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PROCEDE DE FABRICATION DE CORPS CELLULAIRES DE DIMENSIONS STABLES.
Les corps à cellules fermées, en particulier les corps cellulai- res souples constitués de masses à base de chlorure de polyvinyle, ont la propriété de changer de dimensions en cours de stockage et d'usage. Cette in- stabilité est un inconvénient notable pour beaucoup d'applications.
On avait déjà proposé de soumettre des corps cellulaires, après expansion, à un traitement thermique dans le but de stabiliser leurs dimensions, ce traitement étant effectué de toute façon désirable, par exemple dans une étuve. Par ce traitement thermique on a déjà réalisé des progrès qui, toute- fois, ne sont pas encore entièrement satisfaisants.
Le manque de stabilité dimensionnelle des corps cellulaires est probablement dû à leur mode de fabrication. En raison de la détente des gaz dans la matière du corps cellulaire, lors de la fabrication du corps cellulai- re brut et lors de l'expansion subséquente, il'est inévitable.qu'il reste dans les parois du corps cellulaire, des forces antagonistes à une certaine ten- sion du gaz contenu dans les cellules, ces tensions ne disparaissant qu'à la longue et se manifestant par un effet de retrait. On peut donc être en présen- ce de deux types de forces antagonistes, c'est-à-dire les forces de contrac- tion dues à la tension des parois des cellules, et les forces de dilatation dues à la pression d'expansion du gaz contenu dans les cellules.
Toutefois, chacun de ces deux types de forces peut exister seul après expansion, notam- ment lorsque les tensions existant dans la matière du corps cellulaire sont bloquées par suite du refroidissement rapide du corps cellulaire développé.
Dans un corps cellulaire en caoutchouc, convenablement vulcanisé, 'on n'ob- serve des tensions parasites que par ,suite d'une pression exagérée du gaz; lorsque cette tension exagérée du gaz'a été supprimée,'le corps- cellulaire est stable quant à ses dimensions. Par contre, le comportement d'un corps cel- lulaire en matière synthétique thermoplastique ou constitué d'un mélange d'une telle matière et de caoutchouc, permet de conclure, que lors de l'expansion,
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déterminée au-dessous de la limite d'écoulement du matériau, il apparaît dans le dit matériau une tension qui ne disparaît pas lors du chauffage pour l'ex- pansion. C'est pourquoi les parois des cellules tendent, et cette tendance se maintient pendant longtemps, à revenir à l'état de repos, c'est-à-dire à don- ner du retrait.
Cette tendance est naturellement influencée par la composi- tion de la matière du corps cellulaire, la pression du gaz dans les cellules et le processus de refroidissement après expansion. Ceci constitue la diffé- rence essentielle de comportement entre des corps cellulaires en caoutchouc vulcanisé et des corps cellulaires en matières synthétiques thermoplastiques, et explique le manque de stabilité des corps cellulaires en matières thermo- plastiques par rapport aux corps cellulaires en caoutchouc.
On ne parvient pas toujours à supprimer uniquement par chauffage le blocage des forces dans la matière intercellulaire. Si l'on chauffe par exemple à 100 C un corps cellulaire en chlorure de polyvinyle, contenant un ou plusieurs plastifiants, on ne fait que faire passer le produit d'un état non élastique à froid à un état élastique dans lequel les tensions pourraient bien diminuer si on en donnait l'occasion au matériau. Mais cela n'est pres- que jamais le cas, notamment lorsque le gaz sous pression contenu dans les cellules conserve sa pression et ne permet par conséquent pas aux parois des cellules de prendre une poisition de repos.
Par contre, si on retire du gaz des cellules, réduisant ainsi la pression du gaz dans celles-ci, le corps cellulaire se rétrécit, mais en même temps, comme on l'a constaté par des essais minutieux, les tensions à l'intérieur de la matière cellulaire sont réduites ou même supprimées.
On peut également parvenir à supprimer les tensions intérieures en causant une importante augmentation de volume du corps cellulaire, et en le laissant ensuite revenir à son volume de départ. De cette manière les ten- sions disparaissent également, par suite d'une étiration exagérée de la ma- tière.
La différence entre l'un et l'autre des procédés ci-dessus con- siste en ce que l'on obtient, dans le premier cas, un corps cellulaire dont le volume est plus petit par rapport au corps de départ et, dans le second, un corps cellulaire ayant sensiblement le même volume, avec, dans les deux cas, la stabilité de dimensions.
Or, on a trouvé, en partant de ces considérations, que l'on peut fabriquer des corps dimensionnellement stables, c'est-à-dire des corps à cellules fermées, conservant leur forme et leurs dimensions, en les soumet- tant, après expansion, à un traitement de stabilisation sous vide. Suivant le degré de vide choisi, la température et la durée du traitement de stabi- lisation des dimensions,on obtient des corps cellulaires stables quant à leurs dimensions et ayant, par rapport au corps de départ, un poids spéci- fique plus petit ou égal, ou même un peu plus grand. Le traitement de stabi- lisation sous vide peut être effectué sous des pressions qui varient entre environ 30 et 60 mm de Hg, suivant les propriétés des produits à fabriquer, mais la température du corps cellulaire peut atteindre tout au plus la limi- te d'écoulement de la matière.
Ainsi, la température du corps cellulaire peut varier, par exemple, entre la température ambiante et 130 C. Lorsqu'il s'agit de produits à base du chlorure de polyvinyle, il convient d'opérer à des tem- pératures de 70 à 100 C. Lorsque la température et le vide à appliquer sont, choisis il reste à déterminer la durée du traitement qui a aussi une influen- ce sur les propriétés du corps cellulaire stabilisé.
Par le choix du vide, de la température et de la durée du traite- ment,on peut aussi agir sur la quantité de gaz qui, le cas échéant;doit être extraite du corps cellulaire par diffusion. D'autre part, la température régit la propriété du corps cellulaire de se dilater plus ou moins pendant le trai-- tement, sans nuire à la structure cellulaire elle-même.
Le traitement de stabilisation sous vide objet de l'invention, peut être effectué de multiples façons différentes, en faisant varier les trois facteurs ; onpeut aussi obtenir non seulement des produits stables,
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mais aussi des produits très divers.
