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PROCEDE ET APPAREIL POUR L EVAPORATION ET LE-CRAQUAGE DE.LIQUIDES OU
DE MELANGES DE LIQUIDES, DE PREFERENCE D'HYDROCARBURES.
Pour évaporer des liquider on chauffe ceux-ci soit dans des récipients de grandes dimensions'. soit dans un serpentin à tubes de lon- gueur suffisante,, indirectement au moyen de gaz ou de liquides de chauf- fage Dans ce cas, la température du récipient ou des parois des tubes ne dépasse que relativement peu la température d'ébullition du liquide, de sorte que le temps nécessaire à l'échauffement et à l'évaporation du liquide est prolongé en conséquence.
Dans d9autres cas, on effectue un chauffage direct du liqui- de à évaporeren disposant un brûleur immergé à 1?intérieur d'un réci- pient de volume relativement grande qui est rempli du liquide à évapo- rer.Dans ce cas, les gaz de chauffage quittant le brûleur agissent bien directement sur le liquide, mais celui-ci ne se chauffe ni ne s9évapore que progressivement, parce que la chaleur des gaz de combustion est très faible par rapport à la capacité d'absorption de chaleur du liquide am- bianto
Dans le but de réduire à une petite fraction du temps néces- saire jusqu'à présent, le temps nécessaire à l'échauffement et l'évapora- tion du liquide,
on introduit suivant la présente invention le liquide éventuellement préchauffé dans des espaces dont les parois sont chauf- fées bien au-delà de la température d'ébullition du constituant du mé- lange liquide ayant le point d'ébullition le plus élevé, par chauffage direct ou indirect. Si, par exemple, on applique ce nouveau procédé à l'évaporation d'hydrocarbures à hauts points d'ébullition, les parois de l'espace d'évaporation doivent atteindre une température de 1000 et au-delà.
Une autre caractéristique très importante du nouveau procé- dé consiste en ce quon introduit le liquide sous forme de gouttes,
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jets ou lames d'épaisseur relativement faible dans un ou plusieurs dispo- sitifs de chauffage montés en parallèle. Par suite de la subdivision du liquide ou du mélange de liquides en petits volumes., la durée du chauf- fage et avec elle également la durée de 1?évaporation sont encore rédui- duites davantage à une fraction du temps qui était nécessaire jusqu'à présent. En général,pour Inexécution du procédé, les gouttes, jets ou lames ne doivent avoir qu'une épaisseur de quelques millimètres. Eventuel- lement, le liquide peut même être pulvérisé.
Gomme, aux températures extrêmement élevées des parois du dis- positif de chauffage, il y a danger de formation de dépôts qui influen- cent la transmission de chaleur ou le pouvoir de rayonnement des parois, on fait en sorte, suivant le nouveau procédé que le liquide traverse l'appareil de chauffage en chute libre. Pour augmenter la durée de séjour, il peut être avantageux de pulvériser le liquide dans le dispositif de chauffage verticalement d'en bas à 1?aide d'une certaine surpression.
Dans ce cas, les particules de liquide se déplacent dans le dispositif de chauffage d'abord vers le haut puis sont déviées à nouveau vers le bas par l'action de la pesanteur qui 8?exerce sur eux. On obtient ainsi pra- tiquement une durée de séjour double. Une autre possibilité d'augmenter la durée de séjour dans le dispositif de chauffage consiste à introduire le liquide dans un courant de gaz, qui tourne à l'intérieur du dispositif de chauffage à une vitesse relativement élevée.
Dans beaucoup de cas, on'peut effectuer l'évaporation du liqui= de par chauffage direct,, sans que pour cela le mélange des vapeurs ainsi libérées avec les gaz de combustion ne soit un inconvénient.Pour augmen- ter la durée de séjour des particules liquides dans le dispositif de chauf- fage en cas de chauffage direct de ce genre, les gaz de combustion doivent se déplacer en sens inverse du liquide tombant en chute libre. En même temps, la chaleur sensible des gaz de combustion est mieux utilisée par Inapplication du principe du contre-courant.
Dans le procédé suivant l'invention, le décalage des phénomènes de chauffage et d'évaporation à des températures élevées et très élevées non seulement réduit la durée du chauffage et de l'évaporation à une frac- tion de la durée qui était nécessaire jusqu'à présent, mais encore produit éventuellement en même temps une décomposition des vapeurs ou d'une partie des vapeurs., Le procédé peut alors être appliqué suivant les liquides qui doivent être évaporés, à différents étages de températures,, et dans ce cas, après chaque étage de température une partie des vapeurs peut être prélevée pour empêcher une décomposition ultérieure de cette partie des vapeurs.
