<Desc/Clms Page number 1>
PROCEDE POUR LA FABRICATION AVEC.DES COPEAUX DE PLAQUES OU D'ARTICLES PROFILES
ET PRESSE POUR L'APPLICATION DE CE PROCEDEo
L'invention a trait à la fabrication des plaques de copeaux dans une presse à exprimer en partant de bois à fibres courtes de préférence en é- clats auquel sont ajoutées de faibles quantités de résine synthétique pouvant durcir à chaud sous pression.
Si les plaques de copeaux connues ont à la vérité une solidité convenable elles ne présentent pas une rigidité satisfaisante, c'est-à-dire qu'elles se courbent facilement sous l'influence des variations hygrométri- ques et des variations de la température.
L'invention a pour objet de fournir des plaques de copeaux qui ne présentent pas ce défaut et qui réunissent une grande solidité à une bonne rigidité
Pour atteindre ce but, selon l'invention, les copeaux de bois sont comprimés en des couches successives dont l'épaisseur9 vue dans la di- rection de la pressions est calculée pour que la très grande majorité des copeaux se couche dans un plan transversal par rapport à la direction de la pression. Pour cela on choisira pour le piston de la presse employée une course suffisamment courte pour que les copeaux, répandus sans aucune loi dans toute la surface de la presse, dès qu'ils se trouvent dans la direc- tion de la pression, ou tout près de cette direction, soient retournés par le coup de piston quand ils rencontrent une résistance, par exemple la pâte qui se trouve déjà formée dans la presse.
Plus la course du piston est courte par rapport à la longueur des copeaux, plus complet est le déplacement des copeaux dans un plan transversal par rapport à la direction de la pressiono La briève- té de la course du piston peut être compensée par une série plus grande de coups de piston, pour atteindre une plus grande production. Un traitement sé- paré des copeaux courts et des copeaux plus longs n'est pas envisagé pour la réalisation de l'invention.
<Desc/Clms Page number 2>
Etant donné que les fibres de bois et analogues, sous l'action des variations du degré hygrométrique ne se gonflent ou ne se contractent que dans un plan perpendiculaire à la direction de la fibre, dans les plaques de copeaux obtenues conformément à l'invention, où les fibres, dans leur gran- de majorité s'étendent dans un plan perpendiculaire au plan principal de la plaque, une courbure de la nouvelle plaque se produisant d'elle-même ne peut survenir. La plaque en conséquence, possède les qualités des plaques de menui- serie, dont la plaque centrale est formés de bâtonnets ayant des fibres se di- rigeant verticalement par rapport à la plaque : mais à la place de bâtonnets, ce sont des bandes successives, accrochées les unes aux autres, d'éclats de bois comprimés.
Un autre avantage de l'invention consiste en ce qu'une grande partie des copeaux se lient aux feuilles de plaquage non pas par leur côté mais par leur pointe, de sorte que, quand ce lien vient à être rompu les for- ces engendrées produisent seulement dans les copeaux des efforts de traction qui pourront être supportés par ceux-ci.
Une presse conforme à l'invention employée pour l'application du nouveau procédé présente un rétrécissement dans l'entrée de la chambre de compression de sorte que les matières qui sont alors comprimées rencontrent une résistance diminuée dans la suite de leur mouvement. Les dimensions de ce rétrécissement dans la direction de la pression, et aussi par exemple, un choix convenable de la longueur des garnitures de tôle intérieures, permettent d'agir sur la valeur de la pression et par suite sur la solidité de la plaque de copeaux.
Si les plaques de copeaux doivent être faites avec des cannelures longitudinales, on emploiera, conformément à l'invention, comme matrices pour former les canaux, des tuyaux chauffants. Ceux-ci de plus ont dans l'intérieur de la plaque une action rapide sur la résine synthétique qui sert de liant.
Les tubes chauffants peuvent être construits de façon à ce que la résistance que les matières comprimées rencontrent à leur passage dans la chambre de presse soit diminuée. Dans ce but les matrices chauffantes peuvent avoir des dimensions plus faibles dans la direction du travail. Les garnitu- res en tôle ou analogues, qui ont été mentionnées plus haut sont alors super- flues.
Dans la fabrication de plaques de copeaux au moyen de bois à pe- tites fibres et divisé en éclats, où il y a toujours en mélange une certaine quantité de sciure, il n'est pas possible d'éviter que la matière fine passe entre les parties plus grossières et y forme au fond une couche adhérente.
Quand on emploie alors pour la presse, une presse ayant une chambre de pres- se horizontale, la poussière forme dans la plaque une couche en longueur de matières agglomérées. Celle-ci,en raison de sa plus faible solidité,, rend facilement toute la plaque inutilisable.
L'invention se base sur la connaissance du fait que la matière pulvérulente sera pratiquement inoffensive quand elle forme dans la plaque non pas une couche dans toute la longueur de matières adhérentes mais de pe- tites couches séparées verticales. Conformément à l'invention, ce résultat se- ra obtenu en ce que la compression des copeaux de bois en couches s'opère en travaillant verticalement (ou du moins presque verticalement) du haut vers le bas. L'invention permet le travail des matériaux à fibres courtes dans la forme où ils se présentent et elle ne nécessite pas un tamisage préalable de la matière pulvérulente.
L'objet de l'invention sera expliqué par le dessin annexé.
Les fig. 1 et 2 représentent en perspective deux formes de réali- sation de la plaque de copeaux, données à titre d'exemple.
<Desc/Clms Page number 3>
La figa 3 est une vue schématique de la construction de la presse employée, dans la position horizontale.
IV-IV. La fig. 4 est une coupe de détail de la fige 3 suivant la ligne IV-IV.
La fig. 5 est une vue schématique de la construction de la pres- se employée en position verticale.
