BE494052A - - Google Patents

Description

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  MOULE POUR LA COULEE CONTINUE.- 
La présente invention se rapporte à un moule (coquille) pour la coulée continue, dans lequel le métal fondu est introduit par le haut et sort par le bas sous forme d'un lingot solidifié au moins à l'extérieur, un glissement du lingot ayant lieu dans le moule. 



   De tels moules sont décrits par exemple dans le brevet belge 436 305, les brevets français 826 455 et 838 859, les brevets suisses 178 842 et 201 351, les brevets allemands 644 356 et 678 534, le brevet italien 354 494, les brevets britanniques 437 064 et 492 216, le brevet suédois 97 543 et les brevets américain 2 277 375 et 2 304   258.   



   Jusqu'à présent, on s'est efforcé d'avoir une surface aussi lis- se que possible à l'intérieur du moule, qui est de préférence en métal, mais   peut aussi être fait en d'autres matériaux, par exemple en graphite ; sur-   face lisse doit faciliter le glissement de la paroi solidifiée du lingot. 



    C'est   ainsi qu'on prévoit dans le brevet américain 648 091 une surface inté- rieure lisse et polie et absolument libre d'inégalités. Dans le brevet alle- mand 707 997, on propose même de fabriquer le moule par voie électrolytique afin d'obtenir une surface de travail plus uniforme et plus lisse. 



   Même si la surface est très lisse, on se heurte toujours de nouveau à des difficultés lors de la coulée continue, en particulier lors de la coulée d'aluminium et d' alliages d'aluminium, la surface du lingot pré- sentant des reprises froides (en particulier perpendiculairement à l'axe du lingot), des exsudation et d'autres défauts. Jusqu'à présent, on n'a pas réussi à obtenir à coup sûr des lingots à surface impeccable dans de tels moules. 



   Les difficultés mentionnées ci-dessus peuvent être éliminées   to-   talement, ou en tous cas dans une large mesure par l'utilisation du moule selon l'inventiono Ce moule pour la coulée continue est caractérisé par le fait que sa surface de travail est cannelée au moins sur une partie de sa 

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 longueur, les cannelures étant au moins approximativement parallèles à l'axe du moule. Les cannelures peuvent par exemple être omises aux endroits où la paroi du lingot est déjà solidifiée sur une épaisseur notable. On détermine de préférence par des essais la bonne profondeur des cannelures. Cette pro- fondeur ne peut naturellement pas dépasser un certain maximum, car celui-ci est fixé par la nécessité d'obtenir l'effet désiré et par les exigences en ce qui concerne la surface du lingot.

   On ne' peut pas indiquer de valeur mi- nimum, car celle-ci dépend de la composition du métal à couler, de la tem- pérature du métal fondu, du matériau du moule, de la vitesse de coulée, de la longueur du moule, etc. La limite inférieure est celle à laquelle la surface cannelée du moule commence à ne plus avoir d'effet suffisante 
Comme on tend, d'une façon générale, à travailler les lingots obtenus par coulée continue sans devoir usiner au préalable leur surface par tournage, fraisage et opérations analogues, ou au moins à restreindre cet usinage le plus possible, on donnera aux cannelures une profondeur aussi faible que possible sans que l'effet recherché en souffre. 



   La demanderesse a trouvé   d'une   façon surprenante qu'on peut ob- tenir des lingots à surface impeccable par coulée continue dans le moule selon l'invention. Ces lingots ne présentent que des rayures longitudinales, qui, dans beaucoup de cas, ne gênent pas lors des travaux subséquents et n'ont, par conséquent, pas besoin d'être éliminées. 



   Le moule selon l'invention est fait de préférence en métal; s'il s'agit du moulage d'aluminium ou d'alliages d'aluminium, il est avantageux de le faire en bronze ou en un autre métal dur. Son emploi est indiqué sur- tout pour la coulée de métaux et alliages à grande tension superficielle, par exemple de métaux légers. 



  Exemple : 
Un moule en bronze pour la coulée continue, présentant un dia- mètre intérieur de 110 mm et une hauteur de 70 mm, a été muni de cannelu- res parallèles à son axe au moyen d'une molette à pas de 0,5 mm jusqu'à une hauteur légèrement au-dessus de celle qui est atteinte par la surface du métal fondu lors de la coulée. La profondeur des cannelures était de 0,1 mm. 



  Le moule était légèrement conique, de telle façon que son diamètre intérieur à la partie inférieure était de   111 mm.   On coula dans ce moule un alliage d'aluminium à 12% de silicium renfermant de petites additions de magnésium, de cuivre et de nickel; cet alliage présente un petit intervalle de solidifi- cation et une tension superficielle particulièrement grande. Lorsqu'on le coule en continu dans un moule à paroi lisse, cet alliage donne normalement une surface présentant des reprises froides perpendiculaires à l'axe du moule; on peut observer comment le bord du ménisque du métal fondu ne s'appli- que pas d'une façon continue, mais par à-coups à la paroi du moule, ce qui conduit à la formation de reprises froides. Lorsque, par contre, on coulait le même alliage dans le moule selon l'invention, il ne se formait pas de reprises froides.

   Le lingot ne présentait que de fines raynures longitudina- les d'environ 0,02 mm de profondeur. 



   R E V E N D I C AT T I O N S. 



   1.- Moule pour la coulée continue, dans lequel le métal fondu est introduit par le haut et sort par le bas sous forme d'un lingot solidifié au moins à la surface, un glissement ayant lieu dans le moule, caractérisé par le fait que sa surface de travail est cannelée au moins sur une partie de sa longueur, les cannelures étant au moins approximativement parallèles à l'axe du moule.

Claims (1)

1. 2.- Moule selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu' au moins sa surface de travail est en métal.

   3.- Moule selon 1 et 2, caractérisé par le fait qu'au moins sa surface de travail est en bronze.

   4. Moule selon 1 pour la coulée continue de métaux légers, prin- <Desc/Clms Page number 3> cipalement d'aluminium et d'alliage d'aluminium.