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DISPOSITIF D'AMORCAGE AUTOMATIQUE DES SIPHONS SERVANT AU TRANSVASEMENT DES
LIQUIDES...
On sait que l'amorçage des siphons servant au transvasement des liquides constitue en général une opération fastidieuse et parfois même dan- gereuse lorsque il s'agit de liquides corrosifs ou toxiques. on,la proposé des dispositifs d'amorçage facilitant l'opération mais, à la connaissance du de- mandeur, aucun de ces dispositifs ne permet d'employer pratiquement un tuyau en caoutchouc pour opérer le transvasement, alors que dans la pratique il est souvent indispensable de recourir à ce genre de tuyau,
La présente invention a pour objet le nouveau produit industriel que constitue un dispositif de transvasement de fonctionnement très sûr per- mettant l'utilisation de tuyaux de caoutchouc pour l'écoulement du liquide et assurant l'amorçage du siphon en quelques instants par une manoeuvre d'une @rès grande simplicité.
Le dispositif en question est essentiellement consti- tué par la combinaison, avec une cuve dans laquelle plonge la longue branche du siphon et à la partie inférieure de laquelle on peut raccorder un tuyau de caoutchouc amenant le liquide au récipient dans lequel.il doit être trans- vasé,m la cuve en question contenant un organe d'obturation d'un orifice mé- nagé à sa partie supérieure et ledit organe d'obturation produisant son ef- fet sous l'action de la montée du liquide dans la cuve précitée, d'une pompe à main que l'on branche à la partie supérieure de la cuve précitée et au mo- yen de laquelle on crée, à l'intérieur de celle-ci., une dépression qui suf- fit à produire l'amorçage du siphon,,
Une fois l'amorçage du siphon terminé, on peut détacher la pompe à vide et la transporter sur un autre dispositif semblable. On a ainsi la fa- culté, avec une seule et même pompe à vide d'amorcer une série de siphons.
L'invention est également caractérisée par des dispositifs de dé- tail augmentant la. sécurité de fonctionnement et l'efficacité du système.
L'invention a encore pour objet un dispositif destiné à être adapté à l'extrémité de la branche courtedu siphon pour permettre de vider
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plus complètement le liquide que cela ne serait possible avec un tube de ca- outchouc ou métallicue taillé en biseau à son extrémité à la manière habitu- elle.
Enfin, l'invention a pour objet Inapplication du dispositif sus- visé au transvasement,dans le réservoir d'un véhicule automobile, du carbu- rant contenu dans un récipient difficile à manipuler en raison de son poids, ainsi que le nouveau produit industriel constitué par la combinaison du dis- positif d'amorçage susvisé et d'un support pliant, facile à transporter, pour le récipient contenant le carburant, le support en question étant in- dispensable pour l'utilisation du dispositif sur la route.
Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en dé- crire maintenant, à titre d'illustration seulement et sans aucun caractère limitatif de sa portée, divers modes de réalisation donnés à titre d'exemples et représentés d'une manière tout à fait schématique sur le dessin annexé sur lequel :
La fig. 1 est une coupe verticale du dispositif d'amorçage au repos;
La fig. 2 est une coupe semblable du même dispositif montrant le siphon amorcé;
Les fig. 3 et 4 sont des vues semblables montrant une variante du dispositif d'amorçage,
Sur ces figures, pour des raisons de commodité, on a représenté le réservoir contenant le liquide à transvaser avec des dimensions de beau- coup inférieures à celles qu'il devrait avoir par rapport au dispositif d'amorçage tel qu'il est figuré.
La fig. 5 montre, en perspective, un robinet de sûreté pouvant être prévu sur la cuve d'amorçage;
La fig. 6 montre en coupe un dispositif pouvant être monté à l' ex- trémité inférieure de la branche courte du siphon pour assurer une vidange aussi totale que possible, la fig. 7 montrant schématiquement, par comparai- son, ce qui se produit avec un tube de caoutchouc ou métallique à extrémité taillée en biseau;
La fig. 8, enfin, représente l'application de l'invention au transvasement de carburant dans le réservoir d'une voiture automobile.