On a constaté que les deux modes opératoires suivants sont parti- culièrement convenables et intéressants: a) La durée du traitement sous vide est de préférence brève, quel- ques minutes par exemple, soit par exemple une durée de traitement de 3 à 10 minutes : les températures sont un peu inférieures à la limite d'écoulement de
10 à 30 C inférieures par exemple; le vide est de 60 à 200 mm de Hg par exem- ple. Les températures peuvent varier selon la nature des matériaux ; pour des produits en chlorure de polyvinyle contenant un ou plusieurs plastifiants, la température sera en général de 90 à 100 C, par exemple.
Lorsque l'on opè- re à cette température, les parois des cellules subissent un tel étirement, sous l'action combinée du vide et de la dilatation des gaz, que toute ten- sion a disparu lorsque le vide a cessé et que le corps est revenu à son état initial. Le corps cellulaire est ainsi stabilisé sans que son poids spécifi- que soit sensiblement modifié. La dilatation momentanée des parois des cel- lules produit une déformation permanente de ces parois. En opérant sur des matériaux contenant des plastifiants, on peut, avec une température appro- priée, obtenir sous vide une dilatation telle des corps cellulaires que les produits finis présentent un poids spécifique plus petit que les premiers.
Ce mode opératoire est particulièrement intéressant pour la fabrication de corps cellulaires stables, ayant un poids ,spécifique inférieur à 0,1, par exemple de 0,05 à 0,06.
Le procédé conforme à l'invention demande donc un temps de trai- tement relativement court à des températures pas trop élevées, pour empêcher que des quantités appréciables de gaz ne sortent des cellules par diffusion.
Les corps cellulaires ont une épaisseur variant entre 100 à 200 mm, par exem-' ple, suivant les dimensions des moules de presse dans lesquels les matériaux de départ sont traités par les gaz. Ils sont entourés d'une membrane peu per- méable aux gaz. Cette membrane entrave donc la sortie du gaz lors du traite- ment sous vide, la rendant plus difficile; il convient donc de la conserver.
De tels corps cellulaires munis de leur membrane supportent un vide allant jusqu'à 30 mm de Hg. Ils peuvent alors subir une dilatation linéaire allant jusqu'à 40 - 60 % environ.
Les plaques plus épaisses ont l'inconvénient de ne pouvoir être çhauffées que lentement. Il convient donc que le chauffage soit effectué non pas sous vide, mais d'abord, à l'étuve, par exemple, sous pression normale ou, par exemple, dans un autoclave sous une pression plus élevée. Le traite- ment sous surpression et le traitement sous vide peuvent avoir lieu dans le même autoclave.
Dans certains cas, on peut aussi découper les plaques en pièces plus minces, ce qui fait que la membrane est également découpée. Dans ce cas, pour éviter des pertes de gaz, trop importantes, on opère sous un vide moindre, de 300 à 400 mm de Hg par exemple.
Il est avantageux d'effectuer le traitement sous vide directe- ment après l'expansion, donc sans laisser refroidir l'objet, entre ces deux opérations, ou en ne laissant refroidir que jusqu'à un degré, désiré, de ma- nière que les corps cellulaires soient aussitôt stabilisés par un traitement sous vide venant immédiatement après.
Le mode opératoire a) qu'on vient d'exposer fait l'objet des exem- ples 1 à 4. b) Ici la durée du traitement sous vide est supérieure, par exem- ple de 3 à 24 heures, à des températures inférieures à la limite d'écoule- ment, mais voisines de celle-ci et pouvant l'atteindre par exemple entre 100- 120 C pour des matériaux en chlorure de polyvinyle et sous'un vide de 30 à 200 mm de Hg par exemple. Contraitement au mode a),,il se produit ici une forte déperdition de gaz, c'est-à-dire que la majeure partie du gaz s'échappe des cellules, par suite de l'action prôlongée du vide., Dans ces conditions, les parois des cellules subissent de profondes modifications 'et donnent des
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cellules plus petites de forme à peu près ronde.
Etant donné que, suivant ce mode opératoire, on désire éliminer le gaz et le faire sortir des cellules le plus rapidement possible, il est avantageux de faire disparaître préalablement la membrane entourant les corps cellulaires ou de découper le corps cellulaire en plaques de 2 à 30 mm d'épaisseur par exemple. En opérant de cette manière, on obtient des corps cellulaires bien stabilisés ayant un poids spécifique d'environ 0,2 à 0,5.
Ce second mode opératoire permet de fabriquer des produits de différentes natures et il fait l'objet des exemples 5 à 9.
Alors que l'application du procédé objet de l'invention à des corps en matières thermoplastiques est décrite dans les exemples 1 à 9, les exemples 10 et 11 traitent de l'application de ce procédé à des élastomères.
Le chauffage en surface ou dans toute la masse des corps cellu- laires à traiter peut avoir lieu de façon quelconque. Dans ce cas également, il est avantageux que le corps cellulaire ait déjà la température nécessaire avant d'être introduit dans l'appareil à vide. On peut, par exemple, soumet- tre au traitement sous vide le corps cellulaire encore chaud, dans l'état dans lequel on l'obtient après expansion. Il convient toutefois d'effectuer - le traitement sous vide à des températures de quelques degrés par exemple de 10 à 20 C, inférieures à celle du corps cellulaire au moment de l'expan- sion, en le laissant refroidir un peu après expansion. Il est difficile de chauffer des corps cellulaires épais dans toute leur masse dans un récipient à vide chauffé de l'extérieur.
Seules des plaques relativement minces, d'une épaisseur allant par exemple jusqu'à 30 mm, ont des chances d'être chauffées dans toute leur masse avec une uniformité suffisante, dans le récipient à vide. On peut naturellement aussi chauffer le corps cellulaire dans le vide, au moyen de dispositifs particuliers tels que des dispositifs à haute fré- quence ou à rayons ultra-violets.
Les corps cellulaires soumis au traitement conforme à l'inven- tion peuvent être fabriqués de façon quelconque. C'est ainsi que l'on peut les fabriquer, par exemple en introduisant des gaz sous une forte pression, par des procédés connus, dans des matériaux de départ, se trouvant, par exemple.. à l'état finement divisé, puis en refroidissant sous pression la masse contenant les gaz, en supprimant la pression, après quoi on détermine l'expansion par chauffage, par exemple. Les gaz à envisager sont surtout les gaz diffusant difficilement, comme l'azote. On peut toutefois utiliser aus- si des gaz diffusant plus facilement, comme H2 et CO2, ou leurs mélanges avec de l'azote.
