<Desc/Clms Page number 1>
AMORTISSEUR DE CHOCS POUR SIEGES DE VEHICULES.
La présente invention est relative à un amortisseur de chocs pour sièges de véhicules, tels qu'automobiles, camions, chariots;, autobus et ana- logues, qui, en général, se déplacent à des vitesses assez élevées et/ou sont utilisés sur des chemins à pavement médiocre, Les passagers et surtout les chauffeurs subissent souvent de gros inconvénients par suite des chocs, ce qui peut même donner lieu à des affections des nerfs, du foie et d'autres organes. Le fait de prévoir des coussins sur le siège du chauffeur ou des ressorts dans ce siège ne permet pas ou ne permet qu'à un faible degré de remédier à ces inconvénients.
On connaît par le brevet U.S.A-, n 2.092.669 un support pour siè- ges, consistant en une colonne centrale à laquelle est assujetti un piston, qui est muni de canaux s'étendant parallèlement à son axe et est logé dans un cylindre rempli de fluide, tandis qu'entre le fond du cylindre et le côté inférieur du piston est monté un ressort de compression.
Un désavantage général de ces supports ou amortisseurs de chocs réside dans le fait que le fluide, constitué habituellement par de l'huile, donne à la longue lieu à des fuites, ce qui a non seulement pour effet de faire rapidement diminuer l'effet de'l'amortisseur de chocs, mais entraîne également un salissement.
L'invention concerne aussi un amortisseur de chocs pour sièges de véhicules, consistant en une colonne centrale avec un piston dans un cy- lindre, en partie, à remplir (ou rempli) de fluide, lequel piston est muni de perforations, tandis qu'un ressort est monté sous ce piston. Toutefois, les inconvénients précisés ci-dessus ne se présentent pas dans l'amortisseur de chocs suivant l'invention.
L'amortisseur de chocs suivant l'invention se caractérise par le fait que le piston est muni, à sa partie inférieure, d'une' tige de pis- ton avec un second piston pourvu d'une ou plusieurs perforations, ce second piston étant monté dans un second cylindre monté sur ou voisinage du fond du premier cylindre et fermé à sa partie supérieure, le second cylindre
<Desc/Clms Page number 2>
étant, à sa partie inférieure, en communication avec le premier cylindre par une ou plusieurs perforations.
Dans ce cas, le ressort peut, selon l'invention, être exécuté sous la forme d'un ressort de compression enroulé en spirale, qui repose, à sa partie inférieure, sur un rebord prévu à la partie inférieure du second cylindre.
De plus, également suivant l'invention, les perforations du se- cond piston peuvent, par un clapet ou un organe similaire, être ouvertes lors de la course descendante du piston et fermées lors de la course ascendante de ce dernier.
D'autres particularités de l'invention, même si elles ne sont pas mentionnées dans les revendications terminant le présent mémoire, pour- ront ressortir de la description suivante d'une forme d'exécution d'un amor- tisseur de chocs suivant l'invention, représenté, à titre d'exemple, sur le dessin ci-annexé. Ce dessin représente une coupe verticale d'un amortisseur de chocs.
L'amortisseur de chocs représenté à titre d'exemple consiste en une colonne centrale 1, qui traverse une ouverture ménagée dans un couvercle 2. Sur cette colonne est monté le siège non représenté. La colonne centrale 1 se termine par une partie, dont l'extrémité inférieure est filetée et qui maintient le piston 5 par l'intermédiaire d'un écrou 4. Le piston 5 est pour- vu d'un prolongement 6 s'étendant vers le bas, ainsi que de passages ou per- forations 7,7. La notation 8 désigne une bague en bronze, tandis que les notations 9 et 10 désignent des bourrages. Le piston 5 peut se déplacer se- lon un mouvement de va-et-vient dans le cylindre 11.
Dans une ouverture pratiquée dans la partie inférieure 3 de la colonne centrale 1 est vissée une tige de piston 12, qui est munie, à son extrémité inférieure, d'un piston 13 pourvu de passages ou perforations 14,14.
Ce second piston 13 peut subir un mouvement ascendant et descendant dans un second cylindre 15, qui repose sur le fond 16 du premier cylindre 1 par son rebord 17. La partie inférieure 18 de la tige de piston 12 présente un dia- mètre quelque peu inférieur à celui de la partie restante de cette tige de piston, de sorte qu'un épaulement 19 est formé. Entre l'épaulement 19 et le piston 13 se trouve une plaquette 20, qui, lors de la course descendante du piston 13, découvre les perforations 14 et obture celles-ci, lors de la course ascendante du piston.
La tige de piston 12 s'adapte, avec un certain jeu, dans une ouverture ménagée dans la paroi supérieure 21 du cylindre;15, en sorte qu'entre les bords de l'ouverture ménagée dans cette paroi 21 et la tige de piston 12, du fluide peut circuler, en subissant éventuellement une résistance lors du déplacement vers le bas et vers le haut.
