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PERFECTIONNEMENT AUX. DISPOSITIFSDE COMMANDE-DES BOITES DE SECURITE) P.OUR BRULEURS AUTOMATIQUES,POUR COMBUSTIBLES LIQUIDES OU GAZEUX..
L'invention a pour objet le perfectionnement apporté aux disposi- tifs de commande des boites de sécurité pour brûleurs automatiques pour com- bustibles liquides ou gazeux.
On sait que les boites de sécurité utilisées actuellement pour les brûleurs automatiques permettent de réaliser :
1 ) La mise en marche et l'arrêt automatiques des brûleurs sui- vant une technique connue en fonction d'une température ou d'une pression ré- glée par un appareil de contrôle (aquastat par exemple, ou vaporstat, etc...) de la température ou de la pression du fluide chauffant ou par tout autre ap- pareil de commande (horloge, contrôleur de bas niveau, contacteurs, etc..,.).
L'appareil établit un contact lorsque le fonctionnement de l'ins- tallation est nécessaire et interrompt ce contact lorsque le fonctionnement de l'installation doit cesser.
2 ) La mise hors circuit du transformateur haute tension, servant à alimenter les électrodes d'allumage du combustible une fois celui-ci enflam- mé. Cette manoeuvre est réalisée à l'aide d'un thermostat de cheminée (ou py- rostat) contrôlant la température des gaz de combustion : ce thermostat de che- ¯ minée (ou pyrostat) établit ou supprime un contact lorsque, par suite de la combustion, l'élévation de la température des gaz de combustion a atteint un degré déterminé, et supprime ou établit ce contact lorsque, par suite de l'ar- rêt de la combustion, cette température s'abaisse ou inversement.
3 ) L'arrêt de l'installation si le combustible ne s'enflamme pas au bout d'un temps déterminé variable suivant les nécessités du réglage de chaque installation.
Pour obtenir ce résultat, par exemple'dans la commande des brûleurs
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à mazout, on a utilisé jusqu'à présent un relais monté en série avec une ré- sistance de sécurité et permettant la mise en marche du moteur actionnant le dispositif d'injection du mazout lors de la mise en marche et pendant toute la période de marche. En raison de ce montage en série, le relais ne peùt fonc- tionner en cas de coupure de la résistance de sécurité.
La présente invention a pour objet un dispositif perfectionné des- tiné à assurer la sécurité dans toute les conditions de fonctionnement.
Les dessins annexés 'représentent à titre d'exemple, le schéma des connexions électriques de ce dispositif respectivement pour les trois pha- ses successives du fonctionnement.,
Sur ces dessins : A représente l'aquastat, P, le pyrostat, M le moteur de l'installation, T le transformateur d'allumage, m la minuterie de sécurité, R1 et R2 deux relais S le signal d'alarme.
A la mise en service (fig. 1), l'aquastat A est à la position "froid" (contact a fermé), le pyrostat P à la position "froidt' (contact pf fermé, contact pc ouvert).
Le relais R1 est excité, dans le circuit L1l2, à travers l'a- quastat A, le contact 1 de la minuterie m et le contact pf du pyrostat P.
Ce circuit est maintenu tant que ce pyrostat n'aura pas passé à la position "chaud" (fermeture du contact pc) ou que la minuterie m ne sera pas passée à la position "sécurité" en ouvrant le contact 1 et fermant simultanément le contact 2, ce dernier établissant le circuit du signal d'alarme S.
L'excitation du relais R1 provoque la fermeture du contact 3 qui établit le circuit du transformateur d'allumage T et la fermeture du contact 4 qui établit le circuit du moteur M; en même temps, le contact 5, solidaire du relais R, se ferme, permettant ainsi une action ultérieure.
Si la minuterie m n'est pas passée à la position "sécurité" en coupant en 1 le circuit du relais R1, le pyrostat passe à la position "chaud" en fermant le contact pc et en ouvrant le contact pf.