Les gaz diffusant facilement présentent l'avantage de sortir plus facilement des cellules, par diffusion à travers les parois de celles- ci à la température ordinaire pendant le traitement sous vide, de sorte que, sous ce rapport, ils secondent ou facilitent le traitement. Si l'on utilise des mélanges de N2 et de H2, on peut régler le phénomène de diffusion en ce sens que le H2 diffuse et s'échappe plus rapidement que N2. On peut par con- séquent conduire le traitement dans le vide, par exemple, de telle manière que substantiellement seul les gaz à diffusion aisée prennent part à la dif- fusion, et que la majeure partie de l'azote reste dans les cellules. On peut ainsi doser la quantité d'azote restant dans les cellules.
On peut aussi fabriquer les corps cellulaires, de façon connue en utilisant des agents de gonflement susceptibles de céder de l'azote ga- zeux, tels que des composés azoiques, par exemple le dinitrile de l'acide azoisobutyrique.
EXEMPLE 1.
On a préparé un mélange de 50 parties en poids de chlorure de po- lyvinyle bien stabilisé, 50 parties en poids de dioctylphtalate et 20 par- ties en poids de méthyléthylcétone, et élaboré le mélange jusqu'à ce que l'on obtienne une poudre fine. On a introduit cette poudre,. de façon connue, dans un moule fermant bien avec une quantité d'azote gazeux correspondant à envi-
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ron 15 litres par kilo de mélange terminé. On a gélifié, on a refroidi et dé- moulé. Après expansion par l'action de la chaleur on a obtenu un corps cellu- laire ayant un poids spécifique d'environ 0,08. On a repris ce corps cellu- laire, préalablement chauffé à 90 C, puis on l'a soumis à l'action d'un vi- de d'environ 60 mm de Hg, à la même température.
Il a alors présenté un allen- gement linéaire d'environ 40 à 50 %, et les parois des cellules ont été, par conséquent, considérablement étirées par ce traitement sous vide. Lé traite- ment sous vide ne dépasse pas en principe, quelques minutes. Il faut autant que possible travailler avec une pompe à vide susceptible de fournir le vide voulu dans la chambre de traitement, en peu de minutes. Après le rétablisse- ment de la pression normale, le refroidissement et l'évaporation du solvant, le poids spécifique du corps cellulaire était tombé à 0,07 environ. Par suite de l'allongement qui a eu lieu, la pression du gaz a baissé dans les cellules et elle s'est établie sensiblement à la valeur de la pression atmosphérique.
Le produit ainsi obtenu est très élastique à la pression et très souple ; on n'observe plus aucun effet de retrait appréciable.
EXEMPLE II
On a préparé un mélange de 50 parties en poids de chlorure de po- lyvinyle, ou de copolymères du chlorure de vinyle, et de 50 parties en poids de di-octylphtalate, ainsi que de 20 parties en poids de méthyléthylcétone, de manière à obtenir une poudre fine. On a mis cette poudre, de façon connue, dans un moule fermant bien avec une quantité d'azote gazeux correspondant à environ 15 litres par kilo de mélange terminé, et se dissolvant dans la mas- se. On a gélifié ensuite, de façon connue, cette masse gazée, puis on l'a re- froidie et on l'a démoulée. Ensuite, on a chauffé à nouveau le produit dans un autoclave à 90 C environ, sous une contre-pression de 5 à 6 atm. Lorsque le corps cellulaire brut a été bien chaud dans toute sa masse, on a supprimé la pression du gaz et on a laissé l'expansion se produire librement.
Lorsque le corps cellulaire a été entièrement développé on l'a soumis, dans le même autoclave, à l'action d'un vide de 200 mm de Hg environ. Le corps cellulaire a alors présenté un allongement linéraire d'environ 20 à 30 %. Après le réta- blissement de la pression normale et l'évaporation du solvant, le corps cel- lulaire présentait un poids spécifique de 0,06.
EXEMPLE III
On a préparé, de façon connue, un mélange de 60 parties en poids de chlorure de polyvinyle, ou de copolymères composés par exemple de 95 % de chlorure de vinyle et de 5 % d'acétate de vinyle, avec 40 % de dioctylphtalat e et un agent de gonfelement susceptible de libérer de l'azote. On a ajouté une quantité telle d'agent de gonflement qu'on obtienne environ 15 litres d'azote gazeux par kilo de mélange terminé. Etant donné que les agents de gonfle- ment sont des substances de natures très différentes, peu stables, il n'est pas possible d'indiquer avec précision, la proportion à utiliser. Par exemple, pour le mélange ci-dessus, on a utilisé 10 à 12 parties en poids de nitrile ' de l'acide azoisobutyrique. Le mélange terminé a été introduit, de façon con- nue, dans un moule fermant bien.
On a gélifié, on a refroidi et démoulé.
Après expansion, on a obtenu un corps cellulaire ayant un poids spécifique d'environ 0,le On l'a ensuite soumis, à la température d'environ 80 C, à un traitement sous vide, d'environ 60 mm de Hg à la même températu- re. Le corps cellulaire présentait alors un allongement linéaire d'environ 30 à 50 %, ce qui correspond à un étirage considérable des parois cellulaires.
Le traitement sous vide ne dure en principe que peu de temps. Avec une pompe fonctionnant bien, le vide doit être établi en quelques minutes, 3 à 5 par exemple. Dès que la pression atmosphérique a été rétablie, les parois des cel- lules se sont retirées à leurs dimensions initiales, elles ne présentaient plus de tensions internes et de ce fait la compression de l'azote gazeux des cellules a cessé. On obtient ainsi une matière cellulaire d'une grande stabi- lité, ayant un poids spécifique d'environ 0,09 et convenant bien, le cas échéant, pour servir de capitonnage.
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EXEMPLE IV
Or- a préparé, de façon connue, un mélange de 50 parties en poids de chlorure de polyvinyle, 50 parties en poids de dioctylphtalate et d'un agent de gonflement susceptible de libérer de l'azote. On a ajouté une propor- tion d'agent de gonflement telle qu'il cède environ 15 litres d'azote par ki- lo de mélange terminé. On a introduit le mélange dans un moule fermant bien, et l'on a chauffé sous forte pression, de manière que l'agent de gonflement dégage de l'azote qui s'est dissous dans la masse. On a gélifié ensuite de façon connue la masse gazée, on l'a refroidie et on l'a démoulée. On a en- suite chauffé à nouveau en autoclave à 90 C environ, sous une contre-pres- sion d'environ 5 à 6 atm.
