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VANNE.D'ARRET; NOTAMMENT.POUR MILIEUX GAZEUX.
Cette invention concerne une vanne d'arrêt, en particulier une vanne pour milieux gazeux bruts, chargés de poussières et d'autres impure- tés pulvérulentes. Il'existe un grand nombre de types de vannes qui, par leur construction particulière, rendent possible le dégagement des organes obturateurs, mais ceux-ci se grippent après un certain temps par suite de certaines conditions de fonctionnement. Ces modes de construction propo- sent diverses solutions au problème posé. Par exemple, les sièges de la vanne sont fortement serrés par des vis ou par tout autre moyen après leur engagement. Il se produit par là un relâchement complet d'un des sièges qui n'est plus alors fixé sur le carter..,Il en résulte cet inconvénient que les ouvriers qui les manipulent peuvent être facilement victimes d'in- toxications.
Il a été également déjà proposé de réaliser le carter de la vanne d'une manière élastique, c'est-à-dire de façon telle que, grâce à la paroi élastique du carter, un desserrage des vis entraîne la séparation des sièges de la vanne l'un par rapport à l'autre.
Ces diverses constructions connues présentent également des in- convénients à divers points de vue. C'est ainsi que.le boîtier ou carter de la vanne se trouve, dans sa position fermée, soumis à une tension telle qu'u- ne fois .desserré, il se produit une séparation des sièges de la vanne, de sorte que les parois du boîtier sont exposées à un effort considérable. De plus, le grand nombre de vis qui sont nécessaires en font une construction compliquée. Il n'est pas possible de fixer les sièges de la vanne par un système de transmission par levier, car outre la pression spécifique néces- saire à une étanchéité suffisante, il faut encore vaincre la tension dans les parois du boîtier.
L'invention propose par contre un moyen simple de remédier aux difficultés et aux inconvénients énoncés., Elle est matérialisée notamment
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par deux garnitures d'étanchéité enserrant une plaque coulissante et dont 'l'une est solidaire du boîtier- de la vanne et l'autre est montée à coulis- sement axial.
La description qui suit, faite en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, permettra de mieux comprendre l'invention.
La figure 1 est une vue en coupe longitudinale de la vanne.
La figure 2 est une vue partielle en coupe longitudinale du siè- ge de la vanne.
La figure 3 est une vue analogue à plus grande échelle.
La figure 4 est une vue en coupe longitudinale du mécanisme de commande.
Les vannes d'arrêt auxquelles se rapporte l'invention sont géné- ralement utilisées à des intervalles de temps plus ou moins longs, de sorte que ces vannes restent facilement bloquées ou grippées par les impuretés vé- hiculées par le milieu gazeux qui les traverse. Il s'agit donc de décoller les vannes de leurs sièges pour pouvoir les dégager. Ce décollement s'opère alors très facilement si, des deux garnitures d'étanchéité 1 et 2, l'une d'elles, 1, est rendue solidaire de la partie du boîtier (non représentée sur le dessin) et l'autre, 2, est montée à coulissement axial. Grâce au mon- tage libre de la pièce coulissante 2, il n'est plus nécessaire pour la ferme- ture de vaincre la tension extrêmement élevée de la paroi du boîtier de la vanne comme cela était le cas jusqu'à présent.
Il suffit d'exercer sur les surfaces d'étanchéité une pression spécifique appropriée. La garniture d'é- tanchéité fixe 1 est rendue solidaire du boîtier de la vanne par des pièces de renforcement, telles que des nervures 3. Cette garniture d'étanchéité 1 peut également ne former qu'un seul organe avec le boîtier de la vanne. La faculté de la garniture d'étanchéité 2 de se déplacer axialement ainsi que son montage facilitent à un tel point le décollement de la vanne 4 que l'on veut faire fonctionner qu'elle peut être aisément dégagée quel que soit son degré d'encrassement et de grippage.
Le libre passage des milieux gazeux est assuré par un tube 5, sur lequel coulisse axialement la garniture d'étanchéité coulissante 2. Son diamètre intérieur correspond à la section de passage du courant du milieu gazeux. Le tube 5 est soudé, vissé ou fixé de toute autre manière connue en soi, à la partie 6 du boîtier.