Si conformément au nouveau procéder on évapore des hydrocarbu- res, suivant la nature et les propriétés des hydrocarbures, les parois for- tement chauffées du dispositif de chauffage peuvent déjà exercer une ac- tion catalytique sur la décomposition. On a constaté par exemple que lors de l'évaporation d'hydrocarbures aliphatiques, les parois de fer du tube évaporateur ou bien la couche de rouille qui recouvre la paroi empêche dans une large mesure la formation de carbone. Mais dans Inexécution du nouveau procédé, on prévoit également de charger le dispositif de chauf- fage d'un catalyseur.
L9emploi de températuresde travail élevées entraîne le danger qu'il se produise à l'intérieur du dispositif d'importantes tensions ther- miques en cas de répartition irrégulière de la température.En outre, il se produit des fissures et autres dégâts aux appareils, lorsque la dila- tation thermique libre des pièces fortement chauffées est entravée d'une manière quelconqueo On opère par conséquent de préférence dans des ins- tallations qui possèdent un ou plusieurs dispositifs de chauffage de pré- férence cylindrique, montés en parallèle. Si dans ce cas le chauffage du
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liquide doit avoir lieu par chauffage indirect, on entoure ces disposi- tifs de chauffage d'une enveloppe pour le guidage des gaz de chauffage.
Il est alors prévu que les parois du dispositif de chauffage puissent se dilater librement et sans entraves par rapport à 19 enveloppe qui l'en- toure.
Comme le rayonnement thermique produisant 1'évaporation dé- pend dans une large mesure de la température de la paroi, il faut accor- der une attention particulière au chauffage uniforme du dispositif.
Dans ce but, les parois du dispositif de chauffage doivent être attein- tes de façon uniforme par les gaz de chauffage qui les entourent. D'au- tre part, en général, les gaz frais chauds sortant des brûleurs ainsi que les gaz résiduaires sont introduits ou enlevés de façon unilatérale ou-dissymétrique. Suivant la présente invention, on prévoit, à cet ef- fet, pour l'évacuation et éventuellement également pour l'inroduction des gaz de chauffage, des canaux collecteurs qui sont reliés aux condui- tes des gaz de chauffage par des grilles d'étranglement. On règle les ouvertures des grilles d'étranglement de manière qu'il règne à l'inté- rieur du système de canaux pour les gaz de chauffage une chute de pres- sion entièrement uniforme.
Les dispositifs pour Inexécution du nouveau procédé peuvent aussi servi- avantageusement uniquement à la décomposition de vapeurs d'hydrocarbures. Dans ce cas, on porte au préalable les hydrocarbures liquides à la température d9évaporation, puis on fait passer les vapeurs dégagées à travers le dispositif fortement chauffé décrit précédemment.
Après qu'elles ont quitté ce dispositif, on peut condenser par fractions les vapeurs dans une colonne de fractionnement connue en soie
Les dessins annexés représentent à titre d'exemples plusieurs dispositifs différents pour l'exécution du nouveau procédéo
La Figure 1 représente un dispositif de chauffage à tubes, en coupe longitudinale médiane verticale suivant la ligne 1=1 de la Figure 2, tandis que la Figure 2 est une coupe horizontale suivant la ligne II-II de la Figure 1.
Le dispositif de chauffage à tubes consiste en un grand nom- bre de tubes 1 disposés verticalement, qui sont emboutis ou soudés dans la plaque à tubes 2. La plaque à tubes 2 repose sur le couvercle 3 qui ferme vers le haut l'enveloppe de chauffage 4.Etant donné les hautes températures de marche pouvant atteindre au delà de 1000 , l'envelop- pe 4 est munie d'un isolement intérieur 5 relativement épais.
L'enveloppe 4 est fermée vers le bas par le fond 60 Ce fond comporte pour chaque tube une boîte à bourrage, de manière que tous les tubes puissent se dilater librement et sans entrave vers le bas pendant le chauffage.
Pour le chauffage du faisceau de tubes9 on place le long de 1'enveloppe, selon la hauteur, un? deux ou plusieurs brûleurs à gaz 7.
Les gaz combustibles chauds s'écoulent autour des tubes 1, et sont o- bligéss. par des chicanes 8, de modifier leur direction de circulation dans le dispositif..Les gaz résiduaires, qui possèdent encore une température assez élevée, sortent par les tubulures 9. On utilise avantageusement leurs chaleurs sensibles, de façon connue, au chauffage préalable de l' air de combustion et du liquide à évaporer.
