<Desc/Clms Page number 1>
EMI1.1
rrR00EEES ET DISPOSITIFS DE PROJECTION FIXE ET CINEMATOGRAPHIE EN RELIEFS La présente invention a pour but de réaliser, au moyen d'appareil- lages originaux de prise de vues et de restitution9 une projection fixe eu c,ïnématographique donnant à tous les spectateurs occupant les fauteuils uniformément répartis dem amphithéâtre étendu9 lYimprespion du relief, les spectateurs utilisant leur -vision normale sans le secours d''aucun sélecteur individuel L:
>invention est basée sur le principe connu consistant à enregis- trer les-,perspectives du sujet vu de deux ou plusieurs points de vue dis- tincts p 9 poo 0 0 0 0 0 o pn puis à les restituer au spectateur sous un angle convenables. de manière que ses yeux perçoivent respectivement les aerspes- tives uniques complètes correspondant à deux points de vue p et p- varia= bles avec '-'emplacement du spectateur dans la salleo
La plupart des procèdes actuellement connus de photographie en relief susceptibles d'applications industrielles, et de projection fixe ou
EMI1.2
animée en relief correcte à.
champ étendu et sans usage de sélecteur indivi- duel, réalisent la sélection des deux ou plusieurs perspectives enregistréexr soit par des réseaux -Lignés, - soit par des fentes espacées (grilles),
EMI1.3
- soit par des gaufrages prismatiques ou lenticulaires Aucun de ces procédés ne donne de résultats satsifaisants.
Les sélecteurs d'images faisant l'objet de 15invention n'ont pas les défauts des procédés antérieurso Ils présentent les caractères suivant-sus - ils ne comportent aucun élément réfringent prismatique ou lenticulaire.
- ils ne comportent que des éléments purement réfléchissants (plans ou concaves)
<Desc/Clms Page number 2>
- ces éléments sont de diamètre appréciable non nécessairement inséparable par l'oeil, pouvant aller de 0 à 30 mm. (1/2 écart oculaire moyen) et même au delâo - Malgré cela, ces sélecteurs sont absolument fixes eux-mêmes aucun organe mobile n'encombre ni le projecteur ni l'espace entre la pro- jection et l'oeil du spectateur.
- Les images sélectionnées sont matériellement complètes; elles ne sont ni lignées ni tramées; leur dessin géométrique est complet, et, dans les dispositifs les plus simples, la lumière y est intégralement utili- sée et restituée au spectateur.
Ces sélecteurs sont de deux types dérivant logiquement l'un de l'autre.
Un premier type consiste en des sélecteurs associant des éléments transparents ou réfléchissants à convergence nulle; ils conviennent, en principe, à la projection d'un couple unique de perspectives (couple stéré- oscopique ordinaire).
Un deuxième type consiste en des sélecteurs associant des élé- ments purement réfléchissants à convergence positive (éléments concaves) ils conviennent à la sélection de deux ou d'un nombre supérieur quelconque de perspectives.
Les premiers dérivent directement des seconds en ce qu'ils en constituent le cas particulier où le rayon de courbure des éléments y de- vient infini.
On les décrira toutefois en premier lieu en raison de leur plus grande simplicité et des variantes pratiques auxquelles ils donnent plus spécialement lieu.
Le sélecteur suivant l'invention, de principe le plus simple., ' consiste en une grille plane à barreaux larges réfléchissants.
Le fonctionnement est celui bien connu de toutes les grilles noires simples, mais, en rendant réfléchissants les barreaux, et en rece- vant l'image réfléchie sur un deuxième écran on comprends - que l'image perçue soit complète en dessin et en lumière, - que les barreaux puissent être larges et seulement soumis à la relation de sélection décrite plus loin.
La fige 1 montre comment la sélection des deux images du couple stéréoscopique est assurée.
Le sélecteur S est constitué par des éléments réfléchissants M séparés par des intervalles V, et placés dans un même plan; ils font., par exemple, partie d'un même miroir plan ajouré dont la face réfléchissante est tournée vers le projecteur et vers les spectateurs, c'est-à-dire sur le dessin vers la droiteo Les objectifs sont placés en 0 le O2 en principe à l'écartement des yeux. Les films portant les enregistrements à projeter sont placés devant ces objectifs comme à l'ordinaire en F1 F2
Les rayons transmis et les rayons réfléchis sont respectivement sur deux écrans blancs ordinaires identiques E! E2' symétriques par rapport au plan du réseau.