Quel que soit le mode de réalisation ou l'application de l'inven- tion, le dispositif d'amorçage qui en fait l'objet est essentiellement carac- térisé par la combinaison d'une cuve 1 et d'une pompe à vide 2. La branche courte 3 du siphon 8 plonge dans le réservoir contenant le liquide à trans- .raser, tandis que la branche longue 3' plonge dans la cuve 1 jusqu'à une certaine distance du fond inférieur de celle-ci. A la partie supérieure, la cuve 1 est raccordée à un robinet de sécurité 4 sur lequel on peut monter le tuyau souple 5 raccordant la pompe 2 à la cuve 1.
A l'intérieur de celle-ci est disposé un flotteur 6 guidé par une tige 7 (de manière qu'il ne puisse exécuter qu'un déplacement vertical) et portant à son extrémité supérieure un pointeau 8 pouvant venir s'appliquer sur le siège 9 ménagé à la partie in- férieure de la tubulure reliant le robinet 4 à l'intérieur de la cuve 1.
Enfin, à la partie inférieure de la cuve 1 est disposé un robinet 10 compor- tant un embout 11 sur lequel on peut, s'il y a lieu, monter un tuyau de ca- outchouc amenant le liquide à transvaser au récipient destiné à le recevoir.
Le mode de fonctionnement de ce dispositif apparaît clairement à l'examen des fige 1 et 2. Les choses étant en l'état que montre la fige 1, si l'on manoeuvre la pompe 2, après avoir eu soin d'ouvrir le robinet 4; en laissant le robinet 10 fermé, il est évident que la dépression engendrée à 1 ?intérieur de la cuve 1 a pour effet d'aspirer le liquide du réservoir R qui pénètre dans ladite cuve comme le montre la fig. 2.L'arrivée de liquide dans la cuve a pour effet de faire monter le flotteur 6 jusqu'à ce que son pointeau 3 vienne s'appliquer sur le siège 9. A partir de ce 100 :Dent, la pompe
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- 2 cesse â.' ajir, même si on déplace son piston, et le système est amorcé.
Il suffit, pour obtenir l'écoulement du liquide dans le réservoir -recepteur d"ouvrir le robinet 1C comme on le voit sur la fig. 2.
Dans la variante des fig. 3 et 4,le rôle du flotteur 6 est joué par une membrane 12 souple montée à la partie supérieure d'un cylindre creux 13 qui communique avec l'intérieur de la cuve 1, ladite membrane por- @ @ dans son' centre un pointeau 85.
Le fonctionnement de cette variante est semblable a celui qui vient d'être décrit.- lorsque, sous l'action de la pompe 2, une dépression a
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été créée dans la cuve 1 le liquide en imntamt à l'intérieur du cylindre 13 comprime 1-'air qui s'y trouve, ce qui a pour effet de repousser vers le haut la membrane 12 jusque a ce que le pointeau 8' soit venu s'appliquer sur le siège 9 de la tubulure du robinet 4.' A partir de ce moment, l'amorçage est
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assuré ét le siphosnage peut être obtenu.
Le robinet 4 est combiné, de préférence, comme on le voit plus particulièrement sur la fige 5,avec un dispositif de sécurité destiné à em-
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pêcher 1 enlèvement du raccord du conduit 5 de la pompe 2 tant que ledit ro- binet est dans la position d'ouverture. Ce dispositif.de sécurité est consti- tué par une sorte de fourche 14 solidaire du bouton de manoeuvre 15 du robi-
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net, Ainsi qu'il est facile de s'en rendre compte sur la fzg.e 5, lorsque le robinet est ouvert, la fourche 14 occupe la position représentée en traits mixtes en 14' et coiffe en quelque sorte le raccord du conduit 5 de la pompe.
Il est pa.r conséquent impossible dans cette position du robinet de démonter le raccord en questzonc Par contre, lorsque le robinet est fermé comme sur
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les figo- 2 et lez la. fourche 14 se trouve dans la position représentée en traits pleins sur la fig.5 et rien ne s'oppose au démontage du raccord.
Le robinet de sécurité 4. tel qu'on vient de le décrire complè- te utilement le dispositif d'amorçage, mais il peut être supprimé si l'on veut simplifier la construction de l'appareil...