Le liquide est prélevé d'un réservoir et amené par les tubu- lures la dans un récipient de distribution 11. Ce récipient est égale- ment muni d'un isolement 12.
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Pour assurer une alimentation constante de liquide au dispo- sitif de chauffage à tubes, le niveau du liquide dans le réservoir dis- tributeur 11 est maintenu constamment à la même hauteur. Dans ce but, le réservoir distributeur 11 est muni d'un déversoir de trop plein 13. Le réservoir distributeur est fermé au-dessus par le couvercle 14. Le fond du réservoir distributeur est muni d'un nombre d'ouvertures d'écoulement correspondant à celui des tubes. Chaque ouverture est fermée par une sou- pape 16 qui se lève et s'abaisse à l'aide de la tige 17. Toutes les ti- ges 17 sont reliées par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage 18 à une barre transversale commune 19 qui peut être abaissée ou relevée au moyen du levier pivotant 20.
A l'aide du dispositif de réglage 18, la hauteur de chaque soupape peut être réglée individuellement.
Pour que le jet de liquide pénètre verticalement vers le bas dans le tube correspondant autant que possible sans être influencé, cha- que ouverture 15 est munie d'un tube de guidage 21. Le liquide passe de ce tube dans le tube 1 fortement chauffé, pour y être partiellement ou entièrement évaporé. Des constituants éventuellement non évaporés tombent à travers les tubes dans le réservoir collecteur 22 muni d'un isolement 23. Le réservoir collecteur est fermé au-dessus par un couvercle 24, qui comporte lui aussi une boîte à bourrage pour chaque tube. De cette maniè- re, les tubes peuvent se dilater sans entraves vers le bas. Le liquide non évaporé est évacué par la sortie 25,qui peut être fermée par la vanne 26.
Les vapeurs venant encore à se dégager peuvent être aspirées par les tubulures 27 du réservoir collecteur.
Les tubes 1 peuvent être construits en acier résistant à la chaleur, mais également en matériaux céramiques ou en graphite.
Si l'on doit évaporer des mélanges de liquides, dont les cons- tituants individuels ont des points d9ébullition qui diffèrent fortement les uns des autres,on fait passer, conformément à l'invention, le mélan- ge liquide, par exemple du goudron de cokerie, à travers deux ou plusieurs fours à tubes maintenus à des températures différentes. Il est possible de cette manière d'adapter dans une large mesure le procédé aux proprié- tés correspondantes du mélange liquide dans chaque cas particulier.
Une autre forme d'exécution est représentée sur les Figures 3 et 4. Dans ce cas, le liquide est projeté dans une chambre de chauffage 29 par une conduite munie d'un pulvérisateur 28. Conformément à l'inven- tion, on chauffe cette chambre à une température élevée, correspondant à un multiple de la température d'ébullition du liquide. Dans ce but, on entoure la chambre construite par exemple en acier coulé ou en un acier spécial résistant à la chaleur, dune enveloppe de chauffage 30, munie d'un revêtement isolant intérieur 31.Il reste entre l'isolement inté- rieur et la chambre de chauffage un espace annulaire 32 dans lequel mon- tent les gaz de chauffage. plaque de fond 33, qui,'reposé à son tour sur des colonnes 34. La chambre repose sur les supports 35.
On place près de la plaque de fond 33,en-dessous de 1'espace annulaire 32, des brûleurs à gaz ou à huile. Les gaz chauds ainsi produits entourent la chambre 29 uniformément du bas vers le haut et se rassemblent dans le canal annulaire 37. Les gaz de combustion sont évacués de ce canal, somme on le voit sur la Figure 4 a plus grande échelle, par les ouvertures 38. Pour compenser le tirage unilatéral de la conduite 38, des briques 39 calibrant le canal annulaire 32 sont posées sur l'isolement 31 dans le canal collecteur 37. De cette manière, on obtient que la vitesse verti- cale des gaz de combustion de bas en haut reste uniforme sur toute la pé- riphérie de la chambre.
Le canal collecteur 37 est fermé sur les côtés par la parci cylindrique 40 qui porte l'isolement 41.Le couvercle 42 qui ferme le canal
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collecteur 37 vers le haut repose sur les isolements 31 et 41. Le cou- vercle 42 est garni de briques suspendues 43 servant d'isolants. Dans l'exemple représenter le couvercle 42 est suffisamment étroit pour lais- ser un interstice entre lui et les parois voisines.Cet interstice est rempli d'asbeste, de sable ou de matière analogue.
