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PERFECTIONNEMENTS-AUX APPAREILSDE-LEVAGE.
La présente invention est relative à des améliorations aux appa- reils de levage comportant une poutrelle ou une plate-forme apte à recevoir la charge à lever, çomme par exemple, une partie d'un véhicule ou le véhi- cule entier.
C'est l'objet principal de la présente invention de fournir un appareil de levage qui soit commandé par des dispositifs comportant un bé- lier hydraulique et un cylindre et qui a, par conséquent, l'avanta,ge inhé- rent à cette forme d'opération, mais qui, grâce à cette invention, ne pré- sente pas les désavantages, comme le poids, le caractère massif et l'inac- cessibilité inhérente, par exemple, aux dispositifs hydrauliques, dans les- quels le bélier et le cylindre sont installés approximativement au milieu de la poutrelle et qui supportent tout leur poids et la charge qui se trou- ve dessus.
C'est un objet ultérieur de l'invention de fournir un appareil de levage dans lequel le mécanisme hydraulique, y compris le bélier et le cylindre, peut être démonté pour des réparations et des remplacements sans qu'il soit nécessaire de démonter entièrement l'appareil ou de soutenir le bélier ou la plateforme en plusieurs points.
Conformément à l'invention on a fourni un appareil de levage comportant une poutrelle ou plateforme, un dispositif hydraulique de le- vage et d'abaissement du genre de bélier et cylindre, arrangé de manière à lever et supporter la poutrelle ou la plateforme en un de ses points et ayant une telle puissance qu'il peut fournir toute la force de levage à la. poutrelle ou à la plateforme chargée, et des dispositifs mécaniques de levage et d'abaissement agissant sur la poutrelle ou sur.
la plateforme en un point ou des points éloignés du point où le dispositif hydraulique agit, de façon telle qu'il puisse sa force au dit dispositif hydraulique, quand ce dernier est en levée et raccordé à ce dispositif de manière à re-
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produire les mêmes mouvements de levage et d'abaissement, et, en phase avec ce mouvement à ce point ou aux dits points éloignés, tandis que la poutrelle ou la plateforme reste toujours parallèle à son -plan initial à toutes les hauteurs. ' @
Les dispositifs de levage et d'abaissement mécaniques agissant à un point ou aux points éloignés du point où le bélier et cylindre agis- sent, peuvent avoir une forme appropriée ,quelconque.
Il peut, par exem- ple, comporter des pignons engrenés de manière à faire monter des crémail- lères verticales, des vis sans fin engrenées de manière à faire monter des tiges filetées verticales, des tiges filetées verticales le long desquel- les montent des écrous, des tamoours engrenés de manière à enrouler ou dé- biter une corde verticale, et des roues à chaîne disposées de manière à monter le long de chaînes verticales.
Nous préférons cependant, employer des organes de levage et d'abaissement pour les points éloignés mentionnés plus haut, comportant des cordes rigides d'une longueur fixe dont les tra- jets verticaux sont entraînes par des poulies se trouvant sur la poutrelle ou la plateforme, puisqu'un tel arrangement comporte les avantages d'une forme relativement simple, qui peut résister à un traitement dur, dont le fonctionnement est régulier, et qui n'est pas facilement entravé par les impuretés.
Par conséquence, il est encore un autre objet de cette inven- tion de fournir un appareil de levage comportant une poutrelle ou une pla- teforme, un dispositif de levage et d'abaissement hydraulique du genre de bélier et cylindre d'une capacité suffisante, de manière à fournir entiè- rement la.
force de levage à la poutrelle ou la plateòrme'en un de ses points, et des organes mécaniques de levage et d'abaissement agissant sur la poutrelle ou la plateforme en un point ou en des points éloignés de ce- lui sur lequel le dispositif hydraulique agit, comportant un ou plusieurs piliers verticaux se trouvant dans le voisinage dudit point ou des dits points éloignés, une corde rigide de suspension d'une longueur fixe ou des cordes rigides de suspension de longueurs fixes, dont une extrémité est fixée au sommet du pilier ou dont une extrémité est fixée aux sommets des piliers correspondants et dont l'autre extrémité est fixée à un point en dessous de la poutrelle ou de la plateforme dans le voisinage du disposi- tif hydraulique, là où chaque corde étant suspendue verticalement à son pi- lier,
passant sous une poulie sur la poutrelle ou la plateforme adjacente au pilier, à travers la poutrelle ou la plateforme et passant sur une pou- lie fixée à cette dernière vers le dispositif hydraulique, tandis que l'ac- tion de levage ou d'abaissement sur la poutrelle ou la plateforme à un point unique, est reproduite parallèlement par rapport à celle-ci et en phase avec celle-ci aux points éloignés sus-mentionnés sur la poutrelle ou la plate-forme, la poutrelle ou la plate forme étant maintenue parallè- le à son plan initial à toutes les hauteurs.
Les éléments verticaux des dispositifs divers de levage et d'a- baissement, agissant sur le dit point ou les dits points éloignés, fonction- nent de préférence, à l'intérieur de piliers creux, de manière que, dans ces cas où le ou chacun-des organes est suspendu au sommet du pilier, on a évité une charge de poutre en porte-à-faux sur le pilier, le pilier étant fendu verticalement de manière à permettre à l'élément ou aux éléments sur la poutrelle ou la plateforme raccordés à l'organe vertical ou aux organes verticaux d'entrer dans le creux ou les creux du pilier ou des piliers. Dans le cas, par exemple, où les dispositifs comportant une ou des cordes rigides et des poulies, la ou chaque poulie adjacente à un pilier entre dans le creux de ce dernier par la fente.
