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ARMOIRE .ET PROCEDE .DE CULTURE.
La présente invention est relative à une armoire de culture com- portant des bacs perforés destinés à recevoir les graines à faire germer, soumises dans lesdits bacs à des irrigations régulières par liquide d'alimen- tation nutritif et à l'action de l'air présentant du CO2 en excès, par exem- ple, sous forme de circulation d'air chaud.
Un tel procédé de culture sous pression avec surcharge en acide carbonique a pour effet d'activer la germination des graines de toutes espè- ces, fourragères et d'alimentation, et leur transformation en plantes normales en un temps variable suivant les espèces.
L'excès d'acide carbonique peut être obtenu, soit par injection directe de cet acide, soit plus simplement en faisant passer l'air à admettre dans l'armoire, au travers d'un dispositif chauffant , à flamme libre ou à élé- ment incandescent.
L'irrigation des bacs de germination, par liquide nutritif, à in- tervalles réguliers, variables suivant les espèces de plantes cultivées con- stitue un des facteurs primordiaux de la culture rapide en armoire. Cependant, il faut admettre que les procédés d'irrigation doivent être choisis suivant les régions où l'appareil sera utilisé-abondance ou rareté de l'eau, alimentation ou non en électricité, main-d'oeuvre chère ou bon marché, etc . Il est donc in- dispensable qu'un tel appareil destiné à être utilisé dans des régions diver- ses puisse être rapidement transformé suivant les circonstances.
Ceci exige que l'on ait choisi rationnellement les dispositifs d'irrigation et que l'on dispose d'une gamme suffisante de procédés et d'appareils de chauffage: par air chaud, radiateurs, circulation d'eau chaude, vaporisation, etc..
Pour répondre aux divers points susditsdans l'armoire de cul- ture, suivant l'invention, les bacs d'irrigation perforés sont disposés les unes au-dessus des autres de manière à former des étages de ladite armoire de culture, tandis que l'air surpressé est dirigé dans l'armoire, suivant un tra- jet choisi, tout en provoquant en même temps le rechauffage de l'eau d'ali- mentation contenue dans un réservoir placée de préférence, à la partie supé-
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rieure de l'ensemble.
Dans une forme de réalisation de l'objet de l'invention, les bacs d'irrigation, pour leur alimentation en liquide nutritif, sont reliés en sé- rie, le dispositif d'évacuation d'un des bacs permettant l'alimentation du bac inférieur ou d'un des bacs inférieurs, et ainsi de suite, après une stagna- tion, durant un temps voulu, du liquide nutritif dans chacun des bacs d'irri- gation, le premier bac étant alimenté directement par le réservoir de liquide nutritif.
Dans une forme particulièrement intéressante de réalisation, les- dits bacs d'irrigation sont disposés enquinconce dans le sens de la hauteur, une des extrémités de chaque bac étant libre, et en ce que le conduit d'éva cuation d'un bac, partant de l'extrémité libre dudit bac, alimente le bac in- férieur du côté de l'extrémité non libre de ce dernier, et ainsi de suite, le premier bac étant alimenté par le réservoir de liquide nutritif, tandis que l'air surpressé peut circuler, de ce fait, d'une manière alternative, entre lesdits bacs formant chicanes, soit suivant un mouvement ascensionnel, soit, de préférence, suivant un mouvement descendant.
Suivant un mode de réalisation du dispositif de distribution de liquide nutritif aux bacs d'irrigation, chacun de ceux-ci présente, de pré- férence à son extrémité libre, un petit bac de distribution automatique de liquide vers le bac inférieur.
Dans une réalisation particulière du petit bac de distribution automatique susdit, celui-ci comporte: un conduit de liaison j'oignant le bac à évacuer, où l'eau a stagné durant le temps voulu, audit bac de distribu- tion ; une petite chambre close à l'intérieur dudit bac de distribution, pré- sentant une ouverture inférieure permettant l'admission du liquide nutritif, par ledit conduit de liaison et ladite chambre, dans le bac de distribution automatique ; un flotteur présentant deux tiges verticales inférieure et su- périeure permettant le guidage du mouvement ascensionnel dudit flotteur; un piston prévu à l'extrémité de la tige verticale supérieure susdite et fer- mant l'ouverture de la chambre intermédiaire précitée dans la position de re- pos du flotteur;
enfin, un conduit d'évacuation partant du voisinage du fond du bac de distribution automatique et remontant jusqu'à une hauteur détermi- née dudit bac de distribution, avant de reprendre une allure descendante vers le bac d'irrigation suivant à alimenter, de manière à former siphon se mettant en fonctionnement après un temps déterminé par la hauteur de remontée, dans ledit bac de distribution automatique, dudit conduit d'évacuation.