On évacue les vapeurs qui se forment par les tubulures 45 de la chambre 29 (Fige 3) tandis quon retire le liquide qui ne s'est pas évaporé par la sortie 46, qui peut être fermée par la vanne 470
Une troisième forme de construction d'un'dispositif pour l' exécution du nouveau procédé est représentée sur la Fig. 5.Dans ce cas, le liquide ou le mélange liquide, est chauffé ou évaporé directement, c'est-à-dire par Inaction directe des gaz de combustion chauds.
Le dis- positif consiste essentiellement en une chambre cylindrique verticale 48, reposant sur plusieurs appuis 49.Les parois de la chambre sont revêtues de briques réfractaires.On place au fond de la chambre plusieurs brûleurs à gaz 50 d'où les gaz chauds se dégagent. vers le haut suivant une direction sensiblement verticale.
Au dessus de la chambre se trouve un récipient annulaire 51 servant à la distribution du liquide à évaporer.Le liquide arrive par la tubulure 52 dans ce réservoir et passe alors dans la chambre par de nombreuses tubulures de sortie 53. Ces tubulures peuvent être fermées individuellement ou par groupes, au moyen d'organes de fermeture qui ne sont pas représentés sur le dessin.
Les vapeurs qui se dégagent quittent la chambre à travers la tubulure extérieure, 54, tandis que les constituants du liquide non éva- porés sont évacués par la tubulure 550
Bien que l'on ait particulièrement décrit l'invention dans son application au traitement d'hydrocarbures qu'on évapore et craque)! le procédé peut trouver ses applications au moyen des mêmes dispositifs, par exemple aussi uniquement au craquage de goudrons de lignite ou de charbon ou de leurs fractions. Dans ce cason intercale avantageusement le dispositif dans l'installation de distillation, entre la cornue ou l'appareil de chauffage et la colonne de distillation.
REVENDICATIONS.
1.- Procédé continu d9évaporation et de craquage de liquides ou de mélanges liquides, par exemple des goudrons de lignite ou de char- bon, de préférence d'hydrocarbures, caractérisé en ce qu'on fait passer le liquide éventuellement préchauffé dans des espaces dont les parois sont chauffées par chauffage direct ou indirect notablement au delà de la température d'ébullition du constituant du mélange liquide dont le point d'ébullition est le plus élevé.
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METHOD AND APPARATUS FOR THE EVAPORATION AND CRACKING OF LIQUIDS OR
MIXTURES OF LIQUIDS, PREFERABLY OF HYDROCARBONS.
To evaporate liquid, they are heated either in large containers. either in a coil with tubes of sufficient length, indirectly by means of gases or heating liquids In this case, the temperature of the vessel or of the walls of the tubes only relatively slightly exceeds the boiling point of the liquid , so that the time required for the heating and evaporation of the liquid is prolonged accordingly.
In other cases, direct heating of the liquid to be evaporated is effected by arranging an immersed burner within a relatively large volume vessel which is filled with the liquid to be evaporated. heaters leaving the burner act directly on the liquid, but the latter only heats up or evaporates gradually, because the heat of the combustion gases is very low compared to the heat absorption capacity of the ambient liquid
In order to reduce to a small fraction of the time required until now, the time required for the heating and evaporation of the liquid,
the liquid possibly preheated is introduced according to the present invention into spaces the walls of which are heated well above the boiling point of the constituent of the liquid mixture having the highest boiling point, by direct heating or indirect. If, for example, this new process is applied to the evaporation of hydrocarbons with high boiling points, the walls of the evaporation space must reach a temperature of 1000 and above.
Another very important feature of the new process is that the liquid is introduced in the form of drops,
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Jets or blades of relatively small thickness in one or more heating devices connected in parallel. By subdividing the liquid or the mixture of liquids into small volumes, the heating time and with it also the evaporation time are further reduced to a fraction of the time which was required until present. In general, for the execution of the process, the drops, jets or blades should only be a few millimeters thick. Optionally, the liquid can even be sprayed.
However, at the extremely high temperatures of the walls of the heating device, there is a danger of the formation of deposits which influence the heat transmission or the radiant power of the walls, it is ensured, according to the new process that the liquid passes through the heater in free fall. To increase the residence time, it may be advantageous to spray the liquid into the heater vertically from below using a certain overpressure.