Le raccord entre la poutrelle ou la plateforme et l'organe mon- tant (le bélier ou le cylindre) un dispositif hydraulique présente, de pré- férence, une forme ou une construction permettant un certain écart de l'axe de .L'organe hydraulique de la position normale par rapport au plan de la poutrelle ou de la platerorme sans distorsion ou tentative de distorsion du bélier et du cylindre (avec une possibilité conséquente de dommage à la gar-
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niture d'étanchéité du bélier et aux autres parties du dispositif hydrau- lique) et permettant un démontage facile du bélier ou du cylindre de la poutrelle ou de la plateforme pour exécuter des répartions etc..
Un ar- rangement approprié d'une forme simple peut être un joint à charnière ou un joint élastique, par exemple, une fourche ou un bras s'étendant de la poutrelle ou de la plateforme et disposé sur un prolongement ou des prolongements sur le bélier ou le cylindre.
Si le dispositif hydraulique est démonté pour être réparé, la poutrelle ou la plateforme peut temporairement être soutenue en ce point par un organe approprié quelconque. On peut, par exemple, utiliser un étai¯ portatif. Il est préférable, cependant,- de fournir des moyens se trouvant de façon permanente à ce point pour soutenir la poutrelle ou la platefor-- me à une'hauteur voulue quelconque éventuelle.
Ces moyens comportent, de - préférence, un plateau culbutant qui est articulé sur la poutrelle ou la plateforme et qui est normalement maintenu hors d'engagement avec une ti-;- ge verticale se trouvant dans l'entaille, mais qui peut être culbutée de manière à permettre aux arêtes diagonalement opposées de l'entaille d'a- gripper la tige, empêchant de cette façon la poutrelle ou le bélier de descendre jusqu'à ce que le plateau soit ramené dans sa position inacti- ve. Il sera clair que, si l'organe de soutien fonctionne à cet unique . point, les "points éloignés" sont empêchés de descendre par les organes mécaniques de levage et d'abaissement.
@ Eventuellement, des organes de soutien du genre d'un plateau culbutant peuvent aussi être placés au point ou aux points éloignés sus- mentionnés,' de manière à fonctionner automatiquement dans le cas de non- fonctionnement (écroulement ou rupture) du mécanisme de levage ou d'abais- sement.
01-est, par conséquent, un autre objet de la présente invention,- de fournir des appareils de levage comme expliqué plus haut, d'une construc- tion améliorée, d'un dispositif de, sécurité ou engrenage de cliquet appro- prié de manière à agir aux points adjacents auquels les organes flexibles de suspension sont raccordés avec la plateforme de manière à empêcher la plateforme d'adopter un angle dangereux dans le cas de rupture d'un ou de plusieurs des dits organes..
L'emploi d'organes flexibles de suspension inclut, parmi ses a.- vantages, celui de ne pas exiger des tolérances strictes puisque les dits organes ne guident pas positivement la plateforme et, par conséquent, de tels guides peuvent dévier un peu de;la verticale sans influencer le fonc- tionnement des organes de suspension. C'est, par conséquent, un objet ulté- rieur de l'invention de fournir un appareil de levage ayant des dispositifs de sécurité qui n'annulent pas cet avantage et exigent eux-mêmes des tolé- rances strictes de manière à assurer leur fonctionnement sûr., Par, conséquent, un avantage ultérieur résultant de l'invention est que l'appareil peut être construit par des manoeuvres non- ou sémi-spécialisés.
Par rapport à une caractéristique ultérieure de la présente in- vention, l'appareil de levage, comportant des organes de levage et d'abais- sement qui comprennent des organes flexibles comme des câbles en acier ayant des trajets verticaux le long desquels des éléments, tels que des poulies, voyagent à un nombre de points sur le voyage de la plateforme, est muni de dispositifs de sécurité comportant des tiges verticales et des plateaux en- taillés culbutants ou aggrippants de manière à coopérer avec les tiges, les tiges verticales étant substantiellement'parallèles à, et, adjacentes aux dits trajets verticaux de câble ou similaire et, de préférence, étant montés de façon à avoir un certain.mouvement flottant,
et les dits plateaux étant articulés sur la plateforme au voisinage des tiges respectives et chacun é- tant normalement maintenu hors d'engagement avec sa tige associée (par op- position aux organes de charge tendant à le tourner en engagement avec cette tige) par la forme rectiligne du câble..associé résultant du fait qu'il est tendu. --''..;'.'.
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L'invention comporte aussi la fourniture d'un appareil de le- vage comme expliqué dans le paragraphe ci-dessus, dans lequel--.les dites tiges sont suspendues aux sommets des piliers ou similaires auxquels les organes flexibles sont suspendus, la suspension étant telle qu'elle per- mette aux tiges un mouvement flottant limité. Par exemple, le sommet de chaque tige peut,-être muni d'une tête arrondie dans une cuvette ou une au- tre dépression au sommet du pilier. De préférence, les tiges peuvent être facilement détachées du pilier, pour être remplacées et inspectées.