Suivant un autre mode de distribution automatique, chaque bac d'irrigation est relié par un conduit d'admission et un conduit d'évacuation à une colonne montante de distribution du liquide nutritif, dans laquelle une tige animée d'un mouvement alternatif présente, à intervalles réguliers, des pistons de commande de distribution, un piston empêchant la sortie du liquide nutritif d'un bac en se plaçant devant le conduit d'évacuation dudit bac où ledit liquide stagne pendant le temps voulu, pour se déplacer ensuite afin de permettre l'alimentation du bac d'irrigation suivant le conduit d'admission de ce dernier.
Suivant un autre mode encore de distribution automatique, le con- duit d'évacuation du liquide nutritif d'un bac d'irrigation et le conduit d'admission au bac suivant son reliés à une chambre prévue à la base de la- dite armoire, de manière que l'échange de liquide s'effectue 'suivant le prin- cipe des vases communicants, le passage du liquide nutritif, dans ladite cham- bre, du conduit d'évacuation vers le conduit d'alimentation, étant commandé par le déplacement ascensionnel d'un piston de commande de distribution.
Dans une dernière forme de réalisation de distribution automati- que, on prévoit un colonne montante partant du réservoir supérieur d'alimen- tation pour alimenter les divers bacs d'irrigation, chacun de ceux-ci étant relié par un conduit unique à ladite colonne montante, avec un dispositif com- mandant l'évacuation du liquide d'un bac d'irrigation et l'admission au bac suivant, par ledit conduit. Suivant une réalisation particulière, ledit dis- positif est un robinet du type dit quart de tour, le liquide nutritif admis
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par la colonne montante et le conduit susdit dans un bac d'irrigation pou- vant être évacué vers le bas d'irrigation inférieur par l'ouverture du ro- binet prévu sous le niveau du premier bac susdit.
Un contrepoidss dont la vitesse de descente;, le long de la colonne montante susdite, est réglée d'une manière quelconque, par exemple par un échappement à cliquet, comman- de l'ouverture du dispositif de commande susdit grâce, par exempleà un petit levier dudit dispositif,qui est basculé au passage du contrepoids, la remontée de celui-ci ramenant les divers leviers en position de fermetu- re des dispositifs de commande.
Comme système de chauffage de l'air, un ventilateur assure, sui- vant l'invention, l'admission de l'air dans ladite armoire et sa circula- tion dans celle-ci un second ventilateur étant, de préférence prévu égale- ment pour assurer l'évacuation de l'air à la sortie.
Dans une autre forme de réalisation du système de chauffage., une chambre à chicanes et des résistances chauffantes permettent le réchauffage de l'air avant que celui-ci ne soit aspiré à l'intérieur de ladite armoire de culture par ledit ventilateur d'admission, l'admission de cet air chauffé s'effectuant de préférence sous forme de pulsations réglées, par exemple, par un thermostat, et le sens de déplacement de l'air étant, de préférence, orien- té du haut de l'armoire vers le bas.
Suivant un mode de réalisation différent, des radiateurs à circu- lation d'eau chaude, répartis dans ladite armoire de culture, assurent le chauffage de l'air, la circulation de l'air ;pouvant être assurée par ventila- tion artificielle.
Dans une autre forme encore de réalisation, une chambre de réchauf- fage de l'air est prévue latéralement à ladite armoire de culture, l'air chaud étant introduite de préférence, aux divers étages de celle-ci grâce à une commande par exemple, par thermostat, l'évacuation dé l'air chaud étant réa- lisée grâce à une commande par pressostat.
Suivant une réalisation particulièrement intéressante du système de chauffage, une lampe solaire est prévue pour le chauffage de l'air s'ef- fecutant à l'extérieur de ladite armoire et pour l'éclairage de l'intérieur de celle-ci, au travers d'un verre transparent aux rayons ultra-violets.