On voit que tout se passe comme si aucun système n'était interpo- sé entre le projecteur et un écran unique qui serait constitué par la su- perposition de l'écran de fond E .et d'un écran virtuel, image du deuxième écran E2 sans que la sélection cesse de s'opérer,
Les éléments refléchissants réalisent un véritable réseau de passage libre rigoureusement complémentaire du réseau de passage libre réel; les deux faisceaux transmis et réfléchi, sont sélectionnés chacun pour son propre compte, la largeur des bandes ne dépendant que du rapport des dis- tances projecteur-réseau-écran que l'on peut choisir à volonté.
<Desc/Clms Page number 3>
Pour réaliser cette dispositions on peut,,, soit associer des élé-
EMI3.1
ments spéculaires séparés par des intervalles réellement videsg soits ce qui esr. plus pratiques réaliser le réseau par ajourage de l'argenture Ag d'un -#12Toir sur glace habi.tuelle g comme représenté rigo 2.
Celle-ci est doublée, au àoss par -une glace compensatrice nô d'épaisseur et d3indice convenables calculés pour compenser les déviations par réfraetion quelle que soit 1 9 incidence Cette nouvelle disposition9 qui est très simple dans son print cipe et dans sa réalisation, est susceptible d'autres applications que la
EMI3.2
projection en salle publique 0, C1est ainsi qu'en rendant la bande argentée réfléchissante sur ses deux faces (figo 3) le dispositif devient absolu- ment symétrique et observable non seulement à partir du coté où est le projecteur 0, fig 3, mais aussi à partir d'un espace symétrique de celui qui contient le projecteur.. Cette combinaison est particulièrement inté- re5sante pour la présentation en vitrine.
Bien entendu.,il faut que 1 écran extérieur dégage le faisceau
EMI3.3
de projection et le champ de vue des speetateursa Aussi faut-il considérer la figure 1 et analogues comme une section horizontale de la disposition figurée en élévation,\) c'est=à=dire en projection verticale,j) dans la figure 3.
Le résultat est aisément obtenu en situant la base inférieure
EMI3.4
de 13 éc.raIl et en limitant sa hauteur propre en fonction de la distance de l'incidence et de l'angle du faisceau de la projection.
EMI3.5
La t'.tgo 3 réalise-les conditions géométriques voulues. Dans cette figu.re,j) 1l est une paroi opaque qui empêche l'observateur placé en Q, de voir directement le projecteur 00
Pour réaliser sans chevauchement la. juxtaposition des bandes élémentaires sur les écrans,,., il faut ques d/f e/D (1) d étant la largeur de l'élément, f,la distance réseau-écran, e, l'écartement des projecteurs ou des yeux,
EMI3.6
D. la distance de projection (fig-4). o Pour d = e/2, par exemple, ou 30 m environ, on aura f = D/2 ou la moitié de la distance de projection.
EMI3.7
Cette grande valeur de !.9 celle relativement grande de lldl'5 et la petitesse du rapport d/f caractérisent tous les sélecteurs réfléchis- sants quel qu'en soit le groupe 1) ou 2) décrit à la suite, suivant 1'inven- tion; ces conditions permettent - le dégagement du faisceau de projection et du champ de vue des spectateurs par l'écran E des images réfléchies,; - la perception de très bonnes images d'ordre supérieur par les spectateurs placés sur les côtés de la salle.
EMI3.8
Les '.ga 5 et 6 montrent comment ces conditions permettent 1.9a- gencement des salles. On a représenté dans ces figures les conditions géométriques de dégagement minimum de 1écran pour deux types d'agencement donnés à titre d'exemple. Le projecteur étant en 0, le réseau en S, les écrans en E1 et. E2 les fauteuils pourront être disposés comme représenté en Q
Le risque de perception pseudoscopique qui subsiste dans ces grilles réfléchissantes planes simples peut être supprimé en adoptant le sélecteur mixte Sm de la figo 7; il comprend des bandes alternativement transparentes V et réfléchissantes M, qui sont doublées par des bandes po- larisantes Bp ou anaglyphiques d'effet alterné avec ses voisines.
Par ex- emple les bandes alternées sont de couleurs complémentaires, les bandes
<Desc/Clms Page number 4>
marquées + sont par exemple rouges et les bandes indiquées - sont bleues.
La fig 7 montre que la lumière est alors éteinte pour les posi- tions de perception pseudoscopique P1 et P2 ou l'image de droite parviendrait à l'oeil gauche et vice-versa.
Remarquons ici qu'une grille à barreaux jointifs polarisants ou anaglyphiques à effets alternés est capable., à elle seule, d'opérer la sélection binoculaire, comme le montre la fige 8. Son association à la gril- le réfléchissante résout heureusement le problème de l'élimination de la pseudosoopie; le pas d'une grille y est double de celui de l'autre.