Grâce aux tolerances éventuelles inhérentes aux dispositifsde sécurité, comportant des tiges et des plateaux et surtout si les barres ont un mouvement flottant limité, un parallélisme exact entre les trajets ver- ticaux des câbles et des tiges n'est pas un facteur essentiel pour le fonc- tionnement satisfaisant de l'appareil, puisque les entailles ou trous dans les plateaux culbutants ou agrippants ne passent pas justement¯autour des tiges. En outre, dans le cas où les tiges sont aptes-à flotter, si les plateaux agrippants venaient en contact avec elles, les tiges sont à même de céder sous la pression de contact sans provoquer un blocage. Les tiges sont rigides en soi.
Si le dispositif mécanique de levage et d'abaissement comporte des organes flexibles de suspension comme des câbles en acier, les fentes dans les piliers peuvent fournir des guides, dans lesquels des poulies de guidage ou des glissières voyagent sur la pou-crelle ou sur la plateforme, et un pilier fendu procurant le guidage de la poutrelle ou de la plateforme peut être placé de façon adjacente au dispositif hydraulique.
Le terme plateforme employé dans ce mémoire descriptif peut sig- nifier un cadre ouvert de, par exemple, une forme rectangulaire. La plate- forme possède, de préférence, des plans inclinés, éventuellement articulés, à ses extrémités, de manière à faire monter et descendre-facilement un véhi- cule sur et de la plateforme.
C'est un objet ultérieur de l'invention de fournir un appareil de levage comportant des câbles rigides, ainsi qu'un dispositif hydraulique de levage d'un débrayage automatique pour la fermeture de la force, le dit débrayage utilisant la rigidité du câble ou des câbles respectifs de maniè- re à maintenir les organes de débrayage à l'état inactif, aussi longtemps que subsiste cette rigidité.
Conformément à cette caractéristique de la présente invention, un élément chargé, tel que par exemple, un bras articulé soumis à l'action d'un ressort et connecté à un interrupteur, à une soupape, un embrayage ou un autre élément, de manière à contrôler la transmission de force à l'appa- reil, est normalement disposé de manière à maintenir la transmission de cette -force par l'alignement du câble ou d'un des câblés de l'installation découlant de la rigidité de ce dernier ou de ces derniers, le dit élément ou bras s'appuyant contre le câble dans un de ses trajets rectilignes, de préférence vertical. Par conséquent, dans le sens où le cable se rompt ou si sa rigidité disparaît pour une raison quelconque, le dit trajet perd son alignement et le bras està même de commander l'interrupteur ou similaire.
Si plusieurs câbles rigides coopèrent avec le-levage et l'abais- sement de points divers d'une plateforme, un élément chargé est connecté avec chaque câble comme expliqué plus haut, la connexion entre les dits éléments et l'interrupteur ou similaire étant tel qu'un élément quelconque peut fonc- tionner indépendamment des autres. Un embrayage approprié comporte, par exem- ple, des goujons radiaux sur un arbre logés dans des fentes en forme de seg- ments ou dans des bossages maintenant les éléments, sous forme de bras, sur l'arbre, les goujons s'engageant normalement avec les extrémités de guidage des fentes respectives, si un bras Quelconque tourne autour de l'axe de l'ar- bre suite au relachement de la rigidité d'un des câbles.
Les dispositifs tendant à forcer les bras vers la direction où ils commandent l'interrupteur ou similaires de manière à interrompre la trans- mission de la force, comporte, de préférence, un ressort à lames.
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Le fluide sous pression destiné à la commande du dispositif hy- draulique de levage'peut être débité par une source appropriée quelconque.
Par exemple, il peut être débité par une pompe hydraulique ou par un réser- voir dans lequel de l'air a été comprimé de manière à mettre le fluide sous pression. Des dispositifs appropriés de force quelconque peuvent être uti- lisés pour commander les pempes. Un moteur électrique convient à cet usage.
Dans maintes localités, cependant, le moteur peut être, d'un type faible cou- ple de démarrage et si un tel moteur doit commander une pompe hydraulique il est nécessaire de prévoir des dispositifs automatiques déchargeant le moteur au moment de son démarrage. C'est un objet ultérieur-de l'invention, par conséquent, de prévoir une pompe hydraulique associée avec le présent appa- reil de levage, pompe comportant un moteur électrique à faible ou à moyen couple de démarrage, et une pompe-hydraulique, dans laquelle la compensa- tion du couple est effectuée par des dispositifs plus simples et moins cou- teux que les dispositifs automatiques employés jusqu'ici dans ce but, tels que du fluide ou des embrayages centrifuges.
Une forme d'exécution de l'objet de l'invention, donnée à titre d'exemple non limitatif, est représentée aux dessins ci-annexés, dans les- quels :
La fig, 1 est une vue en plan d'un appareil de levage désigné ci-après comme élévateur, comportant un cadre rectangulaire ouvert, desti- né plus particulièrement aux véhicules, le dit élévateur possédant des dis- positifs de levage et d'abaissement de câbles associés avec un bélier et cy- lindre hydrauliques.
La fig. 2 est une vue en élévation, principalèment en coupe et partielle de la fig. l, montrant un engrenage aggrippant automatique,' coo- pérant avec une tige flottante et un débrayage automatique.
La fig. 3 représente un détail agrandi montrant la façon dont les piliers supportants aux "points éloignés" sur la plateforme agissent comme guides pour la plateforme.