In this case, the liquid particles move in the heater first upwards and then are deflected downwards again by the action of gravity exerted on them. Thus, practically a double residence time is obtained. Another possibility of increasing the residence time in the heater is to introduce the liquid into a gas stream, which rotates inside the heater at a relatively high speed.
In many cases, the evaporation of the liquid can be carried out by direct heating, without the mixing of the vapors thus liberated with the combustion gases being an inconvenience. To increase the residence time of the gases. liquid particles in the heater with direct heating of this kind, the combustion gases must move in the opposite direction of the falling liquid. At the same time, the sensible heat of the combustion gases is better utilized by the application of the counter-current principle.
In the process according to the invention, the shifting of the phenomena of heating and evaporation to high and very high temperatures not only reduces the time of heating and evaporation to a fraction of the time that was necessary until then. now, but still eventually produces at the same time a decomposition of the vapors or a part of the vapors. at each temperature stage, part of the vapors can be taken to prevent subsequent decomposition of this part of the vapors.
If, according to the new procedure, hydrocarbons are evaporated, depending on the nature and properties of the hydrocarbons, the strongly heated walls of the heater can already exert a catalytic action on the decomposition. It has been observed, for example, that during the evaporation of aliphatic hydrocarbons, the iron walls of the evaporator tube or else the layer of rust which covers the wall to a large extent prevents the formation of carbon. However, in carrying out the new process, provision is also made for charging the heater with a catalyst.
The use of high working temperatures leads to the danger of high thermal voltages occurring inside the device if the temperature is unevenly distributed. In addition, cracks and other damage to the devices occur when the free thermal expansion of strongly heated parts is impeded in some way. It is therefore preferable to operate in installations which have one or more preferably cylindrical heaters, connected in parallel. If in this case the heating of the
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liquid must take place by indirect heating, these heating devices are surrounded by a jacket for guiding the heating gases.
Provision is then made for the walls of the heating device to be able to expand freely and unhindered with respect to the envelope which surrounds it.
Since the heat radiation producing evaporation depends to a large extent on the temperature of the wall, special attention must be given to uniform heating of the device.
For this purpose, the walls of the heater must be uniformly reached by the heater gases which surround them. On the other hand, in general, the hot fresh gases leaving the burners as well as the waste gases are introduced or removed unilaterally or asymmetrically. According to the present invention, for this purpose, for the evacuation and possibly also for the production of the heating gases, collecting channels are provided which are connected to the conduits of the heating gases by throttling grids. . The openings of the throttle grilles are adjusted so that there is a completely uniform pressure drop within the gas channel system for the heating gases.
The devices for carrying out the new process can also be used advantageously only for the decomposition of hydrocarbon vapors. In this case, the liquid hydrocarbons are first brought to the evaporation temperature, then the vapors given off are passed through the highly heated device described above.
After leaving this device, the vapors can be fractionally condensed in a known silk fractionation column.
The accompanying drawings show, by way of example, several different devices for carrying out the new process.
Figure 1 shows a tube heater, in vertical median longitudinal section along the line 1 = 1 of Figure 2, while Figure 2 is a horizontal section along the line II-II of Figure 1.
The tube heater consists of a large number of tubes 1 arranged vertically, which are pressed or welded into the tube plate 2. The tube plate 2 rests on the cover 3 which closes the casing upwards. heating 4. In view of the high operating temperatures which can reach over 1000, the casing 4 is provided with a relatively thick internal insulation 5.
The casing 4 is closed at the bottom by the bottom 60. This bottom has a stuffing box for each tube, so that all the tubes can expand freely and unhindered downwards during heating.
For the heating of the bundle of tubes 9 is placed along the envelope, according to the height, a? two or more gas burners 7.
The hot combustible gases flow around the tubes 1, and are blocked. by baffles 8, to modify their direction of circulation in the device. The waste gases, which still have a fairly high temperature, exit through the pipes 9. Their sensitive heats are advantageously used, in a known manner, before heating the gas. combustion air and liquid to be evaporated.
The liquid is taken from a reservoir and brought through the pipes 1a into a distribution receptacle 11. This receptacle is also provided with an insulation 12.
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To ensure a constant supply of liquid to the tube heater, the level of the liquid in the distributor tank 11 is constantly maintained at the same height. For this purpose, the distributor tank 11 is provided with an overflow weir 13. The distributor tank is closed above by the cover 14. The bottom of the distributor tank is provided with a corresponding number of outflow openings. to that of the tubes. Each opening is closed by a valve 16 which is raised and lowered by means of the rod 17. All the rods 17 are connected by means of an adjusting device 18 to a common transverse bar. 19 which can be lowered or raised by means of the pivoting lever 20.
