the coated surfaces can also be executed in the form of closed ducts. It is also immaterial whether the movement of the material to be transported is generated entirely or partially by gravity, by oscillations, or the equivalent, of the surfaces themselves, or by a flow of gas in the conveyor.
It is thus possible to transport loose materials of all kinds and all sizes, dry or wet, this moisture possibly being water or another inorganic or organic liquid. Mention may be made, for example, of charcoal, slimes, salt, powdered food and edible products, sand, lime, clay, molassa and mixtures of these substances, as well as syrupy materials.
Among the materials suitable as coating, there may be mentioned synthetic resins, for example phenol-aldehyde resins, compounds containing products of polymerization or mixed polymerization, or superpolyamides, vinyl groups, and which may optionally contain fillers or emollients. The products of the polymerization and mixed polymerization of vinyl chloride are particularly appropriate. These materials are applied to the surfaces preferably by gluing, riveting or screwing, and in this case it may be advantageous to embed the heads of the rivets or of the screws, and to close the hollows thus formed, by welding using the same material.
In addition to their well-known corrosion resistance, these materials have the advantage of allowing the material to be transported to slide already from a significantly smaller angle of inclination than that required with conventional metallic coating materials. We also note that against all expectations the slip coefficients gradually improve with use, that is to say that with use the surfaces become more and more smooth, contrary to what is happening. produced with the usual materials.
When working with 32% water carbon slurries, the aforementioned angle of inclination is initially 51 for an iron surface, while for a polyvinyl chloride coating this angle is 39; with a mixture of coal and coal schlamms, at 10% water, this angle is in the first case (iron surface) 37, and in the second, 29. Aluminum coatings initially have better coefficients than polyvinyl chloride coatings. However, after a few days of work, the mechanically and chemically stressed surface becomes so rough that the angle of inclination increases and becomes greater than that of iron. As already mentioned above, when using synthetic materials, the angle of inclination decreases with use.
Thus, for example, in a given case, the angle of inclination was 29 for 140 days of work with coal slurry, and 24 with a mixture of coal and coal slats, these same angles being after 500 working days of 25 and 20 respectively.
A particular advantage of polymerization products containing vinyl chloride, particularly for coating, is their ease of processing. These materials can be welded or glued together, in a very simple manner, which greatly facilitates repairs to the coating, which can generally be undertaken without disassembling the device. The welding of these materials is effected by means of hot air at about 200 - 220, these repairs are also possible in rooms where there is a danger of explosion. In addition, only damaged areas can be repaired, which is not possible with enamel.