Lorsque le corps cellulaire brut a été chaud dans toute sa masse, on a supprimé la pression gazeuse et on a laissé l'expansion se produire librement. Lorsque le corps cellulaire s'est entièrement dévelop- pé, on l'a soumis, dans le même autoclave, à l'action d'un vide d'environ 200 mm de Hg où il a subi un nouvel allongement linéaire d'environ 10 à 20 %.
Après rétablissement de la pression normale, et après un nouveau refroidisse- ment, on a obtenu un corps cellulaire ayant un poids spécifique d'environ 0,08.
EXEMPLE V.
On a préparé un mélange de 64 parties en poids de chlorure de po- lyvinyle bien stabilisé, de 36 parties en poids de dioctylphtalate ou de plas- tifiants analogues et 15 parties en poids d'ester acétique (acétate d'éthyle), et on y a introduit, sous pression, un gaz mixte constitué par 90 parties d'hydrogène et 10 parties d'azote, dans la proportion d'environ 10 litres de gaz mixte par kilo de mélange terminé. Après chauffage et refroidissement, l'expansion a été faite à l'étuve. On a obtenu un corps cellulaire ayant un poids spécifique d'environ 0,12.
Après l'expansion, suivant son épaisseur, on peut soit débarras- ser le corps cellulaire de sa membrane extérieure seulement, soit en même temps le diviser en morceaux d'utilisation de 10 à 20 mm d'épaisseur. Par exemple, on a découpé alors les plaques en morceaux d'une épaisseur à peu près double de celle que doivent avoir les plaques terminées. On a éliminé ensuite l'hydrogène gazeux par un traitement sous vide, ce qui a pour effet d'empê- cher que des quantités d'air indésirables ne pénètrent par diffusion dans la matière cellulaire après 3 à 6 heures, l'hydrogène gazeux a déjà en majeure partie quitté par diffusion les plaques découpées. Température appliquée: environ 100 C, vide : environ 30 mm de Hg. Les cellules se sont dilatées au début.
Par suite de la sortie de l'hydrogène, elles se sont contractées en- suite et ont pris graduellement la forme de petites cellules très fines. On a obtenu des corps cellulaires ayant un poids spécifique d'environ 0,5 et convenant bien pour faire des semelles.
EXEMPLE VI.
On a préparé un mélange de 64 parties en poids de chlorure de po- lyvinyle bien stabilisé et de 36 parties en poids de dioctylphtalate ou de plastifiants analogues, ayant un point d'ébullition élevé, ainsi que de 8 à 10 parties en poids de nitrile de l'acide azoisobutyrique, et on l'a traité de façon connue pour obtenir un corps cellulaire.
Après expansion dans l'étuve, on a obtenu un corps cellulaire ayant un poids spécifique d'environ 0,12. Après expansion, suivant l'épaisseur de la plaque, on l'a soit débarrassée de sa membrane, soit débitée en pièces plus minces. On a pris les plaques ainsi obtenues, présentant une épaisseur d'environ 15 mm, et on les a soumises à l'action d'un vide de 30 mm de Hg.
On a utilisé pour cela une température d'environ 100 C et l'on a obtenu ain- si, grâce au vide, en 12 heures environ, une évacuation très intense, par diffusion, de l'azote gazeux. Les parois des cellules fondent. Les cellules ont conservé leur forme ronde et l'on a obtenu une matière cellulaire stable dépourvue de tensions internes, ayant un poids spécifique d'environ 0,5 et
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convenant bien, par exemple, pour faire des semelles.
EXEMPLE VII
On a préparé un mélange de 50 parties en poids de chlorure de po- lyvinyle bien stabilisé, de 50 parties en poids de dioctylphtalate et de 20 parties en poids de méthylcétone, de manière à obtenir une poudre fine. On a mélange cette poudre, de façon connue, dans un moule hermétiquement fermé, avec une quantité d'azote gazeux ou d'hydrogène gazeux, ou d'un mélange des deux, correspondant à environ 15 litres par kg de mélange terminé.
On a opéré de manière à obtenir un produit ayant des cellules aussi fines que possible ; l'a laissé refroidir et on a démoulé. Après ex- pansion usuelle à chaud, on a pris le corps cellulaire obtenu, on l'a débar- rassé de sa membrane et/ou on l'a découpé en plaques d'environ 40 à 50 mm d'é- paisseur. Ces plaques présentaient un poids spécifique de 0,07 ; les a sou- mises ensuite à une température de 100 à 120 C, à l'action d'un vide d'envi- ron 30 mm de Hg.
Une partie du gaz s'est échappée par diffusion au bout d'un laps de temps variant suivant la nature du gaz, et qui peut être de 3 heures environ, lorsqu'il s'agit d'hydrogène pur ; peu plus lentement pour un mé- lange d'azote et d'hydrogène, et encore plus lentement pour de l'azote pur, soit en tout au bout d'un laps de temps variant entre environ 3 et 24 heures.
On a laissé diffuser le gaz emprisonné dans les cellules jusqu'à un degré tel, que l'on obtienne, après refroidissement, un poids spécifique d'environ 0,25 et 0,3. Les plaques présentaient alors une épaisseur d'environ 15 ou 20 mm; on les a découpées en feuilles minces d'une épaisseur d'environ 1 à 2 mm. On à ainsi obtenu un matériau souple, d'aspect semblable à un tissu; la surface rappelait celle de la peau de chamois. Les petites cellules très serrées don- nent au produit un aspect particulièrement attrayant. Ce matériau est stable et il convient bien, grâce à sa souplesse, à son pouvoir isolant à calorifi- que élevé et à son bel aspect, pour être utilisé dans la conf ection.
EXEMPLE VIII
On a préparé, de façon connue, un mélange de 50 parties en poids de chlorure de polyvinyle, 50 parties en poids de dioctylphtalate, ou de plastifiants analogues, et d'un agent de gonflement libérant de l'azote, tel que, par exemple, le nitrile de l'acide azoisobutyrique, en proportion de 10 à 12 % en poids par exemple. On a gélifié le mélange terminé, de façon con- nue, dans un moule hermétique. On a refroidi la masse gazée et on l'a démou- lée, puis on a laissé l'expansion se produire de façon connue. On a obtenu un corps cellulaire ayant un poids spécifique d'environ 0,07.