Dans certains cas particuliers, on disposera,, suivant 1-'invention, des circulations d'eau chaude à air libre à la base de ladite armoire pour assurer le chauffage de l'air en lui donnant un degré hygrométrique prononcé.
Dans ce cas, le réservoir supérieur d'alimentation d'eau présente des reliefs orientés vers l'intérieur de ladite armoire, de manière à faciliter la conden- sation de la vapeur d'eau et à permettre l'obtention d'une pluie continue.
Dans une forme de réalisation particulièrement intéressante de l'invention, dans laquelle on prévoit la production directe de gaz carboni- que,, le dispositif générateur utilisé comporte un corps présentant des com- partiments internes, au moins l'un de ceux-ci servant à la génération de gaz carbonique, tandis qu'au moins un de ces compartiments sert à leur détente, le gaz pouvant alors s'échapper de ce dernier compartiment dans l'armoire de culture.
La présente invention est relative également au procédé de cul- ture de plantes avec utilisation de l'armoire susdite.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après à titre d'exemple non limitatif et avec référence aux dessins annexés.
La figure 1 représente une coupe verticale d'une armoire suivant l'invention.
La figure 2 est une coupe verticale d'un bac de distribution au- tomatique.
La figure 3 représente schématiquement une autre forme de réali- sation de distribution de liquide nutritif.
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La figure 4 représente, en coupe verticale, une distribution à colonne montante.
La figure 5 est une vue à échelle agrandie d'une portion de la colonne suivant la figure 4.
Les figures 6 et 7 sont des vues respectivement en élévation et latérale d'un autre système de distribution.
La figure 8 représente un dernier système de distribution.
La figure 9 montre, en vue perspective, la base d'une armoire avec système de récupération des eaux d'évacuation.
La figure 10 représente une valve solénoïde pour distribution électrique.
La figure 11 représente en coupe un dispositif producteur d'acide carbonique.
Dans les différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques ou analogues.
Un certain nombre de réalisations de distributions, automatique ou autres, suivant l'invention, seront décrites en premier lieu, indépendam- ment des systèmes de circulation d'air qui seront envisagés par après.
A la figure 1, est représenté un appareil d'aéroculture sous pression comprenant, d'une manière générale, un système de distribution d'eau pour l'irrigation des différents bacs de culture, combiné avec un système de circulation d'air chaud.
Les bacs 8, 9, 10 et 11 sont disposés en quinconce dans le sens de la hauteur, laissant donc alternativement une de leurs extrémités libre.
Cette disposition permettra à l'air chaud, amené par la manche 12 à la par- tie supérieure de l'appareil, de circuler d'une manière alternative vers le bas pour s'échapper par les orifices d'évacuation 13, les divers bacs 8,9, 10 .. formant donc en fait des chicanes.
A la partie supérieure de l'ensemble, est prévu un réservoir 14 contenant l'eau qui a été traitée chimiquement suivant les buts à atteindre et qui est réchauffée par l'air circulant dans le haut de l'appareil. Ce ré- servoir 14 communique par un conduit 15 avec le premier bac d'irrigation 8 comportant à son extrémité libre, un petit bac de distribution automatique 20, qui, lui-même, par le conduit 16, est en liaison avec le second bac d'ir- rigation 9 et, ainsi de suite, les bacs 9,10, 11 et d'autres qui pourraient être prévus, comportant des bacs de distribution automatiques 21, 22, 23 qui communiquent, chaque fois, avec le bac d'irrigation suivant par les conduits 17, 18 et 19, ce dernier étant destiné à l'évacuation de l'eau ou à son renvoi au réservoir 14 suivant les cas.,
L'eau en provenance du réservoir 14 remplira, le premier bac d'ir- rigation 8 grâce à un dispositif d'alimentation automatique,, électrique ou manuel .,sur ledit réservoir. L'eau ayant séjourné dans le bac 8,durant le temps jugé nécessaire, sera évacuée, grâce au petit bac de distribution auto- matique 20 qui l'enverra par le conduit 16 dans le second bac 9 où, après à nouveau un temps déterminé, elle sera envoyée, par le bac 26 et le conduit 17, au troisième bac 10 et ainsi de suite.
