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CHAUFFE--LIQUIDE.
L'invention se rapporte à un chauffe-liquide, comportant un réci- pient pour le liquide à chauffer, disposé dans une chambre à vapeur herméti- quement isolée de l'extérieur, cette chambre à vapeur présentant à sa partie inférieure, dégagée dudit récipient à liquide, un compartiment à liquide pouvant être chauffé par des organes électriques.
Selon l'invention, ce chauf- fe-liquide se caractérise en ce que la chambre à vapeur, vide d'air, compor- te un organe sensible à la pression, capable, selon la pression régnant à l'intérieur de la -chambre à vapeur, de solliciter -via un commutateur élec- trique - le circuit de chauffe de l'organe de chauffe électrique, de façon telle, que lorsque la pression prédéterminée est atteinte, le circuit de chauffe est coupéo
Le dessin annexé schématise, en coupe radiale verticale, un exem- ple d'exécution non limitatif de l'objet de l'invention, notamment un chauf- fe-lait.
Suivant cet exemple d'exécution, le chauffe-liquide se compose d'un récipient à lait b disposé dans une chambreà vapeur 2. cette dernière étant limitée substantiellement par une paroi intérieure Entre cette paroi 1 et un manteau extérieur 4 est interposée une matière isolante 5, empêchant la radiation vers l'extérieur de la chaleur. Le chauffe-lait 1 et la paroi intérieure 1 sont reliés de façon étanche par un joint!2.. Un couvercle 31 peut assurer la fermeture du récipient. Ce dernier présente encore un tube de sortie 29 traversant les parois 3-4, et portant extérieure- ment un robinet 30.
La partie inférieure de la chambre à vapeur 2 se compose d'un ré- cipient 7, rempli d'eau jusqu'à immerger complètement le plongeur à résistan- ce de chauffe 1 sans atteindre le fond du récipient 1. La résistance 9 est connectée aux bornes 10. Un récipient à volume variable 11, en forme de
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soufflet, est vissé dans le fond du récipient d'eau en sorte d'être complè- tement entouré d'eau. Une tige de pression 12, solidaire du couvercle du récipient déformable 11, et traversant le fond de ce dernier, est capable de solliciter un levier 13. tournant autour d'un pivot 14.
Dans le réci- , pient déformable 11 règne la pression atmosphérique, tandis que la pression, sollicitant extérieurement le récipient déformable 11 est la somme de la pression du liquide 7 et de celle dans la chambre à vapeur. Avant la mise en service du dispositif, l'air est évacué de la chambre à vapeur par une pompe à vide, à l'intervention du conduit 27, contrôlé par un robinet 28.
L'effet de pression de la tige 12 sur le levier 13 est contrarié par la- tension préliminaire d'un ressort 15, dont le bout est enroulé sur'l'axe d'un bouton de réglage 16. Sur le levier 13 est fixé un interrupteur à mer- cure 17, lequel, dans laposition illustrée,ferme le circuit de chauffe à partir du réseau, via les bornes 18,, l'interrupteur 17 les bornes 10 et la résistance de chauffe 9. Il en résulte le chauffage de l'eau dans la chambre 7, et la production de vapeur dans la chambre 2.
Aussi longtemps que la température du lait dans le récipient 1 reste inférieure au point de condensation de la vapeur enfermée dans le récipient 1 la vapeur est condensée sur les parois du récipient 1, le condensat retombant dans la chambre 7. Lorsque la température du liquide dans le récipient 1 atteint une valeur telle qu'elle débite moins de chaleur de la chambre à vapeur 2, l'effet de condensation diminue et la pression dans la chambre 2 augmente.
Lorsque la pression atteint une valeur prédéterminée, établie par la tension du ressort 15, la tige de pression 12 peut vaincre la traction du ressort ± en sorte que le:levier tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, autour de son pivot Il s'ensuit que la tige 21, solidaire du levier 13, sollicite le ressort à lame vers le bas, en sorte que la tige 21 s'engage avec, et est verrouillée par le bec de blocage 20 du ressort à lame 12.
Simultanénent, l'interrupteur à mercure 17 s'est incliné et le circuit de chauffe de la résistance .2. est coupé. L'effet de ce dispositif de ver- rouillage 21-20 peut être écarté, en repoussant le bouton 24a de la tige 24 vers le bas,contre l'effet du ressort 269le ressortà lame 19, respective- ment son bec de blocage 20 étant ainsi dégagé de la tige 21. Si entretemps, la pression de vapeur dans la chambre 2 s'est suffisamment abaissée, le res- sort de traction 15 peut rappeler le levier 13 et ainsi l'interrupteur à mercure 17 en position de raccordement. Dans la paroi extérieure d'un boi- tier 22, est prévue une fente 23a, parallèle à la tige ±; dans cette fente 23a passe une tige ±µ solidaire de la tige 24.
La partie inférieure de la fente 23a se prolonge par. une fente transversale 23b, en sorte que, dans la position déverrouillée, la tige 24 du bouton 24a peut être tournée, la tige 25 pénétrant alors dans la fente transversale 23b. Il s'ensuit que le ressort de poussée 26 ne peut plus ramener la tige 24 dans sa position initiale illustrée.
Un dispositif de sécurité, prévu afin de court-circuiter l'orga- ne de chauffe lorsque la température maximum déterminée est atteinte, com- prend un ressort de contact 32, sollicité en direction d@un contre-contact à l'intervention d'un ressort de traction 33. Toutefois, ce mouvement est empêché aussi longtemps que le ressort de barrage, constitué par un élément bimétallique 35 n'est pas suffisamment recourbé. Ces organes de sé- curité sensibles,' à la chaleur peuvent évidemment être remplacés par tous éléments, capables de remplir les mêmes conditions. Quand le contact 32- 34 est fermé, la résistance 9 est coupée par court-circuit, et l'application d'un appareil automatique contre le débordement, est superflue.
En tournant le bouton 16, la tension du ressort 15 peut être ajustée, en sorte que la température du lait dans le récipient 1 peut être réglée à une valeur prédéterminée. Dans ce but, le bouton 16 est muni d'une graduation, étalonnée d'une façon appropriée. Il va de soi que l'on pourra appliquer d'autres organes sensibles à la chaleur, et d'autres éléments de commutation électrique commandés par ces organes. Le dispositif de l'inven- tion permet donc de régler la température du liquide à chauffer, sans de- voir monter,un organe sensible à la chaleur dans le récipient 1.
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L'avantage principal du dispositif de l'invention résulte du fait que l'effet de chauffe, sollicitant le liquide, peut être très important, sans danger que le liquide à chauffer puisse être brûle aux fond et parois du récipient, étant donné la différence de température minime entre la chambre à vapeur et le liquide à chauffer.
Il va de soi que l'objet de l'invention est aussi bien applicable aux grandes marmites de cuisson qu'aux chauffe-lait.
REVENDICATIONS.
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1. Chauffe liquide, comportant un récipient pour le liquide à chauffer, disposé dans une chambre à vapeur hermétiquement isolée de l'ex- térieur, cette chambre à vapeur présentant à sa partie inférieure, dégagée dudit récipient à liquide, un compartiment à liquide pouvant être chauffé par des organes électriques, caractérisé en ce que la chambre à vapeur vide d'air, comporte un organe sensible à la pression, capable, selon la pression régnant à l'intérieur de la chambre à vapeur, de solliciter-via un commutateur électrique - le circuit de chauffe de l'organe de chauffe électrique, de façon telle, que lorsque la pression prédéterminée est atteinte, le circuit de chauffe est coupé.