La fig. 4 est la vue d'un détail agrandi, partiellement enle- vé, montrant de quelle façon une tige verticale montée dans un pilier coo- père avec une glissière de manière à guider la plateforme aux "points é- loignés", cet arrangement constituant une alternative de l'arrangement de guidage montré dans la fig. 3 et comprenant un engrenage aggrippant auto- matique de manière à coopérer avec la dite tige.
La fige 5 est un détail à grande échelle, montrant le débray- age automatique et aussi des dispositifs automatiques -appropriés à débray- er le moteur de la pompe hydraulique, si la plateforme élévatrice atteint sa position la plus haute tolérée.
La fig 6 est un détail montrant un dispositif de support comman- dé à la main à employer si le démontage du bélier et du cylindre est néces- saire.
La fig. 7 est une ,vue du dispositif montré à la fig' 6.
La fig. 8 est une vue en plan dans laquelle les dispositifs mé- caniques de levage et d'abaissement commandant les "points éloignés" com- portent un engrenage à crémaillère et pignon.
La fig. 9 est une coupe transversale suivant la ligne IX-IX de la fige 5.
La fig. 10 est un détail à une grande échelle montrant comment l'engrenage agrippant montré dans la.fig. ? fonctionne dans le cas de des- serrage des câbles.. ,-
La fig. 11 est un détail montrant le' débrayage automatique et électrique des figs. 2 et 5 actionné.-
La fig' 12 est un détail relatif.au.débrayage automatique élec- trique.
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La fige 13 est une coupe transversale d'une pompe. comprenant un réservoir dans lequel de l'air est tenu sous pression de manière à exer- cer une contre-pression sur le liquide hydraulique de manière à décharger le moteur montré dans l'unité. de démarrage lors de sa mise en marche.
La fige 14 est une coupe transversale partielle d'une unité de pompe alternative, dans laquelle un piston chargé d'un ressort exerce la contre-pression nécessaire dans le même but que l'air comprimé de la fig..
13.
L'élévateur montré dans les figs. 1, 2 et 3 comporte un châssis ouvert rectangulaire 1 qui forme la plateforme, un bélier hydraulique 2 et un cylindre 3 installé dans un des coins du cadre et des piliers creux 4 aux autres coins du châssis.
Le bélier s'élève d'une base 5, le cylindre est déplaçable sur le bélier- Près du fond du cylindre se trouvent deux tourillons 6 diamétra- lement opposés sur lesquels sont'disposés des plateaux 7, fixés au moyen de plateaux 8 verticaux à une extrémité d'une des traverses 9 du châssis, les dits plateaux 7 formant une fourche qui, en conjonction avec les touril- lons supporte la partie adjacente du châssis ou du cylindre.-Cette disposi- tion permet un certain écart de l'axe du cylindre de la verticale sans ef- fets nuisibles et permet un démontage facile du cylindre de la plateforme et du bélier, si un tel démontage est requis dans le but de réparations, etc.
Il est visible que les plateaux possèdent des entailles 10 pour recevoir les tourillons 6.
L'extrémité de la traverse opposée à celle équipée des plateaux 7 et 8 et les extrémités de l'autre traverse, c'est-à-dire les coins de la plateforme éloignés du bélier et du cylindre, sont supportés par des dispo- sitifs mécaniques de levage et d'abaissement comportant trois câbles rigi- des 11 et des poulies autour desquelles passent les câbles. Tous les câbles sont ancrés en 12 à la base 5; tous passent vers le haut en partant des dis- positifs d'ancrage, et passent par 'dessus et par dessous des poulies à tri- ple gorge 13 et 14 respectivement supportées par les arbres horizontaux 15 qui sont eux-mêmes supportés par les plateaux 8.
Un des câbles 11a passe au travers de la traverse 9 qui a la forme d'un canal renversé et après être passé en dessous d'une poulie 16 à l'autre extrémité de la traverse, il s'étend vers le haut à l'intérieur du pilier adjacent 4 vers un ancrage 17 au sommet du pilier. Les deux autres câbles llb et 11c passent respecti- vement autour d'une poulie à double gorge 18 sur un axe vertical 19, la dite poulie 18 s'étendant à l'intérieur du canal de la traverse, et ensuite le câ- ble s'écarte de manière à passer autour des côtés opposés de deux poulies indépendamment rotatives 21 à l'autre extrémité du dit organe et s'étendant à l'intérieur du canal de l'autre traverse 9, laquelle traverse présente aus- si la forme d'un canal renversé. L'axe 22 des poulies 21 est vertical.
Les axes 19 et 21 sont supportés par des plateaux 23 (fig. 2) montés sur la par- tie inférieure de l'organe longitudinal 24 à gauche du cadre. L'organe lon- gitudinal à droite est marqué par 25.
Ensuite le câble 11b passe en dessous d'une poulie 26 au coin de la plateforme diagonalement opposée au bélier et au cylindre et s'étend vers le haut à l'intérieur du pilier vers un ancrage (comme 17) à son sommet, le câble 11c passe à travers le canal de la traverse inférieure 9 de la fige 1, et après avoir passé en dessous d'une poulie 28 au même côté de la'platefor- me que le bélier, s'étend vers le haut à l'intérieur du pilier adjacent de manière à finir à un ancrage (comme 17) au sommet du pilier.