Il est bien entendu qu'une telle réalisation pourrait également s'utiliser avec un autre système de circulation d'air que prévu, l'air pou- vant être distribué, par exemple, comme simple colonne montante ou descen- dante le long d'une des parois latérales des divers bacs d'irrigation. Dans ce cas, les divers bacs de distribution 20, 21, 22.. pourraient se trouver d'un même côté de l'appareil et non plus en quinconce dans le sens de la hau- teur.
Comme bac de distribution automatique 20, 21, 22., on pourrait utiliser la réalisation représentée à la figure 2.
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Le bac d'irrigation représenté à cette figure sera considéré comme étant le bac désigné par 8 à la figure 1; par conséquent, le bac de distribution automatique 20 et le conduit d'évacuation 16 se retrouvent éga- lement sur cette figure 2. Tl s'agit en fait d'une distribution par siphona- ge et gicleur de régulation.
L'eau en provenance du réservoir 14 remplit le bac 8 jusqu'à sa hauteur de trop plein. Elle s'écoulera, par un gicleur 24, dans le bac de distribution 20 et remplira lentement ce dernier en un temps réglable grâce au gicleur., selon la plante cultivée. Dès que l'eau a atteint un certain ni- veau dans le bac 20, elle soulève un flotteur 25 muni de deux tiges 26 et 27 guidées par des plaques ou dispositifs de guidage quelconques 28 et 29. La tige 27 du flotteur 25 présente, à son extrémité supérieure, une soupape 30 qui se soulève donc en même temps que le flotteur de manière à dégager l'ori- fice 31 du conduit 32. L'eau s'écoule par conséquent du bac 8, par la tuyau- terie 33 et le conduit 32, dans le bac de distribution 20.
Un équilibre des niveaux de liquide s'établit rapidement dans les bacs 8 et 20, amenant l'a- morçage du siphon 34 et par conséquent l'écoulement de l'eau, par le con- duit 16,du bac de distribution 20 vers le bac d'irrigation suivant 9.
Une même opération se reproduira à nouveau à partir de ce dernier bac 9 grâce au bac de distribution 21, par lequel le liquide s'écoulera dans le bac 10 et ainsi de suite.
Le système de distribution représenté schématiquement à la figu- re 3 est une réalisation particulièrement simple pouvant s'utiliser lorsqu'il n'est pas nécessaire de récupérer l'eau utilisée vu son abondance dans la région. Il n'est plus prévu cette fois qu'un seul dispositif de distribution pour l'ensemble des bacs d'irrigation. Le réservoir de préchauffage 1 de l'eau d'alimentation communique par un orifice 2 avec le carter de distribution 3.
L'ouverture de l'orifice 2 est commandée d'une manière quelconque soit par un robinet manuel 4 soit par toute valve automatique intéressante. Le diamètre de sortie de cet orifice 2 est calculé de manière qu'il soit toujours supé- rieur aux diamètres additionnés des orifices d'entrée des conduits de distri- bution 5, 5', 5", etc qui sont branchés sur le carter 3 et alimentent les di- vers étages 6, 6', 6",etc de l'ensemble. De ce fait, l'eau d'alimentation, ayant rempli le carter 3, se répartira également entre les divers conduits 5, 5', etc., et par conséquent entre les divers étages 6, 6', 6", etc.
Il va de soi que le carter 3 alimentera autant de conduits 5 qu'il y aura d'étages 6 prévus. Le contenu du réservoir 1 sera, d'autre part, prévu multiple de celui qui est à envisager pour chacun des étages 6 en vue de l'irrigation des bacs de ces derniers.L'évacuation des bacs, par les con- duits 7, 7' .. est réglée pour que les plantes soient immergées pendant le temps requis, le diamètre de ces conduits 7 étant calculé à cet effet.
L'eau évacuée des bacs n'est donc pas récupérée. Ce système de distribution pourrait donc s'intégrer dans un ensemble tel que celui prévu à la figure 1. Toutefois., avec les bacs, disposés comme à la figure 3, la circulation d'air ne se ferait pas par un système à chicanes formées par les bacs d'irrigation mais suivant une simple colonne montante ou descendante.
