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PERFECTIONNEMENTS eX CURSEURS COU41SSe" --POUR "FER- GURES A AGRAFES
La présente invention est relative aux curseurs pour fermetures à glissière, du type à verrouillage automatique, et elle constitue un per- fectionnement ou une modification de l'invention décrite dans la demande principale en date du 28 Avril 1949.
Dans celui-ci,on a décrit un curseurà verrouillage automatique pour fermeture à glissière, du genre comportant deux joues réunies entre elles sur une certaine longueur et formant une partie rétrécie ou col, une des joues étant munie d'un organe de fixation auquel est relié un organe de tirage, un ressort étant prévu pour appliquer normalement un ergot vers l'autre joue, une partie de l'organe de serrage coopérant avec l'ergot de façon à le dégager lorsque l'on exerce une tractation sur l'organe de tirage, ce curseur étant caractérisé par le fait que l'organe de fixation, le ressort et l'ergot for- ment trois parties distinctives d'un tout unitaire.
Dans les formes de réalisation particulièresdécrites dans ce bre- vet, l'organe de fixation a la forme d'un capot creux allongé comportant une partie supérieure (que l'on appellera ci-dessous "paroi transversale")-et deux parois latérales, le système élastique étant constitué par un ressort à lame qui forme queue pour le capot et qui est recourbé de manière à se lo- ger entre les parois latérales de ce dernier, lequel est fixé à l'une des joues du curseur.
Dans le curseur, selon la présente invention, le ressort à lame constituant la queue du capot s'étend à l'extérieur de ce dernier et s'appuie contre une partie du curseur de manière à pousser un ergot de blocage fixé sur le capot ou en faisant partie intégrante; cet ergot étant mobile sur l'u- ne des joues du curseur en direction de l'autre joue.
Dans ce qui suit, l'xpression "corps du curseur" signifie le cur- seur sans le tout unitaire ni l'organe de tirage, mais y compris les organes servant à fixer le tout unitaire sur le curseur.
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La joue sur laquelle le capot est fixé peut comporter une fenêtre dans laquelle pénètre normalement l'ergot de blocage pour venir pénétrer 1' espace compris entre les joues du curseur. De préférence, l'ergot de blocage est fixé sur une paroi latérale du capot ou en fait partie intégrante.
Il peut y avoir deux ergots de blocage,un sur chaque paroi laté- rale du capot, ces ergots de blocage étant décalés l'un par rapport à l'autre de la largeur d'un élément de la fermeture à crémaillère avec laquelle le cur- seur doit être utilisé. On peut disposer des organes de limitation coopérant sur le corps du curseur et sur le capot pour limiter le mouvement de bascule- ment du capot par rapport au corps du curseur. Chacune des parois latérales du capot peut présenter une découpure sur son bord tourné vers le corps du curseur, un organe de tirage comportant une partie pivotante étant en prise, de façon amovible, dans ces découpures, de sorte que l'organe de tirage est relié au capot.
Une oreille de liaison peut être montée sur le corps du curseur, une pointe de liaison étant prévue à une extrémité de chaque paroi latérale du capot, ces deux pointes de liaison étant en prise, de façon amovible, avec cette oreille, de sorte que le capot est relié à la dite oreille tout en pou- vant basculer. Les pointes de liaison peuvent s'étendre en direction de l'a- xe longitudinal du capot. L'oreille de liaison peut comporter deux encoches latérales, une sur chacun de ses côtés, chacune des pointes de liaison étant en prise amovible avec une des encoches de l'oreille en liaison. Il peut être prévu un prolongement latéral de chaque côté de l'oreille de liaison, ces pro- longements latéraux faisant saillie au-delà d'au moins une partie des encoches de l'oreille de liaison, de manière à recouvrir au moins une partie des poin- tes de liaison.
L'oreille de liaison et les pointes peuvent encore comporter des saillies et des encoches complémentaires, venant en prise les unes avec les autres, et au moyen desquelles le capot est fixé à pivotement sur l'oreil- le.