Les poulies 16, 26 et 28 sont montées sur des axes horizontaux 29 supportés par des-paliers sur la traverse, et les axes sont placés de fa- çon telle que ces poulies entrent dans les creux des piliers adjacents à . travers les fentes 30. Cette disposition assure¯ que la descente de la plate- forme et une charge quelconque sur celle-ci est substantiellement parallèle avec les axes des piliers. Par conséquent, il y a peu ou aucune tendance pour la plateforme et la charge d'attirer les piliers vers l'intérieur.
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Les ancrages 17 ont chacun la forme-d'une bague 31 dans laquel- le une extrémité d'un câble est fixée et qui est filetée à l'extérieur de manière qu'un écrou 31a s'appuyant contre le plateau de support 32 au som- met dù pilier, raidit le câble si cet écrou est vissé de manière à attirer la bague vers le haut.
Un véhicule qui doit être élevé, est conduit sur les organes lon- gitudinaux de la plateforme, les dits organes présentant des plans inclinés 33 de manière à faciliter cette manoeuvre et le liquide sous pression est for- cé dans le cylindre 3 par la pompe 34 commandée par un moteur 3'5. Le liquide fait monter le cylindre et, par conséquent, le coin'-correspondant de la plate- forme.
Les poulies 13 et 14 montent avec ce coin et entraînent les câ- bles, de ce fait les poulies 16, 26 et 28 s'élèvent verticalement le long des câbles et élèvent ainsi les coins correspondants de la plateforme en même temps que le coin qui est élevé directement par le cylindre et en pha- se avec celui-ci, la plateforme restant ainsi parallèle à son plan initial, à toutes les hauteurs.
Si le cylindre est abaissé par l'échappement du liquide, le cy- lindre et le coin adjacent de la plateforme descendent et les autres coins de la plateforme descendent en unisson avec et à la même vitesse que le cy- lindre.
Les arêtes des fentes 30 peuvent servir de guides pour les coins adjacents de la plateforme. Dans ce but des rouleaux à brides 36, montés di- rectement sur les traverses et sur les plateaux verticaux, portés par les tra- verses, .sont disposés de manière à s'engager avec les dites arêtes.
En variante de l'emploi des fentes 30 comme guides, des tiges ver- ticales 38 (fig. 4) dont les sommets sont fixés aux plateaux 32 et les fonds à la base des piliers 4 et qui sont installées à l'intérieur des piliers, peuvent opérer en conjonction avec les blocs de guidage 39 sur les traver- ses de manière à effectuer le guidage nécessaire. Les blocs sont munis de trous 40 par lesquels passent les tiges ; ces trous s'évasent des deux côtés de manière à s'opposer au serrage des blocs sur les tiges.
L'engrenage agrippant qui fonctionne automatiquement dans le cas où un câble normalement rigide devient mou à la suite d'une rupture ou de toutes autres raisons, est montré par les figs. 2, 4 et 10. Dans ces figs. un plateau 41 culbutant à travers le trou ou l'entaille 41a dans lequel la tige verticale 30 (fig. 4) ou une tige verticale 42 (fige 2) passe, est nor- malement maintenu hors d'engagement avec la tige par le trajet vertical ri- gide du câble de manière à empêcher que le bras 43 solidaire du plateau, se déplace vers la plateforme sous l'action d'un ressort chargé 44. Si le câ- ble devient mou, le ressort meut le bras et le plateau culbutant de manière, comme montré dans la fige 10.
Le plateau 41 et le bras 43 sont articulés en 45 sur les plateaux 37, l'extrémité supérieure du bras porte un'rouleau 46 de manière à assurer un mouvement relativement souple entre le bras et le câble et le ressort chargé 47 est fixé à cette extrémité et à une goupille 48 portée par les dits pla- teaux 37.
Il est entendu qu'un engrenage aggrippant est prévu à chaque "coin éloigné" de la plateforme.
La tige 42, fig. 2, est suspendue au moyen d'un écrou hémisphéri- que 49 logé dans une cavité 50 percée dans le plateau de support 32, de maniè- re à permettre à la barre un certain mouvement flottant. Une telle disposi- tion permet une tolérance plus grande que celle de'la fig. 4 puisque les ti- ges flottantes 42 permettent un mouvement latéral limité de la plateforme et écartent le risque d'être aggrippées par les plateaux culbutants, il en ré- sulte la possibilité d'admettre entre les rouleaux 36 et leurs guides, la to- lérance nécessaire pour permettre aux coins de la plateforme de s'écarter d'une voie strictement verticale.
Cette caractéristique permet de maintenir, par
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conséquente 1''avantage résultant de l'emploi de câbles flexibles, sans cré- er la nécessité d'assurer le montage avec une précision spéciale.
L'élévateur est muni de dispositifs pour arrêter'le moteur lors- que la plateforme atteint sa position la plus haute. Un tel dispositif com- porte un interrupteur automatique 51, fige 5, connecté dans le circuit du mo- teur et qui est normalement maintenu fermé par le poids d'une tige verticale 52 reposant sur cet interrupteur. La tige est logée dans un guide 53 fixé du côté du cylindre 3 et qui peut glisser par rapport à la tige et ce guide'pré- sente une fente verticale 54, dans laquelle s'étend le sommet coudé 55 de la tige 52.