Le corps cellulaire terminé a été ensuite débarrassé de sa mem- brane et/ou découpé en plaques d'environ 40 à 50 mm d'épaisseur. On a soumis ces plaques, à une température d'environ 100 C, à l'action d'un vide d'envi- ron 30 mm de Hg. Après un laps de temps d'environ 12 à 24 heures le gaz des cellules avait diffusé à un degré tel que le nouveau poids spécifique après refroidissement était d'environ 0,25 à 0,3. Les plaques présentaient alors une épaisseur d'environ 20 mm; on les a découpées en feuilles-minces de 1 à 2 mmo On a obtenu un matériau semblable à celui de l'exemple 6.
EXEMPLE IX.
On a déterminé l'expansion après démoulage, d'un corps cellulaire préparé comme dans l'exemple 6, mais avec de 1'H2; on l'a ensuite débarrassé de sa membrane et découpé en plaques d'environ 30 mm d'épaisseur qu'on a enco- re laissé reposer au besoin pendant 24 ou 48 heures. Une grande partie du gaz a diffusé pendant ce temps. On a alors soumis les plaques, à une température d'environ 100 C à l'action d'un vide d'environ 30 mm de Hg. Après 3 à 6 heu- res environ, le gaz emprisonné s'est échappé par diffusion, à un degré tel que le nouveau poids spécifique obtenu était d'environ 0,6, après le refroi- dissement. On a obtenu un matériau analogue à celui des exemples 6 et 7, mais plus résistant.
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EXEMPLE X
On a préparé un mélange, à base de caoutchouc., propre à la fabri- cation de corps cellulaires souples et on l'a soumis, de façon connue, dans' un autoclave à haute pression, à l'action de l'azote sous pression, de telle manière que l'on obtienne, après démoulage, l'expansion et une deuxième vul- canisation subséquente, un corps cellulaire ayant un poids spécifique d'envi- ron 0,07.
On a traité le corps cellulaire ainsi obtenu, préalablement chauf- fé à 60 - 100 C, par un vide de 100 à 200 mm de Hgo Après rétablissement de la pression normale et refroidissement, le corps cellulaire avait perdu son gaz en excès et ses dimensions étaient légèrement plus petites. Le poids spé- cifique du corps terminé était d'environ 0,08.
EXEMPLE XI
On a préparé un mélange à base de caoutchouc en ajoutant une ré- sine thermoplastique synthétique ou naturelle, telle que du "Balata" par exem- ple, et on l'a vulcanisé comme d'habitude dans un autoclave à haute pression, sous 400 kg, par exemple, d'azote gazeux. Après refroidissement et dilatation, on a obtenu un corps cellulaire ayant un poids spécifique de 0,07. Par suite de l'addition de résine, le mélange à base de caoutchouc n'est pas apte pour une deuxième vulcanisation, car on ne peut obtenir une transformation des sub- stances résineuses en un réseau. Les plaques ainsi préparées présentaient des tensions intercellulaires, du même ordre que les plaques fabriquées à partir d'un thermoplaste pur, ces tensions provenant, d'une part, d'une forte pres- sion du gaz interne et, d'autre part, d'une certaine tension dans la matière elle-même.
Immédiatement après expansion, on a soumis le corps cellulaire encore chaud à l'action d'un vide d'environ 100 à 300 mm de Hg, à une tempé- rature d'environ 60 à 100 Co On a obtenu, par cé traitement, une diminution de la pression du gaz dans les cellules, ainsi que de l'état de tension dans les parois des cellules.
REVENDICATIONS.
1. Procédé de fabrication de corps à cellules fermées, stables quant à leurs dimensions constitués par des produits synthtétiques thermo- plastiques, contenant en particulier des plastifiants, et/ou par des élasto- mères, par un traitement subséquent des corps cellulaires après expansion, caractérisé en ce qu'on traite un corps cellulaire sous un vide, par exemple de 600 à 30 mm de Ego abso, pour produire une dilatation des parois des cel- lules, à des températures du corps cellulaire lui-même atteignant au plus la température de la limite d'écoulement de la matière, par exemple de 20 à 130 C, la durée du traitement sous vide étant adaptée à la nature du corps cellulaire que l'on désire obtenir.
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PROCESS FOR MANUFACTURING CELLULAR BODIES OF STABLE DIMENSIONS.
Closed cell bodies, in particular flexible cell bodies made up of polyvinyl chloride based materials, have the property of changing dimensions during storage and use. This instability is a notable drawback for many applications.
It had already been proposed to subject cell bodies, after expansion, to a heat treatment in order to stabilize their dimensions, this treatment being carried out in any desirable way, for example in an oven. Progress has already been made by this heat treatment which, however, is not yet entirely satisfactory.
The lack of dimensional stability of cell bodies is probably due to the way they are made. Due to the expansion of gases in the material of the cell body, during the manufacture of the raw cell body and during the subsequent expansion, it is inevitable that there will remain in the walls of the cell body. antagonists to a certain voltage of the gas contained in the cells, these voltages only disappearing over time and manifested by a withdrawal effect. We can therefore be in the presence of two types of antagonistic forces, that is to say the contraction forces due to the tension of the cell walls, and the expansion forces due to the expansion pressure of the cell. gas contained in cells.
However, each of these two types of forces can exist on their own after expansion, especially when the tensions existing in the material of the cell body are blocked due to the rapid cooling of the developed cell body.
In a suitably vulcanized rubber cellular body, parasitic voltages are observed only as a result of exaggerated gas pressure; when this exaggerated gas tension has been removed, the cellular body is dimensionally stable. On the other hand, the behavior of a cellular body made of thermoplastic synthetic material or made up of a mixture of such a material and rubber, makes it possible to conclude that during expansion,
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determined below the yield point of the material, a tension appears in said material which does not disappear upon heating for expansion. This is why the walls of the cells tend, and this tendency is maintained for a long time, to return to the state of rest, that is to say to give away.
This tendency is naturally influenced by the composition of the material of the cell body, the gas pressure in the cells and the cooling process after expansion. This constitutes the essential difference in behavior between cell bodies of vulcanized rubber and cell bodies of thermoplastic synthetics, and explains the lack of stability of cell bodies of thermoplastics compared to cell bodies of rubber.
The blocking of forces in intercellular matter cannot always be removed by heating alone. If, for example, a polyvinyl chloride cell body is heated to 100 ° C., containing one or more plasticizers, all that is done is to change the product from a cold inelastic state to an elastic state in which the tensions could well decrease if given the opportunity to the material. But this is almost never the case, especially when the pressurized gas contained in the cells maintains its pressure and consequently does not allow the walls of the cells to take a poisition of rest.