De préférence, l'oreille de liaison est montée à une extrémité du corps du curseur et une oreille de butée est-montée à l'extrémité opposée de ce corps coulissant, deux pointes de butée étant disposées sur l'extrémité opposée des parois latérales du capot pour coopérer avec cette oreille de butée en vue de limiter le mouvement de basculement du capot par rapport au corps du curseur.
L'oreille de butée peut comporter deux encoches latérales, une sur chacun de ses côtés, ces encoches servant à loger des pointes de bu- tée, une surface de chacune de ces encoches étant disposée de manière à coopé- rer avec un bord de la pointe de butée associée afin de limiter le mouvement de basculement du capot par rapport au corps du curseur ou bi.en l'oreille et les pointes de butée peuvent présenter des saillies et des encoches coopé- rantes servant à limiter le basculement du capot, par rapport au corps du cur- seur.
Le ressort à lame peut être incurvé en se rapprochant du corps du curseur et passer autour de la surface extérieure d'une oreille du corps du curseur, (de préférence l'oreille de liaison), en s'appuyant contre elle. Le ressort à lame peut être incurvé vers le corps du curseur, suivant un angle de sensiblement 90 .
L'oreille de liaison peut comporter une cannelure sur sa surface extérieure, le ressort à lame, incurvé vers le corps du curseur, venant en pri- se avec cette cannelure et s'appuyant contre sa surface inférieure. Une par- tie formant col réunissant les deux joues du corps du curseur en les mainte- nant à distance l'une de l'autre, peut comporter une cavité sensiblement dans l'alignement de la cannelure de l'oreille de liaison, le ressort à lame pé- nétrant dans cette cavité et s'appuyant contre une de ses parois. A titre de variante, la partie col réunissant les deux joues du corps du curseur, peut comporter une deuxième cannelure sur sa surface extérieure, sensiblement dans l'alignement de la première cannelure de l'oreille de liaison, le ressort à lame pénétrant dans les deux cannelures et s'appuyant contre leurs fonds.
Dans une variante, le ressort à lame est sensiblement rectiligne
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et s'applique contre la surface extérieure d'une oreille du corps du curseur.
Le ressort à lame peut se trouver dans un plan situé à distance de la surface du corps du curseur portant l'oreille. Le ressort à lame peut constituer un prolongement d'une paroi transversale du capot, réunissant les deux parois latérales de ce capot. Le ressort a lame peut s'appuyer contre la surface ex- térieure de l'oreille de liaison. L'oreille peut comporter une rainure sur sa surface extérieure opposée à sa base, ce ressort à lame venant en prise dans cette rainure et s'appliquant contre son fond. Une oreille du corps du curseur peut encore présenter une cavité s'étendant sensiblement dans le sens de l'a- xe longitudinal du curseur, le ressort à lame, sensiblement rectiligne, étant introduit dans cette cavité contre une paroi de laquelle il s'appuie.
Une oreille du corps du curseur peut encore comporter une cavité courbe, le res- sort à lame étant incurvé en direction de ce corps et pénétrant dans cette cavité contre une paroi de laquelle il s'applique.
Il peut être prévu sur le corps du curseur des cames coopérant avec un organe de tirage attaché au capot pendant que l'on tire sur celui-ci, de manière à faciliter le basculement du capot sous l'action de l'organe de tirage lorsque l'on tire sur celui-ci. Plus particulièrement, une nervure en forme de came peut être disposée sur au moins une des oreilles pour coopérer, par butée, avec un organe de tirage, fixé au capot, pendant que l'on tire sur lui, de manière à faciliter le basculement dudit capot sous l'action de l'or- gane de tirage lorsque l'on tire sur lui, Chacune des parois latérales-du capot peut comporter une découpure sur son bord tourné vers le corps du cur- seur, -on organe de tirage présentant une partie pivotante venant en prise dans ces découpures, ce qui relie cet organe de tirage au capot, la nervure,
en forme de came, s'étendant dans la région de.ces découpures pour coopérer, par butée, avec cet organe de tirage, pendant que l'on tire sur lui. Au lieu de la nervure en forme de came (ou en plus d'elle), au moins une paroi des dé- coupures peut être inclinée et former comme une came pour coopérer avec l'or- gane de tirage.