Si le cylindre se trouve dans sa position la plus basse, l'extrémité coudée se trouve au sommet de la fente et la tige peut librement s'appuyer contre l'interrupteur, pour le maintenir fermé; la tige reste dans cette po- sition jusqu'à ce' que le cylindre ait monté suffisamment pour porter le fond 56 de la fente 54 en contact avec le coude 55, à ce moment la tige est soule- vée et l'interrupteur s'ouvre et arrête le moteur.
Un débrayage automatique installé dans l'élévateur arrête le moteur 34 dans le cas où un câble perd sa rigidité et un tel dispositif est décrit plus loin sous référence aux figs. 2, 5, 11 et 12.
Chaque câble coopère avec des dispositifs qui relèvent la tige 52 et qui permettent l'ouverture de l'interrupteur 51 commandant le moteur,dans le cas où le câble devient mou. Les dits dispositifs comportent des bras 60 portés par un arbre 61 monté sur une partie de l'ancrage du câble, ces bras sont chargés par des ressorts à lames 62 et sont accrochés aux trajets verti- caux des câbles respectifs, à proximité des ancrages, par des boucles 63. Nor- malement les câbles sont rigides et maintiennent les bras 60 dans la position montrée par les figs. 1,2 et 5, les ressorts 62 qui sont raccordés-aux bras respectifs par des anneaux 64 et fixés à l'ancrage 12 par des consoles 65 é- tant bandés.
Une tige 66 rigidement attachée à l'arbre 61 occupe une position normalement horizontale, une de ses extrémités étant engagée sous la branche 67 d'une fourche prévue au bas de la tige 52.
Chaque bras 60 est raccordé à l'arbre 61 par un goujon 68 s'éten- dant radialement et entrant dans une fente en forme d'arc 69 du bossage 70 prévu au bas du bras 60, le raccord entre le goujon et la fente étant réali- sé de manière que chaque bras 60 puisse s'écarter indépendamment des autres du plan des trajets verticaux des câbles, mais un tel mouvement fait culbu- ter la tige 66. Ç'est-à-dire que chaque bras qui se déplace de cette façon tourne l'arbre au moyen du raccord associé du goujon et de la fente et l'ar- bre fait culbuter la tige, mais les goujons, coopérant avec les fentes dans les tiges qui restent immobiles, peuvent se déplacer dans leurs fentes, indé- pendamment des dites tiges.
Tant que les câbles restent rigides, la tige 66 reste immobile sous la branche 67. Si un câble devient mou, un ressort 62 attire le bras 60 correspondant. Ce mouvement est transmis à la tige 66 et cette dernière relève la tige 52 qui ouvre l'interrupteur 51.
Toute autre disposition permettant le déplacement d'un bras, com- me 60 indépendamment des autres bras raccordés aux câbles peut être adopté.
Par exemple, les bras 60, le raccord de goujon, la fente et la tige 66 peu- vent être remplacés par des leviers coudés indépendamment déplagables sur un arbre comme 61, un des bras de chaque levier étant disposé comme les bras 60 et les autres bras, comme la tige 66.
Une autre façon d'effectuer la commande requise, consiste à fai- re actionner par des bras 60 ou leur équivalent une soupape qui arrête l'a- limentation d'air ou du fluide à l'appareil. Eventuellement les bras 60 peu- vent commander un embrayage installé dans la transmission de commande.
Si l'appareil de levage, conforme à la présente invention est muni d'un engrenage'aggrippant comme détaillé plus- haut chaque ressort 62 présen- te une élasticité - suffisante :-Jour retendre le câble devenu mou, de manière à
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empêcher le fonctionnement de l'engrenage'aggrippant. Par contre-la force de chaque ressort 44 de l'engrenage aggrippant doit être telle que le dit ressort ne puisse empêcher le fonctionnement du bras 60 après qu'il ait re- tenu le cable correspondant. En d'autres termes, les dispositifs de charge- ment du débrayage automatique et les dispositifs de l'engrenage aggrippant doivent être adaptés l'un à l'autre.
Un avantage supplémentaire résultant de la présente invention est la signalisation de l'état du câble ou des cables lorsque la poutrel- le ou la plateforme se trouve sur le sol. Par exemple,si le cable ou un des cables est mou il sera impossible d'élever la poutrelle ou la platefor- me jusqu'au moment où la rigidité nécessaire du cable aura été rétablie.
Le mécanisme montré dans les figures. 6 et 7 est une forme d'exé- cution d'un dispositif pour soutenir la plateforme lorsque le cylindre 3 est démonté ou lorsque le dispositif hydraulique est inactif pour toute au- tre raison. Ledit dispositif de soutient comporte une colonne verticale 71 fixée à la base 5 du bélier 2 et un plateau culbutant actionné à la main 72, porté par le plateau 8 et construit de façon qu'il puisse être détaché de manière à s'engager avec la colonne 71. Le plateau culbutant est arti- culé sur un arbre 73 porté à une extrémité par un plateau 74 fixé au pla- teau 8 et à l'autre extrémité par un plateau 75 fixé à un plateau plus grand 76 qui chevauche un guide supérieur 77 et un guide inférieur 88 dis- posés autour du pilier ; guides étant montés sur le plateau 8.
Un anneau 79 du plateau culbutant est articulé sur l'arbre 73 et se termine dans un levier 80; il possède deux épaulements 81 et 82.