Entre la face inférieure centrale 22 du piston 5 et le rebord 17 du second cylindre 15 se trouve un ressort de compression 23, qui, dans la position de non chargement de la colonne 1, pousse le piston 5 vers le haut. A la partie inférieure du second cylindre,'15 on a prévu, un peu au-- dessus du rebord 17, une couronne d'ouvertures 24, par lesquelles l'intérieur du cylindre 15 se trouve en communication avec l'intérieur du premier cylin- dre 11.
Dans le corps du premier piston 5 est ménagé un évidement 25, dans lequel s'engage une broche 26. De plus, dans le couvercle 2 on a mé- nagé une ou plusieurs ouvertures de templissage 27, 27, qui sont obturées par des bouchons 28, 28 vissés dans ces ouvertures.
Lors du montage de l'amortisseur de chocs, on commence par verser de l'huile, par exemple de l'huile de frein ou d'amortisseur de chocs et, en général, un liquide ou fluide, dont la viscosité ne change pas ou change peu lors de variations de température, dans le cylindre 11, en quantité telle qu'après le montage du second cylindre 15 avec le piston 13, du piston 5 et du ressort 23 avec les pièces restantes, le liquide atteint sensiblement le niveau indiqué par la flèche A. Lors du chargement du siège non représenté,
<Desc/Clms Page number 3>
la colonne 1 est poussée vers le bas, en sorte que le piston 3 se déplace vers le bas à. l'encontre du ressort 23. L'air se trouvant entre la surface libre A du liquide et la face inférieure centrale 22 du piston 15 est alors quelque peu comprime et s'échappe par les perforations 7,7 du piston 5.
Il s'établit alors un état d'équilibre entre la charge appliquée au siège et la tension du ressort de compression 23, qui, en raison du mouvement descen- dant du piston 5, est quelque peu comprimé.
Lorsque le véhicule muni de l'amortisseur de chocs suivant l'in- vention roule sur une surface inégale, la colonne 1 et les pistons 5 et 13 descendent, en sorte que l'air se trouvant au-dessus de la surface libre A du liquide est quelque pev davantage comprimé et amené par les perforations 7,7 dans l'espace formé au-dessus du piston 5. Par ailleurs, le piston 13 exercera sur l'huile se trouvant à l'intérieur du second cylindre 15 une pres- sion, en sorte que cette huile, qui subit également une pression, du fait du déplacement vers le bas du piston 5, s'échappe par les perforations 14,14 vers l'espace ménagé entre le coté supérieur du second piston 13 et la paroi supérieure 21 du second cylindre 15.
Etant donné que, par suite du mouvement descendant de la tige du piston 12, l'augmentation du volume au-dessus du piston 13 est inférieure à la diminution du volume dans le cylindre 15 sous le piston, une partie de l'huile s'échappera par l'espace annulaire;ménagé entre la tige de piston 12 et les bords de la paroi supérieure 21 du second cylindre 15.
Cette huile et l'huile qui s'écoule par les ouvertures 24 ména- gées dans la 'partie inférieure du second cylindre 15 vers l'espace prévu dans le premier cylindre 11, ont ensemble un volume plus grand, qui correspond à l'augmentation du volume de l'espace prévu au-dessus des pistons 5 et 13.
Par conséquent, l'air se trouvant au-dessus du piston 5 sera comprimé, sans qu'une quantité appréciable d'huile vienne au-dessus du piston mentionné en dernier lieu. Les fuites d'huile, qui sont par ailleurs déjà entravées par les bourrages 8, 9 et 10, ne se produisent pas avec le système suivant l'in- vention.
En dimensionnant exactement le jeu entre la tige de piston 12 et les bords de l'ouverture ménagée dans la paroi supérieure 21 du cylindre inférieur 15, ainsi que le diamètre des perforations 14 et 24, et en réglant exactement la tension du ressort 23 (par exemple, 70 kg), on peut arriver à faire se produire rapidement la descente du siège sur la.colonne 1. De plus, le dispositif a tendance à revenir immédiatement dans la position pri- mitive, après que l'on a dépassé 1-'inégalité de surface de la route.
L'invention n'est pas limitée à la forme d'exécution décrite et représentée à titre d'exemple. Ainsi, au lieu d'employer des cylindres 11 et 15 de section circulaire, on peut, par exemple, faire usage de cylindres dont la section n'affecte pas une forme circulaire. Dans ce cas, l'évidement 25 et la broche de guidage 26 peuvent être omis.
Le cylindre 15 peut aussi être fixé au fond 16 du cylindre 11 et le rebord 17 peut être supprime Dans ce cas, l'extrémité inférieure du ressort 23 repose directement contre le fond 16 du cylindre 11, auquel cette extrémité du ressort peut être attachée.
-REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.