A la figure 4, est représenté un autre système de distribution automatique,à savoir une colonne de distribution à pistons. La figure 5 re- présente à échelle agrandie une portion de cette colonne. La colonne propre- ment dite 35 présente à hauteur de chaque bac d'irrigation, d'une part un conduit 36 d'admission du liquide audit bac et, d'autre part, un conduit 37 d'échappement du liquide vers le bac d'irrigation suivant. Un certain nom- bre de pistons 38, 39, 40 ... disposés comme à la figure 4 sont animés d'un mouvement alternatif dans la colonne. Pour ce faire, leur tige 41 est dépla- cée par un poussoir inférieur non représenté qu'actionne un petit moteur ou un mouvement d'horlogerie, ou en fait un dispositif quelconque intéressant.
Les actions du dispositif de commande sur le poussoir se produiront à inter- valles réglables, de manière à obtenir la stagnation de l'eau dans chaque bac pendant le temps voulu.
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Le fonctionnement de ce dispositif d'alimentation à colonne s'effectue de la manière suivante. Le piston 38, en remontante dégage l'ori- fice du conduit de sortie 37 du bac d'irrigation 41, ce qui permet à 1-'eau de pénétrer par le conduit d'admission 36' dans le bac 42 mais d'être toutefois arrêtée à la sortie du conduit 37' par le piston 39 qui a effectué sa course de remontée en même temps que le piston 38, Après un certain temps réglable, les divers pistons redescendent, ce qui permet à l'eau de s'échapper du bac 42, d'entrer par le conduit 36" dans le bac 43 et d'y stagner pendant un cer- tain' temps, étant donné que ladite eau est arrêtée à la sortie du conduit 37" par le piston 39 redescendu.
Lors de la course de remontée des pistons, l'eau pourra à nouveau 5' échapper pour remplir le bac 44 mais elle sera à nouveau arrêtée à la sortie du conduit 37"' par le piston 40, et ainsi de suite pour l'alimentation en eau d'irrigation du bac 45 et des bacs suivants.
Lorsqu'un système de distribution à chicanes est prévu., on prévoit deux colonnes de distribution. Dans le cas de la figure 1, une colonne alimen- terait les étages 8, 10 et suivants, une seconde colonne, les étages 9, 11 et suivants.
Le bloc de distribution automatique représenté aux figures 6 et 7 est prévu à la base d'un système d'ensemble tel que représenté à la figure 1 par exemple. Le bac initial 8 (figure 1) est alimenté directement par le rése- voir' d'eau'réchauffée 14. L'évacuation de l'eau de ce bac8 s'effectuera par un long conduit de descente 46 vers une sorte de-petite chambre 47 dans laquel- le peut se déplacer un piston 49 dont le mouvement ascensionnel est réglé par une came 50, le rappel du piston s'effectuant simplement grâce à la pesanteur.
Ledit piston étant dans sa position inférieure, l'eau amenée par le conduit de descente 46, en provenance du bac d'irrigation 8, pourra, par le conduit d'alimentation 48, remonter vers le bac d'irrigation suivant 9, d'après le principe des vases communicants. L'eau d'irrigation contenue dans ce bac 9 pour- ra à son tour, par un conduit de descente 46'. être amenée à une chambre 47' dans laquelle se déplace un piston 49' et remonter ensuite vers le bac suivant 10 par le conduit 48' lorsque ledit piston 49' sera redescendu dans sa position inférieure.
Il sera prévu autant de cames 50 qu'il y a de liaisons entre bacs d'irrigation. Les cames seront toutes montées,de préférence, sur un seul ar- bre 52, monté dans des paliers adéquats 53 'du bloc 51 de distribution automa- tique. La rotation de cet arbre 52 sera obtenue grâce à un moteur non représen- té, avec interposition des dispositifs réducteurs de vitesse nécessaires. Les cames seront évidemment décalées sur l'arbre de manière à fixer la durée de stagnation de l'eau dans chaque bac d'irrigation. La commande de la rotation de l'arbre à cames pourrait également s'effectuer par un mouvement d'horloge- rie ou par tout dispositif intéressant.
La figure 8 représente un autre exemple de dispositif automati- que de distribution d'eau d'alimentation. L'eau du réservoir de réchauffage 54 descend dans une seule colonne 55, servant à la fois à l'alimentation des bacs d'irrigation 56, 57 et suivants et à leur vidange. Un contrepoids 58 gui- dé le long d'un rail 59 descend à une vitesse réglée par un mouvement d'horlo- gerie, à la manière du poids d'un pendule. Au cours de sa aescente, ledit con- tre-poids 58 actionnera un robinet quart de tour 60 permettant ainsi à 1-'eau., en provenance du réservoir 54, d'accéder au bac d'irrigation 56 par les con- duits 55 et 61.