On the other hand, if we remove gas from the cells, thus reducing the gas pressure in them, the cell body shrinks, but at the same time, as has been found by careful testing, the tensions within of cellular matter is reduced or even eliminated.
One can also succeed in suppressing internal tensions by causing a significant increase in volume of the cell body, and then allowing it to return to its original volume. In this way the tensions also disappear, as a result of an exaggerated stretching of the material.
The difference between either of the above methods is that in the first case a cell body is obtained, the volume of which is smaller in relation to the starting body, and in the second, a cell body having substantially the same volume, with, in both cases, dimensional stability.
Now, it has been found, on the basis of these considerations, that it is possible to manufacture dimensionally stable bodies, that is to say bodies with closed cells, retaining their shape and dimensions, by subjecting them, after expansion, to a vacuum stabilization treatment. Depending on the degree of vacuum chosen, the temperature and the duration of the dimensional stabilization treatment, cell bodies are obtained which are stable in their dimensions and having, relative to the starting body, a specific weight less than or equal to , or even a little bigger. The vacuum stabilization treatment can be carried out at pressures which vary between about 30 and 60 mm Hg, depending on the properties of the products to be produced, but the temperature of the cell body can reach at most the limit of. flow of matter.
Thus, the temperature of the cell body can vary, for example, between room temperature and 130 C. In the case of products based on polyvinyl chloride, it is advisable to operate at temperatures of 70 to 100. C. When the temperature and the vacuum to be applied are chosen, it remains to determine the duration of the treatment which also has an influence on the properties of the stabilized cell body.
By the choice of the vacuum, the temperature and the duration of the treatment, it is also possible to act on the quantity of gas which, if necessary, must be extracted from the cell body by diffusion. On the other hand, temperature governs the property of the cell body to expand more or less during treatment, without harming the cell structure itself.
The vacuum stabilization treatment which is the subject of the invention can be carried out in many different ways, by varying the three factors; we can also get not only stable products,
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but also very diverse products.
It has been found that the following two procedures are particularly suitable and advantageous: a) The duration of the vacuum treatment is preferably short, a few minutes for example, or for example a treatment time of 3 to 10 minutes: temperatures are slightly below the yield point of
10 to 30 C lower for example; the vacuum is 60 to 200 mm Hg for example. Temperatures may vary depending on the nature of the materials; for polyvinyl chloride products containing one or more plasticizers, the temperature will generally be 90 to 100 C, for example.
When operating at this temperature, the walls of the cells undergo such a stretching, under the combined action of the vacuum and the expansion of gases, that all tension is gone when the vacuum has ceased and the body returned to its original state. The cell body is thus stabilized without its specific weight being appreciably modified. The momentary expansion of the cell walls produces a permanent deformation of these walls. By working with materials containing plasticizers, such expansion of the cell bodies under vacuum can be achieved at a suitable temperature that the finished products have a lower specific gravity than the former.
This procedure is particularly advantageous for the manufacture of stable cell bodies, having a specific gravity of less than 0.1, for example from 0.05 to 0.06.
The process according to the invention therefore requires a relatively short processing time at temperatures which are not too high, in order to prevent appreciable quantities of gas from diffusing out of the cells.
The cell bodies have a thickness varying between 100 to 200 mm, for example, depending on the dimensions of the press molds in which the starting materials are treated with the gases. They are surrounded by a membrane which is not very permeable to gases. This membrane therefore hinders the exit of the gas during vacuum treatment, making it more difficult; it should therefore be kept.
Such cell bodies provided with their membrane withstand a vacuum of up to 30 mm Hg. They can then undergo a linear expansion of up to 40-60% approximately.
Thicker plates have the disadvantage that they can only be heated slowly. Heating should therefore be carried out not under vacuum, but first, in an oven, for example, under normal pressure or, for example, in an autoclave under a higher pressure. The overpressure treatment and the vacuum treatment can take place in the same autoclave.
In some cases, the plates can also be cut into thinner pieces, so that the membrane is also cut. In this case, to avoid excessive gas losses, the operation is carried out under a lesser vacuum, from 300 to 400 mm Hg for example.
It is advantageous to carry out the vacuum treatment directly after the expansion, therefore without allowing the object to cool, between these two operations, or by only allowing it to cool to a degree, desired, so that the cell bodies are immediately stabilized by a vacuum treatment immediately following.
The procedure a) which has just been described is the subject of Examples 1 to 4. b) Here the duration of the vacuum treatment is greater, for example from 3 to 24 hours, at lower temperatures. at the flow limit, but close to it and being able to reach it, for example, between 100-120 ° C. for polyvinyl chloride materials and under a vacuum of 30 to 200 mm Hg for example. Contrary to mode a), there is here a strong loss of gas, that is to say that the major part of the gas escapes from the cells, as a result of the prolonged action of the vacuum., Under these conditions , the cell walls undergo profound changes' and give
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smaller cells of roughly round shape.
Since, according to this procedure, it is desired to eliminate the gas and get it out of the cells as quickly as possible, it is advantageous to first remove the membrane surrounding the cell bodies or to cut the cell body into plates of 2 to 30 mm thick for example. By operating in this manner, one obtains well stabilized cell bodies having a specific gravity of about 0.2 to 0.5.
This second procedure makes it possible to manufacture products of different types and is the subject of Examples 5 to 9.
While the application of the process which is the subject of the invention to bodies made of thermoplastics is described in Examples 1 to 9, Examples 10 and 11 deal with the application of this process to elastomers.
Heating at the surface or in the whole mass of the cell bodies to be treated can take place in any way. Also in this case, it is advantageous if the cell body already has the necessary temperature before being introduced into the vacuum apparatus. The still hot cell body can, for example, be subjected to vacuum treatment in the state in which it is obtained after expansion. However, the vacuum treatment should be carried out at temperatures a few degrees, for example 10 to 20 ° C., below that of the cell body at the time of expansion, allowing it to cool a little after expansion. Thick cell bodies throughout their entire mass are difficult to heat in an externally heated vacuum vessel.
Only relatively thin plates, for example up to 30 mm thick, are likely to be heated throughout their mass with sufficient uniformity in the vacuum vessel. It is of course also possible to heat the cell body in vacuum, by means of special devices such as high frequency devices or ultra-violet rays.
The cell bodies subjected to the treatment according to the invention can be manufactured in any way. This is how they can be produced, for example by introducing gases under high pressure, by known methods, into starting materials, which are, for example, in the finely divided state, then in cooling the mass containing the gases under pressure, removing the pressure, after which the expansion is determined by heating, for example. The gases to be considered are above all gases which diffuse with difficulty, such as nitrogen. However, it is also possible to use gases which diffuse more easily, such as H2 and CO2, or their mixtures with nitrogen.