La fig. 1 représente une plaque courante : elle se compose de deux feuilles de plaquage extérieures 5, 6, et d'une couche intermédiaire fai- te d'éclat de bois pressés et agglomérés avec un liant à base de résine syn- thétique, les fibres étant très sensiblement dans une direction transversale par rapport au plan principal de la plaque.
La plaque de copeaux correspond*en substance à la plaque de la fig. l, avec pourtant cette différence que des canaux 11 de section circulai- re ont été formés dans la couche médiane faite d'éclats de bois. Les canaux peuvent aussi avoir la forme de cannelures et être ouverts sur une face de la plaque. Cela permet, entre autre, d'obtenir des plaques présentant des canaux dans toute leur longueur en assemblant deux plaques d'épaisseur moitié moin- dre qui ne comportent pas de cavités, mais seulement des cannelures sur l'une de leurs faces.
La presse selon les figures 3 et 4. comprend essentiellement une chambre de compression dont les parois supérieure et inférieure sont consti- tuées par des plaques chauffantes 7, 8. Le piston de la presse, 9, reçoit à chaque fois du dispositif d'alimentation 10 une quantité déterminée de bois à fibre courtes mélangé à 5 à 8 d'un liant à base de résine synthétique et la fait pénétrer dans la chambre de compression entre les plaques 7 et 8. Pen- dant ce déplacement, les copeaux qui se trouvent dans la direction de la com- pression changent de direction dès qu'ils rencontrent une surface d'arrêt et prennent la direction souhaitée transversalement à la direction de com- pression.
La partie antérieure de la chambre de compression est quelque peu rétrécie par des garnitures de tôle ou analogues 14, de sorte que les matiè- res qui viennent d'être agglomérées les unes aux autres rencontreront une résistance moindre dans leur mouvement ultérieur dans la chambre de compres- sion.
Les tubes chauffants 12, qui sont transversalement percés d'ori- fices servent à former les canaux 11 de la plaque de la figo 2. Ces tubes sont solidement assujettis dans le palier 13 et le piston 9 les entoure com- plètement. Pendant la période de chauffage, l'humidité qui ressort de la pla- que est évacuée vers l'extérieur par ces tubes 12. On peut d'ailleurs égale- ment les employer comme tubes chauffants, ou par exemple, envoyer de la va- peur dans ces tuyaux 12.
La réduction du poids de la plaque due aux canaux 11 est surtout avantageuse pour les portes de chambre et autres plaques épaisses.
La presse représentée par la figure 5 comprend la chambre de compression 16 disposée verticalement, qui est limitée par les plaques chauf- fantes 7, 8, les mandrins chauffants 12 et les canaux d'alimentation 15. Dans la chambre de compression 16, les copeaux de bois, ou matières analogues, mé- langés à un liant à base de résine synthétique sont comprimés en couches suc- cessives pour former une plaque d'agglomérés de longueur indéterminée la sciure fine qui s'écoule produit dans la plaque terminée de minces couches verticales. Ces couches de matière fine correspondent à la quantité de sciure de bois qui est comprimée par chaque coups de piston dans la chambre de com- pression. Ces couches sont séparées les unes des autres par des couches infi- niment plus fortes faites d'une matière plus grossière.
<Desc/Clms Page number 4>
Le dispositif d'alimentation représenté au dessin est donné seu- lement comme un exemple de réalisation.
Le tambour à alvéoles de la figure 3 sert à amener constammant à la presse des quantités uniformes de matière. Il est également possible d'em- ployer un dispositif d'alimentation sans tambour à alvéoles en introduisant les matières directement dans la presse, surtout si les plaques fabriquées ne comportent pas de canaux. L'invention convient pour la fabrication des bois de contreplaqué courants, mais aussi pour de nombreux autres cas d'utilisa- tion, par exemple, le bois de construction, les planchers, les dalles et aus- si les articles profilés. Un avantage particulier de l'invention doit être vu dans le fait qu'une très petite exploitation peut être montée avec une pro- duction minimum de copeaux, puisqu'elle ne nécessite plus les moules et les châssis de presse coûteux employés dans les fabrications connues de plaques de copeaux.
En dehors du bois, on peut employer toute autre matière organi- que fibreuse.
REVENDICATIONS.
Ayant ainsi décrit mon invention et me réservant d'y apporter tous perfectionnements ou modifications qui me paraitraient nécessaires, je revendique comme ma propriété exclusive et privative :
1 - Procédé pour la fabrication par compression de plaques de copeaux ou d'autres pièces moulées à l'aide de bois ou d'autres matières ana- logues à fibre courte, en particulier en petits éclats, auquel de faible quan- tités de résine synthétique durcissant à chaud et sous pression ont été incor- porées, caractérisé par le fait que les copeaux sont comprimés par couches successives dont l'épaisseur dans le sens de la compression est choisie de façon que la grande majorité des copeaux sera couchée dans un plan transver- sal par rapport à la direction de la compression.
2 - Presse pour la mise en oeuvre du procédé suivant 1, carac- térisée par le fait que la partie antérieure de la chambre de compression com- porte un rétrécissement qui fait que le matériau comprimé dans ce rétrécisse- ment ne rencontrera qu'une résistance diminuée dans la suite de son déplace- ment.
3 - Presse suivant 2, caractérisée par le fait que, pour la fa- brication de plaques comportant des cannelures longitudinales, des tubes chauffants sont employés comme mandrins pour la formation des cannelures.
4 - Presse suivant 3, caractérisée par le fait que les mandrins chauffants, se rétrécissent dans la direction du travail.
5 - Procédé suivant 1, caractérisé par le fait que des canaux longitudinaux en forme de cannelures ouvertes sont pratiqués dans les pla- ques.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.