La présente invention porte encore sur un objet distinct, utili- sable dans un curseur à verrouillage automatique, tel que défini ci-dessus, consistant en un capot qui présente deux parois latérales s'étendant dans le sens de l'axe longitudinal de ce capot et une partie transversale réunissant les deux parties latérales, un ressort à lame et un ergot de verrouillage; ce capot, ressort à lame et ergot de verrouillage étant combinés et constituant un tout unitaire, le ressort à lame étant un prolongement de la paroi trans- versale et faisant saillie extérieurement au capot.
L'ergot de verrouillage peut être disposé sur une paroi latérale du capot. Si on le désire, il peut y avoir deux ergots de verrouillage, un sur chaque paroi du capot, ces ergots étant décalés l'un par rapport à l'autre.
Le ressort à lame peut s'incurver depuis le plan de la paroi transversale vers le plan des bords des parois latérales du capot. A titre de variante, le res- sort à lame peut s'étendre sensiblement dans le plan de la paroi transversale du capot et être rectiligne.
Pour bien faire comprendre l'invention, on va en décrire des for- mes de réalisation, données simplement à titre d'exemple, en se référant au dessin annexé dans lequel :
La figure 1 est une vue en perspective d'un curseur selon l'in- vention.
La figure 2 est une coupe longitudinale suivant la ligne II-II de la figure 1.
La figure 3 est une coupe horizontale suivant la ligne III-III de la figure 2.
La figure 4 est une coupe faite suivant la ligne IV-IV de la fi- gure 2.
La figure 5 représente un flan métallique pour établir une partie du curseur représenté sur les figures 1 à 4.
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La figure 6 est une vue en perspective de la partie du curseur représentée dans les figures 1 à 4.
La figure 7 est une vue en perspective d'une variante du curseur selon l'invention;
La figure 8 est une coupe longitudinale suivant la ligne VIII- VIII de la figure 7;
La figure 9 est une coupe suivant la ligne IX-IX de la figure 7.
La figure 10 est une coupe longitudinale, analogue à celle de la figure 8 d'une autre variante.
La figure 11 est une coupe suivant la ligne XI-XI de la figure 10.
La figure 12 est une coupe longitudinale analogue à celle de la figure 8, d'une'autre forme de réalisation d'un curseur selon l'invention.
La figure 13 est une vue de détail en perspective du curseur de la figure 12.
La figure 14 représente en perspective une autre variante.
La figure 15 est une coupe longitudinale suivant la ligne XV-XV de la figure 14.
La figure 16 est une coupe suivant la ligne XVI-XVI de la figu- re 14.
Le curseur, représenté sur'les figures 1 à 6, comporte un corps de curseur, désigné de façon générale par 1, un tout unitaire, désigné de façon générale par 2, et un organe de traction ou tirette 3, servant à action- ner le curseur.
Le corps 1 du curseur comporte une joue supérieure 4 et une joue 'inférieure 5, munies respectivement de brides rabattues 6 et 7 et réunies l'une à l'autre, par une partie ou col 8, en forme de coin, qui maintient leur écartement en constituant un canal 9 en Y entre lesdites joues. La joue supé- rieure 4 comporte deux fenêtres 10 et 11 et des moyens permettant de fixer le tout unitaire 2 sur le corps 1 du curseur,. Ces moyens de fixation sont formés d'une oreille de liaison 12, montée sur la joue supérieure 4, à l'extrémité large du corps 1 du curseur,.Une oreille de butée 13 est montée sur la joue supérieure 4, à l'extrémité étroite du corps 1 du curseur.
L'oreille de liai- son 12 comporte des encoches latérales 24 et l'oreille de butée 13 des encoches latérales 42, une encoche étant prévue sur chaque côté de l'oreille. En outre, l'oreille de liaison 12 présente, à l'extrémité large du curseur, sur sa sur- face extérieure, une cannelure centrale 25 s'étendant, du dessus de l'oreille 12, dans une cavité 26 de la partie ou col 8, la cavité 26 étant dans l'alig- nement de la cannelure 25. Comme on lé voit surtout sur les figures 2 et 3, les oreilles 12 et 13 comportent des parties centrales inclinées 27 et 28 res- pectivement, formant nervure pour renforcer la joue supérieure 4. La joue in- férieure 5 comporte une seule nervure de renforcement 29, sur sa face infé- rieure (figure 2).