Une certaine latitude de déplacement latéral des yeux peut être obtenue en séparant les vides et les pleins de la grille par un liseré noir de largeur faible, mais pouvant atteirdre celle des bandes actives si le liseré reste inséparable par l'oeil, comme ce sera la cac poa les grandes salles de cinéma.
Dans les dispositifs pseudoscopiques et à latitude de déplacement latéral, la relation de sélection d/f = e/D A est plus rigide et les rapports sont susceptibles de variation continue pour favoriser soit l'apseudoscopie soit la latitude de déplacement latéral des yeux.
Les éléments des sélecteurs décrits ci-dessus peuvent être dis- posés en réseau parallèle ou, comme il est désormais connu et préconisé, en réseau polaire, pour atteindre un amphithéâtre plan de spectateurs.
(fig. 5 et 6).
Si les éléments au lieu d'être des tranches de miroir plan sont individuellement des tranches prélevées dans une zone équatoriale de mi- roir concave, c'est-à-dire que si la convergence des éléments réfléchissants,, de nulle devient positive, ces éléments peuvent devenir jointifs rendant inutile 1-'écran postérieur.
On réalise ainsi, soit par association d'éléments séparés, soit par taille directe dans une même dalle polissable ou argentable, un miroir multiple formé d'une série de sillons concaves et jointifs dont un est re- présenté fig. 11 et 12 Leurs axes optiques principaux sont distincts et disposés en nappe plane.
La fige 13 montre comment ce miroir multiple M est utilisé à la projection. Si, lors de la prise de vues, l'appareil de prise a été placé en P, (bien entendu., sans l'interposition d'aucun sélecteur), la marche des rayons lors de l'enregistrement d'un objet AB est indiquée en traits pointillés. A la reproduction, l'appareil de projection étant placé au même point P...., l'image est projectée sur le miroir qui en donne des images ac, cd, db, séparées. L'écran est placé dans le plan de ces images.
Disposés en réseau parallèle, les sillons pourraient être cy- lindriques; mais on démontre que seuls des sillons stigmatiques (sphéri- ques, paraboliques., etc..) sont susceptibles de la disposition en réseau polaire (fig. 10) que nous adopterons pour atteindre un plan de specta- teurs comme dans le cas des grilles réfléchissantes planes.
Celles-ci apparaissent bien ainsi comme annoncé, comme le cas particulier des sélecteurs à éléments concaves au le rayon de courbure est devenu infinie donc la convergence nulle.
La prise de vues et la pro j ection se feront avec une rampe de n objectifs, réels ou virtuels, jointifs ou non, n pouvant être égal ou supérieur à deux.
La fig. 14 montre le mode de formation et la construction des images élémentaires non chevauchantes et comment sont atteints des spec- tateurs situés en des emplacements périodiques multiples S2 S S @ projeotivement équivalents à l'emplacement unique du projecteur 4S1
Dans cette figczre, P désigne l'écran réel et ± le plan focal, Les traits en pointillé rond montrent la restitution du point de l'espace
<Desc/Clms Page number 5>
a au. spectateur S4 Ci':
!. a supposé que la projection était faite au moyen de trois objectifs 01 02 03 situés en S1
En cela notre sélecteur se distingue de toutes les dispositions souvent proposées à "infinité" d'élément réfléchissants concaves ou con- vexes très petits et à foyer relativement courte où l'image, non récoltable sur 1'écran réel, reste aérienne ou virtuelle et où le nombre de spectateurs atteint ne peut être multiplié qu'en multipliant corrélativement le nombre d'objectifs ou de points de vue à la prise de vue et à la projection.
Les éléments du système suivant l'invention sont toujours carac- térisés par une largeur "d' appréciable (de l'ordre du centimètre) et par un rayon de courbure et une distance focale "f" de l'ordre de plusieurs mètres (devenant infinie dans les sélecteurs plans), permettant la réception des images réelles élémentaires sur écran réel et leur restitution péroldi- que par vision d'un même élément d'image à travers la succession'de tous les miroirs élémentaires.
Dans les diverses dipositions décrites les sélecteurs peuvent être mis en mouvements réellement ou virtuellement (rotation, oscillation, vibration, etc),..
REVENDICATIONS.
@
1 / Dispositifs optiques de projection et de cinématographie en relief basés sur le principe de l'enregistrement et de la restitution de perspectives multiples, caractérisés par le fait que le système de restitution comprend des sélecteurs, destinés à différencier les images droites et gauches, formés par une succession d'éléments réfléchissants ces sélecteurs présentant le triple caractère d'être fixes, d'avoir des éléments larges et de sélectionner et restituer des images optiquem.ent complètes.