BE516830A - - Google Patents

Description

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  PROCEDE POUR PREVENIR LE DANGER D'INCENDIE ET D'EXPLOSION DE LIQUIDES
COMBUSTIBLES RENFERMES DANS DES   RESERVOIRSO   
Un des plus grands problèmes dans la technique moderne est de prévenir le danger d'incendie et surtout d'explosion de liquides combustibles renfermés dans des réservoirs, l'emploi de ces liquides combustibles dans les divers domaines de l'activité humaine augmentant constamment. 



  Cela est vrai qu'il s'agisse de réservoirs destinés à conserver ces substances dans des dépôts ou de réservoirs destinés à être utilisés au lieu même de l'emploi, et quelle que soit la cause du danger. 



   On doit reconnaître que tous les essais effectués jusqu'à présent pour résoudre le problème, sans même tenir compte des possibilités d'applications pratiques,   n9ont   pas donné des résultats satisfaisants au point de vue technique. 



   L'une des plus grosses difficultés est due à la nécessité, inévitable dans certains cas comme par exemple dans le cas de réservoirs destinés à être employé, comme réservoirs d'alimentation pour les moteurs des véhicules de transport, terrestres ou aériens, de ne pas augmenter le poids desdits réservoirs au-delà de certaines limites. 



   La présente invention a pour objet une solution intégrale dudit problème en partant de la considération théorique que s'il était possible d'empêcher le comburant de s'approcher de la masse de matières inflammables en empêchant ainsi leur gazéification, tout danger d'incendie et par   aonsé-   quent d'explosion serait pratiquement évité.

   Ce résultat est obtenu suivant   l'invention,   en remplissant la cavité des récipients destinés à contenir les matières inflammables d'une matière poreuse, chimiquement inattaquable par lesdites substances et incapable de les retenir par absorption, dont la porosité est due à un réseau très finement capillaire qui tout en offrant une capacité totale un peu plus petite que le volume de ladite matière poreuse, divise la masse de matières inflammables de manière à les rendre pra- 

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 tiquement inaccessibles au comburant. 



   Il était évidemment nécessaire de disposer d'une matière qui soit en soi incombustible ou qui ne soit combustible qu'avec difficulté, ayant un poids spécifique bas, en plus de la légèreté produite par la porsité, et d'un coût bas afin d'assurer une réalisation économique du procédé malgré ses hautes qualités. 



   Même de ce point de vue particulier, l'invention a brillamment résolu le problème en utilisant certains végétaux spéciaux et des parties de ces végétaux ayant une haute teneur en silice, qui se trouvent en abondance dans la nature, et qui débarrassés par un traitement approprié des parties altérables et combustibles, se sont montrés particulièrement adaptés au but envisagé. 



   Par conséquent, l'invention a également comme objet les modes de réalisation du traitement auquel ces végétaux doivent être soumis. Parmi ces végétaux, on peut mentionner comme très avantageux, à titre d'exemple les glumes des caryoxydes de certains végétaux, des parties de tiges de l'équisetum arvense et de   l'équisetum   palustre, des parties de diatomées et analogues. Des essais concluants'quant aux bons résultats obtenus, ont été faits plus particulièrement avec les écorces de riz. 



   Toutes ces substances montrent sous le microscope une partie membraneuse fortement silicifiée, qui forme la base essentielle de la matière préservatrice suivant la présente invention. 



   Le procédé de traitement de ces substances, tout en étant basé sur des principes généraux identiques,peut différer quant aux détails suivant les applications auxquelles la matière obtenue est destinée. En général,on a employé avantageusement une méthode de travail comprenant les phases de conditionnement de la température des substances choisies, de saturation de celles-ci avec de l'eau et éventuellement avec. des agents de fermentation active destinés à faciliter le processus biochimique d'élimination des parties indésirables, et enfin, après avoir d'abord éliminé l'eau en excès, conformer le résidu dans des moules par compression suivie de séchage. 



   Dans le cas de l'écorce de riz, il est préférable d'employer pour ce traitement un autoclave rotatif pour ramener éventuellement les substances organiques à la température désirée (qui ne doit pas être inférieure à 25 C); on ajoute alors un certain pourcentage d'eau jusqu'à saturation, en maintenant la température ambiante à un niveau qui ne doit pas descendre en-dessous de 25 C; après quoi, 1'autoclave est maintenu fixe pendant   en-   viron 12 heures afin de permettre une fermentation partielle des substances' organiques, après que l'excès d'eau a été éliminé. Pendant 'cette phase, on élimine de l'écorce de riz les pentosanes, les substances   amidoneuses,   les celluloses et les graisses, représentant de 20 à 30% du poids originel. 



   La matière ainsi obtenue peut être employée à l'état pulvérulent ou bien comprimée en gâteaux de la forme désirée. Dans tous les cas', elle doit,être séchée d'une manière appropriée. Elle possède un poids spécifique qui pourra varier suivant le taux de compression final, de 80 à 100/120 kgs.   par   m3. 



   Il peut être avantageux dans certains cas particuliers, de soumettre la matière ainsi obtenue avant de la comprimer en gâteaux, à un traitement consistant en un mélange avec un liant, calcaire ou ciment par exemple, dans le but de réduire davantage sa combustibilité et d'augmenter ainsi son pouvoir protecteur, avec une   légère   perte évidemment pour le poids spécifique qui malgré cela dépassera à peine 300   kgs./m3.     @   
Les écorces de riz provenant de la phase de fermentation partielle sont alors mélangées rapidement et énergiquement avec, par exemple, du ciment pulvérulent sec, et sont ensuite déversées dans des moules ayant.   la.   for- 

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 me requise, et sont ensuite comprimées..