Le tout unitaire 2 comporte un organe de fixation ayant la forme d'un capot 14, avec parois transversales 15 et deux parois latérales 16 et 17, chacune comportant une partie découpée 18 partant du bord inférieur de la paroi latérale respective pour s'étendre vers le haut, en vue d'articuler la tirette 3 sur le capot 14. Chacune des parois latérales comporte, à une de ses extrémités, une pointe de liaison 19 et, à son extrémité opposée, une poin- te de butée 91, chaque pointe étant arrondie en son'extrémité et s'étendant dans le sens longitudinal du capot 14, de manière à être dans l'alignement de la paroi latérale respective 16 ou 17 et au niveau de son bord inférieur. La pièce 2 comporte également un ressort à lame 20 qui est recourbé vers le bas en formant queue.
Chacune des parois latérales 16 et 17 porte un ergot 21 ou 22 respectivement, dirigé vers le bas. Les ergots 21 et 22 et le ressort à lame 20 peuvent être fixés sur le capot 14, de toute façon commode. Toutefois, de préférence, ils font partie intégrante du capot, comme cela est représenté
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sur le dessin. En ce cas, la pièce 2 peut être établie simplement par un flan métallique 1023, ayant la forme représentée sur la figure 5 et découpée dans une matière appropriée.
A la suite du découpage, (ou en même temps), on incur- ve la pièce 1023 pour lui donner la forme de la pièce 2, les parties de la pièce 1023 correspondant aux parties 15 à 22 et 91 de la pièce terminée 2 é- tant désignées par des numéros de référence correspondants : 1015 à 1022 et 1091. On voit facilement qu'étant donnée sa forme, le capot est sensiblement rigide, en direction longitudinale, c'est-à-dire qu'il ne peut pas, (ou ne peut pas facilement), s'incurver autour d'un axe perpendiculaire aux parois latérales 16 et 17, tandis que les parois latérales et leurs pointes 19 et 91, permettent une certaine flexion en direction perpendiculaire à ces parois.
La tirette 3 comporte un bord inférieur ou partie pivotante 23.
Dans un mode préféré d'assemblage du curseur,la partie 23 de la tirette 3 est introduite dans deux découpures 18 du capot 14, après quoi on met ce capot sur le corps 1 du curseur, en faisant passer les ergots de blo- cage 21 et 22 dans les fenêtres 10 et 11 de la joue supérieure 4 et en intro- duisant simplement les pointes de butée 91 (de l'extrémité étroite du curseur) dans les cavités 42 de l'oreille de butée 13. En outre, le ressort à lame 20 est introduit dans la cannelure 25 de l'oreille de liaison 12 en le faisant pénétrer dans la cavité 26 de la partie ou col 8 et les pointes de liaison 19, situées à l'extrémité large du corps du curseur 1, sont infléchies et viennent se mettre en position dans les cavités 24 de l'oreille de liaison 12.
Les encoches 24 et 42 des oreilles 12 et 13 reçoivent, avec jeu, les pointes 19 et 91 respectivement, de sorte qu'on peut faire tourner le capot de sa position de verrouillage normal, représenté en trait plein sur les figures 1 et 2, pour l'amener en position de libération 14' représentée en trait mixte sur la figure 2 (et inversement), alors que les encoches empêchent les pointes de se dégager des oreilles. La profondeur des encoches 24 et 42 est telle que les surfaces extérieures des pointes 19 et 91 sont respective- ment au niveau des surfaces extérieures des oreilles 12 et 13. Lorsque la pièce 2 a été fixée sur le corps 1 du curseur, le ressort plat 20 de cette pièce, se loge dans la cannelure centrale 25 de l'oreille de liaison 12 et elle passe autour de la partie horizontale supérieure de cette oreille 12.