Cependant, le pyrostat est établi de manière que le contact pc se ferme avant que le contact pf ne s'ouvre (phase intermédiaire représentée sur le schéma de la figure 2), ce qui a pour conséquence de permettre l'exc- tation du relais R2 au travers du contact 5 du relais R1, lequel est déjà fer- mé comme indiqué ci-dessus. Lorsque ce contact pf s'ouvre (fig. 3) le relais R1, retombe, le circuit du relais R2 étant maintenu par le contact 6.
Par ailleurs, la chute du relais Ri a provoqué l'ouverture des contacts 3 et 4 et, par conséquent, la rupture du circuit de la minuterie de sécurité m, ainsi que celle du circuit d'alimentation du transformateur T et du circuit d'alimentation du moteur M, mais ce dernier circuit est maintenu par la fermeture antérieure du contact 7 du relais R2.
Ainsi, le passage du pyrostat de la position "chaud" à la position "froid" a coupé le circuit du transformateur d'allumage et celui de la minute- rie de sécurité sans couper celui.du moteur. A ce moment, le dispositif fonc- tionne par auto-allumage.
Quand la température de l'eau permet à l'aquastat A de passer à la position chaud, la rupture du contact a de cet aquastat coupe le circuit du moteur et celui du relais R2, lequel retombe et revient à la position re- présentée sur la figure 1. A ce moment le pyrostat P est à la.position "chaud" (contact pc fermé, contact pf ouvert).
Le cycle recommencera quand, le pyrostat étant revenu à la posi- tion "froid" de départ, l'aquastat rétablira le contact a. Si l'aquastat re- vient à la position "froid" avant que le contact "froid" pf du pyrostat ne se soit rétabli l'excitation du relais Rl ne peut s'effectuer, puisque le cir-
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cuit d'excitation passe par ce contact pf, de même que l'excitation du re- lais R2, dont le circuit passe par les contacts 5 et 6 qui sont ouverts.
En conséquence, la remise en marche ne peut s'effectuer que lors- que le pyrostat est revenu à la position "froid" (contact pf fermé.
Au moment où ce contact s'établit, et si le contact a de l'a- quastat est déjà fermé, les relais Rl et R se trouvent excités en même temps (fig. 2) mais la minuterie de sécurité m est en série avec la bobine d'exci- tation du relais R1; cette dernière, dans les'limites de temps de sécurité, coupera, par l'ouverture du contact l,l'alimentation générale de l'installa- tion.
Dans une réalisation pratique de cette installation l'invention prévoit d'établir dans un ou plusieurs bottiers indépendants et amovibles - comme représenté en traits interrompus sur la figure 1 par exemple, - d'une part l'ensemble des relais Rl-R2. d'autre part la minuterie m, le branchement de ces boîtiers s'effectuant à l'aide de broches ou de plots, à la manière d' une lampe de T.S.F., ce qui permet, en cas d'avarie survenue à l'un des orga- nes,de mettre immédiatement en place un bloc de rechange.
REVENDICATIONS.
1. Un perfectionnement apporté aux dispositifs de commande des boites de sécurité pour brûleurs automatiques à combustibles liquides ou ga- zeux, le dispositif perfectionné étant caractérisé par l'utilisation, - dans ces circuits électriques comportant : un pyrostat, un aquastat ou contacteur quelconque, une minuterie de sécurité ainsi que les bornes d'alimentation du moteur de l'installation, du transformateur d'allumage et d'un signal d'alar- me - d'une combinaison de deux relais propre à déterminer la rupture du cir- cuit d'alimentation du transformateur d'allumage et@de la minuterie de sécuri- té par le passage du pyrostat de la position "froid" à la position "chaud" sans interrompre le circuit du moteur,
à couper le circuit du moteur sous le contrôle de l'aquastat et à ne permettre la remise en marche qu'après retour du pyrostat à la position "froid".