The easily diffusing gases have the advantage of being more easily exited from the cells, by diffusion through the walls thereof at room temperature during the vacuum treatment, so that in this respect they aid or facilitate the treatment. If mixtures of N2 and H2 are used, the diffusion phenomenon can be controlled in that the H2 diffuses and escapes faster than N2. The treatment can therefore be carried out in a vacuum, for example, so that substantially only the easily diffusing gases take part in the diffusion, and most of the nitrogen remains in the cells. It is thus possible to measure the quantity of nitrogen remaining in the cells.
Cell bodies can also be manufactured, in a known manner, using swelling agents capable of yielding nitrogen gas, such as azo compounds, for example the dinitrile of azoisobutyric acid.
EXAMPLE 1.
A mixture of 50 parts by weight of well stabilized polyvinylchloride, 50 parts by weight of dioctylphthalate and 20 parts by weight of methyl ethyl ketone was prepared and the mixture worked up to obtain a powder. fine. This powder was introduced. in a known manner, in a mold which closes well with a quantity of gaseous nitrogen corresponding to approx.
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ron 15 liters per kilo of finished mixture. It was gelled, cooled and de-molded. After expansion by the action of heat, a cell body having a specific gravity of about 0.08 was obtained. This cell body was taken up, previously heated to 90 ° C., and then subjected to the action of a vacuum of about 60 mm Hg, at the same temperature.
It then exhibited a linear elongation of about 40-50%, and the cell walls were therefore considerably stretched by this vacuum treatment. In principle, the vacuum treatment does not exceed a few minutes. Whenever possible, work with a vacuum pump capable of delivering the desired vacuum in the treatment chamber in a few minutes. After reestablishing normal pressure, cooling and evaporating the solvent, the specific gravity of the cell body had fallen to about 0.07. As a result of the elongation which has taken place, the gas pressure has dropped in the cells and it has settled down substantially to the value of atmospheric pressure.
The product thus obtained is very elastic under pressure and very flexible; no appreciable shrinkage effect is observed.
EXAMPLE II
A mixture of 50 parts by weight of polyvinyl chloride, or copolymers of vinyl chloride, and 50 parts by weight of di-octylphthalate, as well as 20 parts by weight of methyl ethyl ketone, was prepared so as to obtain a fine powder. This powder was placed, in a known manner, in a mold which closed well with a quantity of nitrogen gas corresponding to approximately 15 liters per kilogram of finished mixture, and dissolved in the mass. This gassed mass was then gelled in a known manner, then cooled and demolded. The product was then heated again in an autoclave to about 90 ° C., under a back pressure of 5 to 6 atm. When the raw cell body was warm throughout its mass, the pressure of the gas was removed and the expansion was allowed to occur freely.
When the cell body has been fully developed, it has been subjected, in the same autoclave, to the action of a vacuum of about 200 mm Hg. The cell body then exhibited a linear elongation of about 20 to 30%. After normal pressure was restored and the solvent evaporated, the cell body had a specific gravity of 0.06.
EXAMPLE III
A mixture of 60 parts by weight of polyvinyl chloride, or of copolymers composed for example of 95% of vinyl chloride and of 5% of vinyl acetate, with 40% of dioctylphthalate and a swelling agent capable of releasing nitrogen. Such a quantity of blowing agent was added that approximately 15 liters of nitrogen gas were obtained per kilogram of finished mixture. Since the swelling agents are substances of very different natures which are not very stable, it is not possible to indicate with precision the proportion to be used. For example, for the above mixture, 10 to 12 parts by weight of azoisobutyric acid nitrile were used. The finished mixture was introduced, in a known manner, into a well-sealing mold.
We gelled, cooled and demolded.
After expansion, a cell body was obtained having a specific weight of about 0, which was then subjected, at the temperature of about 80 ° C., to a vacuum treatment, about 60 mm Hg at the same temperature. The cell body then exhibited a linear elongation of about 30 to 50%, which corresponds to a considerable stretching of the cell walls.
The vacuum treatment usually lasts only a short time. With a well-functioning pump, the vacuum should be established within a few minutes, 3 to 5 for example. As soon as atmospheric pressure was reestablished, the cell walls retreated to their original dimensions, they no longer exhibited internal stresses and therefore the compression of the nitrogen gas in the cells ceased. There is thus obtained a cellular material of high stability, having a specific gravity of about 0.09 and well suited, if desired, for use as padding.
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EXAMPLE IV
Or- has prepared, in a known manner, a mixture of 50 parts by weight of polyvinyl chloride, 50 parts by weight of dioctylphthalate and a swelling agent capable of releasing nitrogen. An amount of blowing agent was added such that it yields about 15 liters of nitrogen per kilo of finished mixture. The mixture was introduced into a well-closing mold, and it was heated under high pressure, so that the swelling agent gave off nitrogen which dissolved in the mass. The gassed mass was then gelled in a known manner, cooled and demolded. The autoclave was then reheated to about 90 ° C. under a back pressure of about 5 to 6 atm.
When the raw cell body was hot throughout, the gas pressure was removed and the expansion was allowed to occur freely. When the cell body was fully developed, it was subjected, in the same autoclave, to the action of a vacuum of about 200 mm Hg where it underwent a further linear elongation of about 10 at 20%.
After reestablishing normal pressure, and re-cooling, a cell body having a specific gravity of about 0.08 was obtained.
EXAMPLE V.
A mixture of 64 parts by weight of well stabilized polyvinyl chloride, 36 parts by weight of dioctylphthalate or similar plasticizers and 15 parts by weight of acetate ester (ethyl acetate) was prepared, and one introduced therein, under pressure, a mixed gas consisting of 90 parts of hydrogen and 10 parts of nitrogen, in the proportion of approximately 10 liters of mixed gas per kilogram of finished mixture. After heating and cooling, the expansion was carried out in an oven. A cell body having a specific weight of about 0.12 was obtained.
After expansion, depending on its thickness, the cell body can either be stripped of its outer membrane only, or at the same time divided into working pieces 10 to 20 mm thick. For example, the plates were then cut into pieces with a thickness about twice that of the finished plates. The hydrogen gas was then removed by vacuum treatment, which has the effect of preventing unwanted amounts of air from diffusing into the cellular material after 3 to 6 hours, the hydrogen gas has already mostly left by diffusion the cut plates. Applied temperature: about 100 ° C, vacuum: about 30 mm Hg. The cells expanded at first.