Ce ressort fait ensuite un angle d'environ 90 en s'appuyant sur la partie verticale de l'oreille 12 pour pénétrer dans la cavité 26 du col 8 et il se termine sensiblement dans le plan de la surface inférieure de la joue supé- rieure 4 du curseur. La cannelure centrale 25 a une profondeur telle que la surface extérieure du ressort à lame 20 est sensiblement au niveau des surfa- ces extérieures voisines de l'oreille de liaison 12. Afin d'appliquer le ressort à lame 20 contre le fond de la cannelure 25 et une paroi de la cavi- té 26 lorsque ces pièces sont assemblées, le ressort est primitivement rabat- tu vers le bas, à partir de sa position horizontale représentée sur la fi- gure 5, suivant un angle supérieur à 90 , comme on le voit sur la figure 6.
Les ergots de blocage 21 et 22 passent dans les fenêtres 10 et 11 respecti- vement, lorsque la pièce 2 a été fixée sur le corps 1 du curseur. Les er- gots 21 et 22 sont décalés l'un par rapport à l'autre de la largeur d'un élé- ment de fixation de la fermeture à agrafes avec laquelle le curseur doit être utilisé, de telle sorte que chaque ergot de blocage vienne normalement se placer dans un espace compris entre deux éléments voisins de la fermeture en bloquant ainsi le curseur en place.
Lorsque l'on utilise le curseur en combinaison avec les éléments de fermeture d'une fermeture à agrafes et que l'on exerce une traction sur la tirette 3 du curseur pour dégager ou engager les dites agrafes, le capot 14 bascule, sous l'action du ressort 20, autour de l'axe formé par les poin- tes de liaison 19 qui sont en prise, de façon amovible, avec les encoches 24 de l'oreille de liaison 12, de sorte que ce capot atteint la position 14' re- présentée en traits mixtes sur la figure 2. La position de basculement 14' est limitée par le contact des pointes de butée 91, (à l'extrémité étroite du cur- seur), contre une surface 42 a (fig.2) de l'encoche 42 de l'oreille de butée 13.
Pendant ce basculement du capot 14, les ergots 21 et,22 se retirent ou s' écartent du canal 9, en forme d'Y, existant entre les joues 4 et 5 du curseur,
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de sorte que ce dernier est libre de céder à la traction exercée sur la tiret- te.
Dans la forme de réalisation des figures 7 à 9, la joue supérieu- re 104 du corps 101 du curseur comporte encore des fenêtres 110 et 111 pour le passage des ergots de blocage (l'ergot 122 étant seul visible) qui vien- nent normalement se placer dans le canal 109 du curseur. La tirette 103 est fixée sur l'ensemble 102. L'oreille de butée 113, (comportant des encoches latérales 142 où pénètrent les pointes de butée 191 du système 102, à l'ex- trémité étroite du curseur), correspond également à l'oreille de butée 13 de la forme de réalisation des figures 1 à 6.
Toutefois, suivant les figures 1 à 7, l'oreille de liaison 112, disposée à l'extrémité large du curseur, ne comporte pas d'encoches latéra- les. A leur place l'oreille de liaison comporte des parois latérales plates 124 a dans lesquelles ont été ménagées des creusures 130, (de préférence de forme sphérique), coopérant avec des saillies complémentaires 131 apparte- nant aux pointes de liaison voisines 119 du système 102, de manière à former un pivot autour duquel le capot 114 peut basculer lorsqu'on actionne la ti- rette 103.
En outre, le canal central 125 de l'oreille de liaison 112, se prolonge par un canal supplémentaire 1251 du col 108 du corps 101 du cur- seur, ce canal supplémentaire 1251 étant dans l'alignement du canal central 125. Le ressort à lame 120 du système 102 se loge dans le canal central 125 et passe autour de la partie horizontale supérieure de l'oreille 112, après quoi il fait un angle d'environ 90 et vient sur la partie verticale de 1' oreille 112, puis il se loge dans le canal vertical supplémentaire 1251 et se termine sur la surface inférieure de l'aile inférieure 105 du curseur (ou au voisinage de cette surface).
Toutefois, si on le désire, le canal ver- tical 1251 du col 108 pourrait être remplacé par une cavité analogue à la cavité 26 de la figure 2, mais s'étendant sensiblement sur toute la longueur du canal 1251.