Lorsque le levier se trouve dans la position représentée en traits interrompus, l'épaulement 81 s'engage avec la face inférieure du plateau culbutant du côté du pilier de l'arbre 73 et maintient ledit plateau dans la position représentée en traits interrompus. Lorsque le levier est dépla- cé vers la position indiquée en traits mixtes, l'épaulement 82 s'engage avec la face inférieure du plateau culbutant de l'autre côté de l'arbre et fait culbuter le plateau dans la position indiquée en traits mixtes dans laquelle il est éloigné du pilier ; plateau 72 est maintenu dans cette posi- tion par un arrêt 83 prévu'sur le plateau 8.
Les trois autres coins de la plateforme sont, naturellement maintenus en suspension par les câbles, s'ils sont rigides, ou par le ou les plateaux culbutants si un ou plusieurs câbles est ou sont mous, quelque soit la position du plateau culbutant 72.
Un autre mécanisme de levage et d'abaissement approprié au lieu de celui à câbles rigides décrit peut être employé en même temps que le dis- positif de levage à bélier hydraulique et à cylindre, à condition que la con- nexion entre la partie partant le dispositif hydraulique et les "points é- loignés" soient telle qu'elle puisse assurer la reproduction synchronisée des mouvements de relevage et d'abaissement du dispositif hydraulique. Les figures 8 et 9 représentent un dispositif mécanique approprié à crémaillère et pignon denté. Dans ces deux figures l'extrémité de la traverse 9a adja- cente au bélier et au cylindre est munie des plateaux 7 semblables avec les plateaux 7, des figures 1 et 2. L'autre extrémité de cette traverse et les extrémités de l'autre traverse peuvent glisser le long des piliers verticaux 84.
Sur la base 5 du bélier-2 est disposée verticalement une crémaillère 85 et des crémaillères 86 sont fixées sur les piliers 84. Les pignons 87 sont en prise avec les crémaillères. Les pignons du côté droit de la plateforme représentée sont rigidement raccordées l'un à l'autre par un arbre longitu- dinal 88 porté par les extrémités correspondantes de-la traverse ; les pignons du côté gauche sont rigidement raccordés l'un à l'autre par un arbre longitu- dinal 88a porté par les extrémités gauches des traverses, et les arbres sont raccordés l'un à l'autre par une transmission de rapport 1:
1 comportant une chaîne et un pignon, repéré 89, et un pignon 90 commandé par une des trans- mission à chaine et en prise avec un des pignons gauches (fig. 8) ledit pig- non 90 étant, dans le but d'invertir le sens de rotation des pignons 87, en relation avec les pignons 87 à la droite de la plateforme. Un rouleau 91 disposé au dos de la crémaillère 85 derrière 'le pignon en prise, maintient la crémaillère en prise avec ledit pignon.
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Il est évident que, lorsque le cylindre 3 relève,un coin de la plateforme ou lui permet de descendre, les pignons sont plis en rota- tion et élèvent leurs crémaillères respectives, ou les descendent, dans des proportions identiques de façon à maintenir la plateforme parallèle au mê- me plan.
Au lieu de la pompe représentée, qui est directement actionnée par le fluide hydraulique il peut être fait usage d'une pompe comprimant l'air, ce dernier agissant sur un fluide. Si ce dernier type de, débit de pres- sion est adopté la tige 54 sera prévue pour actionner une soupape à air ou ' le fluide, lorsque la plateforme atteint sa position la plus élevéeo
Si le moteur est un type à faible couple de démarrage par exem- ple, un moteur monophasé, il est fait usage, soit de la pompe représentée par la figure 13, soit de celle représentée par la figure 14 pour débiter le fluide actif au dispositif hydraulique de levage (le bélier et le cylin- dre).
Chaque unité représentée comporte un carter 101 contenant un mo- teur électrique 102 (à faible couple de démarrage) et une pompe à engrena- ges 103 qui commande le moteur au moyen d'une transmission à chaîne 1040 Le moteur est placé au voisinage dù sommet du carter et est supporté par une paroi verticale de ce dernier ; pompe est supportée par une console 105 fixée sur le fond du carter- L'entrée de la pompe est repérée 106 et sa sortie 107. L'admission de la pompe est située près du fond du carter puisque la partie inférieure de ce dernier constitue le réservoir de la pompe.
Dans la figure 13 la sortie est raccordée à une chambre de ré- ception 108, également disposée dans le carter, au moyen d'un robinet 109.
Dans la figure 14 la sortie 107 est raccordée à une chambre de réception 110 disposée dans le carter 101, au moyen d'un robinet 109 et d'un raccord en S, 111.
La chambre de réception de la figure 13 comporte un cylindre fer- mé muni d'une entrée 112 et d'une sortie 113. Une chicane 114 est prévue en regard de l'entrée. La chambre contient normalement de l'air.
Dans la figure 14 la chambre de réception comporte un cylindre vertical 115 muni d'une entrée 116 à laquelle est fixé le raccord en S. 111 et d'une sortie 117. Le cylindre comporte un piston 118 chargé par un res- sort 119 placé sur ce piston, ledit ressort étant maintenu en contact avec le piston par le bonnet 120 prévu au sommet du cylindre.
Les sorties 113 et 117 sont raccordées au moyen des tuyaux 122 aux soupapes de retenue 121, qui sont aussi des soupapes de détente comme il sera expliqué plus loin.