Comme on le voit sur la fig. 7, lorsqu'on utilise, pour le trans- vasement du liquide contenu dans un réservoir R, un tuyau terminé à son extré- mité inférieure par un biseau 16, il reste inévitablement à la fin du trans- vasement une certaine quantité de liquide au fond du réservoir, le niveau
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dudit liquide correspondant à 1-lextrém-'7--bé supérieure du biseau 16.
Ceci est un inconvénient sérieux dans certains cas
Conformément à une caractéristique de l'invention, on peut ré-
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duire au minimom l'inconvénient que l' on vient d9indiquer,, en utilisant le dispositifreprésenté sur la fig. 6; ce dispositif comportant à sa partie supérieure un moyen tel qu'une olive 17, pour le raccordement à la branche 3 du siphon, consiste essentiellement en un corps 18 de forme générale cylin- d@ique percé de trous 19 au voisinage de sa partie inférieure et terminé à son extrémité inférieure par une embase 20 destinée à reposer sur le fond du ré-
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servoir Rtl Sur le corps 18 est vissée une cloche 21 que 19 on peut fixer à une distance plus ou moins grande de l'embase 20 par vissage ou dévissage sur le corps 18,
la position adoptée étant bloquée au moyen d'un écrou 22.
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Un passage 23 se trouve ainsi mé:;'1-1gé entre l'embase 20 et la cloche 21, sur toute la périphérie de ces organes, la section de ce passage dépendant de la position, en hauteur de la cloche 21 par rapport à l'embase 20.
Ainsi qu'il est facile de le comprendre, le dispositif que l'on vient de décrire vient reposer verticalement sur le fond du réservoir R
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grâce à son poids. D'au--bre parl, le passage 23 pour le liquide se trouve situé à une très faible distance du fond du réservoir R. Il s'ensuit que l'on peut, grâce à ce dispositif, transvaser la quasi totalité du liquide con- tenu dans le réservoir R.
Le dispositif que l'on vient de décrire trouve son application dans toutes les industries où l'on a besoin de transvaser d'un réservoir dans un autre des liquides de nature quelconque et notamment des liquides corro- sifs ou toxiques. Elle trouve aussi une application particulièrement inté- ressante pour le remplissage des réservoirs de véhicules automobiles soit
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au garage, soit sur la route. Dans ce cas, la cuve 1 du dispositif d'amor çage est de préférence établie de manière qu' elle puisse reposer comnodé- ment sur le sol (ou au-dessus de la tubulure de remplissage du réservoir), un passage étant ménagé pour le tuyau 24 allant au réservoi:.' 25 de l'auto- mobile.
Avec le dispositif ainsi adapté à cette application, on com- bine un support spécial formé d'une table 26 et de pieds pliants 27 desti- née à supporter le réservoir R' de carburant de manière telle que son fond se trouve à un niveau légèrement supérieur à celui de l'entrée du carburant dans le réservoir 25. Pour l'utilisation de ce dispositif, on opère de la manière décrite ci-dessus: la pompe 2 ayant été branchée sur la cuve 1 par son conduit souple 5, on procède à l'amorçage comme on l'a expliqué plus haut, après quoi on ferme le robinet 4 et on laisse s'écou- ler le liquide pendant le temps nécessaire.
L'ensemble constitué par le support 26-27 et par le dispositif d'amorçage avec¯sa pompe présente un encombrement très réduit et peut être logé avec la plus grande facilité dans la voiture lorsque les pieds 27 du support ont été repliés sous la table 26. Lorsqu'on veut se servir à nou- veau du disposif, il suffit de déplier les pieds et de les maintenir au moyen de la traverse 28 prévue à cet effet.
On peut aussi poser le dispositif d'amorçage sur l'embouchure du réservoir du véhicule ou dans un entonnoir,la base du réservoir R' étant toujours un peu au-dessus de . ladite embouchure.
Il est bien entendu que les détails de réalisation décrits et figurés ne l'ont été qu'à titre d'illustration et que l'on pourrait les modifier de diverses manières ou remplacer certains éléments par des élé- ments équivalents sans que l'économie de l'invention s'en trouve pour cela altérée.