   Avant le déversement, on pourra avantageusement injecter dans la masse de   l'air   ou autre gaz inerte sous pression de manière à faciliter le moulage et à rendre le réseau capillaire plus serré, en abaissant ainsi davantage le poids spécifique. 



   Il a été montré que des récipients remplis avec de la matière ainsi traitée sont capables d'absorber des substances inflammables pour 75 à 80% de leur volume, en recevant ces substances inflammables comme si les ré- cipients étaient vides et en les laissant s'écouler hors des   récipients   comme s'il n'y avait que ces substances inflammables seules dans le récipient. 



   Des récipients ainsi remplis avec de   l'essence   ordinaire ont été soumis aux épreuves d'incendie les plus sévères avec des résultats extrê- mement satisfaisants. Dans une première épreuve, on a placé à la partie in-   férieure   du récipient, en contact direct avec l'essence, un détonateur de mine en fulminate de mercure que l'on fit détoner sans provoquer des réactions explosives ou d'incendie; ensuite, on fit détoner simultanément dans les mé- mes conditions, d'abord deux, et ensuite quatre détonateurs, avec les mêmes résultats.

   Le même récipient, rempli partiellement, fut perforé dans les parties non occupées par l'essence au moyen   d'une   flamme oxhydrique, égale- ment sans explosion ni incendie., Enfin, le même récipient fut placé de tel- le manière que l'essence puisse s'écouler par quatre petits trous perforés dans sa paroi, l'essence sortante fut allumée et la flamme fut maintenue vive pendant deux heures grâce à l'essence contenue dans le récipient sans qu'il se produise une déflagration dans ce récipient. 



   Ces diverses épreuves furent faites avec un récipient d'une ca-   pacité   brute de 33 litres. 



   Après ces diverses épreuves, la matière préservatrice était en parfaite condition et pouvait être à nouveau employée, 
On obtient cependant une protection satisfaisante avec une matière non consolidée par un liant, en tout cas contre le danger   d'explo-   sion. Des essais effectués dans des conditions analogues aux précédentes mais avec une matière non consolidée par un liant ont montré que tout au   plus, il est possible d'arriver à la perte des substances inflammables par combustion lente, qui pourra être arretée par les moyens ordinaires à tout   moment, ainsi   qu'à   la perte de la matière préservatrice qui se carbonise; mais il n'y a pas eu d'explosion. 



   On peut obtenir de meilleurs résultats en faisant alterner des couches de matière non consolidée avec des couches consolidées par un liant, avec une légère augmentation du poids total de matière préservatrice par rap- port au cas précédent. Le choix d'un système ou de l'autre dépendra évi- demment des résultats qu'on désire obtenir dans les divers cas. 



   Il est évident en tout cas que l'invention n'est pas limitée soit aux procédés décrits ou à l'emploi des substances mentionnées ci-dessus ou aux modalités de traitement préliminaire de ces substances, que l'on pour- ra faire varier entre de larges limites à la condition d'arriver aux mêmes résultats ou dans des buts analogues.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS ET RESUME. EMI3.1

   ¯¯--¯-¯m¯¯.--¯m¯¯¯- 1. Procédé-pour prévenir le danger d'incendie et d'explosion de liquides combustibles renfermés dans des réservoirs, ou même le danger de simple combustion de ces liquides combustibles, ce procédé consistant à rem- plir la cavité des récipients avec une matière poreuse, chimiquement inatta- quable par lesdits liquides et incapable de les retenir par absorption; dont la porosité est due à un réseau très finement capillaire qui tout en offrant une capacité totale un peu plus petite que le volume occupé par ladite matiè- re poreuse, divise la masse de matières inflammables de manière à les rendre pratiquement inaccessibles au comburant. <Desc/Clms Page number 4>

   2. Procède selon l , dans lequel ladite matière poreuse est constituée par des végétaux à haute teneur en silice ayant subi un traite- ment préliminaire pour leur enlever les parties altérables ou combustibles et en les consolidant éventuellement au moyen de liants.

   3. Procédé selon 1 ou 2 , dans lequel on emploie des écorces de riz comme matière poreuse.

   4. Procédé de traitement de végétaux destinés à former la matière poreuse selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend le conditionnement de la température de la matière choisie, la saturation de celle-ci avec de l'eau et éventuellement avec des agents de fermentation active destinés à faciliter le processus biochimique d'élimination de l'eau en excès, et la conformation du résidu dans des moules au moyen de la pression suivie d'un séchage.

   5. Procédé selon 4 , dans lequel les diverses phases du traitement sont effectuées dans un autoclave rotatif.

   6. Procédé selon 4 ou 5 , dans lequel le traitement des végétaux se fait en maintenant la température de travail ambiante à un niveau non inférieur à 25 C.

   7. Procédé selon les revendications 4 à 6, dans lequel la matière traitée est, avant d'être comprimée, mélangée intimement à un liant calcaire ou à du ciment.

   8. Procédé selon 7 , dans lequel on fait passer dans le mélange de matière traitée en liant, avant que ce liant ne soit figé, un courant de gaz inerte, par exemple de l'air, 9. Des substances végétales de base obtenues par des traitements selon les revendications 4 à 8, substantiellement pour réaliser le procédé selon les revendications 1 à 3, Il y a lieu d'insérer l'expression "des parties indésirables et enfin, élimination préalable" entre "d'élimination" et "de l'eau" à la ligne 11 de la 4e revendication.