Les soupapes de retenue et de détente 121 sont installée près du fond du carter, les tuyaux de sortie 123 y sont connectés par les raccords 123a montés à l'un des côtés du carter, lesdits tuyaux 123 sont placés à l'extérieur du carter et conduisent vers le mécanisme hydraulique devant être commandé par l'unité. Les unités représentées sont destinées à des mé- canismes tels qu'un bélier et cylindre d'un appareil de levage dans lequel les tuyaux 123 sont des tuyaux d'écoulement et de retour.
Chaque soupape est munie d'un clapet de retenue 124 (fig. 13)' et une tubulure verticale 125 communique avec l'intérieur de la soupape du cô- té du clapet le plus éloigné de l'entrée- La tubulure est raccordée à un bloc cylindrique creux vertical 126 contenant une bille 127 repoussée par un res- sort et prévue de manière à utiliser comme siège un épaulement 128, une tige de poussée 129 permet de dégager la bille de son siège. A un niveau supérieur à celui de la bille, le bloc 126 est muni d'un coude de sortie 130.
Une dépression de la tige-pression est effectuée au moyen d'un le- vier à main 131, monté sur le couvercle amovible 132 du carter, agissant sur une tige 133 maintenue 'par un ressort et dont l'extrémité inférieure est rac-
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corde à la tige de poussée 129 au moyen d'un raccord tubulaire 134 permet- tant de de tache= la bille 127 de son siège 128. Le raccord 134 est fixée à la tige 133 au. moyen de la goupille 135 et est fixé par filetage à l'ex- trémité supérieure de la tige de poussée 129.
La tige de poussée est, par conséquent ajustée ae manière que la partie non amincie 129a obture l'ori- fice d'entrée du coude 130 lorsque le levier est complètement déprimé, ceci permet de régler la vitesse à laquelle le liquide peut s'écouler par le cou- de après le 'dégagement de la bille de son siège. Un contre-écrou 136 main- tient la tige de poussée dans sa position ajustée.
Lorsque le moteur de l'unité représentée par la figure 13 démarre la pompe n'est pas chargée puisqu'elle ne débite du fluide que vers la cham- bre 108. Quand le couple du moteur augmente, le volume de liquide pompé dans la chambre croît progressivement et comprime l'air qui y est enfermé, cet air offre une résistance croissante à l'arrivée de fluide pompé et la contre- pression de !-air augmente en proportion du couple du moteur. L'accumulation de la pression permet à la pression du fluide de surmonter la charge sur le dispositif hydraulique 2, 3 auquel le tuyau 123 'est raccordé et le fluide pompéeffectue le travail demandé.
La pression est maintenue dans le tuyau 123 après l'arrêt du mo- teur par le clapet 124.
Lorsque l'on veut renverser l'opération, c'est-à-dire abaisser la plateforme antérieurement relevée par le fluide sous pression débité par la pompe, le levier à main 131 est abaissé de manière à dégager la bille de son siège et à permettre au fluide contenu dans le cylindre 3 et le tuyau 123 de refluer vers le carter par le coude 130; la vitesse d'écoulement de ce flui- de et par conséquent la vitesse de l'opération est déterminée par la position de -La tige de poussée 129 dans le raccord 134.
Il importe que la chambre 108 soit vidée après chaque arrêt du mo- teur. Dans ce but cette chambre se trouve en dessus du niveau x du fluide dans le carter et le robinet de décharge 109 est légèrement ouvert. De plus la. pompe 103 laisse repasser le fluide. Donc, aussitôt que le moteur s'arrê- te, l'air comprimé dans la chambre 108 expulse le fluide se trouvant dans cette chambre de façon à la préparer pour la prochaine phase de pompage.
La disposition représentée par la figure 14 est comparable à cel- le de la figure 13, le ressort 119 et la piston 118 dans la chambre 110 rem-. plissant les fonctions de l'air enfermé dans la chambre 108 (fig. 13).
Un verrou 137 agissent par gravité est prévu sur le levier 131 et empêche la. manoeuvre du levier jusqu'à ce que ledit verrou soit relevé à la main dans la. position indiquée en traits mixtes dans la figure 13.
Nous avons trouvé que la. chambre de contre-pression libère,non seulement, le couple de démarrage du moteur de la résistance d'une charge positive, mais entraîne un fonctionnement plus souple de l'unité parce qu'el- le amortit ou compense l'effet de la matière compressible, principalement de l'air, contenu dans le fluide actif. il est remarquer que la soupape de détente est à fermeture auto- matique; Cette caractéristique est importante, parce qu'un tel fluide enfer- mé dans l'espace de travail du bélier-cylindre à la fin d'une course d'abais- sement tend à descendre vers les parties inférieures du système hydraulique.
Si le fluide pouvait descendre de cette façon, l'air, qui pourrait pénétrer dans la garniture d'étanchéité entre le bélier et le cylindre, produirait un coussin ou un arrêt dans cet espace et entraînerait un fonctionnement défec- tueux du bélier et du cylindre. La soupape automatique,' cependant, empêche la descente du fluide. La chambre de contre-pression peut communiquer avec le circuit d'écoulement au moyen d'une tubulure, un tuyau de sortie séparé pour le liquide de la chambre, n'étant pas nécessaire dans ce cas, à moins que la chambre soit munie d'un orifice de décharge.