As a result of the release of hydrogen, they then contracted and gradually took the form of small, very fine cells. Cell bodies having a specific weight of about 0.5 and suitable for making insoles were obtained.
EXAMPLE VI.
A mixture of 64 parts by weight of well stabilized polyvinyl chloride and 36 parts by weight of dioctylphthalate or similar plasticizers, having a high boiling point, and 8 to 10 parts by weight of nitrile was prepared. azoisobutyric acid, and has been processed in a known manner to obtain a cell body.
After expansion in the oven, a cell body having a specific weight of about 0.12 was obtained. After expansion, depending on the thickness of the plate, it has either been stripped of its membrane or cut into thinner pieces. The plates thus obtained, having a thickness of about 15 mm, were taken and subjected to the action of a vacuum of 30 mm Hg.
A temperature of about 100 ° C. was used for this and, thanks to the vacuum, a very intense evacuation, by diffusion, of the nitrogen gas was obtained in about 12 hours. The cell walls melt. The cells retained their round shape and a stable cellular material free of internal stresses was obtained having a specific gravity of about 0.5 and
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well suited, for example, for making soles.
EXAMPLE VII
A mixture of 50 parts by weight of well stabilized polyvinyl chloride, 50 parts by weight of dioctylphthalate and 20 parts by weight of methyl ketone was prepared to obtain a fine powder. This powder was mixed, in a known manner, in a hermetically sealed mold, with an amount of nitrogen gas or hydrogen gas, or a mixture of the two, corresponding to about 15 liters per kg of finished mixture.
The procedure was carried out so as to obtain a product having cells as fine as possible; let it cool and we unmolded it. After customary hot expansion, the resulting cell body was taken, its membrane stripped and / or cut into slabs about 40 to 50 mm thick. These plates had a specific gravity of 0.07; then subjected them to a temperature of 100 to 120 C, to the action of a vacuum of about 30 mm Hg.
Part of the gas has escaped by diffusion after a period of time varying according to the nature of the gas, and which may be approximately 3 hours, in the case of pure hydrogen; a little more slowly for a mixture of nitrogen and hydrogen, and still more slowly for pure nitrogen, ie in all after a period varying between about 3 and 24 hours.
The gas trapped in the cells was allowed to diffuse to such an extent that, after cooling, a specific gravity of about 0.25 and 0.3 was obtained. The plates then had a thickness of about 15 or 20 mm; they were cut into thin sheets with a thickness of about 1 to 2 mm. A flexible material was thus obtained, of appearance similar to a fabric; the surface resembled that of chamois leather. The small, tightly packed cells give the product a particularly attractive appearance. This material is stable and, thanks to its flexibility, its high calorific insulating power and its attractive appearance, it is well suited for use in confection.
EXAMPLE VIII
A mixture of 50 parts by weight of polyvinyl chloride, 50 parts by weight of dioctylphthalate, or similar plasticizers, and a swelling agent releasing nitrogen, such as, for example, was prepared in known manner. , the nitrile of azoisobutyric acid, in a proportion of 10 to 12% by weight for example. The finished mixture was gelled in a known manner in an airtight mold. The gassed mass was cooled and demolded, then the expansion was allowed to occur in a known manner. A cell body having a specific weight of about 0.07 was obtained.
The completed cell body was then stripped of its membrane and / or cut into slabs about 40-50mm thick. These plates were subjected to a vacuum of about 30 mm Hg at a temperature of about 100 ° C. After about 12 to 24 hours the gas in the cells had gone. diffused to such an extent that the new specific gravity after cooling was about 0.25 to 0.3. The plates then had a thickness of about 20 mm; they were cut into thin sheets of 1 to 2 mmo. A material similar to that of Example 6 was obtained.
EXAMPLE IX.
The expansion after demolding of a cell body prepared as in Example 6, but with H2, was determined; it was then stripped of its membrane and cut into slabs about 30 mm thick which were further left to stand for 24 or 48 hours if necessary. Much of the gas diffused during this time. The plates were then subjected, at a temperature of about 100 ° C. to the action of a vacuum of about 30 mm Hg. After about 3 to 6 hours, the trapped gas escaped by diffusion. to such an extent that the new specific gravity obtained was about 0.6, after cooling. A material similar to that of Examples 6 and 7, but more resistant, was obtained.
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EXAMPLE X
A rubber-based mixture suitable for the manufacture of flexible cell bodies was prepared and subjected in a known manner in a high pressure autoclave to the action of nitrogen under. pressure, in such a way that, after demolding, the expansion and a second subsequent vulcanization are obtained, a cell body having a specific weight of about 0.07.
The cell body thus obtained, previously heated to 60 - 100 C, was treated with a vacuum of 100 to 200 mm Hgo. After reestablishing normal pressure and cooling, the cell body had lost its excess gas and its dimensions. were slightly smaller. The specific weight of the finished body was about 0.08.
EXAMPLE XI
A rubber mixture was prepared by adding a synthetic or natural thermoplastic resin, such as "Balata" for example, and vulcanized as usual in a high pressure autoclave, at 400 ° C for example. kg, for example, of nitrogen gas. After cooling and expansion, a cell body having a specific gravity of 0.07 was obtained. As a result of the addition of resin, the rubber mixture is not suitable for a second vulcanization, since transformation of the resinous substances into a network cannot be obtained. The plates thus prepared exhibited intercellular tensions, of the same order as the plates made from a pure thermoplast, these tensions arising, on the one hand, from a high pressure of the internal gas and, on the other hand, of a certain tension in the matter itself.
Immediately after expansion, the still warm cell body was subjected to the action of a vacuum of about 100 to 300 mm Hg at a temperature of about 60 to 100 Co. This treatment was obtained. a decrease in the gas pressure in the cells, as well as the state of tension in the walls of the cells.
CLAIMS.
1. A method of manufacturing closed-cell bodies, stable as to their dimensions, consisting of thermoplastic synthetic products, in particular containing plasticizers, and / or by elastomers, by a subsequent treatment of the cell bodies after expansion, characterized in that a cell body is treated under a vacuum, for example 600 to 30 mm of Ego abso, to produce expansion of the cell walls, at temperatures of the cell body itself reaching at most the temperature the flow limit of the material, for example from 20 to 130 ° C., the duration of the vacuum treatment being adapted to the nature of the cell body which is desired to be obtained.