Comme on le voit surtout sur la figure 8, les découpures 118 du capot 114 système 102, (devant recevoir la tirette 103), comportant des pa- rois inclinées et les nervures 127 et 128 des oreilles 112 et 113 viennent vers le milieu du curseur, dans la région de ces découpures 118, de sorte que les nervures 127 et 128 et les parois inclinées des découpures 118 jou- ent le rôle de surfaces-cames pour la partie pivotante 123 de la tirette; cette disposition facilite le basculement du système 102 autour de son pi- vot 130-131, lorsqu'on exerce une traction sur la tirette 103 pour ouvrir ou fermer la fermeture à crémaillère.
Dans la forme de réalisation des figures 10 et 11, la joue su- périeure 204 du corps 201 du curseur porte encore une oreille de liaison 212 et une oreille de butée 213'. Cette butée comporte une encoche latérale 242 dans laquelle pénètrent avec jeu les pointes de butée 291 du capot 214 du système 202. -
Toutefois comme on le voit surtout sur la figure 11, des sail- lies 240, de préférence sphériques, sont formées sur chacune des parois la- térales plates 224a de l'oreille de liaison 212, chacune de ces saillies ve- nant s'engager dans une cavité 241 de la pointe voisine 219 du système 202, pour former un pivot autour duquel le système 202 peut tourner lorsqu'on actionne la tirette. La partie horizontale supérieure de l'oreille de liai- son 212 comporte une rainure centrale 225.
Le ressort à lame 220 du système 202 est rectiligne et se trouve sensiblement dans le plan de la partie su- périeure du capot 214 du système 202,à une certaine distance de la surface supérieure de l'aile supérieure 204; ce ressort 220 vient se:loger dans la rainure 225 de la surface extérieure supérieure de l'oreille 212.
De chaque côté du curseur, la partie découpée 218 (une seule étant représentée sur la figure 10) du capot du système 202 servant à fixer la tirette 203, ne comporte qu'une paroi inclinée qui se trouve au voisina- ge de l'ergot de blocage, (par exemple l'ergot 222), de manière à fonction-
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ner comme surface-came pour la partie pivotante 223 de la tirette 203, lorsqu' on actionne celle-ci pour ouvrir la fermeture à crémaillère. Les nervures 227 et 228 des oreilles 212 et 213 ne vont pas jusque dans la' région des découpu- res 218 du système 202.
Dans la forme de réalisation des figures 12 et 13, l'oreille de liaison 312 et l'oreille de butée 313 sont disposées dans le corps 301 du curseur et elles comportent des parois latérales plates.
Les pointes de liaison 319 du capot 314 du système 302 comportent des saillies 331 sensiblement sphériques, venant en prise de façon mobile dans des creusures complémentaires formées dans les parois latérales de 1' oreille de liaison 312.
Comme on le voit sur les figures 12 et 13, chacune des parois la- térales plates 342 a de l'oreille de butée 313, comporte une creusure allon- gée, courbe, 390. Chacune des pointes de butée 391 du capot 314, du système 302, comporte une saillie 392 pouvant venir en prise, de façon amovible, dans la creusure associée 390 de l'oreille de butée 313.
Comme on le voit surtout sur la figure 12, l'oreille de liaison 312 comporte une cavité 393, s'étendant dans l'axe longitudinal du curseur 301. Le ressort à lame 320, qui est une continuation de la paroi transversale 315 du capot 314, est rectiligne et s'étend dans un plan qui est situé au- dessus du pivot 331 du système 302 et qui est placé à une certaine distance de la surface supérieure du corps 301 du curseur. Le ressort à lame 320 se loge dans la cavité 393 de l'oreille de liaison 312 et il s'appuie contre une paroi de cette çavité.
Lorsqu'on exerce une traction sur la tirette 303 (réunie au sys- tème 302 par sa partie pivotante 323 qui vient en prise dans les découpures 318 du capot 314), le système 302 bascule en montant autour de son pivot 331 jusqu'à ce que les saillies 392 des pointes de butée 391 viennent s'appliquer contre l'extrémité supérieure des creusures allongées 390. En lâchant la ti- rette 303, le système 302 revient automatiquement dans sa position primitive de verrouillage sous l'action du ressort 320..