Le contrepoids 58, continuant son mouvement de descente, ac- tionnera, après un certain temps, le robinet quart de tour 62, ce qui permet- tra à l'eau du bac 56 de s'échapper par le conduit 61 puis par le conduit 55 vers le bac d'irrigation suivant 57 et ainsi de suite par le conduit 63,le robinet 64, etc.
Les petits leviers des robinets 60, 62, 64 sont repoussés vers le haut lorsque le contrepoids 58 est ramené à sa position initiale supérieure en vue de la période d'irrigation suivante. Après le passage vers le haut du- dit contrepoids, ces petits leviers, grâce à un ressort de rappel adéquat, sont ramenés vers 1.' extérieur, comme représenté à la figure 8, de manière à donner prise au contrepoids lors de la descente suivant de ce dernier. Ledit contre-poids peut être remonté une fois par jour à la manière d'une horloge
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et il est facilement compréhensible qu'un réglage très simple des durées d'ir- rigation peut être obtenu grâce à un pareil système.
On pourrait encore utiliser, dans un système de distribution au- tomatique, des vannes dont l'ouverture et la fermeture sont commandées par un piston mobile logé dans un cylindre, en matière non magnétique mais au- tour duquel est placé un enroulement magnétique. Dès que le courant passe dans l'enroulement, le piston se meut vers le haut et déloge de son siège un piston d'ouverture, ce qui permet le passage, par la vannede l'eau évacuée d'un bac d'irrigation en direction du bac d'irrigation suivant.
Un exemple de réalisation d'une telle vanne est représenté à la figure 10. Il est bien entendu qu'une vanne de ce type peut être utilisée aussi bien pour la distribution du liquide nutritif, d'un étage à l'étage sui- vant, que pour la distribution de ce liquide depuis le réservoir d'alimenta- tion vers le premier bac d'irrigation.
Le liquide nutritif entre par l'orifice 73 dans une chambre 75, où il est arrêté par le pointeau 80 solidaire d'un cylindre 76. Un enroule- ment magnétique 79 est prévu pour le fonctionnement de cette vanne; le cou- rant y est envoyé, à intervalles calculés, grâce à une commande quelconque, par exemplepar minuterie électrique. Dès que le courant passe dans cet enroule- ment 79, le piston 77 est soulevé et aura atteint une certaine vitesse de dé- placement au moment où il entraînera,, grâce à 1-'arrêt 78, le cylindre 76 en matière non magnétique.
Ce pointeau 80, étant solidaire de ce cylindre 76,,se- ra soulevé et le liquide pourra passer par :l'orifice 81 et l'ouverture 74 vers le bac d'irrigation suivant ou vers le premier bac d'irrigation si l'orifice 73 est connecté sur la conduite venant du réservoir d'alimentation. Dès que le passage de courant dans l'enroulement 79 sera coupée le piston 77 et le cylindre 76 redescendront du fait de la pesanteur.
Dans tous les systèmes de distribution du liquide d'irrigation décrits ci-avant, ledit liquide est réchauffé, avant son utilisation dans un réservoir supérieur soumis à 1-'action de l'air chaud circulant dans l'appareil, grâce à divers systèmes qui seront décrits plus loin. Certaines plantes néces- sitent toutefois un chauffage spécial de l'air, du fait, notamment, . du degré hygrométrique à atteindre par cet air de circulation. Cest le cas., notamment,, pour la culture du jute, pour lequel il est nécessaire de reconstituer le mieux possible l'atmosphère tropicale humide de la mousson d'été.
Dans ce cas pour donner à l'air le degré d'humidité voulue on prévoit, dans le fond de l'appareil, des circulations d'eau chaude à air li- bre, ces circulations étant toutefois hors de contact des graines qui sont baignées comme précédemment dans leur liquide nutritif des bacs d'irrigation.
Le fond du réservoir supérieur d'eau fraîche d'alimentation sera conformé de manière à présentera vers l'intérieur de l'appareil, des reliefs spécialement étudiés de sorte que la vapeur d'eau s'élevant de la base de l'appareil, vu la présence des circulations d'eau chaude à air libre, se condensera facile- ment sur ce plafond à reliefs et une sorte de pluie constante sera ainsi as- surée à l'intérieur du dispositif, les gouttelettes s'écoulant le long des pointes du plafond et retombant en pluie continue et tiède sur les plantes.
