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DISPOSITIF A SIGNAL DE DOUBLAGE.
Le trafic toujours croissant impose que les signaux de toute sor- te puissent être reçus par tous les participants au trafic. Cette condition n'est pas remplie par les camions, et plus particulièrement ceux entraînant plusieurs remorques, étant donné que le conducteur du camion ne peut entendre le claxon du véhicule automobile suivant qui veut doubler, à cause du bruit propre de son camion et de la grande distance, séparant les deux véhicules.
Comme les camions automobiles tiennent le plus possible le milieu de la route, à raison de la situation très élevée de leur centre de gravité, et en vue de garder une position perpendiculaire, le doublage est seulement possible, lorsque le conducteur du camion prend la droite, et donne ainsi la place nécessaire au doublage. Afin d'obvier à cet inconvénient, on a déjà pro- posé un grand nombre de dispositifs de signalisation, permettant de transmet- tre les signaux du véhicule qui veut doubler au eonduteur du camion automo- bile. Ces dispositifs connus peuvent être répartis en deux groupes, notamment ceux du type acoustique, et ceux du type optique.
Dans les dispositifs acou- stiques, un microphone est prévu à la partie postérieure 'du camion, ce micro- phone transmettant - via un écouteur ou haut-parleur - les signaux au conduc- teur du camion automobile. Toutefois, ces dispositifs simples ne peuvent pas encore assurer une émission convenable dans la cabine du,camion, étant donné les bruits de toute sorte, produits dans ladite cabine. On a alors essayé de perfectionner ces dispositifs, en intercalant, entre le microphone et le haut-parleur susdits, un amplificateur à tubes connu en soi, appliquant des tubes normaux, alimentés, via un transformateur, par la batterie du véhicule automobile, ou appliquant des tubes de 12 Volt, alimentés directement par la- dite batterie.
Ces dispositifs présentent encore l'inconvénient, que tous les bruits sont transmis de manière amplifiée, ce qui influence les nerfs du conducteur et distrait son attention. On a alors essayé, en intercalant des cir- cuits sélecteurs appropriés, de transmettre seulement les fréquences corres-
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pondant aux bruits de claxon normaux... Ces dispositions permettent bien d'é- carter une partie des bruits étrangers indésirables, mais elles impliquent également que les claxons aient approximativement la même fréquence sonore.
En outre, la sécurité pratique des dispositifs susdits est relati- vement précaire, et ils sont très coûteux. Afin d'obvier aux inconvénients susdits, on a encore préconisé de remplacer le haut-parleur par une lampe de signalisation pour transmettre les signaux émis. Une telle réalisation pré- sente l'inconvénient, que le conducteur doit surveiller une lampe complémen- taire, cette dernière étant aussi influencée quand des bruits étrangers se produisent, en sorte que le conducteur confond ces bruits étrangers avec les signaux, ce qui entrave sensiblement ses opérations.
Dans les dispositifs optiques, les phares du véhicule automobile qui suit sont utilisés comme émetteurs, tandis que, comme récepteur, on appli- que une cellule photo-électrique, prévue à la partie postérieure du camion automobile. Cette cellule photo-électrique transforme les impulsions lumineu- ses en impulsions électriques, et alimente, via un relais, un signal optique ou acoustique, disposé dans la cabine du camion automobile. Comme ces dispo- sitifs doivent aussi opérer à la lumière du jour, on a préconisé de raccor- der le relais, en sorte qu'il opère seulement quand plusieurs impulsions lu- mineuses sont produites. On doit donc allumer les phares plusieurs fois pour provoquer le fonctionnement du récepteur à cellule photo-électrique.
Ces dispositifs ont également leurs inconvénients. En effet, des effets lumineux alternatifs, produits sur la route même, peuvent provoquer le même effet que les phares, ce qui est surtout le cas quand les rayons de soleil sont très forts, et marquent des ombres très nettes sur la route.
Lorsqu'on traverse donc successivement plusieurs zones ensoleillées et om- brées, la cellule reçoit des impulsions de lumière, identiques à celles des phares. Le même effet est produit lorsqu'on rencontre des tunnels, ponts ... etc. On a essayé de réduire ces inconvénients, en appliquant des filtres, permettant le passage de la partie rouge de la lumière des phares, mais pas la partie bleue relativement très grande de la lumière du jour. Toutefois, ces dispositifs optiques, tout comme les dispositifs acoustiques, ne présen- tent pas une sécurité pratique satisfaisante, tandis qu'ils sont également très couteux. On a encore poursuivi les expériences, en appliquant un sim- ple tube-parleur, du genre de ceux en usage sur les navires, ce tube-parleur s'étendant de la cabine du conducteur du camion jusqu'à la partie postérieu- re du camion.