Le tube 5 est entouré entre la partie 6 du boîtier et la garni- ture d'étanchéité mobile 2 par une bague ouverte vers l'intérieur 7. Cette bague s'appuie d'un côté contre la partie 6 du boîtier et d'autre part con- tre la garniture d'étanchéité coulissante 2. Pour obtenir une étanchéité suffisante la bague 7 présente deux bords bridés 8 et 9. Le bord 8 est en- gagé partiellement entre la partie 6 du boîtier et le tube 5 est rendu so- lidaire des deux pièces d'une manière connue en soi. L'extrémité du bord 9 s'engage entre le tube 5 et la garniture d'étanchéité coulissante 2 et est fixé sur cette dernière par soudure ou autrement. Une bague de guidage 10 assure un guidage suffisant de la garniture d'étanchéité coulissante 2 sur le tube 5.
Dans le cas où des quantités infimes de mélange gazeux s'infil- treraient entre la garniture d'étanchéité 2-et le tube 5, elles parvien- draient dans l'espace creux 11 délimité par la bague 7, d'où.elles ne pour- raient s'échapper, car elles en seraient empêchées par la liaison étanche des parties fixes 5, 6 et 8. L'espace creux 11 est judicieusement rempli de laine de verre ou d'une autre matière- analogue.
Il est prévu, selon l'esprit de l'invention, de monter librement la garniture d'étanchéité coulissante 2 de telle façon qu'elle soit mainte- nue en un nombre de points suffisant de sa périphérie, ces points servant en même temps de points d'appui en vue d'engendrer la pression spécifique appro- priée sur les surfaces d'étanchéité. La présence d'un grand nombre de points de pression permet de répartir également la pression spécifique, de sorte que la vanne 4 est enserrée- sur toute sa surface d'étanchéité entre les garnitures
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d'étanchéité 1 et 2.
Une des deux garnitures d'étanchéité étant montéè libre pour permettre son déplacement axial, il n'y a aucune difficulté à réunir ses points de pression par un dispositif ¯de déplacement à leviers qui peut être actionné de la manière la plus simple au moyen d'une machine à piston à air comprimé ou à vapeur. Il est également possible de réaliser une commande électrique ou à main. Pour pouvoir assurer le déplacement de la garniture d'étanchéité coulissante en l'absence d'une commande électri- que, il apparaît judicieux de prévoir dans tous les cas une commande manuel- le. La commande d'une vanne d'arrêt peut se faire à distance de n'importe quel endroit, de sorte qu'il est possible d'actionner d'un poste central un certain nombre de vannes.
Les endroits de pression 12 peuvent être comprimés ou relâchés au moyen d'axes 13 ou d'autres organes analogues pouvant être déplacés con- venablement au moyen d'un excentrique 14 vers ces points de pression 12. Le déplacement de l'excentrique 14 est assuré à l'aide de leviers 15. Un cer- tain nombre de ces leviers sont articulés d'une façon en soi connue sur une tige-poussoir 16, qui est déplacée axialement au moyen d'un levier de ren- voi 17 par la tige de piston 18.
La tige de piston 18 est déplacée axialement par un piston se trouvant dans le cylindre hydraulique 19. Elle présente un prolongement 20 (figure 4) afin de pouvoir être commandée mécaniquement ou à la main. A cet effet, ce prolongement est relié à un écrou d'entraînement 21, comme repré- senté sur les figures 4 et 5. L'écrou 21 présente des ailettes 22 engagées dans les fentes longitudinales d'un tube pivotant 23. Le tube 23 est proté- gé contre tout déplacement axial par un palier de butée axiale approprié 24.
Il est actionné par un dispositif d'entraînement 21 à vis sans fin 25. D'au- tre part, l'écrou d'entraînement 21 est en prise par son filetage avec un axe commandé à la main.
Le dispositif de commande décrit peut être actionné aussi bien hydrauliquement que mécaniquement ou à la main. S'il s'agit d'une commande hydraulique, le piston actionné par le liquide sous pression du cylindre 19 se déplace pour venir occuper la position opposée. L'écrou d'entraînement 21 est alors déplacé par ses ailettes 22 engagées dans les fentes aménagées axialement dans le tube 23, dont le mouvement de rotation est commandé par la vis sans fin 25.
En cas de commande mécanique ou à la main, le tube 23 tourne sous l'action de la vis sans fin qui entraîne également en un mouvement ro- tatif l'écrou 21 par l'intermédiaire de ses ailettes 22. Il s'ensuit que l'écrou 21, vissé sur l'axe fixe 26, subit un déplacement axial, entraîne la tige du piston et assure ainsi la commande de la tige-poussoir 16.
S'il se produit une rotation au-delà de la position extrême, la tige du piston se trouve déplacée dans le sens axial. La position extrême correspond ainsi à la compression ou au dégagement.