Le nombre d'étages d'irrigation sera réduit de manière à permet- tre aux plantes d'atteindre leur grandeur minimum permettant leur usage in- dustriel. Les étages peuvent d'ailleurs être remplacés par des gradins, les liquides d'irrigation nutritive s'écoulant ainsi d'un gradin à l'autre, ceci dans le but notamment d'économiser les produits nutritifs et d'épuiser com- plètement la teneur nutritive de l'eau avant l'évacuation de celle-ci, ou son épuration et sa récupération.
Dans certains cas., notamment toujours lorsqu' on doit cultiver du jutes les paniers de culture sont remplacés par des claies superposées avec un espace de deux à quatre cm. entre les 2 ou 3 claies superposées. Cel- les-ci ont pour objet de donner aux radicelles les points d'appui verticaux indispensables pour permettre la pousse en hauteur de tiges pouvant attein- dre jusque 1 mètre et plus. Un pareil système ou un système analogue peut être appliqué également à la culture du lin, du chanvre, etc.
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Comme dispositifs de chauffage de l'air lorsqu'il ne s'agit pas d'assurer 'des conditions particulières d'humidité comme ci-avant pour le jute., on peut utiliser un certain nombre de systèmes dont on pourra choisir le plus favorable ou le plus économique suivant les plantes à faire croître.
Dans le cas de la figure 1, l'air est aspire dans l'appareil par le ventilateur 65 et envoyé- dans la manche 12 après son passage sur des résistances chauffantes 66. D'autre part,, à la sortie 13 de l'air, est pré- vu également un ventilateur chassant l'air à l'extérieur, Une surpression, permettant d'éviter la naissance de moisissures,est ainsi assurée à l'inté- rieur de l'appareil en amenant d'ailleurs une répartition uniforme de la chaleur. L'aération résultant de l'expulsion de l'air est d'ailleurs pro- pice à la croissance des plantes.
Dans un autre système de chauffage de l'air, non représenté mais similaire au précédent dans sa conception générale, l'air, réchauffé dans une armoire à chicanes et par circulation sur des résistances électri- ques, est chassé à l'intérieur de l'armoire de culture par un ventilateur commandé par un thermostat. L'aération s'effectue donc par pulsations dont la fréquence est réglée par le thermostat. L'air pénètre dans l'armoire à une température de 25 à 32 immédiatement abaissée d'environ 5 par la cir- culation en chicanes entre les étages (cas de la figure 1).
Cet air chaud est introduite d'autre part, à une vitesse de 2 m/sec dans le haut de l'ar- moire de culture et est repris à la sortie de celle-ci par un second venti- lateur assurant son expulsion. Une surpression est à nouveau ainsi réalisée à l'intérieur de l'armoire de culture. Cette aération à pulsations est plus favorable à la croissance que la simple introduction continue d'air chaud.
Le dispositif de chauffage par pulsations susdit ou le disposi- tif de chauffage de la figure 1, sont choisis suivant le régime le plus fa- vorable à la culture envisagée.
On peut aussi envisager le chauffage de l'air par radiateurs.
Une chaudière - tous combustibles - assure la circulation d'eau chaude dans des radiateurs à ailettes convenablement répartis à l'intérieur de 1-'armoire de culture. L'air pénètre par des ouvertures prévues à la base de l'armoire et s'échappe à la partie supérieure. Les moisissures seront combattues, soit par ventilation artificielle assurant une surpression, soit grâce à un anti- biotique approprié n'ayant pas d'influence défavorable sur la croissance des plantes. Ce dernier système avec antibiotique est particulièrement intéres- sant là où l'énergie électrique fait défaut.
On pourrait également prévoir un coffre de chauffage de l'air placé latéralement à l'armoire de culture. L'air chaud est introduit dans la- dite armoire, au fur et à mesure de son refroidissement, grâce à l'interven- tion d'un thermostat. L'ambiance intérieure sera ainsi maintenue d'une manié le régulière, la température favorable (de 22 C à 32 C maximum) étant maintenue.
Les ouvertures d'introduction d'air chaud sont réparties aux divers étages, l'évacuation s'effectuant à la partie supérieure de l'armoire sous la comman- de d'un pressostat.