With the aid of the adjuster 18, the height of each valve can be individually adjusted.
So that the jet of liquid penetrates vertically downwards into the corresponding tube as far as possible without being influenced, each opening 15 is provided with a guide tube 21. The liquid passes from this tube into the strongly heated tube 1, to be partially or fully evaporated therein. Constituents which may not have evaporated fall through the tubes into the collecting tank 22 provided with an insulation 23. The collecting tank is closed above by a cover 24, which also has a stuffing box for each tube. In this way, the tubes can expand downward unimpeded. The non-evaporated liquid is discharged through the outlet 25, which can be closed by the valve 26.
The vapors still emerging can be drawn in through the pipes 27 of the collecting tank.
The tubes 1 can be made of heat resistant steel, but also of ceramic materials or graphite.
If it is necessary to evaporate mixtures of liquids, the individual constituents of which have boiling points which differ greatly from each other, the liquid mixture, for example carbon tar, is passed through in accordance with the invention. coking plant, through two or more tube furnaces maintained at different temperatures. In this way, it is possible to adapt the process to a large extent to the corresponding properties of the liquid mixture in each particular case.
Another embodiment is shown in Figures 3 and 4. In this case, the liquid is projected into a heating chamber 29 by a pipe provided with a sprayer 28. According to the invention, this is heated. chamber at a high temperature, corresponding to a multiple of the boiling point of the liquid. For this purpose, the chamber, constructed, for example of cast steel or of a special heat-resistant steel, is surrounded by a heating jacket 30, provided with an internal insulating coating 31. It remains between the internal insulation and the heating chamber an annular space 32 in which the heating gases rise. base plate 33, which, in turn, rests on columns 34. The chamber rests on supports 35.
Gas or oil burners are placed near the bottom plate 33, below the annular space 32. The hot gases thus produced surround the chamber 29 uniformly from bottom to top and collect in the annular channel 37. The combustion gases are discharged from this channel, as can be seen in Figure 4 on a larger scale, through the openings 38. To compensate for the unilateral draft of the pipe 38, bricks 39 calibrating the annular channel 32 are placed on the insulation 31 in the collecting channel 37. In this way, we obtain that the vertical speed of the combustion gases of bottom up remains uniform over the entire periphery of the chamber.
The collecting channel 37 is closed on the sides by the cylindrical part 40 which carries the insulation 41. The cover 42 which closes the channel
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upward collector 37 rests on the insulations 31 and 41. The cover 42 is lined with suspended bricks 43 serving as insulators. In the example, the cover 42 is shown narrow enough to leave a gap between it and neighboring walls. This gap is filled with asbestos, sand or the like.
The vapors which form are evacuated through the pipes 45 of the chamber 29 (Fig. 3) while the liquid which has not evaporated is removed through the outlet 46, which can be closed by the valve 470
A third form of construction of a device for carrying out the new method is shown in FIG. 5.In this case, the liquid or the liquid mixture, is heated or evaporated directly, that is, by direct inaction of hot combustion gases.
The device essentially consists of a vertical cylindrical chamber 48, resting on several supports 49. The walls of the chamber are lined with refractory bricks. Several gas burners 50 are placed at the bottom of the chamber from which the hot gases are released. . upwards in a substantially vertical direction.
Above the chamber is an annular receptacle 51 serving for the distribution of the liquid to be evaporated. The liquid arrives through the pipe 52 in this tank and then passes into the chamber through numerous outlet pipes 53. These pipes can be closed individually. or in groups, by means of closure members which are not shown in the drawing.
The vapors which evolve leave the chamber through the outer tube, 54, while the constituents of the liquid which have not evaporated are discharged through the tube 550.
Although the invention has been particularly described in its application to the treatment of hydrocarbons which are evaporated and cracked)! the process can find its applications by means of the same devices, for example also only in the cracking of lignite or coal tars or their fractions. In this case, the device is advantageously interposed in the distillation installation, between the retort or the heating device and the distillation column.
CLAIMS.
1.- Continuous process of evaporation and cracking of liquids or liquid mixtures, for example lignite or coal tars, preferably hydrocarbons, characterized in that the liquid, optionally preheated, is passed through spaces in which the walls are heated by direct or indirect heating significantly above the boiling point of the constituent of the liquid mixture with the highest boiling point.