Dans la forme de réalisation des figures 14 à 16, le corps 401 du curseur est encore muni d'une oreille de liaison 412 et d'une oreille de bu- tée 413.Cette dernière comporte des encoches latérales 442 dans lesquelles se logent, avec jeu, les pointes de butée 491 du capot 414 du système 402.
Comme on le voit surtout sur les figures 15 et 16, l'oreille de liaison 412 comporte une partie 494 présentant des parois latérales plates 424 et un canal central 425. En outre, l'oreille de liaison 412 présente une partie de recouvrement 495 qui, en cours de la fabrication du-corps 401 du curseur, occupe la 'position 495' représentée en traits mixtes sur la fi- gure 15.
Après mise en place du ressort plat 420 dans le canal 425, au cours de l'assemblage des pièces du curseur, la partie de recouvrement 495 de l'o- reille de liaison 412 est rabattue, (à partir de cette position en traits mixtes 495'), pour venir dans la position représentée en traits pleins sur les figures 14 à 16, ce qui réalise la cavité courbe 493. Le ressort courbe 420 est alors placé dans cette cavité 493. Les prolongements latéraux 444 en porte-à-faux, de la partie de recouvrement 495 de l'oreille de liaison 412, recouvrent la partie supérieure des pointes 419 du capot 414 en prise avec les parois latérales 424 a de la partie 494 de l'oreille de liaison 412,
lorsque les pièces sont assemblées et que la partie de recouvrement 495 de l'oreille de liaison 412 a été rabattue.,
Lorsqu'on exerce une traction sur la tirette 403, reliée au sys- tème 402, ce dernier peut basculer, en antagonisme avec l'action du ressort 420, autour de l'articulation formée par les pointes 419 venant en prise avec l'oreille de liaison 412, jusqu'à ce que les oreilles d'arrêt 491 Portent con- tre la surface 442 a de l'encoche 442 de l'oreille de butée 413.
Si on le désire, l'oreille de butée 413 pourrait également être établie en deux parties, analogues à celles 494 et 495 de l'oreille de liai-
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son 412, une partie étant en position relevée pendant un stade intermédiaire de la fabrication du curseur et étant rabattu pendant l'assemblage des éléments de ce curseur.
De nombreuses autres modifications sont possibles. Par exemple, les formes de réalisation des figures 1 à 6, 10 et Il, 12 et 13 et 14 à 16 peu- vent être munies de nervures s'étendant dans la région des découpures du ca- pot servant à y fixer la tirette, ces nervures agissant comme surfaces-ca- mes de même que celles décrites dans la forme de réalisation des figures 7 à 9. Egalement, les découpures servant à relier la tirette aux systèmes des fi- gures 1 à 6, 12 et 13 et 14 à 16 peuvent comporter, chacune, une ou deux pa- rois latérales inclinées. On peut aussi supprimer un des ergots du capot. Le curseur, selon l'invention, présente de nombreux avantages.
Le corps du curseur peut être réalisé par moulage, estampage, ma- trigage. On peut fabriquer le curseur facilement en série et à bon marché, étant donné que son montage est simple et qu'il n'est pas nécessaire normale- ment de faire des réglages terminaux. En conséquence, il se prête facilement aux procédés automatiques d'assemblage des parties individuelles du curseur.
Quoique ce dernier soit bon marché, il est d'aspect agréable, étant donné qu' on peut éviter toutes arêtes extérieures aiguês, cette caractéristique étant particulièrement essentielle dans beaucoup d'applications des fermetures à cré- maillères. Le curseur est robuste et le fonctionnement sûr.
Il doit être bien entendu que les expressions "supérieur" "infé- rieur", etc.... n'ont été utilisées qu'en vue de faciliter la description de l'invention et qu'elles ne sont relatives qu'à la position du curseur et du capot représentée sur le dessin. Evidemment le curseur peut être utilisé dans n'emporte quelle position.