Enfin., le chauffage de l'air pourrait s'effectuer, extérieure- ment à l'armoire de culture, par des lampes solaires, l'éclairage de celles-ci donnant sur une paroi spéciale de l'armoire de culture transparente aux rayons ultra-violets. Ce dernier système a évidemment le grand avantage de permettre à la fois le -chauffage de l'air et l'éclairage artificiel de l'armoire.
Comme on l'a prévu au débat de la présente description, on peut également prévoir une injection directe de CO2 dans 1-'armoire, au lieu d'utiliser un système à chauffage de Pair.
A la figure 11, est représenté un dispositif qui peut être placé dans le haut de l'armoire et qui produira, dans celle-ci le gaz carbonique nécessaire, de manière à amener la surcharge voulue. En effet, !-'utilisation de bonbonnes, pour le dégagement de CO2 dans l'armoire, n'est pas très intéres- sante du fait que de telles bonbonnes ont tendance à dégager des quantités
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trop considérables de CO2 pouvant devenir nuisibles à la croissance des plantes et, de plus, constituant un grave danger, en cas de faites..
Le dispositif générateur de CO2 suivant l'invention, aura une forme quelconque, ronde, ovoïde, ou autre.. Il comportera deux pièces princi- pales présentant chacune des compartiments internes.
A la figure 11, ledit dispositif, représenté en coupe, se compo- se de deux pièces 82 et 83, présentant l'une un compartiment interne 84, 1-'autre deux compartiments 85 et 86. Ces pièces 82 et 83 peuvent être montées à charnières ou reliées de manière quelconque, grâce aux diverses pattes 87.
Le compartiment 85 contiendra des produits chimiques avec du ni- trate de potasse, susceptibles de produire du CO2, tandis que le compartiment 86 comprendra divers produits, également dans le même but, avec du peroxyde de potassium. Ces compartiments 85 et 86 seront soumis à Inaction de l'humidi- té, grâce aux orifices capillaires 88,De ce fait, du gaz est produit dans le compartiment 85. Ce gaz s'échappera vers le compartiment 86 par la ou les ou- vertures 89. Le gaz produit ou amené dans ledit compartiment 86 s'échappera ensuite par la ou les ouvertures 90 vers la chambre de détente 91 et, de là, le gaz carbonique pourra se répandre dans l'armoire de culture par les ouver- tures de sortie 92.
Dans le compartiment 91, pourront être prévues des matières des- tinées à la purification du gaz avant sa sortie par les conduits 92.
L'extrémité du ou des conduits 89 orientée vers le compartiment 86, !-'extrémité du ou des conduits 90 orientée vers le compartiment 91 et l'ex- trémîté des conduits 92 orientée vers ±L'intérieur de l'armoire de culture sont garnies d'une pipette du type représenté à 1-'extrémité d'un des conduits 92.
Une telle pipette réglera le débit de passage-du gaz d'un compartiment à 1-'au- tre ou le débit de sortie du gaz dans l'armoire, Cette pipette qui se visse- ra, par exemple,, dans lesdits conduits, est du type comportant un conduit cen- tral longitudinal 93,un conduit perpendiculaire 94 et une gaine élastique 95.
En modifiant l'épaisseur de cette gaine 95, ses qualités d'élas- ticité, etc., on arrivera à régler suffisamment le débit de passage ou de sor- tie des gaz produits.
L'eau d'évacuation peut, comme il a été dit précédemment, être en- voyée à l'égoût mais elle peut aussi être récupérée la ou il est nécessaire de faire des économies d'eau. La figure 9 représente la base d'une armoire de culture où l'on a prévu un réservoir de récupération d'eau 67. L'eau. en pro- venance des bacs d'irrigation, arrive par le conduit 68 dans ledit réservoir 67 où elle doit traverser des éléments filtrants 69 constitués, par exemple, à base d'ouate de verre et d'amante imprégnées. Cette eau ainsi purifiée peut alors être renvoyée au réservoir supérieur de réchauffage par les conduits 70 et 72 grâce à une pompe à main 71 ou à toute pompe adéquate.
Il doit être entendu que la présente invention n'est nullement li- mitée aux formes de réalisation décrites ci-avant et que bien des modifica- tions pourraient y être apportées, sans sortir'du cadre de la présente demande de brevet.
REVENDICATIONS.
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