Pour amplifier les sons émis, on applique alors un entonnoir récepteur postérieur, et un entonnoir récepteur approprié, disposé à proxi- mité du conducteur. Tout en garantissant une certaine sécurité pratique, l'intensité des sons transmis était toutefois si minime par rapport aux au- tres bruits étrangers que les signaux sonores pouvaient seulement être re- çus convenablement par le conducteur, moyennant une attention très rigou- reuse de ce dernier. Ce dispositif très simple a alors été perfectionné, en intercalant un amplificateur à résonnance mécanique. Or, on abandonnait ain- si le caractère simple de l'installation susdite.
En effet, la fabrication d'un tel amplificateur à résonnance mécanique est un véritable travail de précision, et l'amplificateur doit rigoureusement être adopté à la longueur et au diamètre du tube-parleur. Il en résulte qu'un tel amplificateur doit être conçu, calculé, et construit pour chaque type de camion automobile, que l'on n'en peut pas prévoir la fabrication en grande série, et qu'aux points de vue économique et technique, il ne convient pas pour l'usage en question.
Selon l'invention, on suit une conception toute autre, laquelle, à première vue, pourrait être considérée comme un recul, étant donné qu'elle reprend les 'dispositifs électro-acoustiques archi-connus, dans lesquels le signal du véhicule automobile qui suit, est reçu par un microphone, et re- produit par un écouteur ou un haut-parleur, prévu dans la cabine du camion automobile. Sans amplificateur, ces dispositifs sont pratiquement sans résul- tat, tandis qu'en appliquant un amplificateur, on obtient les inconvénients susdits.
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La caractéristique essentielle de la présente invention consiste dans la combinaison particulière de plusieurs caractéristiques connues, et l'aggrégation de dispositifs, accordés rigoureusement les uns aux autres. En effet selon l'invention, un microphone, un transformateur;, et un disposl.- tif répéteur sont combinés, sans intervention d'un amplificateur spéciale et, simultanément la marge de transmission de cet aggrégat est restreinte., par la réalisation particulière d'un;, de deux ou des trois dispositifs sus- dits.
Dans ce but le dispositif reproducteur se constitue seulement d'un émetteur piézo-électrique, ou d'un écouteur ou haut-parleur à cristaux ap- proprié, présentant la propriété de s'accorder à une marge de fréquences ' donnéep par le choix approprié des cristaux. Dans le transformateur dont le rapport de transformation doit évidemment être adapté aux caractéristi- ques du microphone et du dispositif reproducteur, la marge de transmission est restreinte par le choix judicieux d'une capacité propre appropriée, ou par un condensateur secondaire fixe ou variable à surface appropriée, rac- cordé en parallèle.
Enfin, le microphone présente une chambre de résonnance préliminaire dont le volume est exclusivement approprié aux fréquences envi- sagéeso
Généralement, il suffira que la marge de fréquences soit restrein- te dans un des trois dispositifs susdits. Toutefois, en vue de favoriser le bon fonctionnement de l'ensemble, cette restriction peut aussi être effec- tuée dans deux, ou dans les trois dispositifs susdits. Le caractère très sim- ple de l'objet de l'invention au point de vue électrique, ressort de son sché- ma de connexion.
Dans la figure 1 du dessin annexé, le microphone 1 alimente., via une batterie 2, l'enroulement primaire d'un transformateur 3. L'enroulement secondaire de ce dernier est directement relié à l'émetteur piézo-électrique 4, un condensateur 1 étant éventuellement branché en parallèle avec ledit'en- roulement secondaire.
La figure 2 schématise le microphone 1.9 logé dans une chambre de résonnance 6, communiquant avec l'entonnoir-amplificateur de sons 7. Le mi- crophone 1 est suspendu à l'intérieur d'une masse élastique 8, en sorte d'ê- tre protégé contre les trépidations. L'aggrégat complet est emprisonné dans une masse absorbant le bruit 1 en sorte que les bruits du moteur, de l'é- chappement et des pneus sont dûment atténués,et que seulement les sons pro- duits au delà de l'entonnoir 1 sont transmise L'émetteur piézo-électrique., se constituant préférablement d'un écouteur à cristaux, est suspendu à pro- ximité de la tête du conducteur, et porte un entonnoir-écouteur oscillant, dont l'ouverture peut être rapprochée de l'oreille du conducteur.
L'organe de transmission (transformateur) est préférablement disposé en sorte d'être accessible par le conducteur; il est équipé d'un interrupteur, permettant de mettre le dispositif hors circuit. Le dispositif peut avoir sa course de cou- rant propre, telle que, par exemple une pile sèche de 4-6 Volt, cette der- nière restant active pendant quelques années, grâce à la consommation mini- me du dispositif. Il va de soi que ce dernier pourrait également être ali- menté par la batterie du véhicule. -
Il est évident qu'il sera efficace de prévoir également un dispo- sitif de réponse, permettant au conducteur du camion automobile de donner un signal au conducteur du véhicule qui suit, ce signal pouvant être une lam- pe ou un autre élément approprié.
Le dispositif susdécrit répond à toutes les conditions de sécuri- té pratique, prix de revient et d'usage, imposées aux dispositifs de signali- sation de ce genre.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.